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Voyage au bout……

Après l’Afghanistan, la Libye, la Syrie et le Mali, c’est


maintenant en Irak que les supplétifs français de
l’OTAN sont missionnés par l’ordre mondialiste du
chaos de la marchandise !

« Le spectacle du « terrorisme international » dont le langage spectaculaire ne


cesse de parler afin d’en mieux cacher la nature et les sources n’est que l’
instrument d’indistinction du développement chaotique global par lequel
l’ordre de la marchandise tente d’échapper à la crise économique et financière
systémique de son fétichisme. »

CRITIQUE DE LA SOCIETE DE L’INDISTINCTION

A la veille de l’offensive contre l’Irak, après les embuscades diverses et piégeages


variés qui avaient pré-aménagé vicieusement l’invasion du Koweït tacitement
recommandé et aiguillonné par Washington, le 2 août 1990, le président Bush père
déclarait alors aux représentants de l’État irakien « Nous vous ramènerons à l’âge de
pierre »…Désormais, nous y sommes et naturellement en bien pire …L’État au
potentiel le plus moderne du développement capitaliste régional a été
méticuleusement volatilisé dans les sables d’une société complètement décomposée
qui est repartie plus d’un siècle en arrière…

Tout est artificiel et fallacieux dans la question irakienne, exactement comme dans
toute question ouvertement posée dans la société actuelle de la crise du fétichisme
marchand; et ce pour les mêmes motifs : c’est, en premier lieu, l’économie du
falsifiant, c’est-à-dire la mystification de l’économie politique en décomposition qui l’a
provoquée, et c’est évidemment le spectacle de l’inversion qui l’a, en un second
temps, développée.
La vérité s‘inscrit toujours en négatif des apparences mises en scène par les experts
étatiques de la conscience fausse et au total rebours du crétinisme universitaire et
médiatique de la vie asservie puisque dans le monde de l’indistinction marchande, la
totalité du réel est réellement renversée en totalité jusqu’à faire de chaque vérité un
simple moment du faux partout fallacieusement réécrit et constamment retranscrit
spécieusement comme inverse de ce qui est vraiment.

L’objectif du gouvernement du spectacle mondial, après avoir impulsé le printemps


arabe de l’embrouillement accéléré aux fins de davantage maîtriser le devenir géo-
politique du Proche-Orient et d’y disperser les dernières expressions démodées de
souveraineté non totalement intégrée au marché de ses exigences, consiste à
aujourd’hui toujours plus avancer dans le grand ébranlement diviseur de cet endroit
déterminant du monde afin d’y imposer des turbulences et convulsions croissantes
qui légitimeront ainsi de nouvelles interventions militaires au nom de la religion des
droits de l’homme marchandisé et de la recomposition précipitée des marchés.

L'idée maîtresse du plan israélo-américain du spectacle mondial pour le temps


présent de la crise généralisée du fétichisme marchand consiste à organiser la
« balkanisation » accélérée de l’ensemble du Levant en faisant partout surgir des
États modiques facilement prosternés et aisément dressables les uns contre les
autres. Ainsi pendant que la terre de Cisjordanie est peu a peu avalée dans une
digestion colonialiste de plus en plus irrémédiable et que le bidonville de Gaza est
réduit à l’état de misérable bantoustan barbelisé infiniment re-bombardé, le
démantèlement programmé de l'Irak après des décennies de guerre, de blocus et de
contrevérités délirantes qui ont décimé des millions d’êtres humains devenus
superflus, a enfin parfaitement réussi. Ce qui a permis corrélativement, dans le cadre
des grandes manipulations alors entamées, de neutraliser l’Egypte, d’éclater la
Libye, de cloîtrer l’Iran et de murer la Syrie pendant que quasiment tout le vaste
domaine compris entre la rive orientale de la mer Méditerranée et le Pakistan se
voyait systématiquement décomposé en dérisoires unités géographiques séparées et
antinomiques qui laissaient de la sorte Tel-Aviv seul maître géo-stratégique de
domination capitaliste réellement déployable entre la vallée du Nil et le Croissant
fertile.

