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la nutrition et de l'alimentation
par
C. PAQUOT
Directeur du Laboratoire de Lipochimie, C. N. R. S.
Ingénieur. C. N. R. S. Ingénieur, C. N. R. S.
D. LEFORT R. PERRON
S 0 M M A i R fi
Pages
Avant-propos
Dosage de l'humidité
Dosage de l'huile
Extraction préparative
Masse spécifique
Indice de réfraction
Pouvoir rotatoire
Viscosité
Solubilité
Points d'ébullition
Spectrophotométrie, généralités
Spectrophotométrie ultraviolette
Spectrophotométrie infrarouge
Rayons X
J. P. 231012. 1
Indice d'iode
Indice de diène
Indice d'hydrogène
Indice de polybromures
Indice de peroxydes
Stabilité à l'autoxydation
Indice d'hydroxyle
Dosage du phosphore
Teneur en insaponifiable
Hydrocarbures
Caroténoïdes
Chlorophylles
Stérols
Tocophérols
Gossypol
Antioxygènes
Distillation analytique
Chromatographie
AVANT-PROPOS
INTRODUCTION
Les lipides
Les lipides se trouvent aussi bien dans le règne végétal que dans le règne
animal, et, tout en ayant dés traits communs, peuvent avoir de grandes
différences de structure et de composition. Le caractère commun à tous
les lipides réside dans le fait que, à l'état anhydre, ceux-ci sont solubles
dans les solvants organiques apolaires. C'est d'ailleurs en faisant appel à
cette propriété que l'on sépare les lipides des autres constituants cellulaires,
protides et glucides notamment.
Que la matière de départ soit animale ou végétale, le principe d'extraction
de ce que l'on désigne en général sous le nom de fraction lipidique totale
est toujours le même : cette matière de départ est amenée à un degré d'hydra-
tation faible ou nul, extraite par un solvant peu ou pas polaire, le plus sou-
vent éther de pétrole pour les produits végétaux, et mélange benzène/éthanol,
ou benzène/éther de pétrole/éthanol pour les produits animaux. Il faut
d'ailleurs préciser que, pour ces derniers, les lipides de réserve sont extraits
beaucoup plus facilement que les lipides constitutifs des cellules, pour lesquels
il faut rompre des complexes.
La fraction lipidique totale ainsi obtenue subit une transformation pro-
fonde lorsqu'elle est; traitée par une solution alcoolique d'hydroxyde de
potassium à 1' ebullition (en particulier toutes les fonctions esters sont sapo-
nifiées). Si cette solution alcoolique alcaline est diluée par l'eau et extraite
par l'oxyde diéthylique ou l'éther de pétrole, le solvant contient en solution
certains constituants appelés fraction insaponifiable tandis que la phase
hydro-alcoolique en contient d'autres.
Les glycérides
Il n'est donc pas dans le cadre de cet ouvrage de faire une étude générale
sur l'analyse organique qualitative et quantitative, ni même sur la partie de
celles-ci s'appliquant aux lipides.
Toutefois, il a semblé utile d'attirer l'attention sur quelques points parti-
culiers qui échappent parfois à l'analyste non averti.
Un premier point à signaler est celui de la précision que l'on peut attendre
d'un dosage. Celle-ci est fonction d'un certain nombre de facteurs que l'on
peut essayer de grouper comme suit :
Io Facteurs matériels :
CHAPITRE I
Dans le règne végétal, les lipides se trouvent principalement dans les graines,
dites, s'ils y sont abondants, graines oléagineuses (lin, colza, ricin, arachide),
mais se trouvent aussi dans le péricarpe de divers fruits (olive, palme, avocat...).
L'extraction industrielle de ces huiles s'est pendant longtemps effectuée
uniquement par pression; mais, à l'époque actuelle, les méthodes d'extraction
par solvants sont de plus en plus utilisées pour les graines oléagineuses.
Les principaux dosages à effectuer sur une graine oléagineuse sont les déter-
minations de l'humidité et de la teneur en huile. Dans certains cas, il est
intéressant d'effectuer, en outre, un dosage de l'azote pour connaître la teneur
en protéines de cette graine, et par suite, du tourteau qui en résultera après
extraction.
Lorsqu'on veut effectuer des analyses ayant un sens sur des graines oléagi-
neuses, la question de l'échantillonnage est primordiale, car il faut, en fin
de compte, être en présence de prises d'essai qui représentent effectivement
un « échantillonnage moyen ».
1a.
DOSAGE DE L'HUMIDITÉ
Le dosage de l'humidité dans une graine oléagineuse est assez délicat, car
il peut être assez difficile de différencier la véritable humidité (eau libre)
de l'eau de constitution. C'est pourquoi il est indispensable de suivre un
protocole expérimental bien précis afin d'avoir des résultats reproductibles,
et par suite, vu l'importance de la détermination pour les transactions commer-
ciales, les méthodes à employer ont été normalisées dans tous les pays.
De nombreuses méthodes peuvent être utilisées pour doser l'humidité,
mais la méthode normalisée est celle consistant à déterminer la perte de poids
à l'étuve.
Méthode normalisée
Matériel.
Mode opératoire.
Le dosage est effectué sur les graines broyées (ou éventuellement râpée
dans le cas des amandes de coprah), sauf pour les petites graines renferma
des huiles siccatives ou semi-siccatives (lin, œillette...), celles-ci étant séché
entières. Il faut faire en sorte que le broyage soit effectué sans échauffement
pour éviter les pertes en huile ou en humidité.
Peser dans le cristallisoir 5 g =h 0,5 gài mg près.
Placer le cristallisoir dans l'étuve. Après trois heures de séjour dans l'étuve,
laisser refroidir dans le dessicateur et peser.
Étuver à nouveau pendant une heure, et peser dans les mêmes condition
Si la différence entre les deux pesées n'est pas supérieure à 5 mg, arrêt
l'opération. Dans le cas contraire, continuer l'étuvage pendant une heure
et ainsi de suite, jusqu'à ce que l'écart entre deux pesées successives soit
inférieur ou égal à 5 mg.
Il y a lieu de noter que la prise d'essai doit être pesée aussitôt après broyage,
car les graines broyées sèchent rapidement à l'air, et que la graine séch
doit être pesée le plus rapidement possible après sa sortie du dessicateur
car les graines anhydres s'hydratent très vite.
Méthodes diverses
BIBLIOGRAPHIE
Normes
A.F.N.O.R. V 03 -901
U.I.C.P.A. p. 12
A.O.C. S. coton : A a 3-38
arachide : A6 2 - 49
soja : Ac 2 - 41
tung : Ad 2-52
ricin : Ae 2 - 52
lin : A/ 2 - 54
D.G.F. B II 3 (52)
Références
DOSAGE DE L'HUILE
Méthode normalisée
Matériel.
Réactifs.
Mode opératoire.
Méthodes diverses
De très nombreux travaux ont été exécutés dans le but de mettre au poin
des méthodes rapides, donnant la teneur en huile des graines en vue de
contrôles industriels; à titre d'exemple, citons :
- extraction de l'huile par un solvant à indice de réfraction élevé,
mesure de l'indice de réfraction du mélange après extraction (sans chasser
solvant). Des tables établies à l'avance permettent d'en déduire la teneur e
huile. Les solvants préconisés sont principalement le chloro et le bromo
naphtalène ;
- extraction de l'huile par du dichlorobenzène, et mesure de la constante
' diélectrique de la solution, ou bien par du tétrachlorure de carbone et déter-
mination de la densité de la solution.
BIBLIOGRAPHIE
Normes
A.F.N.O.R. V 03 - 901
U.I.C.P.A. p. 12
A.O.C.S. Graines de coton : A a 4-38
- arachide : A6 3 - 49
- soja : Ac 3 - 44
- tung : Ad 3-52
Ad 5-52
Ad 6 - 52
- ricin : Ae 3 - 52
- lin: A/3-54
D.G.F. B I - 5 (52)
Références
Méthode
Matériel.
Réactifs.
Mode opératoire.
BIBLIOGRAPHIE
Normes
EXTRACTION PRÉPARATIVE
Dans bien des cas, au laboratoire, il est nécessaire d'extraire l'huile contenue
dans les graines en vue d'étudier celle-ci. Il est alors nécessaire d'opérer
sur des quantités de matière première supérieures à celles utilisées dans la
détermination de la teneur en huile. Par contre, il est en général sans inconvé-
nient de ne pas extraire la totalité de l'huile.
Le plus souvent, les techniques utilisées pour extraire l'huile dérivent de
celle préconisée pour le dosage : extraction par un solvant, de préférence
éther de pétrole léger ou hexane, dans un extracteur continu de taille adéquate,
type Soxhlet ou Kumagawa. Une durée d'opération de quatre heures est
en général suffisante. Il y a lieu de signaler en particulier l'appareil préconisé
par Gérard (1), entièrement en acier inoxydable, et permettant de traiter
en une seule opération 2 à 3 kg de graines, et de distiller dans le même appa-
reil le solvant utilisé.
Dans le cas de graines particulièrement sensibles à la chaleur, il peut être
préférable d'utiliser des méthodes d'extraction à froid; en ce cas, il y a lieu
d'opérer par macération des graines broyées pendant des temps relativement
longs et en renouvelant le solvant. Des précautions devront alors être prises
pour chasser ce solvant à la température la plus basse possible.
Au laboratoire, les procédés d'extraction de l'huile par pression, analogues
à ceux utilisés dans l'industrie pour obtenir des huiles vierges, ne sont en
général pas utilisés, faute de matériel adéquat.
BIBLIOGRAPHIE
Référence
METHANOL
EAU 10 20 30 AO 50 60 70 CHLOROFORME
Fig. 1
Diagramme d'équilibre des mélanges ternaires chloroforme/ méthanoll eau
Réactifs.
Mode opératoire.
Dans cette méthode, les échantillons sont extraits au Kumagawa par l'alcool
pendant six à huit heures. Après evaporation de l'alcool et séchage, extraire
les lipides solubles dans le chloroforme : lipides simples, phosphatides, cho-
lestérol et ses esters.
Après concentration de la solution chloroformique, les phosphatides sont
séparés par une double précipitation à l'acétone en présence d'ions magné-
sium (quelques gouttes d'une solution saline de chlorure de magnésium dans
l'éthanol absolu). Par evaporation de la solution acétono-chloroformique,
on obtient les lipides, qui sont repris par l'éther de pétrole et les divers dosages
sont effectués à partir de cette solution.
BIBLIOGRAPHIE
Références
1. Bloor W., J. Biol. Chem ., 1928, 77, 53. - 2. Bligh E. et Dyer W., Can. J. Biochem.
Physiol ., 1959, 37, 911. - 3. Folch J. et coll., /. Biol. Chem ., 1951, 191, 833. - 4. Folch J.
Lees M. et Stanley G., J. Biol. Chem., 1957, 226, 497. - 5. Clément G., Clément J. et
Raulin J., Arch. Sci. Physiol 1957, 11, 101. - 6. Pinlokaya U., Myasnaya Ind. S.S.S.R.,
1958, 29, 9.
CHAPITRE II
MASSE SPÉCIFIQUE
Définition.
Matériel.
Mode opératoire.
Observations.
BIBLIOGRAPHIE
Normes
A.F.N.O.R. T 60 -214
U.I.C.P.A. p. 36
A.O.C.S. Ce 10a 25
Ce 106 25
Ka-5-55
INDICE DE RÉFRACTION
Appareil.
Observations.
BIBLIOGRAPHIE
Normes
A.F.N.O.R. T 60 -212
U.I.C.P.A. p. 40
A.O.C.S. Ce - 7-25 et K a 4-55
B.S. 684 -1958 -p. 12
D.G.F. CIV- 5 -(52)
POUVOIR ROTATOIRE
Définition.
BIBLIOGRAPHIE
Références
1. Cole H. et Cardoso H., J. Amer. Chem. Soc., 1939, 61, 2349 et 3442. - 2. Progress
the Chemistry of Fats and other Lipids , Pergamon Press Ltd, London, 1952, t. I, pp. 18
suivantes. - 3. Matthes H. et Heintz W., Arch. Pharmaz., 1909, 247, 161. - 4. Boeseke
J. et Cohen W., Biochem. Z., 1928, 201, 454. - 5. Bolley D., J. Amer. Oil Chem. Soc., 1953
30, 396. - 6.. André E., Oléagineux, 1960, 15, 775.
VISCOSITÉ
Dans l'étude des matières grasses, les mesures de viscosité peuvent avoir
un certain intérêt, notamment pour résoudre des problèmes techniques,
suivre des purifications quand les impuretés ont une influence importante sur
la viscosité, contrôler des polymérisations et caractériser les polymères (stan-
dolies). En outre, divers mélanges d'huiles peuvent être détectés par ce moyen.
La viscosité peut être évaluée par divers types d'appareils. Parmi ceux-ci,
on distingue les appareils à écoulement de liquide, qui fournissent le temps
d'écoulement d'un volume déterminé de liquide, et les appareils à chute
libre de bille, qui donnent le temps de chute libre d'une bille pour un parcours
déterminé dans le liquide considéré.
Enfin, avec les viscosimètres à cylindres coaxiaux, la mesure du temps est
remplacée par la mesure d'une force.
Les deux premiers types d'appareils permettent d'exprimer la viscosité
cinématique, connaissant la densité du liquide expérimenté. L'unité C.G.S.
est le stoke, mais on utilise le plus souvent le centistoke.
Les viscosimètres à cylindres coaxiaux donnent la viscosité dynamique ou
absolue, dont l'unité C.G.S. est la poise, la centipoise étant plus utilisée.
Il est très important de noter que la viscosité d'un liquide dépend fortement
de la température, et il y a lieu de maintenir celle-ci constante à =fc 0,1 °C près,
pendant la durée des mesures. La viscosité est donc exprimée avec l'indication
de température.
La viscosité des corps gras est liée particulièrement à la longueur de la
chaîne des acides gras et à l'insaturation. La viscosité absolue décroît presque
linéairement, pour les acides à même nombre d'atomes de carbone, en fonction
de l'indice d'iode quand celui-ci augmente. A insaturation égale, les acides
gras à masse moléculaire faible sont moins visqueux que les acides gras à
masse moléculaire plus élevée.
Les triglycérides sont plus visqueux que les acides gras qui les composent.
La viscosité du glycerol et de ses solutions a été particulièrement étudiée.
Pour plus de précisions, nous renvoyons aux traités généraux concernant la
viscosité et sa mesure, et pour l'étalonnage et les manipulations des divers
appareils, aux modes d'emploi qui y sont attachés.
BIBLIOGRAPHIE
Normes
A.O.C.S. Ka-6-59
D.G.F. CIV- 7 -(52)
SOLUBILITÉ
Il peut exister deux domaines où la linéarité vue plus haut est observée,
lorsque les forces AB sont très faibles, soit par manque de A (dilution très
forte), soit par manque de B (solutions très concentrées) : c'est bien ce qu'on
observe souvent avec les courbes réelles, qui présentent deux portions de
droite reliées par une courbe de transition.
En fait, dans le cas particulier des corps gras, il y a concurrence entre une
chaîne, qui a d'autant plus d'affinité pour les solvants non polaires qu'elle est
plus longue, et des substituants, oxygénés ou azotés, généralement polaires.
