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LA NUIT DU RECIT DE FATIMA

LE RAPT :
Pendant la première partie du livre, l’ecrivaine parle du rapt en commencant par le
personage du Toumi qui est revenu de la guerre en France, et tomba amoureux de Arbia
dont l’union a été refusé par les frères de cette dernièrre donc les amoureux se sont
enfuient sous la bénédiction de Magdouda et ont donné naissance à Fatima .
Le frère de Fatima, Hassan, ne pouvant plus s’occuper de son fils Ali, après la mort de son
épouse , décida de donner son enfant à sa soeur . Tandis que Fatima épousa un ami de
Toumi ,à quinze ans . Elle a eu un fils , Nadir , qui se marriera à son tour avec Anissa et aura
une fille , Meryem . L’époux a voulu confier sa fille à sa mère , mais Anissa a plutôt voulu que
Meryem part à la crèche et donc elle a fini par enlever sa fille de chez Fatima et s’enfuir en
France . On voit clairement dans cette fuite une révolte contre le système patriarcal .

AUJOURD’HUI
CAUCHEMAR DE ALI

Ali a fait un cauchemar dans lequel sa femme Sarah passe sur la table d’opération. Or, même
si c’est le corps de sa conjointe qui est étendu devant lui, le chirurgien met du temps à le
reconnaître. Dans ce réve le chirurgien ne réussit pas à opérer sa femme efficacement. Si Sarah
porte un mal en elle, il ne peut l’identifier, l’extraire de son corps, bref, le rendre visible. Avec
lui le mal persiste et la guérison est incertaine. Il n’arrive pas à faire bon usage de tous ses
moyens.

Et donc ,totalement extérieur à la situation, il demeure presque absent dans cet intérieur,
dans cette salle étroite où peu de réalités lui sont accessibles. Il erre dans un « ailleurs » qui
le captive et le capture, qui lui fait ignorer le malaise dans lequel il se trouve.

Cet univers extérieur finit même par prendre tellement de place dans la vision du chirurgien
qu’il anéantit devant ses yeux tout ce qui se passe dans la salle d’opération. Ali ne voit donc
pas la réalité en face. « La lucarne s’est élargie, un ciel tout blanc, comme peint, un ciel neuf,
silencieux lui aussi, qui s’agrandit au-dessus des infirmiers, non, des techniciens, ciel qui va les
anéantir. »
LA FUGUE DE NAZIM
Nazim est le fils de Ali est a pris la poudre d'escampette pendant que son père se préparait
pour une opération délicate qu’il va rater par de suite . Sarah était dans son travail qui
consistait en l’étude de chants de femmes anciens , ensuite Baya l’a mis au courant de la
fuite de Nazim .
Après l’échec de l’opération , Ali se derigea vers son ami peintre-poète qui a fait sortir la
femme dont il est amoureux, Leila, de l’hôpital psychiatrique pour l’épouser .
Dans le cas du peintre comme dans celui du chirurgien, les seules choses reconnaissables
sont extérieures à leur contexte de travail fictif et réel , le peintre par exemple ne songe qu’à
libérer Leila .Le chirurgien Ali reste aussi extérieur à sa salle d’opération où gît sa femme et
ne perçoit que ce qui se passe derrière la lucarne. Il convient de souligner que ce qui est
entrevu derrière la lucarne, à savoir le ciel à l’extérieur de la salle d’opération, est « comme
peint ». Le verbe « peindre » renvoie au fait que ce qui a été peint chez Delacroix appartient
aussi davantage à un monde extérieur qu’à un univers intime, l’Algérienne étant dans le
tableau présentée comme un objet et non comme un sujet susceptible d’avoir une vie
intérieure.
Après ,Sarah n’a pas pu assister à la circoncision du fils de l’hazab , elle pense à Nazim, à leur
première rencontre, à son mariage avec Ali .
DRAME AU HAMMAM

Il s’agit dans cette suite d’évènements de se libérer de la douleur intérieure et de leurs


souffrances à travers la métaphore de l’eau qui court , se perd et se libère et parler de soi à
autrui .Dire la souffrance de l’emprisonnement et du silence, cela signifie pour la femme se
dénuder et se laver de toutes les saletés qui ont souillé sa vie.