Pour la classe dirigeante du cosmopolitisme de l’argent, l’ennemi terroriste téléguidé


au plus haut niveau, est indispensable puisqu’il autorise ici un contrôle toujours plus
renforcé des spectateurs de la domestication citoyenne tout en permettant là-bas la
construction impérialiste d’une politique d’agression systématiquement exaspérée.
C’est le cercle manipulatoire sans fin des perversions infinies de l’indistinction
terroriste qui se renforce à mesure que la crise financière de la surproduction
capitaliste s’accentue lourdement et qui, des macro-machinations du 11 septembre
2001 aux micro-combinaisons barbouzardes qui ont téléguidé tous les Merah et
autres Nemmouche, voit partout les orchestres occultes du Pentagone et de leurs
métastases hexagonales s’exciter dans l’illusion, l’intoxication, la manœuvre et la
manigance.

L’actuel cirque médiatique humanitaire autour des Yazidis et des chrétiens


chaldéens utilisé subsidiairement pour redorer l’image d’un pouvoir discrédité et usé
en un temps record et tenter ainsi de faire oublier des plans d’austérité intensifiée
vient d’abord nous rappeler centralement que la France hollandienne, digne héritière
du sarkozysme antérieur, n’est plus là qu’une banale et dérisoire province atlantiste
des États-Unis, simplement chargée avec les autres satellites de l’OTAN d’assumer
les fonctions de gendarmerie générale dans les territoires que Washington entend
remodeler adéquatement à ses impératifs économiques et politiques d’unification par
la stratégie de la tension perpétuelle et du morceler illimité.

De cette façon et en cet emplacement fondamental, le chaos et la déstabilisation se


propagent et augmentent continûment par le management contrôlé de la
marchandise terroriste et le jeu tortueux des forces spéciales de la schizophrénie
gouvernante qui avivent intentionnellement la permanence historique des
contradictions ethno-religieuses de ces territoires depuis que l’Etat baasiste a été
programmé à l’écroulement indispensable par le Mossad et la CIA. Ceux qui
s’étonnent bien naïvement de tels faits et trouvent irresponsable que Paris ait
activement soutenu la guerre djihadiste contre le régime de Bachar el-Assad puisque
les effets de cette dernière ont prestement déséquilibré toute la région qui s’étend du
Nord-Liban à l’Euphrate, n’ont décidément rien compris et ont la culture bien courte…

Emietter conflictuellement l’Irak en une zone kurde où le clan Barzani allié fidèle
depuis toujours d’Israël bordera un secteur américano-sunnite expressément coupé
de la région chiite, elle aussi cependant contrôlé par Washington au moyen de
combinaisons additionnelles… Tel est ainsi l’objet du gouvernement du spectacle
mondial de la marchandise qui ne peut plus rien gérer autrement que par le
développement du chaos infini du fétichisme de son spectacle.

Dans le monde de l’inversion spectaculaire universalisée, les choses doivent toujours


se lire à l’envers de ce que le système cabalistique de l’aliénation
prétend…L’incendie généralisé qui couve sous la cendre du réel si mal dissimulé par
les mensonges du fétichisme spectacliste, est bien évidemment l’expression
dialectique d’une réaction en chaîne strictement souhaitée et supervisée qui voit les
djihadistes de la CIA du front syrien, rejoindre leurs collègues du front irakien pour
une campagne tordue appuyée sur l'argent qatari coulant à flots et qui les dépêche là
à l’ultime démembrement des restes du nationalisme pan-arabe. Ainsi, ces
spécialistes en vente de femmes et attentats sanglants contre les chrétiens et les
chiites, chapeautés par les diverses antennes américano-israéliennes du
renseignement et de la feinte se retrouvent sur-armés suite notamment aux multiples
livraisons délibérées et préméditées effectués par la Maison-Blanche et ses divers
sectateurs, pour se voir préposés à l’édification d’une déstabilisation régionale de
très haute intensité continue.

Désormais, la dictature démocratique de l’argent est parvenue au stade supérieur de


sa domination complètement réalisée. En tout lieu, règne le spectacle autocratique
de la marchandise, de sa violence, de ses impostures et de sa terreur. Les seules
forces spectaculaires organisées sont celles qui veulent le spectacle de la violence,
de la terreur et de ses impostures en une Union sacrée politicienne de la propagande
tous azimuts… Aucune structure politique efficiente ne peut donc plus être ennemie
de ce qui existe comme indistinction généralisée du faux omni-présent ni contrevenir
à la soumission universelle qui concerne tout et tous dans la réussite sociale
répandue du mensonge circulatoire triomphant de la maffia étatique mondialiste.