Par exemple, les acides gras sont solubles dans l'éther de pétrole et insolubles
dans l'eau, alors que les diacides correspondants présentent des solubilités
inverses.
Notation.
Méthodes de détermination.
Les acides trans sont moins solubles que les acides cis.
Les esters sont plus solubles que les acides correspondants, et la solubilité
croît avec la longueur de la chaîne du radical alcoylé.
Les composés dimorphiques présentent deux courbes de solubilités dans un
même solvant. C'est la courbe correspondant à la forme la plus stable qui est
généralement donnée.
Les glycéridés sont plus difficilement separables, du fait des distributions
variables des radicaux acides sur le glycerol.
L'efficacité de la séparation est d'autant meilleure que la dilution est plus
grande.
Les acides gras forment le plus souvent entre eux des associations qui
viennent modifier les solubilités des corps purs, et gêner la séparation.
Il existe des associations par liaison hydrogène entre acides gras et solvants
ce qui confère à certaines solubilités des valeurs anormales. Ce phénomène est
pratiquement inexistant avec les esters.
BIBLIOGRAPHIE
Tables de solubilité
Bloc MAQUENNE
Trop connu pour être décrit ici, il ne donne qu'une valeur approximative
du point de fusion, et est surtout utile pour une estimation rapide de ce point,
dont on cherchera ensuite la valeur précise par une autre méthode.
Il convient aux produits bien cristallisés, fondant à une température relati-
vement élevée. Les résultats fournis sont très sensiblement inférieurs à ceux
obtenus par les autres méthodes.
Platines chauffantes
Matériel.
Mode opératoire.
Autres méthodes.
4Fig. 2
Tube de THIELE
Les conditions opératoires sont analogues aux précédentes, mais les tubes
ne sont pas fermés après introduction de la substance à étudier. Il est alors
nécessaire d'utiliser de l'eau comme bain thermostatique, puisque les corps
gras y sont insolubles. La substance ainsi plongée dans l'eau remonte dans
le tube lorsqu'elle est suffisamment ramollie. C'est la température corres-
pondante qui est notée, et appelée point de ramollissement ou point de
glissement.
Thermoscope
Cet appareil, décrit ailleurs (3), permet de déterminer avec une précision
de 1/10 à 2/10 de °C les points de fusion sur des quantités de l'ordre de quel-
ques milligrammes, et d'enregistrer photographiquement les phénomènes
observés. Il a, en outre, pour caractéristique essentielle de donner des ré-
sultats aussi précis aux basses températures qu'aux températures élevées,
de - 100 à + 100 °C environ.
« Slipping Point »
Matériel.
Mode opératoire.
Io Préparation des acides gras insolubles dans Veau . Voir page 216.
2° Détermination du point de solidification conditionné .
La méthode normalisée en France est la suivante :
Prendre la valeur la plus élevée parmi celles qui ont été trouvées, po
que la condition de concordance (écart maximum 0,2 °C) soit respecté
Observations.
Résultats expérimentaux
Il est maintenant bien connu que les acides gras et leurs esters, en parti-
culier glycérides, peuvent exister sous plusieurs formes polymorphes. L'étude
expérimentale fort complexe de ces composés, aussi bien à l'état pur qu'en
mélange, souvent associée à l'examen cristallographique aux rayons X, a
donné lieu à un grand nombre de publications. Il sortirait du domaine du
présent ouvrage d'en faire une étude. Nous nous contenterons de citer les
noms de certains auteurs ayant particulièrement étudié ces questions :
Francis et Piper, Hœrr, Lutton, Malkin, Paquot, Ralston, Schuette
et Vogel, et de renvoyer aux articles originaux ou aux ouvrages spécialisés
(4).
BIBLIOGRAPHIE
Normes
Références
1. Schuette H. et Vogel H., Oil and Soap , 1940, 17, 155. - 2. Paquot C. et Durren-
berger L., Bull. Soc. Chim., 1950, 402. - 3. Paquot C. et Perron R., J. Rech. C.N.R.S.,
1952, 292. - 4. Bailey A., Melting and Solidification of Fats, Interscience Pub., New
York, 1950.
POINT D'ÉBULLITION
BIBLIOGRAPHIE
Références
1. Pool W. et Ralston A., Ind. Engng Chem ., 1942, 34, 1104. - 2. Jantzen E. et Erd
mann W., Fette u. Seifen , 1952, 54, 197. - 3. Althouse P. et Triebold H., Ind. Engng
Chem. Anal . Éd. 1944, 16, 605. - 4. Bonhorst C., Althouse P. et Triebold H., Ind.
Engng Chem., 1948, 40, 2379. - 5. Norris F. et Terry D., Oil and Soap, 1945, 22, 41. -
6. Scott T., Macmillan D. et Melvin E., Ind. Engng Chem., 1952, 44, 172. - 7. Stage H.,
Fette u. Seifen, Anstrichmittel, 1953, 55, 217. - 8. Shigley J. et Coll., /. Amer. Oil Chem .
Soc., 1955, 32, 213. - 9. Brown J. et Shinowara G., /. Amer. Chem. Soc., 1937, 59, 6. -
10. Mc CuTCHEON J., Cañad. J. Research, 1938, B 16, 158.
11. Stage H., Fette u. Seifen, 1951, 53, 677. - 12. Spizzichino C., J. Rech. C.N.R.S. ,
1956, 1. - 13. Rose A. et Supina W., J. Chem. and Engng Data, 1961, 6, 173.
SPECTROPHOTOMÉTRIE. - GÉNÉRALITÉS
Ultra-violet
Visible
Proche Infra-rouge
Infra-rouge
Dans le domaine i
nombres d'ondes, e
c étant la vitesse de
exprimé en cm-1, e
104
N(cm-1)=ñ^r
J. P. 231012. 2 a
T=i„
^ T Ł
^ D = T Log y
D = e c d
5M=Mei
E =10 s,
SPECTROPHOTOMĚTRIE ULTRA-VIOLETTE
(stillingique)
Acide octadécène-11 yne-9 oïque
(xyménynique)
9 0000- ļļj
70 000 -
60 000 - II
50000 - 1 A / I
êm A /vi VI
n40 000 - / '
30000 -"'V / y ļ
20000 ' / /1 ļ
io ooo - s ' i
i
220 24
<^(nry¿)
Fig. 3
Appareillage et technique.
BIBLIOGRAPHIE
Références
1. Pitt G. et Morton R., dans Progress in the Chemistry of Fats and others Lipids , vol. 4,
p. 228, London, 1957. - 2. Wolff J. P., Rev . Franç ., Corps gras , 1954, 1, 214. - 3. Wolff
J. P., Les corps gras alimentaires , C.N.R.S., 1959, p. A 299. - 4. Wolff J. P., Revue franç.
Corps gras , 1956, 3, 17. - 5. Kaufmann H., Thieme J. et Volbert F., Fette, Seifen, An-
strichmittel, 1956,58, 505, 995 et 1046. - 6. Paquot C., Lefort D. et Piekarski S., Chim .
Anal., 1958, 40, 111. - 7. Pouchon G., Chim. et Ind., 1957, 77, 547.
Les acides gras purs, leurs esters et glycérides sont incolores. Aussi la
couleur des lipides naturels est due à la présence de divers constituants non
glycéridiques extraits en même temps que les glycérides, parce que solubles
dans ceux-ci, et éventuellement plus ou moins altérés par les traitements
d'extraction.
Parmi ces pigments naturels, les plus courants sont les chlorophylles et les
caroténoïdes, ou leurs dérivés de dégradation, en particulier la phéophytine.
En outre, certaines huiles contiennent des pigments naturels qui leur
sont propres, le gossypol dans l'huile de coton, le sésamol de l'huile de sésame,
le diacétyle du beurre...
Nous indiquerons des méthodes permettant de doser individuellement les
principaux de ces pigments.
C'est surtout pour des buts industriels et commerciaux qu'il est intéressant
de pouvoir déterminer la couleur des huiles, et repérer celle-ci par un ou
plusieurs chiffres.
De très nombreuses méthodes ont été proposées pour ceci; on peut les
classer en méthodes subjectives, basées sur la comparaison visuelle de l'huile
avec une gamme d'étalons, et en méthodes objectives, qui utilisent des mesures
photométriques et les traduisent en unités arbitraires.
Méthodes subjectives.
Méthodes objectives.
X Y
*=X+Y+Z y=X+Y+Z
BIBLIOGRAPHIE
SPECTROPHOTOMÉTRIE INFRA-ROUGE
V'
^ *^ STRETCHING
V/ *
sym. antlsym.
BENDING
sym. antfsym.
1 TTl . .
ļ twisting . .
2 WAGGÍNG
w ROCKING
ZJ
yV T BREATHING •
ļ T BREATHING •
Fig. 4
Stretching .
Bending .
C'est un des principaux mouvements dits de déformation, concernant trois
vibrateurs, et pouvant être symétrique, antisymétrique, dans le plan (in plane)
ou hors du plan (out of plane).
Twisting.
C'est le mouvement de torsion du plan des hydrogènes.
Wagging.
C'est le mouvement de balancement du plan des hydrogènes.
Rocking.
C'est le mouvement du plan des hydrogènes dans la direction perpendicu-
laire à la chaîne hydrocarbonée.
Ces mouvements se situent pour les principales bandes vers 7-9 (x pour
les deux premiers, et 12-14 [x pour le rocking.
Les groupements CH3 se manifestent, pour l'ensemble des mouvements
décrits, par des bandes légèrement décalées vers les hautes fréquences par
rapport à celles des groupes CH2. Dans la plupart des cas, il y a recouvre-
ment (overlapping) des deux groupes de bandes, les bandes propres à CH3
devenant prédominantes pour les chaînes courtes.
Breathing.
Mouvements de dilatation et contraction des cycles ou d'autres ensembles
atomiques, qui ont lieu notamment vers 13-14 fx.
D'une manière générale, on peut dire que la portion du spectre comprise
entre 7 et 2 fx présente des bandes caractéristiques et le plus souvent identi-
fiables. Du côté des basses fréquences, au contraire, (X > 7 fx ) le spectre
comporte de nombreuses bandes, souvent faibles, plus difficiles à interpréter,
se rapportant à des mouvements de déformation, de vibration dans les cris-
taux, et à des mouvements d'ensembles moléculaires pour l'infra-rouge
lointain.
Dans certains cas, le spectre peut contenir des bandes harmoniques d'autres
bandes (correspondant à des nombres d'onde multiples entiers des nombres
d'ondes des vibrations fondamentales).
On rencontre ces bandes dans la partie haute fréquence des spectres, et
plus encore dans le proche infra-rouge.
Appareillage et technique.
S
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NOISS I WSNVM1
Suivent alors toute une série de petites bandes, et parmi celles-ci, une
bande plus forte à 7,7 fx environ, attribuée au bending de OH « in plane ».
Les petites bandes sont dites « bandes de progression », et proviennent des
mouvements de twisting et wagging des CH2 de la chaîne. On a remarqué
qu'en comptant ces bandes entre 7,4 et 8,4 fx , le nombre de bandes trouvé nB
est relié au nombre d'atomes de carbone n de la molécule de l'acide gras,
par la relation :
n = 2 nn +2
xO
y
Insaturation.
Glycérides.
Amides .
Alcools .
Éthers.
Fonction époxy .
Dérivée d'une double liaison cis, cette fonction a une bande caractéris-
tique vers 12,0 fx9 et si elle provient d'une double liaison trans, la bande
se trouve à 11,2 [x . Dans tous les cas, il y a une bande à 8 /x.
Aldéhydes , cétones.
La bande principale due au stretching de C = 0
pour les cétones, et 5,75-5,8 [x pour les aldéhydes.
Si ces corps sont a- ß insaturés, il y a déplacement
longueurs d'onde (cétones : 5,95-6,0 ¡x; aldéhydes : 5
Une arylcétone présente cette bande à 5,9 /x enviro
Une substitution par le brome en a du C = O au
(5,7-5,8 fi).
Une a dicétone donne la bande à 5,8-5,85 ¡ u, et une j8-dicétone (énol) à
6,1-6,5 (X .
Les cétones cycliques à 6 et 7 atomes de carbone présentent la bande
normale à 5,8-5,85 fx.
Les aldéhydes se caractérisent par une vibration C - H stretching parti-
culière, qui se situe entre 3,20 et 3,45 fx . On a souvent deux bandes, dont
une près de 3,67 fx. On a aussi une vibration de déformation CH entre 10,25 et
10,85 (X .
Les cétones donnent une bande vers 7,55-8,25 (x , et les aldéhydes vers
6,95-7,55 (x .
Amines y nitriles .
Composés divers .
Indépendamment des composés à longue chaîne alip
sus, il y a lieu d'indiquer que de nombreux comp
identifiés par spectrographie infra-rouge : sterols, c
gossypol, chlorophylle, produits tensio-actifs et déte
Comme nous l'avons dit au début, diverses études sont entreprises main
tenant dans le proche infra-rouge.
Dans cette région, que l'on peut plus exactement situer entre 0,7 et 2,6 p ,
les bandes que l'on y trouve sont des bandes très fortes et pointues, se prêtant
particulièrement à l'analyse quantitative. De plus, elles sont bien séparées
et peu nombreuses.
Elles proviennent généralement d'harmoniques ou de bandes de combi-
naison associées aux atomes d'hydrogène.
Un travail important dans ce domaine et concernant les corps gras a été
fait par Holman et Edmondson.
Parmi les bandes du proche infra-rouge, signalons le premier harmonique
du stretching de O - H, à 1,4 p environ, ainsi que celui de N - H, vers 1,5 p.
Il semble que, d'après la position de la bande O - H vers 1,4 p9 il serait
possible de distinguer entre un O - H primaire et un O - H secondaire.
Entre 2,2 et 2,6 p9 on trouve une bande de combinaison résultant du stret-
ching de C - H et des vibrations de déformation des groupes alcoyles.
Une autre bande reliée à ces mouvements apparaît vers 1,7 (à.
L'eau fournit une bande très accentuée à 1,9 p9 qui peut servir à doser
des traces dans les produits organiques.
La double liaison cis donne lieu dans le proche infra-rouge à trois bandes
situées respectivement à 2,19, 2,14 et 1,18 p.
La bande à 2,14 p a été utilisée pour le dosage des doubles liaisons cis.
Citons encore comme applications analytiques du proche infra-rouge, le
dosage des alcools aliphatiques et aromatiques, des amines, de la double
liaison terminale, et des époxydes terminaux.
BIBLIOGRAPHIE
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Proche infrarouge
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Feuton A. et Crisler R., J. Amer. Oil Chem. Soc., 1959, 36, 620.
RAYONS X
Principe.
Fig. 6
Loi de BRAGG
Réalisation.
Intérêt analytique .
BIBLIOGRAPHIE
Références
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CHAPITRE III
Définition.
Principe.
Titrage en milieu alcoolique des acides gras libres d'une matière grasse
exempte d'eau et d'acides minéraux, par une solution alcoolique d'hydroxyde
de potassium ou de sodium, en présence de phénolphtaléine.
Matériel.
Réactifs.
Mode opératoire.
Si :
56,11 nf
I.A. = -
Par ailleurs, il e
pourcentage en
oléique, palmitiq
On définit ainsi
sous-entend que
On a, par exem
282 nf 100 28,2 nf . I.A.
Acidité oléique = ļ qqq p ~ - ~ - s°it . environ - ģ-
Précision.
