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Chirurgie préprothétique
G Princ R é s u m é. – Depuis le développement de l’implantologie, les indications de la chirurgie
R Toledo préprothétique sont plus restreintes. Il faut néanmoins connaître ses indications ainsi que
J Dichamp ses possibilités thérapeutiques.
Les différentes informations du bilan préopératoire indispensables à l’orientation
thérapeutique seront exposées en première partie. Puis nous détaillerons successivement
les techniques utilisées sur les plans muqueux et osseux, par soustraction ou addition, et la
chirurgie du plancher buccal.
© 1999, Elsevier, Paris.
A B C D
1 Résection gingivale.
A. Incision crestale. C. Désépaississement des lambeaux.
B. Résection gingivale cunéiforme. D. Sutures.
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face pelvienne. Après une hémostase soigneuse, les deux fils latéraux sont lambeau disséqué est réamarré en bas. Le bord libre muqueux est fixé au fond
ramenés vers la ligne médiane, pour obtenir un remodelage parfait de la du vestibule par des fils transfixiants mentonniers, noués sur un bourdonnet.
langue mobile. Dans certains cas, il peut exister une petite saillie médiane Les procédés sus-périostés ont notre préférence, facilitant une
dans la région postérieure dorsale pouvant nécessiter une résection épithélialisation secondaire correcte.
complémentaire médiane. La suture se fait en deux plans. Un fil de protraction
linguale est laissé en place pendant 48 heures permettant en cas d’œdème ou Trou mentonnier, contrainte anatomique
d’hématome de libérer l’oropharynx. Dans certains cas, il faut modifier le positionnement de celui-ci vers l’arrière
et vers le bas, permettant ainsi de faciliter l’approfondissement vestibulaire et
Plans muqueux par addition supprimant un traumatisme prothétique sensitif.
Après une petite incision muqueuse antérieure, la rugination sous-périostée
Insuffisances vestibulaires permet de mettre en évidence l’émergence. L’incision est poursuivie alors
latéralement au-dessus de celle-ci. Puis on met en place une spatule coudée à
Les indications sont de plus en plus exceptionnelles, les résultats étant
bords émoussés au niveau du trou mentonnier, dirigée vers le canal et
aléatoires. Les techniques implantaires permettent souvent de pallier ces
protégeant le paquet vasculonerveux. L’ostectomie est conduite
insuffisances vestibulaires.
progressivement à la fraise boule, permettant de supprimer la table externe du
Le manque de profondeur du vestibule ne permet pas d’utiliser toute la canal. Le nerf est alors déplacé de quelques millimètres (souvent gêné par les
hauteur osseuse disponible, pour bénéficier d’une surface d’appui prothétique branches incisives) (fig 5).
suffisante.
L’orthopantomogramme montre : Préparation de la « prothèse guide »
– au maxillaire : l’atrophie des procès alvéolaires, la proximité des cavités Cette prothèse est faite à partir des moulages issus de la deuxième empreinte,
nasales et sinusiennes, la forme et la situation de la tubérosité et ses rapports réalisée avec un matériau de consistance ferme.
avec l’apophyse ptérygoïde ; On creuse, à l’aide d’une spatule ou d’un couteau à plâtre, le vestibule de
– à la mandibule : l’atrophie alvéolaire, le trajet du canal dentaire et la façon à augmenter sa profondeur, et à reproduire aussi exactement que
situation du trou mentonnier. possible la morphologie du futur vestibule. Cette préparation doit être faire
La téléradiographie de profil est intéressante, montrant la forme de la en présence du patient pour permettre au praticien de se guider par la palpation
symphyse mentonnière et les rapports antéropostérieurs des maxillaires. des reliefs osseux.
Les possibilités d’améliorer le vestibule peuvent être mises en évidence par Les moulages sont montés en articulateur et une prothèse complète est
des moulages réalisés selon la méthode de la « double empreinte ». Grâce à réalisée. La base prothétique de l’arcade intéressée par l’acte chirurgical est
ces indications, on peut déterminer si une vestibuloplastie est réalisable. réalisée soit en résine acrylique souple, soit en silicone par addition après
Celle-ci le sera à condition que : adjonction de « primer d’adhésion ». Elle comportera du côté vestibulaire, un
– la muqueuse soit souple et de bonne qualité ; boudin périphérique destiné à modeler le vestibule ; elle protège la zone où
s’effectuera l’épithélialisation secondaire.