La démocratie totalitaire du marché est cette tyrannie si parfaite qu’elle possède le


don de pouvoir façonner elle-même son pire ennemi mythologique, le terrorisme. En
réalité, elle ambitionne exclusivement d’être regardée à l’aune métaphorique des
ennemis allégoriques qu’elle modèle dans des fictions extraordinaires et formidables
plutôt que sur la matérialité de la pourriture de sa nature concrète.

L’équivoque, l’obscurité, le double-sens, l’énigme, l’inconnaissance, l’imbécillité et le


bobard sont ainsi organisés partout par le spectacle tyrannique de l’indistinction. La
préservation de la domination marchande sur le monde des spectateurs asservis
s’opère donc la plupart du temps par attaques inventées sous faux-drapeaux dont la
transmission médiatique a pour objet essentiel de faire bien sûr oublier les véritables
enjeux, la portée logique et les conséquences recherchées.

Les manigances terroristes persistantes de toutes les nébuleuses alquaidistes sont


directement nées des bureaux ténébreux des sécurités militaires composées,
agencées et manœuvrées par l’ État profond de la mystification impérialiste de l’ordre
démocratique de la libre dictature de l’argent, dans le but de mobiliser l'opinion
internationale en faveur des restructurations géo-politiques adéquates à ses
recompositions commerciales afin de museler durablement toutes les populations
qui pourraient se poser question. Quelle ganache journalistique pourrait encore
désormais faire semblant de ne point savoir qui était vraiment derrière la vague
d'attentats commis en France en 1995 et l’assassinat des moines de Tibhirine
l’année suivante? Cela remonte tout simplement aux mêmes réseaux et sources de
fourberies et foutaises qui mirent en scène en 2003 la célèbre fiole féerique brandie
par Colin Powell devant l'assemblée générale de l’ONU et censée contenir la preuve
dernière de l'usage de produits chimiques par le régime de Saddam Hussein.

Mais qui est donc cet Abou Bakr Al-Baghdadi, chef de l’État islamique de l’Irak et du
levant américain, figure emblématique des services spéciaux du djihad yankee qui
est le zélé propagateur de toutes les attaques meurtrières de masse qui tournent
autour du triangle sunnite sanctuarisé par le nouvel ordre mondial de la terreur
démocratique… C’est tout bonnement et évidemment un ancien des réseaux d’ Al-
Qaïda, vénérable mercenaire du Qatar et des services spéciaux étasuniens. Le calife
hollywoodien à la montre Rolex s’appelle en réalité Ibrahim Awaad al-Bakri. Ancien
étudiant en théologie de lourde servilité, il a rejoint la nébuleuse des rôdeurs et
indicateurs irakiens dès l’invasion impérialiste des troupes anglo-américaines en
2003. Interné avec attention et complaisance la même année, il a été obscurément
libéré en 2006 avec pour mission la pénétration encore plus poussée des tissus et
entrelacs islamistes du nouvel Irak. Il est l’un des poulains du sénateur John McCain,
éminence grise onduleuse de multiples vitrines et chantiers de la CIA qui a su en
faire l’un des dignes représentants de la galaxie des officines occultes de l’islamisme
pentagonique. Chef racailleux de divers services parallèles spécialisés en
enlèvements multiples, caïd d’innombrables trafics multiformes et alimentant de la
sorte tous les circuits économiques souterrains de la criminalité étatiquement
parrainée dans cette vaste partie de la péninsule arabique aux millions de dollars
d’argent sale voracement attendu par tous les banquiers cossus du blanchiment en
argent propre.

La société moderne de la démocratie aboutie du spectacle du faux qui repose sur


l'industrie moderne du fétichisme marchand de l’indistinction n'est pas fortuitement
ou superficiellement terroriste, elle l’est fondamentalement parce que le spectacle de
la terreur devient l’une des principales productions de la crise actuelle de l’économie
politique à mesure que l’argent qui a totalement asservi les hommes ne parvient plus
à produire la possibilité de sa propre re-production.
Le pouvoir étatique du mensonge déconcertant est devenu si mystérieux qu’après
les ténébreux attentats ésotériques du 11 septembre 2001, on a pu se demander qui
commandait vraiment l’hermétique complexe militaro-industriel des États-Unis, la
puissance la plus considérable du monde démocratique du despotisme du négoce?
Et donc qui diable peut commander le monde démocratique du négoce despotique si
ce n’est justement la terreur de la loi de la valeur elle-même…

Le spectacle capitaliste des marionnettes terroristes de l’exotisme islamique est une


sorte de théâtre d'effigie dont la clandestinité structurelle reproduit à l’extrême la
division du travail pour que la base utilisée ignore tout du sommet utilisateur. La
représentation des lampistes n’y est naturellement jamais assurée par les
commanditaires en chair et en os mais par des figurines naïves (les marionnettes de
l’exécution) manipulées dans l’ombre par des marionnettistes (les manipulateurs des
corps détachés de la supercherie étatique, eux-mêmes impersonnellement
manœuvrés par la dialectique anonyme et impitoyable des chimères de la folie de
l’acquisition marchande).