Observations.
Semi-micro méthode
BIBLIOGRAPHIE
Normes
A.F.N.O.R., T 60-204.
U.I.C.P.A., p. 24.
A.O.C.S., Ca 5-40 et Ka 2-58 (huiles siccatives).
B.S., 684, 1958, p. 62.
D.G.F., C. III, 4 (53) et C, V, 2 (57).
Références
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Oil u . Fette Ztg, 1931, 28, 225. - 7. Kaufmann H. et Lund M., Fette u . Seifen, 1939, 46, 390
et 1940, 47, 338.
3.
Définition.
Principe.
Matériel.
Réactifs.
Mode opératoire.
Indice d'ester.
Précision.
Deux à trois unités.
Observations.
Semi-micro méthode
56,11 nf
I.A. = -
y
Itü»
o
- _
_ 56ł11 ™ "
P
BIBLIOGRAPHIE
Normes
A.F.N.O.R., T 60-206.
U.I.C.P.A., p. 48.
A.O.C.S., Cd 3-25 et Ka 8-48.
B.S., 684, 1958, p. 50.
D.G.F., CV3 (53), CV4 (53), CV5 (57).
Références
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Chim., 1947, 215, et Oléagineux, 1948, 3, 525 et 725. - 3. Paquot C., J. Rech. C.N.R.S.,
1947, 131. - 4. Paquot C., Olearia, 1957, 11, 5. - 5. Paquot C. et Perron R., Bull. Soc.
Chim., 1949, 117.
INDICE D'IODE
Définition.
L'indice d'iode est le nombre de grammes d'iode fixé sur les doubles liaisons
de 100 g de matière grasse purifiée et séchée.
Quelle que soit la nature de l'halogène effectivement fixé, l'indice est
toujours exprimé en iode.
Méthode de WIJS
Principe.
Matériel.
Réactifs.
Io Solution de Wus.
Préparer la solution de monochlorure d'iode de préférence en partant de
trichlorure d'iode (produit commercial plus facile à conserver que le mono-
chlorure), lequel est transformé ensuite en monochlorure par addition d'iode
en milieu acide acétique-tétrachlorure de carbone.
Pour cela, dissoudre 54 g de trichlorure d'iode, provenant de préférence
d'un prélèvement dans un flacon récemment ouvert, dans un mélange de
1 670 ml de tétrachlorure de carbone et 3 900 ml d'acide acétique glacial.
La solution obtenue est alors dosée en versant 25 ml exactement mesurés
à la pipette dans un flacon de 250 ml bouché émeri, en ajoutant 100 ml d'eau
distillée et 15 ml de la solution d'iodure de potassium, et en titrant avec la
liqueur de thiosulfate de sodium avec agitation vigoureuse. En supposant le
coefficient de normalité / de la liqueur de thiosulfate sensiblement égal à 0,1,
te nombre m de millilitres de cette solution versés doit être compris entre
34 et 37 ml. Dans la négative, ajuster la solution de trichlorure d'iode en y
ajoutant la quantité nécessaire de trichlorure, ou au contraire, en diluant avec
le mélange solvant, et refaire le titrage jusqu'à l'obtention d'une valeur
convenable.
La solution de trichlorure d'iode est transformée alors en solution de mono-
chlorure par addition d'iode. La transformation intégrale du trichlorure en
monochlorure exige l'addition d'une quantité d'iode égale à la moitié de la
quantité, calculée en iode, des halogènes libres titrés par le thiosulfate, mais il
y a lieu de majorer de 10 p. 100 cette quantité, pour être certain de ne pas
laisser subsister de trichlorure dans la solution finale.
Si V ml est le volume total restant de la solution, ajouter donc un nombre
de grammes d'iode égal à :
127 V m f 0,55
3° Empois ďamidon.
Le préparer de préférence avant l'emploi. To
liser sans inconvénient des empois préservés
Mode opératoire.
Prise ďessai .
Si :
on a :
127 (no - n) f
IL = Ī07
Précision des résultats.
Observations.
Prendre soin d'opérer dans des récipients très secs. H est recommandé
de plus, d'effectuer la mesure de l'indice d'iode à une température proche
de 20 oc.
Io Méthode de Hanus.
2° Méthode de Hubl.
3° Méthode de Kaufmann.
Elle consiste à faire agir sur la matière grasse une solution de brome d
l'acide acétique, en présence de sulfate de pyridine (8). Cette méthode do
de très bons résultats. L'emploi d'acétate mercurique comme accélérate
permet de réduire la durée de contact à une minute (9, 10). Elle est pa
culièrement indiquée pour la détermination de l'indice d'iode des phosp
lipides (11).
BIBLIOGRAPHIE
Normes
Méthode de Wus :
U.I.C.P.A. p. 50.
A.O.C.S. Cd 1-25 Ka 9-51 (huiles siccatives); L8a 57 (acides gras).
B.S. 684, 1958, p. 74.
D.G.F. C-V, 11 d (53).
Méthode de Wus, modifiée Hoffmann et Green :
A.F.N.O.R. T 60 203.
Méthode de Hanus :
U.I.C.P.A. p. 54.
B.S., 684, 1958, p. 77.
D.G.F. C-V, lia (53).
Méthode de Hubl :
U.I.C.P.A.-, p. 54.
Méthode de Kaufmann :
D.G.F., C-V, 116 (53) et C-V, 11c (53).
Indice de thiocyanogène :
U.I.C.P.A., p. 60.
A.O.C.S., Cd 2-38.
B.S., 684, 1958, p. 79.
D.G.F., C-V, 13 (57) et C-V, 13a (53).
Calculs à partir des indices d'iode et de thiocyanogène :
B.S. 684, 1958, p. 82.
D.G.F. C-V, 15 (57).
Références
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1945, 22, 226 et 1946, 23, 97.
INDICE DE DIÈNE
Définition.
Matériel.
Mode opératoire.
Si :
Observations.
Semi-micro méthode
BIBLIOGRAPHIE
Normes
A.O.C.S. Ka 12-55.
Références
1. Pelikan K. et Von Mikusch J., Oil and Soap , 1937, 14, 209. - 2. Von Mikush J. e
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Kass J., et Burr G., Oil and Soap, 1941, 18, 29. - 4. Kaufmann H. et Baltes J., Fette
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6. Ellis fi., et Jones R., Analyst, 1936, 61, 812. - 7. Kaufmann H., et Hartweg L., Be
1937, 70, 2554.
INDICE D'HYDROGÈNE
Définition.
A B C
y
(- i R T
° i Q , v/T
0 T
a
-o"< . 1 Ö
-o"< lì«» . m y
Fig. 7
Catalyseur.
Observations.
BIBLIOGRAPHIE
Normes
Références
INDICE DE POLYBROMURES
Par fixation de brome sur les doubles liaisons des acides gra
il y a formation de poly bromures qui ont des solubilités décro
les solvants organiques, à mesure que le degré initial d'insatur
important.
D'une manière générale, les dérivés dibromés sont solubles
diéthylique et l'éther de pétrole, alors que les dérivés tétrabromés
solubles dans l'oxyde diéthylique, mais ne le sont plus dans l'éther
et que les hexabromures sont peu solubles dans l'oxyde diéthyl
lubles dans l'éther de pétrole, les octabromures devenant inso
ces deux solvants.
Dans certaines conditions, il est possible de précipiter les hexa et octa-
bromures, et de déterminer ainsi les acides qui en dérivent; les polybromures
peuvent, en outre, être caractérisés par leur point de fusion et leur teneur
en brome.
Cependant, la méthode n'est pas quantitative, et ne saurait constituer un
procédé de dosage des acides gras fortement insaturés.
Divers isomères huileux et solubles peuvent se former au cours de la bromu-
ration, sans compter l'isomérisation qui a lieu pendant la saponification de
l'huile pour l'obtention des acides gras. Par ailleurs, les acides gras de certaines
graisses concrètes donnent un précipité dans l'oxyde diéthylique, qui n'est
pas constitué par des polybromures. Enfin l'addition de brome n'est pas
quantitative sur les doubles liaisons conjuguées.
Il y a intérêt à bromer les acides gras eux-mêmes, plutôt que l'huile, car
ils donnent des composés mieux définis.
L'indice de polybromures concerne notamment l'acide linolénique, condui
sant à un hexabromure (P.F. = 181-182 °C), et divers acides encore plus
insaturés, donnant des octabromures comme les acides arachidonique et
clupanodonique. Les octabromures se décomposent généralement vers 200 °C.
La méthode est appliquée tout particulièrement aux huiles végétales sicca
tives et aux huiles d'animaux marins, et peut permettre de les distinguer
d'autres huiles, en s'aidant des points de fusion et de la teneur en brome
des polybromures. Elle n'est pas valable pour les cires.
Test qualitatif.
Placer 0,5 ml d'huile séchée et purifiée à examiner, dans un petit tube à
essais sec, et ajouter 10 ml d'un mélange constitué d'acide acétique glacial,
de brome et de nitrobenzene (28/1/4 en volume). Fermer le tube et agiter,
puis noter s'il se forme ou non un précipité. On a parfois un simple trouble
(huile de colza). L'huile de tung ne donne pas de précipité.
Définition.
Principe.
Matériel.
Réactifs.
Mode opératoire.
Filtration et lavages .
Faire la filtration sur un creuset taré en verre fritte, entouré de glace fon-
dante. L'aider par l'utilisation d'un vide très faible, qui doit être arrêté avant
la fin de chaque lavage pour éviter que le gâteau de polybromures ne se
fendille.
L'oxyde diéthylique utilisé pour les lavages doit être porté et maintenu
à 0 °C et doit contenir en dissolution 0,06 g de polybromures pour 100 ml.
Laver avec deux fois 20 ml de la solution précédente, puis avec deux fois
10 ml. Après chaque addition d'oxyde diéthylique de lavage faite en rinçant
les parois intérieures de la fiole, il est nécessaire d'agiter celle-ci énergiquement
pour bien laver les polybromures qui adhèrent aux parois.
Avant de jeter sur le creuset, laisser refroidir à 0 °C.
Si l'on opère avec des matières grasses donnant de faibles quantités de poly-
bromures, le volume de chaque lavage peut être de 10 ml et leur nombre
de 3.
Séchage et pesée.
Porter le creuset et la fiole dans une étuve dont la température est élevée
progressivement jusqu'à 95-100 °C. Laisser trente minutes à cette température,
puis peser après refroidissement.
Noter le gain de masse pi grammes de l'ensemble creuset et fiole.
Essai à blanc.
Semi-micro méthode.
Observations.
En ce qui concerne les points de fusion des polybromures, si les acides gras
examinés ne contiennent pas d'acides gras plus insaturés que l'acide lino-
lénique, le point de fusion déterminé au bloc Maquenne est compris entre
176 et 182 °C. S'ils contiennent plus de 10 p. 100 d'acides polyinsaturés, les
polybromures obtenus ne fondent plus, mais se décomposent à une tempé-
rature de 200 °C et au-dessus.
Les méthodes normalisées sont celles de l'A.F.N.O.R., de la D.G.F., et
de l'U.I.C.P.A. Elles sont semblables.
Le cas particulier du dosage de l'acide linoléique par isolement de son
tétrabromure a donné lieu à diverses études (2).
La proportion de brome dans les polybromures peut être déterminée par
décomposition d'un poids connu avec une solution de sodium dans l'éthanol,
et en déterminant le brome par le bromure de sodium formé.
On peut aussi utiliser la bombe de Paar, et doser l'halogène par les procédés
habituels.
BIBLIOGRAPHIE
Normes
U.I.C.P.A., p. 86.
A.F.N.O.R., T 60-211.
D.G.F., C-V 16 (57).
Références
INDICE DE PEROXYDES
OL OL
Définition.
En milieu acide, une solution d'iodure de potassium est oxydée par l'oxy-
gène peroxydique avec libération d'iode, que l'on dose ensuite avec une
liqueur de thiosulfate de sodium :
R OJ + 2 HI i - ► R (O) + Iá -H H^O
Matériel.
Réactifs.
Mode opératoire.
Peser la matière grasse dans un petit godet de verre (poids de la prise d'essa
de 1 g, si l'indice est inférieur à 200, à 0,1 g, si l'indice est supérieur à
15 000). Introduire le godet dans le flacon rodé préalablement débarrassé
l'air qu'il contenait par passage d'azote. Ajouter 20 ml du mélange solvan
et 1 ml de la solution d'iodure de potassium. Après avoir fait passer de no
veau un courant d'azote dans le flacon, le boucher et le laisser à l'obscuri
pendant 30 minutes. Ajouter ensuite environ 50 ml d'eau distillée e
titrer avec la liqueur de thiosulfate en présence d'empois d'amidon (ajou
en fin de dosage).
Effectuer parallèlement un essai à blanc.
Résultats.
Soit. :
n le nombre de millilitres de liqueur de thiosulfate de facteur de normalité f utilisés pour
l'essai;
le nombre de millilitres utilisés pour l'essai a blanc;
p le poids de la prise d'essai en g.
On sait qu'à une molécule d'oxygène fixé correspond une molécule d'iode et deux molé
cules de thiosulfate.
D'où :
16 1.000 (n- n0)f
' ~ P
Observations.
1.000 (n - no) f
LP~ 2~p
IPN
Milliéquivalents de peroxyde par kg de matière grasse
IPN
ml de liqueur de thiosulfate 0,01 N par g de matière grasse
IPN
ml. de liqueur de thiosulfate 0,01 N par kg de matière grasse
IPN
g d'oxygène absorbés par kg de matière grasse
IPN
ml d'oxygène gaz absorbés par g de matière grasse
Méthode semi-micro.
BIBLIOGRAPHIE
Normes
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A.O.C.S., Cd 8-53.
B.S., 684, 1958, p. 84.
D.G.F., C VI 6 'Êa (57).
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MÉTHODES SEMI-MICRO
Principe.
Matériel.
Réactifs.
Sensibilité.
Observations.
MÉTHODES MICRO
Principe.
Méthode.
Eau
Eau
Agiter
cuivriq
Filtrat
Détermination quantitative
D'autre part, en milieu alcalin, la thiofluorescéine qui n'a pas réagi donne
une coloration bleue, permettant un dosage spectrophotométrique (X mnT
= 590 m¡x). Un étalonnage « valeur en iode » du réactif sera effectué par addi-
tion, en quantités déterminées, d'une solution d'iode de titre connu.
Cette méthode très sensible (0,1 ¡i g d'oxygène actif), présente l'avantage
d'éviter les pertes en iode par fixation sur les doubles liaisons des constituants
insaturés de la graisse.
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8. Dubouloz P. et Dumas J., Bull. Soc. Chim. Biol., 1954, 363, 983. - 9. Dubouloz P.,
Fondarai J. et Marville R., Bull. Soc. Chim., 1957, 564. - 10. Dubouloz P., Monge-
Hedde M. et Fondarai J., Bull. Soc. Chim., 1947, 898 et 900.
11. Dubouloz P. et Fondarai J., Anal. Chim. Acta, 1956, 15, 84. - 12. Uberreiter K.
et Sorge G., Angew. Chem., 1956, 68, 352.
A. Autoxydation lente
B. Autoxydation accélérée
3° Par rayonnement U. V .