– la hauteur osseuse soit de 12 à 15 mm à la mandibule ; au maxillaire, on
peut se contenter de 6 à 8 mm, en sachant qu’il est possible de l’augmenter en Pour être efficace, cette prothèse de contention doit être rigoureusement
avant par une résection de l’épine nasale (le pied du malaire efface souvent le immobile. Dans ce but, elle est fixée :
relief alvéolaire). – à la mandibule par deux ligatures circonférentielles d’Ivy, avec un fil
Dans certains cas, le dernier obstacle anatomique rencontré est la position métallique n° 3 ;
haute du trou mentonnier pouvant nécessiter le « détournement » du nerf – au maxillaire par une suspension effectuée par un fil passant sur la ligne
alvéolaire inférieur. médiane, dans l’épine nasale, et latéralement, dans une petite perforation
forcée au niveau de la partie inférieure des malaires.
Techniques proposées Cette prothèse est laissée en place 4 à 5 semaines, délai indispensable pour
permettre une bonne épithélialisation secondaire et pour s’opposer au
Vestibuloplasties simples comblement du néovestibule par le tissu de cicatrisation. Un traitement
L’approfondissement vestibulaire a été décrit pour la première fois par antibiotique de principe est prescrit.
Kazanjian en 1935 [21]. Il s’agit d’un procédé sous-périosté qui va entraîner Une hygiène buccodentaire rigoureuse et une alimentation mixée sont
une dénudation osseuse, en réclinant périoste et insertions musculaires. indispensables.
L’incision muqueuse, légèrement décalée par rapport au sommet de la crête, La dépose de la prothèse s’effectue après section des ligatures. Puis, elle est
est poursuivie en profondeur jusqu’à l’os. Elle est horizontale, arciforme, portée en permanence jusqu’à la mise en place de la prothèse définitive,
suivant la crête. réalisée après un délai de 3 semaines.
La rugination est poursuivie en sous-périosté vers le bord basilaire, respectant Cette intervention peut être effectuée sous anesthésie locale avec
l’émergence des nerfs mentonniers. Le lambeau ainsi créé va être amarré vers prémédication en chirurgie ambulatoire.
le bas, permettant l’approfondissement du vestibule. La prothèse réalisée en
position de correction, dont les bords sont adaptés en peropératoire avec une Vestibuloplastie sous-muqueuse
résine molle (Fitt de Kerrt) ou avec une silicone par addition (Drop-Orthot, Cette technique décrite par Obwegeser [ 3 9 ] est destinée à corriger
Rebasilt), maintient le cul-de-sac vestibulaire néoformé et est ligaturée à l’attachement du tissu mou au maxillaire. L’incision est faite au niveau de la
l’arcade mandibulaire, le temps de l’obtention de la cicatrisation. ligne médiane et la muqueuse est séparée du tissu sous-muqueux par
dissection au ciseau (fig 6). Ainsi est créé un tunnel sus-périostal des deux
Procédé de Clark (fig 4) côtés et le tissu sous-muqueux est incisé et repositionné plus haut. Après
Il s’agit d’une technique sus-périostée [6]. Après incision horizontale de la suture de la voie d’abord, une prothèse préfabriquée ou une gouttière est mise
muqueuse sur le versant externe de la crête, la dissection des insertions des en place pour maintenir les tissus dans cette nouvelle position pendant la
muscles mentonniers est pratiquée au ras du périoste symphysaire. Le cicatrisation.
A B C D
4 Procédé de Clark.
A. Insuffisance vestibulaire. C. Mise en place de la prothèse immédiate.
B. Approfondissement du vestibule. D. Dépose de la plaque et « néovestibule ».
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A B C
5 Détournement du nerf dentaire inférieur. B. Ostectomie de la table externe du canal dentaire.
A. Émergence du nerf mentonnier. C. Déplacement de l’émergence du nerf.
A B C D
6 Vestibuloplastie sous-muqueuse.
A. Dissection au ciseau. C. Incision du tissu sous-muqueux.
B. Tunnel sus-périostal. D. Mise en place de la gouttière.
Vestibuloplasties avec greffes cutanées [49] La prothèse peut alors être fixée par des ligatures circonférentielles comme
dans la vestibuloplastie. La greffe cutanée remplace l’épithélialisation
Les vestibuloplasties simples donnent des résultats relativement décevants. secondaire et permet d’avoir un tissu plus souple, de meilleure qualité et
En effet, la cicatrisation spontanée va entraîner une rétraction et une perte de n’ayant pas tendance à se rétracter.
profondeur au niveau du vestibule de l’ordre de 30 à 50 %. Certains auteurs La prothèse peut être enlevée au dixième jour ; en général la prise est obtenue
ont donc préconisé l’association de greffes cutanées et/ou muqueuses afin de à 90 %, remplacée par la prothèse provisoire doublée d’une couche de résine
conserver le bénéfice apporté par la technique d’approfondissement. molle.