Après avoir été massivement utilisés contre la Libye et la Syrie, les groupes islamo-
trafiquants de la NSA durablement enracinés dans le nouvel Irak formaté par les
coteries et maffias de l’OTAN, se sont renforcés en une vaste continuité territoriale
s’approchant d’abord de la Turquie et du Liban pour aller ensuite toucher les larges
étendues possibles qui vont de la Jordanie jusqu’aux banlieues de Bagdad. Mais il
est clair que si le gouvernement du spectacle mondial entend bien les utiliser comme
force dépendante d’extension de ses machinations stratégiques pour étaler son
chaos régulé, il n’entend point, en revanche, leur laisser la possibilité d’acquérir une
puissance d’expansion autonome.

Le califat salafiste du billet vert est certes, par nature théologico-commerciale,


l’auxiliaire préféré des conglomérats judéo-protestants de la bannière étoilée mais il
est hors de question qu’il dépasse les stricts objectifs spatio-temporels de ses
missions strictement délimitées en allant empiéter sur des zones qui ne lui sont pas
préalablement attribuées et rien ne dit d’ailleurs que demain la Maison Blanche ne le
liquidera pas pour passer à une étape supérieure de la grande décomposition
promise…Le feu rouge concernant le kurdistan rappelle là cette évidence qui veut
que les seuls conseilleurs reconnus soient bien entendu toujours les payeurs
comme véritables donneurs d’ordres… C’est là ce que vient signifier très
emblématiquement ce ridicule rappel à l’ordre belliqueux du brigadier Obama et de
ses laquais bruxellois lequel est censé faire ressortir que l’importance économico-
stratégique qui ressort des singularités de l’espace irakien peut certes donner lieu à
d’importantes redistributions et commissions pour les agents islamistes de sécurité
du nouvel ordre mondial mais que l’essentiel des ressources doit bien continuer à
être géré principalement et directement par la classe capitaliste du spectacle
mondialiste, elle-même.

Le lynchage du marquis de Launay le 14 juillet 1789 sur le théâtre de charlatanisme


bourgeois de la révolution des affaires nous rappelle utilement que l’exhibition
sanguinolente exaltée est toujours l’expression aliénatoire des recompositions
étatiques qui intensifient la domestication de l’humain par les commotions du
bénéfice en expansion. Après son meurtre, la tête du dernier gouverneur de la
Bastille fut ainsi sciée par un boucher puis fixée au bout d'une pique et promenée
dans les rues de Paris en tant que préambule macabre de toutes les expositions
cannibales ultérieures… Comme quoi les débiles enturbannés du wahhabisme
américano-saoudien n’ont rien inventé puisque leur insanité répandue n’est
aujourd’hui que l’expression de la logique de masse de l’industrie capitaliste du
supplice, de la fourberie et de l’ asservissement.

Quant à la profusion d’abjects clichés d’exécutions rituelles de victimes expiatoires


factices ou réelles, égorgées par les islamistes de cet ordre américain excrémentiel,
elle vient là nous rappeler toute l’importance spectacliste de la démocratie
ensanglantée du mensonge déconcertant, cette fameuse fiction duplice pour qui
l’existence d’un homme n’est rien d’autre qu’un champ d’investissement
métaphorique ou matériel où la dialectique du profit vient prendre au piège la vraie
vie pour la reconvertir en mascarade labyrinthique de la tartuferie capitaliste…C’est
toujours le même plat de fabulation de la vie inversée qui repasse
tragiquement…Cela nous rappelle lorsque dans les années 1950, le propagandisme
sioniste activiste faisait exploser des bombes en Irak au sortir des synagogues
lesquelles en mutilant et tuant des juifs Irakiens du quotidien qui ne voulaient pas
sortir du pays pour rejoindre Israël mettaient toutefois ces derniers en situation de
devoir finalement plus tard et à coup sûr émigrer…

Le terrorisme islamiste des appendices armés du gouvernement du spectacle


mondial est le dernier mystère de la crise généralisée du capitalisme moribond, et
seul ceux dont la compréhension radicale va jusqu’à dé-chiffrer le fétiche des
mystifications démocratiques peuvent saisir le piège tordu de la terreur étatique.