Quelle que soit la méthode choisie (sauf A.S.T.M.), ces oxydations sont menées
dans des récipients de verre, nettoyés avec beaucoup de soin (voir les normes
A.O.M.), et les graisses à expérimenter sont conservées au froid (de - 30°
à 0 °C), à l'obscurité, et de préférence sous atmosphère d'azote, avant la mise
en route des essais.
Méthodes physiques.
Variation de la pression d'oxygène au-dessus de la graisse (7).
Méthodes chimiques.
Mise en évidence des peroxydes (voir Peroxydes).
Détection des acjdes volatils de coupure par barbotage de l'air - après
passage sur la graisse - dans une solution contenant un indicateur coloré
(rouge de cresol) [5].
Méthodes physiques.
Mesure du volume d'oxygène consommé [méthode de Warburg (4)].
Mesure de l'augmentation de poids de la matière grasse par fixation d'oxy-
gène.
Méthodes chimiques.
Tubes rodés (diamètre 23 mm, longueur 250 mm) et leurs bouchons munis
de réfrigérants plongeants (« doigt de gant »).
Entonnoir en verre fritte n° 3 ou 4 (diamètre 20 à 30 mm).
Erlenmeyers 100 et 200 ml.
Réactifs.
Acide thiobarbiturique : solution 0,01 moléculaire.
Acide chlorhydrique : solution 0,7 N environ.
Acide trichloracétique : solution à 20 p. 100.
Tétraéthoxypropane : solution hydroéthanolique (6/4 en volume) 0,0001 mo-
léculaire.
BIBLIOGRAPHIE
Norme
A.O.C.S. Cd 12-57.
Références
11. Schmidt H., Fette Seifen Anstrichmittel, 1959, 61, 127. - 12. Sidwell C., Salwin
Benca M. et Mitchell J., J. Amer. Oil Chem. Soc., 1954, 31, 603. - 13. Kenaston C., Wil-
bur K., Ottolenghi A. et Bernheim F., J. Amer. Oil Chem. Soc., 1955, 32, 33. - 14. Holm
Ekbom K., Wode G., J. Amer. Oil Chem. Soc., 1957, 34, 606.
INDICE D'HYDROXYLE
ROH + (CH3C0)20 i
Matériel.
(*) On définit également un indice d'acétyle I.AC. comme étant le nombre de milligrammes
d'hydroxyde de potassium nécessaire pour neutraliser l'acide acétique obtenu en saponifiant
1 g de matière grasse acétylée; il ne faut donc pas le confondre avec l'indice d'hydroxyle (7).
La relation entre ces indices est :
I.OH. - _ ļ-
4.
Réactifs.
Anhydride acétique pur pour analyse : l'acide acétique qui pourrait être
présent est éliminé par distillation avec une colonne de 400 mm à remplissage.
Pyridine pure pour analyse. Les traces d'eau sont éliminées par ebullition
pendant une heure sur de la baryte anhydre; distiller ensuite avec le même
matériel que précédemment.
Ces deux réactifs ne se conservent pas indéfiniment, et il est prudent de les
purifier régulièrement.
Liqueur alcoolique titrée d'hydroxyde de potassium, environ 0,1 N.
Phénol phtaléine : solution 1 p. 100 dans l'éthanol à 95 °C.
Mode opératoire.
(no - n) f 56 ,
I.OH. - -
P
Observations.
Précision de la méthode.
Semi-micro méthode
BIBLIOGRAPHIE
Normes
A.F.N.O.R., T 60-213.
U.I.C.P.A., p. 56.
A.O.C.S., Cd 4, 40 et Cd 13-60.
B.S., 684, 1958, p. 58.
D.G.F., C V 17a (53), 17 b (53).
Références
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2. Olleman E., Anal . Chem ., 1947, 19, 1006. - 3. Delaby R. et Sabetay S., Bull. Soc.
Chim., 1935, 2, 1716. - 4. Naves Y., Ann. Pharm. Fr., 1954, 12, 361. - 5. Hauschild R.,
Singer K. et Petit J., Bull. Soc. Chim., 1956, 768. - 6. Vasilescu V., Fette Seifen Anstrich-
mittel, 1958, 60, 541. - 7. François M.-T., Ann. Fais. Fraudes, 1934, 27, 234. 8. Peter-
sen J., Hedberg K. et Christensen E., Ind. Engng. Chem., Anal. éd. 1943, 15, 225. -
9. Pesez M., Bull. Soc. Chim., 1954, 1237. - 10. Perron R. et Petit J., Bull .Soc. Chim.,
1952, 1072.
11. Kyriacou D., Anal. Chem., 1961, 33, 153. - 12. Crisleïi R. et Burrill A., Analyt.
Chem., 1959, 31, 2055.
CHAPITRE IV
A. MÉTHODES PHYSIQUES
Principe.
i-4L • i• i
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CM
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(j / X
Fig. 8
Réactif.
Mode opératoire.
2° Evaporation à 105 °C
Définition.
Principe.
Matériel.
Mode opératoire.
Le bain de sable peut être remplacé par une plaque électrique chauffa
3° Perte a i'étuve
4° Autres méthodes
Diverses autres méthodes physiques ont été proposées pour doser l'ea
dans les matières grasses, notamment le séchage rapide par le rayonnem
infra-rouge, ou l'entraînement azéotropique par l'acétone (en particulier p
les huiles acides).
B. MÉTHODES CHIMIQUES
Principe.
puis :
CeHsNSOa + CH3OH i
Matériel.
Réactifs.
Pyridine anhydre.
Methanol anhydre.
Chloroforme anhydre.
Iode.
Anhydride sulfureux (siphon).
Solution A :
Solution B :
Dans une fiole jaugée de 2 litres, dissoudre 120 g d'iode dans du methanol
anhydre, si besoin par agitation énergique (sur secoueuse) ; après dissolution
compléter à 2 litres avec du methanol anhydre.
Mode opératoire.
Io Titrage de la solution B :
Faire couler à l'aide de la burette automatique 25 ml de solution A dans
une fiole d'erlenmeyer de 100 ml. La placer sur l'agitateur électromagnétique
et ajouter la solution B jusqu'à virage du jaune au rouge, la couleur persistant
au moins dix secondes.
Ajouter une quantité pesée d'eau de 50 mg, soit po , puis ajouter à nouveau
la solution B jusqu'à nouveau virage, soit N ml.
1 ml de la solution B correspond à :
2° Dosage :
Peser de 5 à 20 g de matière grasse dans une fiole d'erlenmeyer de 250 ml.
Ajouter 50 ml de chloroforme anhydre et agiter pour dissoudre. Ajouter 25 ml
de la solution A.
Titrer par la solution B jusqu'au virage du jaune au rouge, la couleur per-
sistant au moins une minute.
Faire un essai à blanc dans les mêmes conditions, avec 50 ml de chloroforme
seul.
100 (n - no) /
p. 100 eau
4 A
Principe,
Matériel.
Mode opératoire.
3° Autres méthodes
BIBLIOGRAPHIE
Normes
Références
1. Mitchell J. et Smith D., Aquametry., Intersciçnce New-York, 1948; Mitchell J., Anal.
Chem.y 1951, 23, 1069. - 2. Philippe J. et Saias E., Ann. Pharm. Franç., 1949, 7, 299. -
3. Kaufmann H. et Funke S., Fette u. Seifen , 1937, 44, 386. - 4. Gorbach G. et Jurinka A.,
Fette u. Seifen , 1944, 51, 129. - 5. Dangoumau A., Laville A. et Debruyne H., Oléagineux ,
1953, 8, 211. - 6. Stringer J., Nature , 1952, 169, 412 et 1109.
Mode opératoire.
Remarques.
Io En présence d'une matière grasse contenant des savons, séparer l'
luble du filtre et traiter par l'acide chlorhydrique; les acides libérés
ensuite extraits par le même solvant, et pesés.
2° Lorsque le résidu contient des savons de calcium et alcalins,
doser les seconds seulement, incinérer le filtre à basse température, et
les bases solubles dans l'eau par alcalimétrie, en présence d'héliant
3° La solution de matière grasse, même après filtration, peut encore con
des substances minérales, qui sont retrouvées dans le dosage des cen
BIBLIOGRAPHIE
Normes
A.F.N.O.R., T 60-202.
U.I.C.P.A., p. 18.
A.O.C.S., Ca 3-46.
B.S., 684, 1958, p. 46.
D.G.F., C III 11 (53).
Définition.
Principe.
Matériel.
Mode opératoire.
Si p est le poids de la prise d'essai et p' celui du résidu, la teneur en cendres est do
par la formule :
100 p'
Cendres (p. 100) = - - -
BIBLIOGRAPHIE
Normes
Cendres :
A.F.N.O.R., T 60-209.
U.I.C.P.A., p. 22.
A.O.C.S., Ca 11-55 et K a 10-55.
B.S., 684, 1958, p. 45.
D.G.F., C III, 10 (53).
Fer :
Références
1. François M.-T., Bull. Inf. I.T.E.R.G. , 1951, 5, 578. - 2. Loury M., Rev. Franç. Corps
Gras , 1960, 7, 80.
BIBLIOGRAPHIE
Normes
Références
1. Desnuelle P., Micaelli O. et Naudet M., Bull. Inf. I.T.E.R.G., 1947, 4, n° 6, 29. -
2. Boekenoogen H., Oil and Soap , 1941, 18, 8. - 3. Wolff J. P., Oléagineux , 1948, 3.
197.
Dans les huiles extraites par solvants, il peut rester des traces de ceux
si leur élimination a été incomplète, aussi bien à l'échelle industrielle q
celle du laboratoire.
Les solvants chlorés peuvent être mis en évidence par le test de Beilstein
un fil (ou une lame) de cuivre est chauffé dans la flamme d'un bec Bunsen
jusqu'à disparition complète de la couleur verte. Le fil est alors trempé dan
l'échantillon et porté à nouveau dans la flamme. Une coloration verte indiqu
la présence de chlore, donc de solvant chloré dans l'huile.
Recherche du soufre
Les porter dans un bain d'huile chaud tel que la température atteigne
150 °C au bout de cinq minutes.
Retirer l'un des tubes et y ajouter une pincée de benzoate d'argent (pré-
paré à partir de nitrate d'argent et de benzoate de sodium, puis filtré et séché
à l'obscurité). Comparer la teinte à celle du témoin. Tout brunissement
indique la présence de soufre.
BIBLIOGRAPHIE
Normes
Solvants chlorés :
Ą.O.C.S., Ca 7-35.
D.G.F., C II 8 (53).
Soufre :
Références
1. Sallée E., /. Amer. Oil Chem. Soc., 1952, 29, 197. - 2. Prévôt A. et Cabeza F., Rev.
Franç. Corps Gras, 1960, 7, 34.
Dans certains cas, les matières grasses contiennent des proportions impor-
tantes d'acides gras libres, provenant d'une hydrolyse poussée des trigly-
cérides initiaux. Il peut être intéressant de connaître pondéralement la pro-
portion du « neutre » dans un tel mélange, en particulier lorsqu'il est néces-
saire de neutraliser celui-ci pour obtenir un produit non acide.
Plusieurs méthodes ont été normalisées pour une telle détermination.
A. Méthode d'extraction
Principe.
Matériel.
Réactifs.
Éthanol 96 p. 100.
Liqueur alcoolique titrée d'hydroxyde de potassium N.
Solution alcoolique de phénolphtaléine.
Éther de pétrole redistillé (point ebullition 40 à 60 °C, indice de brome
plus petit que 1).
Éthanol 50 p. 100 en volume.
Mode opératoire.
I.E. ,
100 TĀ + , 0,0225 LE-
t== TĒ.
1 + LX.
C. Méthode chromatographique
Retenir les acides gras libres ainsi que les substances diverses non grasses
sur une colonne d'alumine activée : l'effluent contient le neutre total (essen-
tiellement triglycérides et insaponifiables), qui est pesé.
Matériel.
Réactifs.
Alumine activée.
Mode opératoire.
BIBLIOGRAPHIE
Normes
DOSAGE DU PHOSPHORE
CHaOCOR
I
CHOCOR
I
CH2OPO2H2
A. Méthode spectrophotométrique
Principe.
Matériel.
Réactifs.
Solutions.
Io Molybdate de sodium :
Ajouter avec précaution 140 ml d'acide sulfurique à 300 ml d'eau distill
refroidir à la température ambiante et ajouter 12,5 g de molybdate de sodium
Diluer à 500 ml avec de l'eau distillée, agiter et laisser reposer au moin
vingt-quatre heures avant l'emploi.
2° Sulfate d'hydrazine à 0,015 p. 100 :
Dissoudre 0,150 g dans 1 litre d'eau distillée.
3° Hydroxyde de potassium à 50 p. 100 :
Dissoudre 50 g dans 50 ml d'eau distillée.
4° Phosphate monopotassique :
a. Dissoudre 1,0967 g de phosphate monopotassique sec dans de l'e
distillée, étendre à 250 ml et agiter. Cette solution contient 1 mg de phospho
par ml.
b. Prélever 5 ml de cette solution et diluer à 500 ml avec de l'eau distillée.
Cette solution contient 0,01 g de phosphore par ml.
Mode opératoire.
4° Filtrer la solution dans une fiole jaugée de 100 ml. Laver le verre de
montre et les parois du creuset avec 5 ml d'eau distillée chaude. De même,
laver le creuset et le papier filtre avec quatre fois 5 ml d'eau distillée chaude.
11° Reporter ces deux valeurs sur la courbe P = f (D), définie comme
suit, de façon à en déduire la quantité de phosphore présente dans l'échantil-
lon :
(A-B)
P (p. 100) = 10 - -
Notes.
B. Méthode gravimétrique
Principe.
Matériel.
Réactifs.
Hydroxyde de magnésium.
Chloroforme.
Molybdate d'ammonium.
Nitrate d'ammonium.
Solutions.
P04(NH4)3, 12 Mo03 :
P207Mg2 = 0,2785
Io Méthodes gravimétriques.
Soient :
p le poids de substance,
p' le poids du phosphate pesé,
k le poids de P contenu dans 1 g du phosphate pesé,
100 kp'
P (p. 100) =
2° Dosage volumétrique.
Soient :
p le poids de substance,
ni le nombre de ml de liqueur d'hydroxyde de sodium de normalité /1,
m le nombre de ml de liqueur d'acide chlorhydrique de normalité /2,
BIBLIOGRAPHIE
Normes
A.O.C.S. Ca 12-55.
Références
1. Mo lines J. et Desnuelle P., Bull. Inf. ITERG, 1948, 2, n° 2, 3. - 2. Molines J., Con
bution à l'étude de quelques propriétés chimiques , physico-chimiques et techniques des ph
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Desnuelle P., Michelli O. et Naudet M., Ind. Corps gras , 1946, 2, 240. - 5. Naudet M.
Michelli O. et Desnuelle P., Bull. Inf. ITERG , 1947, 1, n° 12, 30.
Nous avons indiqué que le dosage des acides gras saturés se faisait, le plus
souvent, par élimination des acides gras non saturés par oxydation.
Parmi les méthodes opérant ainsi, la plus classique est celle de Bertram.
Notons toutefois que, si les acides gras analysés contiennent des acides saturés
à bas poids moléculaire, la plupart de celles-ci conduisent à des résultats qu
n'incluent pas totalement ceux-ci. Divers artifices ont, par suite, été dévelop
pés dans certains cas pour essayer d'en tenir compte.