Rappelons les différents types de greffes cutanées :
– greffes dermoépidermiques minces : elles emportent l’épiderme, la basale
et une mince couche de derme abondant au sommet des papilles dermiques ; Plancher buccal
leur épaisseur moyenne est de 1,5 à 2,5 dixièmes de millimètre ; le site de
prélèvement est le plus souvent situé sur la face interne des cuisses ; Intervention de Trauner
– greffes dermoépidermiques moyennes : elles vont prendre l’épiderme, une
couche plus épaisse de derme, ainsi que les annexes épidermiques ; L’intervention de Trauner [28, 29, 43] a pour but de supprimer l’action répulsive
des muscles du plancher buccal et, éventuellement, des glandes sublinguales,
– greffe de peau totale : elle est constituée par l’épiderme, le derme avec ses
par section du muscle mylohyoïdien. Cette intervention va, en outre,
annexes épithéliales dans leur totalité ; son épaisseur est de 8 à 15 dixièmes
permettre d’obtenir un approfondissement du sillon pelvilingual.
de millimètre suivant la région donneuse (sus-claviculaire) ; cette technique
impose une plastie de glissement pour fermer la perte de substance cutanée Rappel anatomique
au niveau du site donneur.
Les greffes peuvent être utilisées en continu ou en discontinu (en îlots, en Le muscle mylohyoïdien est un muscle aplati, large, tendu transversalement
filet). de la face interne de la branche horizontale de la mandibule, s’insérant sur
toute la longueur de la ligne oblique interne (ou ligne mylohyoïdienne). Il se
Dans certains cas rares de cicatrices chéloïdes, les prélèvements cutanés sont porte ensuite en bas et en dedans vers l’os hyoïde et le raphé médian. Les
contre-indiqués. Il faut prélever de la muqueuse, mais la superficie est trop fibres antérieures sont courtes et horizontales ; les autres devenant de plus en
limitée pour permettre un recouvrement suffisant [16, 17]. plus longues, obliques en bas et en dedans vers l’arrière. Les deux muscles
Toute la première partie de l’intervention se déroule comme pour une mylohyoïdiens sont réunis sur le raphé médian de la symphyse jusqu’à l’os
vestibuloplastie simple. Une prothèse de contention a été préparée et hyoïde. Ces muscles forment une sangle sur laquelle repose l’étage sus-
stérilisée ; mais, contrairement à l’intervention précédente, elle est doublée mylohyoïdien du plancher buccal.
d’une couche de pâte thermoplastique. Celle-ci sera modelée par une mise en Enfin, sur les apophyses geni s’insèrent les muscles géniohyoïdien et
bouche de la prothèse après ramollissement à la chaleur. On obtient ainsi une génioglosse qui sont des muscles courts et juxtamédians.
prothèse dont la base est parfaitement adaptée à la surface périostée qui doit
être recouverte. Lorsque l’ajustage est terminé, la prothèse est retirée, Technique (fig 7)
refroidie et séchée. Elle est alors enduite sur tout l’intrados d’une couche de Cette intervention est pratiquée sous anesthésie générale (intubation
colle chirurgicale. nasotrachéale).
Un greffon cutané, après avoir été découpé, y est collé par sa face dorsale de L’incision de la muqueuse du plancher buccal suit la crête, légèrement en
façon à recouvrir complètement toute la partie de la prothèse en pâte dedans. Le muscle mylohyoïdien est alors mis en évidence latéralement, une
thermoplastique. sonde cannelée est glissée sous le muscle de chaque côté ; après section de
Après avoir été habillée par le greffon, celle-ci est mise en place avec ses insertions mandibulaires. Celui-ci va être abaissé vers le bord basilaire
précaution, de façon à s’adapter exactement aux contours du nouveau symphysaire par deux fils de traction, transfixiant la zone mentonnière et fixés
vestibule. Pendant toute cette phase de l’intervention, il est nécessaire de tenir dans cette région sur des bourdonnets (certains proposent de passer les fils de
compte de l’occlusion et de vérifier qu’elle sera respectée lors de la fermeture traction sous le bord basilaire, de les nouer sur des bourdonnets dans le
buccale. vestibule).
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A B
9 Alvéoloplastie simple.
A. Régularisation de la crête après extraction des incisives supérieures.
B. Régularisation à la pince gouge.
C. Régularisation à la fraise.
D. Régularisation à la lime à os.
E. Suture sans tension du lambeau d’accès.
D E
A B C D
10 Alvéoloplastie intraseptale.
A. Incision. C. Ostectomie économe.
B. Décollement du lambeau et extraction dentaire. D. Comblement de l’alvéole et suture du lambeau.
11 Torus palatin.
A. Torus palatin ; vue antérieure.
A B B. Incisions palatines.
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15 Ostéotomie en « visière ».
13 Ostéotomie de Schuchart.
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A B C
17 Augmentation de la crête mandibulaire par biomatériau.
A. Augmentation de la hauteur de la crête mandibulaire par biomatériau. À partir des B. Injection du biomatériau.
incisives latérales, réalisation du tunnel. C. Sutures.