En fait et toutes proportions gardées, c’est un peu comme lorsque la police organise
en banlieue une descente emphatique dans un blafard quartier de vente de
camelotes stupéfiantes…A l’évidence, elle ne vient pas annoncer qu’elle va abolir
l’économie souterraine, elle procède uniquement à une vérification d’encadrement de
ses flux pour les ajuster aux nécessités générales du commerce officiel des
servitudes indispensables.

Simultanément, les manœuvres occidentalistes contre la Russie, au moment même


où se peaufine le Grand Marché Transatlantique de l’ordre américain, tentent
d’imposer à Moscou les règles d’un nouveau partenariat international de plus en plus
péremptoire voulu par les Etats-Unis. Mais plus fondamentalement ces derniers
ambitionnent avant tout d’inféoder de plus belle une communauté européenne
férocement atlantisée en lui interdisant toute virtualité d’autonomie commerciale et
stratégique pouvant aller vers l’Est. Le but des sanctions décrétées par Washington
et ses laquais dépasse là très largement l’affaire ukrainienne et vise à éliminer en fait
toutes les zones de rencontre et d’influence potentielles où l’Europe et la Russie
pourraient se retrouver complémentairement dans un domaine euro-asiatique
affranchi de la dominance de Wall Street. L’ennemi premier de l’impérialisme
américain c’est le contre-impérialisme potentiel d’une Europe relevée et dégagée des
interdits, censures, totems et tabous nés du 8 mai 45. C’est pourquoi depuis que les
compagnons de Jean Monnet, agent d'influence au service de l’Oncle Sam,
permirent la fondation atlantiste de l'Union européenne américanisée, le jeu yankee
n’est plus de détruire le vieux continent sous les bombardements aériens mais de le
faire disparaître imperceptiblement dans les processus troubles et ténébreux des
décisions trafiquées de la Commission européenne laquelle a réduit subrepticement
et furtivement l’Europe historique au statut de simple province boutiquière de
l’expansion despotique américaine.
Lorsque l’abêtissement médiatique montre aux spectateurs européens la Russie
poutinienne ambitionnant de conserver un ascendant en Ukraine orientale et qu’avec
des cris d'orfraie, l’inintelligence et la nigauderie régnantes ne cessent de désigner
Moscou, l’esprit d’intelligence, lui, regarde Paris et Berlin car il sait que dans
l’ossature des stratégies indirectes qui procèdent de la crise du fétichisme de la
marchandise, ce qui est là crucialement en cause c’est le fait que pour Washington, il
faut impérativement détourner la dynamique capitaliste évoluée de l’Europe de
l’Ouest d’aller massivement investir dans les immensités vétustes de l’Europe de
l’Est, encore plombées par des décennies de capitalisme étatique retardataire.

Le rêve gaullien d’une impossible formation capitaliste non alignée a irrévocablement


trépassé dans le cauchemar dorénavant parfaitement abouti des projets de
l’argentier atlantiste Mister Monnet of Cognac puisque l’union européenne
américaine a maintenant fini de totalement vassaliser le vieux continent dans les
méandres de l’économie politique de la crise généralisée de sa représentation.

Le spectacle terroriste industriel de masse de la tromperie mondialisée est apparu


avec la démocratie complètement réalisée de la liberté despotique du marché. On
vérifiera qu’il ne pourra disparaître du monde qu’avec l’anéantissement de cette
dernière. Alors les hommes fatigués de n’être plus que de pauvres pacotilles
déambulatoires emprisonnées par les grandes surfaces de la transaction, se mettront
certainement en mouvement pour substituer aux servilismes de la civilisation de
l’Avoir, l’auto-émancipation vers la communauté de l’Être.

L’économie politique du spectacle du fétichisme marchand est en train d’arriver au


point ultime de la crise cataclysmique de son destin et la destination qui s’en dégage
est à la fois et enfin la disparition de l’économie du spectacle politique et l’agonie de
toutes les politiques du spectacle économique…La putréfaction gouvernementaliste,
ici, là-bas et en tout lieu avance et se brusque…

A chacun d’en tirer les leçons d’exigence pour une vraie vie de souffle radical…

……de la nuit…

L’INTERNATIONALE, Septembre 2014

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