Méthode de BERTRAM
Principe.
Après oxydation permanganique des acides gras totaux, faire les savons
de magnésium des acides résultants. Les acides gras saturés supérieurs à
9 atomes de carbone donnent alors des savons insolubles dans l'eau. Les acides
insaturés (transformés en hydroxy-acides) fournissent des savons solubles.
On a donc ainsi un moyen de séparation.
Matériel.
Réactifs.
Mode opératoire.
Observations.
Semi-micro méthode.
Une semi-micro méthode a été indiquée par Grossfeld (3). Elle permet
d'opérer sur 500 mg d'acides gras séparés. Le temps de réaction est écourté,
et on ne passe pas par les savons de magnésium.
Le résidu contient les acides gras saturés élevés, encore un peu d'acide
pélargonique, et de petites quantités d'acide hydroxystéarique.
Celle-ci consiste à oxyder les acides gras par l'acide performique, à extr
les acides gras saturés non touchés par l'oxydation et à les purifier par Chro
tographie.
Cette méthode donne des résultats comparables à celle de Bertram.
Méthode de TWITCHELL
Cette méthode consiste à séparer les acides gras eux-mêmes par cris
sation dans l'acétone à - 40 °C. Dans ces conditions, précipitent les ac
saturés et l'acide oléique. Ce dernier est dosé dans le mélange des aci
précipités par détermination de l'indice d'iode.
A noter que la séparation des acides gras saturés peut aussi se faire
cristallisation dans l'éther de pétrole.
BIBLIOGRAPHIE
Normes
Références
1. Hilditch T. et Priestman J., Analyst , 1931, 56, 354. - 2. Kuemmel D., /. Amer . O
Chem. Soc., 1958, 35, 41. - 3. Grossfeld J., Allgem. u. Fett-Ztg , 1932, 29, 25, 92, 160, 220
4. Stainsby W., Analyst , 1948, 73, 429. - 5. Fitelson J., J. Amer. Oil Chem. Soc., 1950
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Milner R., Oil and Soap, 1940, 17, 106.
BIBLIOGRAPHIE
Normes
U.I.C.P.A. p. 64.
A.O.C. S. Cd 5-40.
B.S. 684, 1958, p. 65.
D.G.F. C V 7 (57), C V 8 (53) et C V 9 (57).
DOSAGE SPECTROPHOTOMÉTRIQU
DES ACIDES GRAS POLY-INSATURÊS
Principe.
Matériel.
Spectrophotomètre ultra-violet.
Thermostat réglé à 180 °C db 0,5 °C.
Ballon de 1 litre à col rodé avec tube plongeur.
Pipettes et fioles jaugées (pour les mesures spectrophotométriques).
Godets de 1 ml environ.
Réactifs.
Éthanediol.
Azote exempt d'oxygène (azote R).
Hydroxyde de potassium pur.
Methanol ou éthanol pur.
Cyclohexane pour spectroscopic.
Liqueur titrée d'acide chlorhydrique environ N.
Phénolphtaléine.
Les produits étudiés ne doivent pas contenir de composés possédant une
absorption importante dans le domaine spectral étudié, comme, par exemple,
des substituants aromatiques : en particulier, l'extraction de la matière grasse
par le benzène est à rejeter.
Mode opératoire.
nf 56 nf 5,6
KOH (p. 100) = 1-^0 nf Y 100 = - nf p-
2° Isomérisation .
а. Peser 100 mg de corps gras, à 0,2 mg près, dans un petit godet en pyrex
de 1 ml. Peser 11,0 + 0,1 g d'hydroxyde de potassium glycolique dans un
tube à essai pyrex de 220 X 22 mm environ. Préparer un tube témoin de
mêmes dimensions et contenant exactement la même quantité d'hydroxyde
de potassium glycolique. Il est recommandé d'effectuer au moins deux essais
simultanés.
3° Mesures spectrophotométriques.
а . Les mesures spectrophotométriques sont effectuée
que la densité optique mesurée soit comprise entre 0,2
notés K sont exprimés en absorption pour des solutio
1 cm d'épaisseur de cuve. Ainsi, lorsque la mesure donne u
pour une solution contenant c g/1 et contenue dans une c
seur, on a :
D
K=6?
ou si K'268 > 1 :
K'a = K'268 - K3
K 'i = 2,06 [K'315 - 1/2 (K'aos + ^322)] - K4
ou si K'315 > 1 :
K'4 - K'315 - K4
Acide linoléique (p, 100) = 1,086 K' 2 - 1,324 K' 3 + 0,40 K' 4
Acide linolénique - - 1,980 K' z - 4,92 K' 4
Acide arachidonique - = 4,69 K'. 4
Remarques.
BIBLIOGRAPHIE
Norme
A.O.C.S. Cd 7 58.
Références
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1959, 36, 653.
DÉTERMINATION DE LA POSITION
//°
CHs - (CH2)„ CH = CH - (CH2)„ 2 - C f .
11 2 '0H
/° °V /°
CH3-(CH2)„ 1 -c( + ^C-
1 'OH OH ' 2 '.OH
> f >f
H H H OH
Il II
CH3 - (
Il II
OH OH OH H
+ IO4 H
Méthode a l'ozone
I I
O* CK (I)
Mo-
Plusieurs réactions so
de la nature des réactio
laire (III), soit par int
alors qu'il soit préféra
chloroforme ou tétrach
daires sont la cause inc
de la coupure par ozon
conduit à l'ozonide (IV),
à un aldéhyde et à un
(réaction a, schéma 2),
que cette stabilité aug
L'incertitude du mécan
teur, auquel cas on abo
ozonide étant transfor
on préfère de beaucoup
uniquement des fonctio
gène gazeux, soit par l
/ /0' '
Ri - CH / ' CH - R2 (IV)
/ I I
/H/ 0
' f-O-CH-O-O-CH-ļ"
(II) ' I I (V)
Ri Ra
X /°-°'
H .H /
Ra - CH '/ ) C
'0-0/
Rt_C+/ •** + R
I O - 0- v r_
j I ' I I (VII)
I R2 R2
ļ >- 4- R'OH
ļ ' O - OH
iI I
' OH X O - OH
Jilfeu
oxydant R HO
^ OH - C/ '^OH
^ + Sc-R'
/ monoacide diacide
/°' x
R- II
CH CH-R'-C^
' , r>r>00 ««O O o
ou
'0H H/ ' OH
R-C
Schéma 2
Mode opératoire.
A. Ozonation .
(*) 100 molécules d'acides gras monoéthyléniques contiennent 100 doubles liaisons et peu-
vent donner 100 molécules d'ozonides, qui à leur tour, par coupure oxydante, conduiront à la
formation de 200 fonctions acides.
(**) 5 gouttes de la solution sont additionnées de 5 gouttes d'une solution 0,5 M de brome
dans le tétrachlorure de carbone. En l'absence de double liaison, la coloration persiste après
trois minutes de contact.
B. Coupure oxydante .
L'opération peut être effectuée soit par l'oxygène
oxygénée en milieu alcalin.
Oxygène gazeux . - Le produit ozoné à traiter est pl
stat à 95 °C, et on y fait barboter un courant d'oxygène
traversent un réfrigérant efficace, qui condense les p
tibles d'être entraînés. La coupure dure de dix à douze
dérée comme terminée lorsque deux prises d'essais su
d'intervalle ont la même acidité libre. La coupure peut
du solvant, soit en milieu acétique à 95 °C, soit en m
à l'ébullition.
Méthode au permanganate-periodate
Mais, d'autre part, la coupure par le periodate des a-glycols obtenus est
très lente en milieu fortement alcalin.
J. P. 231012. 5 a
4- M11O4"-
PH = 7 ~ 8 /^X PH - 8 - 9
¡/ X
~ C - CH + - CH - C - - CH - CH -
Il I I 'l II
O OH OH O OH OH
+ IO4-
4- Mn04~
BIBLIOGRAPHIE
Références
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Ber., 1955, 88, 1878. - 5. Pasero J., Chouteau J. et Naudet M., Bull. Soc. Chim., 1960,
1717. - 6. Lemieux R. et Von Rudloff E., Canad. J. Chem., 1955, 33, 1701. - 7. Von
Rudlo ff E., J. Amer. Oil Chem. Soc., 1956, 33, 126. - 8. Jones E. et Stolp J., J. Amer.
Oil Chem. Soc., 1958, 35, 71. - 9. Youngs C., J. Amer. Oil Chem. Soc., 1961, 38, 62. -
10. Von Rudloff E., Canad. J. Chem., 1956, 34, 1413.
L'identification d'un acide gras, que l'on obtient presque toujours mélangé
aux termes homologues, reste un problème délicat. Lorsque l'opérateur dis-
pose de quantités relativement importantes (50 ou 100 g), la distillation analy-
tique peut lui permettre d'isoler un produit pur, et son travail d'identification
s'en trouve de beaucoup simplifié. Par contre, la Chromatographie en phase
gazeuse résout évidemment le problème d'une façon élégante et très écono-
mique en substance à analyser. Mais en l'absence de cet appareillage, force
est de recourir à d'autres moyens.
5a.
2° Les esters;
Les sels métalliques des acides carboxyliques sont peu utilisés pour l
tification, car leurs points de fusion sont beaucoup trop élevées. Mais les s
de certaines bases organiques sont stables, et pour la plupart caractéristiqu
Benzylamine (1);
Pipérazine (1);
Phenylhydrazine (1, 2);
Le chlorhydrate de S benzylisothiourée (1, 3);
Le chlorhydrate de S p.bromobenzylisothiourée (1).
Le chlorhydrate de S p.nitrobenzylisothiourée (4).
Le chlorhydrate de S dinitro 2,4-benzylisothiourée (4).
Sels de S benzylisothiourée.
Les points de fusion des sels et complexes sont donnés dans le tableau I.
Tableau I
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Acides saturés
Butyrique
Tridécylique. . C13 96
Myristique.... Ci4 77-78 139 148 128 103
Paimitique . . . Cie 79-80 141 135 142 121 114
Stéarique
Acides insaturés
Oléique
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Par action de l'ammoniac ou des amines primaires sur les acides, on obtient
respectivement des amides primaires et secondaires, qui sont souvent des pro-
duits cristallisés :
R - COOH + R' - NH2 - R- CO- NH- R' + H20
Cette réaction est mise à profit pour l'identification des acides gras; l'amm
niac mis à part, on utilise, en général, comme réactifs, des amines aromatiqu
substitués sur le cycle ou non.
Pour que la réaction soit rapide et quantitative, on doit préparer au préalab
le chlorure d'acide. En opérant sur l'acide lui-même, la réaction est beauc
plus longue, le rendement en amide souvent faible et surtout le dérivé f
est souillé de produits secondaires que l'on doit éliminer par de multip
cristallisations.
Outre l'ammoniac, les amines les plus couramment utilisées sont : aniline,
p-nitraniline, p-bromaniline, p-toluidine, benzylamine, j3-paphtylamine, p-ani-
sidine.
On peut également faire réagir :
- soit une diamine aromatique, l'o-phénylènediamine qui conduit à la
formation de benzimidazoles (2);
^'- NH2 N K
+ RCOOH - I K ^ C - R + 2
^-NH2 'J- NH /
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Modes opératoires.
Amides.
Hydrazides (11).
Chauffer à reflux pendant vingt-quatre heures une solution d'ester méthy-
lique de l'acide (0,1 mol) et d'hydrate d'hydrazine à 95 p. 100 (0,15 mol)
dans l'alcool absolu. Après refroidissement, la masse solide est essorée, lavée
avec de l'éthanol 95° et recristallisée dans ce solvant.
Dinitro-2,4-phénylhydrazides ( 12) .
A une solution à 10 p. 100 de dinitro-2,4-phénylhydraz
anhydre, ajouter le chlorure d'acide en excès de 10 à 20 p
dissant et agitant. Si le mélange n'est pas homogène, c
laisser refroidir. Après vingt minutes, l'addition d'eau pr
phénylhydrazide; essorer, laver à l'eau, puis à l'éther de p
dans l'éthanol ou le benzène.
Conclusion.
Tableau IV
Maximuni
d'absorption gM Solvant
en mu
Esters de p-bromophénacyle
- p-phénylphénacyle
p-anisidides
p-nitranilides
£-naphtylamides
BIBLIOGRAPHIE
Références
1. Pesez M. et Poirier P., Méthodes et réactions de l'analyse organique , vol. II, Masso
Paris, 1953. - 2. Shriner et Fuson, Identification of organic compounds - Chapman a
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Nöda M., J. Japan Oil Chem. Soc., 1956, 5, 16. - 17. Youngs G., Epp A., Craigg B. et
Sallans H., /. A mer. Oil Chem. Soc., 1957, 34, 107.
HgOCOCHa HgOCOCH3
I I
R - C - COR' ou R-C-C-R' + 2 CH3COOH
I I
HgOCOCHa HgOCOCHa
C. Oxydation ménagée
BIBLIOGRAPHIE
Références
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York, 1957, vol. IV, p. 58. - 2. Veibel S., Identification des substances organiques, Mass
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7. Hickinbottom W., Reactions of organic compounds , Longmans-Green, Londres, 1957,
p. 68.
Définition.
On appelle « acides oxydés » les acides gras insolubles dans l'hexane dans
les conditions décrites ci-dessous.
Principe.
Matériel.
Réactifs.
Mode opératoire.
Résultats.
Soit :
pi le poids en grammes du creuset avant calcination;
P2 le poids en grammes du creuset après calcination;
p le poids en grammes de la prise d'essai.
Observations.
Autre méthode
BIBLIOGRAPHIE
Normes
A.F.N.O.R., T 60-210.
U.I.C.P.A., p. 80.
B.S., 684, 1958, p. 72.
D.G.F., C III 3 (53).
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Chimie industrielle, Bruxelles, 1953, III, 724. - 2. Desnuelle P. et Burnet M., Bull. Soc.
Chim., 1956, 268. - 3. Burnet M., Contribution à l'étude du dosage des acides oxydés dans
les corps gras, Thèse doctorat, Marseille, 1960, 133 p.
TENEUR EN INSAPONIFIABLE
Définition.
Principe.
Matériel.
Réactifs.
Oxyde diéthylique.
Solution éthanolique d'hydroxyde de potassium, concentration minimum
de 3 à 4 p. 100.
Solution aqueuse d'hydroxyde de potassium, environ 3 p. 100.
Phénolphtaléine en solution alcoolique à 1 p. 100.
Acétone.
Ethanol, 95 p. 100.
Liqueur éthanolique titrée d'hydroxyde de potassium, 0,1 N.
Acide chlorhydrique concentré : d = 1,18 à 1,19.
Mode opératoire.
Soit :
p la masse en grammes de la prise d'essai;
pi la masse en grammes du résidu.
pi • 100
p
Précision.
Matériel.
Réactifs.
Mode opératoire.
Précision.
Observations.
Méthode semi-micro
Il est possible d'utiliser les méthodes précédentes pour des dosages en semi-
micro (prises d'essai inférieures ou égales à 1 g). Les quantités de réactifs sont
alors réduites dans des rapports correspondants. Toutefois, il est recommandé,
BIBLIOGRAPHIE
Normes
A.F.N.O.R., T 60-205.
U.I.C.P.A., p. 30.