A B C
18 Augmentation de la crête maxillaire par biomatériau. B. Injection du biomatériau.
A.Augmentation de la hauteur de la crête maxillaire par biomatériau. Incision médiane. C. Sutures.
Procédés par apposition simple (onlays) régler ce porte-empreinte et de prendre une empreinte de qualité, car toute
surpression au niveau du moyen de contention entraînerait une plaie de la
Biomatériaux muqueuse et donc une possibilité de communication entre le milieu buccal et
le matériau de comblement sous-périosté.
Un procédé usuel consiste à réaliser un tunnel sous-périosté, crestal, en cas
d’utilisation d’un biomatériau [3, 25, 26, 50]. Le biomatériau le plus utilisé est Il est nécessaire, au niveau du modèle en plâtre, d’aménager sur la crête
l’hydroxyapatite, qui peut être utilisée en particules ou blocs et retrouvée sous l’espace destiné au matériau de comblement ; son volume est dicté par le
forme poudreuse ou non poudreuse. Ce biomatériau est en « théorie » non diamètre de la seringue qui sert à insérer le matériau. Ce volume est
résorbable, raison pour laquelle l’hydroxyapatite empêche une fidèlement reproduit avec du plâtre sur le modèle au niveau de la crête
« néoformation » osseuse. osseuse. Puis on estampe une plaque en biocryl (résine dure thermoformable)
Histologiquement, l’hydroxyapatite est entourée d’un tissu fibreux sans grâce à une presse de type Biostart. Cette plaque est découpée aux limites de
inflammation [24], cependant son utilisation reste discutée. la prothèse adjointe classique et peut être essayée en bouche, cette manœuvre
À la mandibule, la technique opératoire est la suivante : permettant de visualiser les zones de surpression qui pourront être meulées ;
cela étant d’autant plus facile que le matériau est transparent. Cette plaque est
– la voie d’abord est faite par deux incisions situées de part et d’autre de la alors confiée au bloc opératoire qui pourra la stériliser à froid.
ligne médiane, immédiatement en avant des orifices d’émergence des nerfs
mentonniers ; les incisions verticales, partant de la face linguale de ce qui Cette gouttière est posée en peropératoire et ligaturée soit au fil d’acier, soit
reste de la crête alvéolaire, vont descendre jusqu’au fond du vestibule au fil de soie. Elle est laissée environ quinze jours. En théorie, le patient
(fig 17) ; pourrait être aussitôt appareillé, mais il nous parait plus simple de transformer
– l’incision s’étend jusqu’au plan osseux en sectionnant le périoste après cette contention en plaque-base, puis en bourrelet d’occlusion, et enfin en
s’être assuré, par une dissection légère, que les branches terminales des nerfs appareil provisoire. En effet, un rehaussement de crête ne peut être efficace
mentonniers ne risquent pas d’être lésées ; que s’il est associé à un approfondissement vestibulaire et cela ne doit pas être
– le périoste est ensuite décollé d’avant en arrière, depuis l’incision jusqu’au réalisé avant six à neuf mois.
trigone rétromolaire. L’utilisation de biomatériaux non résorbables n’a pas d’intérêt dans le cadre
Après avoir réalisé deux tunnels latéraux, on les réunit en avant pour former de l’ostéo-intégration. C’est pour cela qu’ils ont été de plus en plus
un tunnel médian. abandonnés. À l’heure actuelle, l’orientation de la recherche se fait vers un
Des fils d’attente sont passés dans les berges des incisions : ils permettent de biomatériau ostéoconducteur, mais à la fois ostéo-inducteur.
les écarter lors du comblement et de les suturer immédiatement après.
Au maxillaire (fig 18), la réalisation technique est plus difficile. Greffes osseuses d’apposition crestale
L’« expandeur » a été préconisé sans succès [31, 32, 55]. L’utilisation d’un tube
résorbable (Vicrylt) rempli des particules d’hydroxyapatite et positionné sur Plusieurs techniques d’augmentation de la hauteur par des autogreffes ont été
la crête a été aussi proposée [19]. Le tube va être résorbé et l’hydroxyapatite va utilisées, combinées avec des ostéotomies.
rester en place.
Si les résultats sont aléatoires en chirurgie préprothétique, les indications
Plaque de contention restent larges en chirurgie préimplantaire (cf fascicule 23-395-A-10 de
l’Encyclopédie Médico-Chirurgicale). Les complications immédiates sont
Après avoir pris une empreinte aux hydrocolloïdes, le modèle est coulé en fréquentes à type d’infection, de désunion de sutures ; plus tardivement, la
plâtre dur afin de réaliser un porte-empreinte individuel. Il est capital de bien muqueuse sous-jacente peut devenir fragile, prenant un aspect atrophique [3].
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