A.O.C.S., Ca 6a 40 et Ca 66 53.
B.S., 684, 1958, p. 52.
D.G.F., C III 1 (53).
Références
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197. - 3. André E. et Maille M., Ann, Inst. Nat . Rech. Agro., 1956, 5, 557, et OlèagU
neux , 1957, 12, 359. - 4. Gorbach G., Fette u. Seifen , 1944, 51, 95.
HYDROCARBURES
Matériel.
Un tube en verre, longueur 350 à 400 mm; diamètre environ 20 mm, muni
d'un robinet à ia partie inférieure.
Un tube en T permettant d'établir au sommet de la colonne une légère
pression (cf. fig. 9).
Plusieurs ballons de 50 ml.
Fig. 9
Réactifs.
Mode opératoire.
Préparation de la colonne .
Le robinet étant fermé, la colonne est remplie jusqu'à moitié d'éther
pétrole, et le bas en est obturé au moyen d'un tampon de coton hydrop
que l'on pousse avec une baguette de verre. Par un entonnoir dont le tu
été effilé, on introduit l'alumine, tout en tapotant légèrement la colonne su
une plaque de bois et en la faisant tourner sur son axe. L'alumine tomb
ainsi dans le solvant se dépose régulièrement sans inclure d'air. Préparer ain
une colonne d'alumine de 200 mm de hauteur environ. Un second tam
de coton hydrophile est introduit pour protéger la surface supérieure. Ouvr
alors le robinet, et laisser s'écouler le solvant jusqu'à affleurement de l
mine. La colonne est prête à l'emploi.
Chromatographie .
L'insaponifiable, extrait d'une quantité appropriée de matière grasse,
dissous dans environ 50 ml d'éther de pétrole. Normalement, 3 à 4 g de mat
première suffisent pour fournir la quantité d'insaponifiable nécessair
dosage. La solution est déposée sur la colonne d'alumine; régler l'écoulem
du solvant à la vitesse d'une goutte par seconde environ.
Cette vitesse est fonction de la granulometrie de l'alumine utilisée; si
solvant s'écoule trop lentement, appliquer alors, au sommet de la colo
une légère pression d'air ou d'azote, que l'on règle au moyen d'une pinc
Mohr (voir fig. 9). Il faut éviter un écoulement trop rapide, qui au
pour conséquence de perturber notablement la séparation recherchée. Lorsqu
la solution affleure le tampon de coton supérieur, ajouter du solvant
pour éluer la totalité des hydrocarbures présents, 150 à 200 ml de sol
suffisent en général, et, de toute façon, veiller à ce que les bandes colo
(carotène ou chlorophylle) restent sur la colonne. La solution éluée peut
recueillie, soit dans un erlenmeyer de 250 ml et évaporée en une seule
soit dans des ballons de 50 ml tarés au préalable, chaque fraction étant trait
alors successivement. Cette dernière technique présente l'avantage de su
la sortie des hydrocarbures de la colonne d'alumine. Dans un cas comme
l'autre, après evaporation du solvant jusqu'à poids constant, peser la quan
d'hydrocarbures ainsi isolée.
Dans le produit final obtenu, il est possible de doser le squalène, soit
déterminant l'indice d'iode par une des méthodes habituelles, en particu
par la méthode de Rosenmund-Kuhnhenn (3), soit gravimétriquement a
transformation en hexachlorure (4).
Pour la détermination iodométrique, le calcul est basé sur le fait que 1
de liqueur 0,05 N de thiosulfate de sodium correspond à 1,71 mg de squa
Par de telles méthodes, il a en particulier été montré que le squalène
Précision.
BIBLIOGRAPHIE
CAROTÉNOÏDES
Bêcher de 30 ml.
Réactifs.
Mode opératoire.
Définition.
Matériel.
Réactifs.
Éther de pétrole (Eb. = 40-60 °C), lavé avec une solution aqueuse de sul-
fate ferreux, puis à l'eau, séché, et distillé sur hydroxyde de potassium.
Chloroforme pur fraîchement distillé.
J. P. 231012. 6
Mode opératoire.
Fig. 10
• • • ß carotène.
- . - y carotène.
Précision.
150000 i
6M
50000 • y
y ' / '
300 400 500
Fie. 11
Matériel. Réactifs.
Mode opératoire.
Principe.
Matériel.
Réactifs.
Mode opératoire.
tene : -g-«
Précision.
BIBLIOGRAPHIE
Références
1. Kaufmann H., Fette u. Seifen, 1950, 51, 336. - 2. Comar C., Ind. Engng . Chem. Anal .
Ed. 1942, 14, 877. - 3. Zechmeister L., Chem. Rev., 1944, 34, 267. - 4. Argoud S., Oléa-
gineux, 1954, 9, 717 et 789. - 5. Argoud S., Oléagineux, 1958, 13, 249.
CHLOROPHYLLES
Mise en évidence
Réaction colorimétrique.
Quelques millilitres d'huile sont mis en solution dans l'oxyde diéthylique;
on y ajoute, avec précaution, une solution méthanolique d'hydroxyde de
potassium; il apparaît un anneau brun à l'interface.
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400 500 600 ^ 700
Longueur d'onde ^ en mjj
Fig 12 a
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¿00 500 600 700
Longueur d'onde en
FIG. 12 6
Chlorophylles Phéophytines
Elle est effectuée (2) par Chromatographie sur une colonne de sucrose et
sulfate de sodium (à poids égaux). Développer avec des mélanges oxyde
diéthylique-éther de pétrole (Eb. = 40-60 °C), tout d'abord à 7,5 p. 100
d'oxyde diéthylique, puis à 15 p. 100 (séparation) ; enfin le mélange à 50 p. 100
permet l'élution des chlorophylles dans une première fraction (solution verte),
puis des phéophytines dans une deuxième fraction, contenant aussi les caro-
ténoïdes (solution jaune).
La teneur en chlorophylle est déterminée, sur la première solution, par
1
BIBLIOGRAPHIE
Norme
Références
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STÉROLS
Mise en évidence
Principe.
Matériel.
Réactifs.
6a.
Mode opératoire.
Résultats.
P2 = pi K
Si :
Y 100 pi V
P 2 y > _ ~ 0U 100 K p y,
Le facteur K, fonction du poids moléculaire d
les principaux stérols :
Cholestérol
Ergostérol
Brassicastérol
Sitostérols
Stigmastérols
Précision.
Dosages semi-micro
A. Méthodes colorimétriques
Elles sont spécifiques des sterols insaturés, donc ne permettent pas le dosage
des saturés.
Elles utilisent :
B. Méthodes volumétriques
Précision.
Après fixation de brome sur les deux doubles liaisons des stérols ins
les digitonides des stérols saturés précipitent uniquement (Kaufmann
La séparation des stérols mono- et di-insaturés peut aussi être effec
partir des acétates, grâce à la différence de solubilité de leurs produits d
tion dans le brome.
Les dérivés trouvés sont préparés en ajoutant, à une solution d'acétates
(10 à 20 p. 100) dans l'oxyde diéthylique anhydre, une solution de brome
à 5 p. 100 dans l'acide acétique glacial. Les dibromures sont beaucoup plus
solubles dans l'éther que les tétrabromures.
La régénération des stérols s'effectue par chauffage dans l'acide acétique,
en présence de zinc, ou par ebullition en présence d'iodure de sodium dans
un mélange benzène/éthanol (18).
Purification du cholestérol.
BIBLIOGRAPHIE
Norme
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TOCOPHÉROLS
Mise en évidence
Principe.
Matériel.
Réactifs.
Mode opératoire.
D. Détermination colorimétrique.
Effectuer cette dernière dans une pièce sombre, avec lumière artificielle
peu intense.
Prélever 1, 2, ..., 5 ml (suivant teneur) de la solution benzénique d'insapo-
nifiable, dans des fioles jaugées de 10 ml. Ajouter 3,5 ml de solution de 2-2'
dipyridyle et 0,5 ml de solution de chlorure ferrique. Ajuster à 10 ml avec de
l'éthanol.
E. Résultats .
soit E - - Ei - Eo
39,2 v p
où :
F. Observations.
BIBLIOGRAPHIE
Références
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GOSSYPOL
OH - OH
CH3-Uy-0H
CH CH
/' /'
ch3 ch3 ch3 ch3
Dosage
Principe.
Matériel.
Réactifs.
Mode opératoire.
p. 100 g ml ml
0,00-0,01 5 25 5 à 10
0,01-0,03 3 » u
0,03-0,05 1 " 5
0,05-0,10 1 // 2
0,10-0,20 0,8 // //
0,20-0,40 0,5 » u
0,40-0,60 0,25 « //
0,60-0,80 0,4 50 n
0,80-1,00 0,25 50 //
4- de 1 0,25 à 0,50 100 u
Pourcentage de gossypol - A ,
%
1To
où :
Observations .
Cette méthode nécessite un échantillon de gossypol pur que l'on peut obtenir
à partir du dianilino-gossypol (isolé d'une huile riche en gossypol) par hydro-
lyse acide, et cristallisation dans le mélange oxyde diéthylique/éthanol/eau.
Le gossypol pur doit être conservé à l'obscurité dans une glacière (4).
BIBLIOGRAPHIE
Normes
Références
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OH -/N- O x / O n
x ' ch2 ch2 / / /u n '
J-0/ '0-l J-CH CHü
'r i i
Sesamo!
Sesamo! ex 1
exCH1 - ICH
(
CHa CH - 0-/'
Sésamolìne ^v
'0/ - |_0
v y'
O
CHa / Il /°'
' o -lļ CH CHa
i ¡
CH - CH
CHa CH - /V- O ^
xo/
Sé samine
Mise en évidence
Dosage
Principe.
Toutes les méthodes sont basées sur la même réaction colorée. Le sésamol
libre et la sésamoline peuvent être déterminés quantitativement par une mesure
spectrophotométrique, la seconde après hydrolyse. La sésamine, d'autre part,
sera dosée directement par une mesure de l'absorption dans l'ultra-violet (à
288 mļu).
Réactifs.
Anhydride acétique.
Solution éthanolique de furfural (2 p. 100) fraîchement distillé.
Acide sulfurique concentré.
Mode opératoire.
Matériel.
Réactifs.
Mode opératoire.
Sêsamol .
1 100 E
5i (p. 100 sésamol) = ^ g
Sésamoline.
Sésamine.
Sésamol. . . 296 m p. 29,74 256,7 mtu 1,35 233 m|U 21,18 225,6 m p 18,32
Sésamoline. 288 mu 21,75 255 mju 1,54 235 mp 24,85 223 m p 17,25
Sésamine . . 288 m|U 23,03 255 mfz 2,02 236 m|U 26,01 221 m|U 16,46
BIBLIOGRAPHIE
Normes
A.O.C.S., Cb 2-40.
D.G.F., C II 13 (53).
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ANTIOXYGÈNES
Les antioxygènes les plus couramment employés (autres que les antioxygènes
naturels) sont des phénols.
Les principaux sont les suivants : les gallates d'éthyle (EG), d'octyle (OG),
de propyle (PG) et de dodécyle (DG), l'acide nordihydroguaiarétique ou di
(dihydroxy-3-4 phenyl) 1-4 diméthyl 2-3 butane (NDGA), les t. butyl-2 (ou
3) hydroxy-4 anisol (BHA) ou hydroxy-1 1. butyl-2 (ou 3) méthoxy-4 benzène,
le di t.butyl-2-6 hydroxy-4 toluène (BHT).
Mais d'autres composés, - polyamines, amino-phénols, quinoléines, composés
soufrés, - ont aussi une action nette pour la protection des corps gras contre
l'oxydation. Citons parmi eux : la diphényl p. phénylènediamine (DPPD),
l'éthoxy-6 dihydro-1-2 triméthyl-2-2-4 quinoléine (EMQ) ou Santoquin, les
disulfures de tétraméthyl et tétraéthyi thiurame (TMTD et TETD).
Enfin certains acides, bien que peu ou pas solubles dans les corps gras,
peuvent renforcer l'action des antioxygènes précédents (synergiques), ou
inhiber l'action prooxygène des métaux (formation de complexes), tels l'acide
ascorbique, l'acide citrique, l'acide phosphorique. Leurs esters gras peuvent
aussi présenter un pouvoir antioxygène important (palmitate d'ascorbyle
ou de citryle).
Une liste relativement complète des composés à action antioxygène a été
donnée par Seher (1).
DÉTERMINATION .QUALITATIVE
La mise en évidence des antioxygènes est basée sur des réactions colorimé-
triques (spécifiques des phénols, amines, composés réducteurs en général).
Parmi celles-ci, certaines ont été étudiées systématiquement en vue de leur
identification (1). Les principales sont indiquées dans le tableau suivant, à
la page 191.
Acide phosphomolybdique
Réactifs.
Mode opératoire.
«
3 'a
'a S ©
bo 'C
«ö
«Ut?-« « M fi
3 flN
Õ Õ £o Oo=ï % Ö ¿SS
fi =5 2 s °
2 »T5S5Ï °
8> m § g
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Ssl
S J °Ia °Sřa"p1"oJ° J3
§ a -9 I °a 9
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O I- csT00
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O
i- I CM rH 00 ^ CM CM CO CM CM CM
• ••^•••••••••*
• • • •••••••••■
• • • ^ ••••••••••
^ •••! ••^••••••«
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X • • • ^
^ ^ ^ g •••••• •
^ ^ d5sí Û3
: : 1 .co
5,3 g •: :Ifi
: J
5 * h* S S i I : : : g o g §
S >9 33 Ja Q i-|o odggè S §
cocsieaJ.ZOft-aMOQHHO B
Thiocyanate ferrique
Réactif.
Mode opératoire.
Réactifs.
Mode opératoire.
Chlorure ferrique
Réactifs.
Mode opératoire.
Réactifs.
Mode opératoire.
Réactifs particuliers
Antioxygène A max Ej
Gallate d'éthyle
- de propyle
- d'octyle
- de dodécyle
BHA
BHT
DPP D
Palmitate ďascorbyle
N D G A
Pour les do
permettant
mélanges t
et BHA.
B. Dosages colorimétriques
Les temps de réaction diffèrent beaucoup pour les divers phénols : trois
minutes pour le NDGA, trente minutes pour le BHA. Pour le BHT, la concen-
tration de la solution hydro-éthanolique doit être abaissée à 33 p. 100 pour
obtenir une réaction quantitative en trente minutes (9). Pour le détail de cette
méthode, voir : tocopherols, page 176.
Cette méthode (10) est utilisée pour le dosage des o.diphénols (galla
NDGA).
Matériel.
Réactifs.
Mode opératoire.
E - Eo Pt 5
teneur en gallate (mg p. 100) = - g -
où:
Précision.
Observations.
Cette méthode (8) donne une coloration bleue pour le BHA (Amax à 610-
620 mjtx) et une coloration rouge pour le NDGA (Amax à 430 m^) et le PG
(435 mfx).
Elle n'est généralement utilisée que pour le dosage du BHA.
Matériel.
Réactifs.
Mode opératoire.
Précision.
Elle comporte :
Io L'extraction globale des antioxygènes à partir de l'huile dissoute dans
un solvant apolaire, par le methanol absolu ou l'éthanol à 80 p. 100;
2° La séparation proprement dite qui est effectuée par Chromatographie
sur papier ou sur plaques :
Soit monodimensionnelle :
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Z'0
Le groupement carbonyle :> C = O, caractéristique des aldéhydes R-C
R'
et cétones , C = O réagit avec un très grand nombre de substances, offrant
R'/
ainsi de multiples possibilités de détection et de dosage [voir article
d'ensemble dans (1)]. Toutefois, il convient d'avoir toujours présent à l'esprit
que les problèmes d'encombrement stérique jouent dans ce domaine un rôle
particulièrement important.
Un des réactifs le plus généralement utilisé, et qui paraît être bien adapté
à l'étude des corps gras, est le chlorhydrate d'hydroxylamine. Par condensation
avec le groupement carbonyle, il y a formation d'une oxime :
R R
C = O +
R'/ ^ R'/
Ce schéma nous montre que, pou
il est nécessaire d'opérer en prése
mine, et d'éliminer l'acide chlor
Une base forte (hydroxyde de po
en raison de l'instabilité de l'hy
I I
O - OH OH
Mise en évidence
Matériel.
Réactifs.
Dans le récipient, peser une quantité de substance telle qu'il n'y ait
plus de 10 milli-équivalents d'aldéhyde ou de cétone; ensuite, ajouter
précision 30 ml de solution A (soit un excès d'au moins 100 p. 100 de r
tif) et 100 ml de solution B. Préparer de la même manière un essai à b
Le récipient, bouché, est laissé à température ambiante, ou chauffé
bain-marie bouillant, suivant le type de composé carbonylé analysé (1).
le dernier cas, lorsque le récipient a atteint la température du bain, d
cher pendant quelques instants pour permettre l'égalisation des pres
habituellement, le temps de chauffage est de deux heures. Laisser en
refroidir les récipients à température ambiante, puis doser l'acide chl
drique libéré par la liqueur alcaline titrée C, le bleu de bromophénol
la solution B servant d'indicateur de pH (virage du jaune au bleu entr
pH 3,5 et 4,6). Commencer d'abord par l'essai à blanc, et amener ensu
l'autre solution contenant la substance à analyser à la même coloration.
possible également d'effectuer le dosage au pH-mètre.
Remarque.
Lorsque la substance contient des acides libres, il con
du nombre n le nombre m de ml de liqueur titrée C néce
liser ces acides.
Ce nombre ni est déterminé en se mettant dans les mêmes conditions
opératoires qu'au cours du dosage de carbonyle : dans un erlenmeyer de
250 ml, peser exactement un échantillon de substance, ajouter 100 ml de
solution B et effectuer la neutralisation par la liqueur titrée C en se servant
de l'essai à blanc comme coloration de référence. Dans ce sens, le point
final du dosage (coloration* bleue) est difficile à apprécier.
Il faut remarquer, d'ailleurs, que la quantité d'hydroxyde de potassium
consommée ne correspond pas exactement à la valeur théorique de neutra-
lisation de l'acide. Ceci provient simplement du fait que le pH de virage
du bleu de bromophénol se trouve dans une zone acide, et qu'en général
les acides organiques étudiés sont des acides faibles.
Matériel.
Réactifs.
Mode opératoire.
Précision.
Méthodes semi-micro
Autres méthodes
BIBLIOGRAPHIE
Norme
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'o/
Il résulte de cette structure, qu'à l'opposé des éthers à chaîne d
a-époxy sont particulièrement réactifs, et peuvent être attaqués p
part des composés nucléophiles, se conduisant comme des « pseudo
7a.
Cl
Il II
- C - C - + H+ + Cl- i
'0/
U
U
OH
1 1
Il y a déplacement n
et il a été montré qu
et donnait un comp
La détermination, par
tité d'acide mise en œ
la teneur en a-époxy
d'application de cette
(3, 4).
La méthode normalisée A.O.C. S., utilise l'acide bromhydrique anhydre en
solution dans l'acide acétique.
L'avantage de cette méthode d'addition d'acide chlorhydrique est que peu
de groupes fonctionnels perturbent le dosage; toutefois, il est bon de signaler
que les aldéhydes et cétones a, /3-éthyléniques faussent notablement les résul-
tats, ainsi que les alcools inférieurs (Ci à C4) et les amines, très légèrement (3).
Par ailleurs, le milieu acide peut catalyser l'isomérisation des a-époxy à
carbone tertiaire en composé carbonylé :
' I '
c-c
x'0/uu xl0»
Compte tenu de c
les plus généralem
diéthylique et le di
tion de l'acide chl
préparation et la c
Matériel.
Réactifs.
Mode opératoire.
1 à 4 1,0 à 0,8
4 à 8 0,8 à 0,4
8 à 12 0,4 à 0,25
12 à 16 0,25 à 0,20
16 à 20 0,20 à 0,15
Soient :
Méthode au dioxanne
Matériel.
Mode opératoire.
Précision du dosage.
Autres méthodes
BIBLIOGRAPHIE
Norme
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I
- C - OH I
(2 I + NaI04 - ► 2 - C - O + NaI03 + H20
-C-OH
I
I I '
_ c - C - + O
II- /
OH OH
Méthode A (glycérine)
Principe.
Matériel.
Réactifs.
Mode opératoire.
Précision.
Pour doser le glycérol total contenu dans les glycérides, ceux-ci sont
hydrolyses, puis le glycérol est dosé sur la liqueur aqueuse.
Mode opératoire.
Méthode B (monoglycérides)
Principe.
Matériel.
Réactifs.
Mode opératoire.
Soient :
no = le nombre de millilitres de liqueur de thiosulfate de sodium versés au cours de l'essai
à blanc;
n = le nombre de millilitres de liqueur de thiosulfate de sodium versés au cours de l'essai ;
/ = le facteur de normalité de la solution de thiosulfate;
p = le poids de substance mise en œuvre.
Précision.
Semi-micro méthodes
BIBLIOGRAPHIE
Normes
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CHAPITRE V
SÉPARATION DE CONSTITUANTS
Une opération courante en lipochimie est l'isolement des acides gras consti-
tutifs d'un corps gras.
La réaction de scission des esters en acides gras et alcool est une réaction
d'équilibre, que l'alcool soit un monoalcool ou le glycerol :
Ester + Eau Acide -1- Alcool
Pour déplacer cet équilibre dans le sens voulu, deux processus sont possibles :
a. Hydrolyse .
En utilisant un excès d'eau, l'équilibre est déplacé vers la droite. Pour
poursuivre la réaction, il est utile d'éliminer la phase hydroalcoolique formée
et d'effectuer une seconde hydrolyse avec une nouvelle quantité d'eau pure.
D'autre part, pour augmenter la vitesse de réaction, il est possible d'utiliser
divers catalyseurs : acide sulfurique, acides sulfoniques organiques (dits
réactifs de Twitchell).*. L'élévation de température, conduisant à opérer sous
pression, est aussi un facteur important permettant d'accélérer cette réaction.
Ester + Base
Matériel.
Réactifs.
Mode opératoire.
Une autre méthode, recommandée dans le cas des huiles contenant des
acides gras polyinsaturés, consiste à éviter de chauffer à l'air libre un savon
sec. Elle permet en outre d'éliminer l'insaponifiable. De nombreuses variantes
sont possibles, le principe restant le même.
Matériel.
Réactifs.
Mode opératoire.
BIBLIOGRAPHIE
Normes
A.F.N.O.R. - T. 60-207.
U.I.C.P.A. - p. 42.
A.O.C.S. - Ce. 12-59.
Dans le cas où l'alcool R' - OH est soluble dans l'eau et à bas point d'é
tion (cas du methanol et de l'éthanol), l'équilibre peut être déplacé
droite, soit par utilisation d'un excès d'alcool, soit par élimination de
formée par distillation azéotropique. Lorsque l'alcool est insoluble dan
et à point d'ébullition supérieur à 100 °C (cas du butanol par exemple
peut être éliminée par simple distillation en effectuant l'estérificatio
température légèrement supérieure à 100 °C.
Dans tous les cas, il est pratiquement nécessaire d'utiliser un cataly
acide chlorhydrique, soit concentré, soit gazeux, acide sulfurique, a
sulfoniques, notamment acide p. toluène sulfonique, chlorure de zinc, chl
d'étain, résines échangeuses de cations... Les deux premiers acides (notamm
l'acide sulfurique) conduisent, en général, à des produits plus coloré
les suivants.
Matériel.
Réactifs.
Mode opératoire.
Autres méthodes.
Pour déplacer l'équilibre vers la droite, il est nécessaire, soit d'opérer avec
un gros excès d'alcool, soit d'opérer dans des conditions telles que le glycerol
se sépare par insolubilité du milieu réactionnel, ce qui oblige à opérer avec
très peu d'alcool en excès.
Dans les deux cas, l'emploi d'un catalyseur est nécessaire. Les acides
chlorhydrique, sulfurique, sulfoniques, utilisés pour l'estérification sont
efficaces; en outre, des catalyseurs alcalins, tels les hydroxy des de sodium
et de potassium, le méthylate de sodium, sont particulièrement actifs.
Lorsque la matière première est acide, à cette réaction de transestérification
s'ajoute l'estérification des acides gras libres. Il est alors indispensable d'uti-
liser un catalyseur acide, car un catalyseur alcalin ne servirait qu'à neutraliser
ces acides gras libres.
La solubilité relativement faible des glycérides dans le methanol ou l'éthanol
peut occasionner des difficultés dans certains cas (graisses riches en acides
saturés à longue chaîne...). Il peut alors être intéressant d'ajouter un tiers
solvant neutre : benzène, tétrachlorure de carbone, oxyde diéthylique.
Mode opératoire.
Dans le cas de catalyse alcaline, il est indispensable d'opérer sur une matière
première neutre.
Mode opératoire.
DISTILLATION ANALYTIQUE
Pression partielle.
Point d'ébullition.
Nous nous limiterons à l'examen sommaire d'un mélange binaire pour aider
à la compréhension dé la distillation fractionnée. Considérons donc deux li-
quides A et B, miscibles en toutes proportions, dont les températures d'ébulli-
tion sont respectivement Ti et T2, et qui donnent un mélange que nous suppo-
serons idéal. Nous pouvons tracer le diagramme de composition du liquide
et de la vapeur, ou isobare de distillation (fig. 13).
a t
1
1
!1'
i 1 i
i i i
A Am'i AM' AM ß
100% Bm^ Sn' BM
Fig. 13
Pb = PB *n = PB (1 - *A)-
ir
p
_K Ł p,
a~KB pB
qui est alors le rapport des tensions de vapeurs à la même température (A étant
le constituant le plus volatil). Le coefficient a, qui peut également se calculer
à partir de diverses formules utilisant les températures d' ebullition, a une
grande importance, car il va permettre de prévoir les possibilités de séparation
de deux constituants et d'adapter le matériel en conséquence. En effet, c'est
lui qui, dans une certaine mesure, va déterminer le nombre de plateaux théo-
riques nécessaires n donné par l'équation de Fenske :
log a
Mais ceci suppose que l'on opère à reflux total, c'est-à-dire que la to
des vapeurs émises est condensée et retournée dans le ballon. En fait,
pratique, il n'en est jamais ainsi, et le composé le plus volatil est sout
tête de la colonne, tout en opérant avec un certain taux de reflux, c'est-à
en retournant une certaine partie de vapeurs condensées dans la col
Ce soutirage a pour conséquence de perturber la succession d'équ
liquide-vapeur tout au long de la colonne et implique donc un nomb
plateaux théoriques supérieur à celui donné par la formule de Fenske
influence du taux de reflux peut se calculer, mais disons que, d'une
globale, l'efficacité de la colonne augmente avec le taux de reflux.
Matériel.
Io La colonne :
3° Vitesse de vapeur :
On ne connaît pas de relation simple et générale e
et l'efficacité. Il en résulte, pour la variation de HEPT
une courbe expérimentale spécifique du remplissa
élevées, la colonne a tendance à s'engorger : il y a alor
et l'efficacité tombe rapidement. Beaucoup d'auteur
naître l'existence d'une vitesse optimum, qui serait
celle correspondant à l'engorgement, en particuli
hélices de Fenske.
4° Taux de reflux :
Le taux de reflux est, nous l'avons vu, le rapport du volume total de liquide
condensé au volume soutiré. A reflux total, l'efficacité de la colonne est maxi-
mum. Pour une séparation donnée, il existe un taux de reflux minimum, en-
dessous duquel il ne faut pas descendre si l'on veut obtenir cette séparation.
5° Pression :
Pression en mm Hg
Nombre d'atome de C
de l'acide 0 4 0,6 1 2 4 6 10
C6
C7
C8
C9
C10
Cn
Cl2
k Cl3
C14
C15
C16
C17
C18
Oléique*
Linoléique *
Linolénique *
C2o**
. C22 **
* T. Scott,
** A. Weitk
Températ
Pressio
Nombre d'atomes
de carbone 0 01 0,1 1 2 5 10
C6
C7
Cg
C9
Cio
Cu
Cia
Cis
Ci4
Cis
Cig
Cx7
Cig
Cao *
Caa*
* C. Spizzic
^ 100 : - ■ - - - ■ -
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Q) 60 - * Â /
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»- 40 ■ v /
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^20. y/
<5 J/f
^ 0 Ł_
0 20 40 60 80 100
[d'après (9)]
L_
ZJ
K)
* i i i i
JO
(n /
i
"o
80-X
yT//
% oy /
^ 60 - S /
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S 20- f /
* //
■8 ol£ - ,
Z 0 20 40 60 80 100
o o o Points expérimentaux.
[d'après (9)]
:|;t n
:-mV- -
1 1 ī
0.1
0«
2 3 4 5 6 7 8
Fig. 16
[d'après (3)]
1000| h ' i v V .i M
500 J '
200
O» 20_'_l_Ņ
i s 'V''V
U
„ ,
3 4 5 6 7 8 9
Fig. 17
[d'après (3)]
Sous 1 mm : a
Acides C8-C10
Acides C16-C18
a 1 fi
lu r - i / » / i /i - y~i - i - y - i
8 I 99J3%/ 95% / / -
6 ' /T° / / Á°,
/ A% /So/° ~
2-1/// / rAl
/// o(n - ' d'st'
1
WX ' ®
W-l
[d'après (6)]
Par ailleurs, il est préférable de distiller les esters méthyliques plutôt que
les acides correspondants pour plusieurs raisons :
- la température d'ébullition est abaissée de 20 à 30°, ce qui est appréciable
pour les termes supérieurs;
J. P. 231012. 8 a
Distillation moléculaire
n=pS 1/ -
V 2 - M
'jM~J ^M¡
BIBLIOGRAPHIE
Ouvrages généraux
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1949.
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Références
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CHROMATOGRAPHIE
Généralités
CHROMATOGRAPHIE D'ADSORPTION
Standardisation de l'alumine.
(1) azobenzène;
(2) p. methoxyazobenzène;
(3) jaune Soudan;
(4) rouge Soudan;
(5) p. aminoazobenzène;
(6) p. hydroxyazobenzène.
Alumine type
Colorants utilisés
Colorant élué
Domaines d'utilisation.
Applications en lipochimie
En solution dans l'éther de pétrole, les acides gras libres restent fixés sur
l'alumine alors que les glycérides sont élues. Ceci est donc un procédé pour
désacidifier une huile acide. Naudet et Desnuelle (4) ont mis au point
une technique simple, qui est sur le point d'être normalisée.
Une prise d'essai, telle qu'elle contienne environ 350 mg de composés
non glycéridiques, est dissoute dans 50 ml de chloroforme, et passée sur une
colonne contenant 20 g d'alumine. Éluer avec 200 ml de chloroforme. Évapo-
rer le filtrat et sécher à poids constant pour obtenir ces composés non gly-
céridiques.
La forte adsorption des acides gras sur alumine rend difficile la séparation
des acides gras entre eux. Les esters, moins adsorbes, sont séparés un peu plus
facilement.
La présence d'un groupement hydroxyle augmente l'adsorption, il est pos-
sible de séparer un ester de son homologue hydroxylé en les éluant respec
tivement par l'éther de pétrole et le benzène additionné d'oxyde diéthylique
Autres séparations.
CHROMATOGRAPHIE DE PARTAGE
Applications en lipochimie
Méthode de Zbinovsky.
Matériel .
Réactifs .
Silice Mallinckrodt 100 Mesh (ou équivalent).
Éther de pétrole Eb = 65-70 °C.
Oxyde dibutylique, débarrassé de ses peroxydes par agitation avec une
solution de sulfate ferreux, lavé à l'eau, séché sur sulfate de sodium, conservé
à 0 °C et distillé juste avant l'emploi (Eb = 140-141 °C), en vérifiant la non-
acidité des fractions de tête.
- éther de pétrole;
- ; mélange en parties égales d'éther de pétrole et d'oxyde dibutylique ;
- oxyde dibutylique.
Remplissage de la colonne.
Dans le bêcher, mélanger 5 ml de la phase fixe à 6 g de silice en écrasant
sur la paroi avec une baguette de verre. Transvaser dans le mortier, écraser
la poudre avec un pilon, ajouter de l'éther de pétrole, 3 fois 10 ml, puis une
quantité suffisante pour recouvrir la silice et faire une pâte.
Applications en lipochimie
Méthode de Bolding.
Dans la méthode mise au point par Bolding (19, 20) reprise ensuite par div
auteurs, notamment Desnuelle (21, 22, 23), le support est de la poudre
caoutchouc à bas degré de vulcanisation Mealorub.
Principe .
La phase fixe était initialement une huile neutre, telle l'huile d'arachide
(par exemple), désacidifiée par Chromatographie d'adsorption sur alumine;
mais il est plus facile d'utiliser de l'éther de pétrole de point d'ébullition
voisin de 120-130 °C (essence E). La phase mobile est constituée par des
mélanges d'acétone et d'eau. En fonction de leur composition, ces mélanges
n'éluent qu'un seul acide, et ils sont habituellement notés A,„ n étant le
pourcentage en volume d'acétone dans le mélange.
Matériel .
Préparation du caoutchouc .
Préparation de la colonne.
Mode opératoire.
Observations.
BIBLIOGRAPHIE
Références
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et Desnuelle P., Rev. franç. Corps gras, 1960, 7, 429.
BIBLIOGRAPHIE
I. Principe de la méthode
Une colonne est remplie de grains de support inerte, enduits d'un produit
organique liquide à la température de fonctionnement mais d'une tension
de vapeur très faible. Ce liquide constitue la phase stationnaire . On fait
circuler à travers ce remplissage un gaz permanent (appelé souvent gaz vec-
teur) qui sert d'éluant : c'est la phase mobile (fig. 19). Si on considère un
mélange de deux constituants A et B introduits à l'entrée de la colonne, les
différences de répartition entre phase stationnaire et phase mobile vont assurer
Enregistreur
stationnaire Détecteur
support inerte
Fig. 19
R¿ponso r
du'
détecteur
(J
M /Haut«Ur du pc.ch-.AB
Fig. 20
Définitions.
vitesse de la
■r/- rr • i poids de soluté par ml de phase stationnaire
" poids de solute par ml de phase mobile
K ■r/- - coefficient rr • de i partage " =
VM = est le volume de rétention d'un produit non adsorbe (azote, air, etc.) ;
V',. sera donc mesuré à partir du pic de sortie de l'air.
Appareillage.
B c D E H
J~"L 0
A V_J
Fig. 21
Dimensions de la colonne.
-1
X '
ni ' ^
I
I
I
I
I
I
U optimum y en cm/sec
Fig. 22
Support.
Un support doit être inerte, c'est-à-dire ne pas donner lieu à des phénomènes
d'adsorption. De plus la grosseur et la régularité de dimensions des grains
jouent un rôle dans l'efficacité. En principe un support plus fin réduit la HEPT
[donc améliore l'efficacité] (5, 6, 7); mais l'utilisation de grains trop fins
conduit à des pertes de charge importantes qui ont souvent des effets inverses.
En général, la plupart des auteurs opèrent avec des supports tamisés 60-80
ou 80-100 mesh. (0,2-0,3 mm ou 0,15-0,2 mm).
Température.
H
log V n = CL J^rp h b
logVp
1/T
Fig. 23
Tableau I
Effet de la température sur le facteur de séparation -CH2- cas des esters méthy
d'acides gras sur phase stationnaire non polaire
(D'après A. James)
Température cC -CH_-
23
58,6
65
78,4
100
137
197
perme
mélan
peuve
temp
expliq
dans l
rature.
Par ailleurs, ces quelques indications montrent qu'il est important que
température soit maintenue à une valeur rigoureusement constante penda
toute la durée de l'analyse. Une augmentation de 1 °C entraîne une diminution
de 5 p. 100 environ du volume de rétention.
Importance de l'échantillon.
La phase stationnaire.
Pour remplir son rôle la phase stationnaire doit avoir des qualité
siques bien déterminées : être un liquide suffisamment fluide et de
de vapeur très faible aux températures de fonctionnement considéré
de plus, sa nature chimique a une très grosse importance, car c'est el
constituer un facteur essentiel pour la séparation de deux solutés.
On a quelquefois comparé la Chromatographie en phase gazeuse à
tillation; il serait dangereux et erroné d'en déduire que les constitua
séparés dans l'ordre de leurs points d'ébullition. Alors qu'en distill
vapeur est en équilibre avec le liquide qui lui donne naissance, en Chr
graphie en phase gazeuse la vapeur est en contact avec un liquide de
différente; on introduit là un facteur très important qui permet, entre
de séparer deux constituants de mêmes points d'ébullition si l'on choisit
tement la phase stationnaire.
Le coefficient de séparation de deux substances A et B peut s'écrir
aKh==h~yTP,
Solvant sélectif.
Si, par contre, les interactions entre A et B sont semb
Séparation
On peut opérer, soit sur les acides libres, soit sur leurs esters méthyliques,
ces derniers étant très généralement préférés.
Dans leur quasi-totalité, les travaux publiés ont été effectués sur les esters
méthyliques; la plupart des acides d'intérêt biologique appartiennent aux
termes supérieurs et l'utilisation des esters méthyliques permet d'obtenir
une meilleure séparation et de travailler à des températures plus basses qu'en
opérant sur les acides libres.
Les phases stationnaires les plus couramment utilisées sont la graisse
Apiezon M ou L, des polyesters et également des huiles ou graisses de silicone.
Les polyesters ont l'avantage sur la graisse Apiezon d'avoir une meilleure
sélectivité à l'égard du degré d'insaturation; par contre, ils donnent de bien
moins bons résultats dans la* détermination de la position et de la configuration
Tableau II
Reoplex 400
Tableau III
nC
Apiezon M
Apiezon L
Apiezon N
Succinate de butanediol
Succinate d'éthylèneglycol
Succinate de diéthylèneglycol . .
Reoplex 400
Préparat
Pour pré
partir de
les acides
d'acide p
méthane
distillé,
à la place
mise au p
Lorsque
effectuée
hydrogaï
de pétrole
Acides in
Un extra
de Ci jusq
ne peuve
opératoir
Pour anal
a. Par di
on sépare
La séparation des acides saturés linéaires, entre eux, n'est pas particulière
ment délicate et peut s'effectuer aussi bien sur Apiezon que sur silicone ou
polyester. Le tableau IV montre toutefois que les volumes de rétention sont
Tableau IV
Volume de rétention
corrigé du myristate de méthyle Facteur de séparation
par gramme de phase stationnaire -CH -
à la température de la colonne. 2
Apiezon L à 197 °C
A d i p a t e d'éthylènegly
180 °C
beaucoup pl
c'est-à-direle
tiques seron
Cette différ
soluté-solva
importantes
la grandeur d
et de la con
produits sat
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-j c. -i - n n i i . » . i » »
8 10 12 14 16 18 20 22 24 26
Nombre d ' atomes de carbone de l'acide
Fig. 25
Nous verrons par la suite que cette représentation graphique est très utile
pour l'identification de constituants dans un mélange.
Acides insaturés.
A. James (IV) a donné un tableau qui résume ce que l'on sait des relations
entre structure chimique et comportement chromatographique sur phase
polaire et non polaire.
i i ; i i i
1.70.
•;
I .90 .
o> ~
»
• 20 j
10 12 H 16 18 20
Nombre d 7 atomes de carbone de l' acide
Fig. 26
Log du temps d'élution en fonction du nombre d'atomes de carbone d' acides gras saturés □,
mono-o, di-Ęj et triéthyléniques # ( sous forme ester méthylique) sur phase stationnaire polyester
[d'après B. Craig et M. Nurty (22)]
Acides dicarboxyliques.
La coupure oxydante partielle (63) ou totale (25, 34) au niveau des doubles
liaisons des acides insaturés conduit à des diacides qu'il est possible ensuite
J. P. 231012. 9 a
^ 20 / /
¿ / /
o / r
3 / /
*Q) / / P
TJ ¥ /
V) / J
Q. / P
O
E /
/ /
/
w ļ J
-ā 1.0 ? /
° r
O / r
_l 4
U 5 6 7 8 9-10 11 12 13 U
Fig. 27
d'identifier par Chromatographie des diesters méthyliques (35) (Voir fig. 27).
Signalons que les oxalate et malonate de méthyle se décomposent très nota-
blement sur polyester, mais non sur graisse de silicone (65).
Acides possédant une autre fonction.
Un des aspects particulièrement séduisants de la Chromatographie en phase
gazeuse est de rendre possible l'étude d'acide à fonctions complexes qui peuvent
se rencontrer, en très faible quantité, dans les huiles végétales ou animales
(acides hydroxy, cétonique, acétylénique, époxy, cyclopropènique) (59, 60, 61).
Cette méthode peut permettre quelquefois de connaître le comportement
thermique d'un composé;. ainsi un acide éthylénique qui possède, en a de la
double liaison, une fonction OH ou hydroperoxyde se transforme en acide
diéthylénique conjugué sous l'effet de la chaleur dans le chromatographe (62).
Steroides.
Identification
Io A. James (21) a démontré qu'en portant les valeurs du log des volum
de rétention relatifs sur Apiezon et les valeurs obtenues sur polyester, o
obtenait des points situés sur des droites parallèles pour les acides d'une mêm
série homologue (fig. 28).
La construction de ce graphique suppose a priori que l'on a pu avoir d
échantillons d'acides authentiques, ce qui n'est pas toujours facile en ce q
concerne les acides polyinsaturés. Ce problème une fois résolu, deux analy
l'une sur Apiezon, l'autre sur polyester, permettent d'identifier avec u
quasi certitude tous les composants d'un mélange. La méthode n'est
applicable aux acides conjugués, qui ont un comportement différent (37).
Phase stationnaire
n-Pentanoïque
n-Hexanoïque
n-Heptanoïque
Méthyl-6-heptanoïque
n-Octanoïque
n-Nonanoïque . .
d-Décanoïque
n-Undécanoïque
n-Dodécanoïque (laurique)
n-Tridécanoïque
n-Pentadécanoïque
A9' 12 Hexadécadiénoïque
A8' 9 Hexadécadiénoïque
A8 Hexadécénoïque
cis-A9-Hexadécénoïque
trans- A_9-Hexadécénoïque
n-Hexadécanoïque
n-Heptadécanoïque
n-Octadécanoïque
A6, 8 il 14 Eicosatétraénoïque (
chidonique)
0123456
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Fig. 28
Relation entre le log du volume de rétention par rapport au myristate de méthyle de différents
acides gras ( sous forme ester méthylique ) sur Apiezon M à 197° C et sur Réoplex 400 à
197°C. Acides saturés , mono , di, tri , tètra, penta et hexaéthyléniques [d'après A. James (21)].
Aspect quantitatif
Vb
IJL Vb Fig. 29
b . Utiliser un planimètre.
c. Découper le pic et peser l'élément ainsi obtenu.
d . Utiliser un intégrateur de surface incorporé au chromatographe.
La première méthode, très utilisée, donne de bons résultats.
Les surfaces des pics ainsi calculées sont additionnées et le pourcentage
de chacune en fonction de cette somme va donc donner la concentration, dans
le mélange, du constituant qu'elle représente.
Surface du pic (constituant B) X 100
Somme des surfaces des pics
Ceci suppose que tous les constituants sont sortis de la colonne au moment
où le déroulement du chromatogramme est arrêté. Pour s'assurer qu'il en
est bien ainsi, on ajoute au mélange un ester méthylique en proportion connue
et qui sortira à un endroit judicieux, ne se superposant pas à un autre consti-
tuant. La surface du pic correspondant, qui représente un pourcentage de
composition déterminé, permet de calculer les autres quantités relatives,
dont la somme doit être égale à 100. C'est la méthode dite de l'étalon interne.
Pour la précision des mesures, disons que 1 p. 100 de l'un des constituants
dans un mélange peut aisément se détecter, si toutefois le pic correspondant
a une géométrie correcte dans les conditions de fonctionnement (par exemple
1 p. 100 de palmitate de méthyle dans un mélange Cio à Cis) ; si, par contre,
le constituant sort bien après les autres, le pic correspondant se trouvera
Résultats divers
Les acides gras libres ou leurs esters méthyliques ne sont pas les seuls com
posés de la chimie des lipides susceptibles d'être étudiés par Chromatogra
en phase gazeuse. Les mono et diglycérides sous forme d'acétates peuvent êtr
chromatographies sur silicone (vers 300 °C) (42) et les monoglycérides s
forme d'ester allylique sur Apiezon à 240 °C (43). De même, on a pu sépa
divers sterols sur silicone (44, 45). Divers produits que l'on peut relier
acides gras ont aussi été étudiés : les aldéhydes (48, 49), les alcools (50, 51), le
amines (52), les nitriles (53).
Techniques expérimentales
Microbromuration (30).
Dissoudre une petite quantité d'ester méthylique (0,5 à 5 ļul) dans l'oxyde
diéthylique dans un tube conique et refroidir à - 10 °C. On ajoute goutte
à goutte une solution à 22 p. 100 de brome liquide dans l'oxyde diéthylique
à la solution d'esters méthyliques. La coloration jaune disparaît au fur et à
mesure que les doubles liaisons sont saturées par le brome. La réaction est
complète quand cette coloration persiste. L'excès de brome et de solvant sont
ensuite complètement évaporés sous courant d'air ou d'azote à une température
inférieure à 30 °C. Les esters d'acides bromes ont tendance à cristalliser et
à se rassembler au fond du tube. Un échantillon du liquide surnageant (esters
méthyliques saturés) est prélevé avec une microseringue et Chromatographie.
Microhydrogénation.
BIBLIOGRAPHIE
Articles généraux
Références
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