Et ceci est incarné par Sonia, Anne et Baya qui vont au hammam observant une masseuse
pendant son travail .Baya se demande lors de leurs discussion : « Que casser en moi, ou à
défaut en dehors de moi ? ». Cette envie de briser son monde intérieur ou alors celui qui
l’entoure témoigne de la colère qui l’anime en tant que femme ayant connu les contraintes
du silence forcé et de la claustration. Casser ces espaces étouffants lui permettrait enfin d’en
sortir et l’idée de la cassure est typique de la réalisation du tableau Femmes d’Alger de
Picasso.

Fatma, la masseuse et la porteuse d’eau du bain, est un personnage majeur de ce point de


vue. Elle masse toutes les femmes d’Alger, les lave et entend leurs conversations. Le jour où
elle se brise le poignet en glissant sur une dalle, elle s’évanouit et on l’envoie à l’hôpital. Ce
corps est pétri des mots entendus et recueillis au bain. Dans une seule figure, celle de Fatma,
de sa voix, se retrouvent donc condensées plusieurs autres figures, celles des femmes d’Alger,
de leurs voix. Et ce n’est que quand elle s’est endormie qu’elle a commencé à penser à sa
propre histoire ( son marriage à 13 ans ,son époux , sa belle famille qui la matraiatait , sa fuit
, la mort de son père ).

GUERRE ET CALAMITÉS

Leila délire en se rappelant de la guerre et les horreurs qu’elle a vues et vécues . Sarah pleurait
et l’avais prise dans ses bras en la caressant. Ces deux victimes souffrent de la fragmentation
de leur êtres provoqué par la guerre en 1957 parce qu’elles ont vécu une période ou les
femmes portaient de vraies bombes à la hauteur de leur poitrine afin défendre leur pays
contre l’envahisseur français.

Cette discussion fut prolongé avec Anne qui entendait l’histoire de Sarah à la prison et la vie
difficile qu’a mené la mère de Sarah . Ensuite le personnage de Sarah veut briser le silence qui
le torture et aimerait bien que toutes les femmes d’Alger parlent de leur souffrance pour se
libérer.
HIER
MARRIAGE FORCÉ
Dans cette partie on comprend que Anissa et Aicha sont les sœurs de la narratrice et que ses
parents veulent la remarier . Elle parle de la synchronisation de cet evenement avec le decès
de leurs voisin et comment la naratrice se dètache de la réalité et ne se soucie plus de la
mort du voisin ,se plongeant ainsi dans son monde intérieur en pleurant et se sentant
envahie de honte .
MORT ET EVEIL
Aicha est bloquée dans le passé , elle imagine des conversations et tout lui semble irréel .

Encore une fois le rapport de Aicha avec le monde extérieur a été coupé , se livrant à son
imagination et recollant des parties de sa mémoires qui ne sont plus de l’ordre du présent .
Elle échappe de l’évènement actuel qu’est la mort de sa grande mère , et commence à pleurer
et caresser la tête de son fils en se révoltant intérieurement. Elle sort et tombe sur Hassan ,
son cousin : elle se souvient de son mariage raté, du temps de son enfance avec son cousin.
L’incident à bien provoqué une remise en question profonde sur son parcours et les décisions
qu’elle a du faire. La disparition de cette être a du basculer sa relation avec son soi , qui était
refoulé longtemps dans les profondeurs de ses pensées .

Said , un autre personnage attaché à la défunte et représentait tout pour lui , il se souvenait
du temps passé avec elle et leurs habitudes. Il se souvient qu’elle sentait sa fin s’approchant:
elle lui avait donné des indications pour après sa mort. Il continuait à l’aider autant qu’il le
pouvait .

NOSTALGIE ET SOUFFRANCE

D’autres personnages sont dévoilés dans cette suite d’évènements ,pendant Ramadan , tel
que les sœurs Nfissa , Houria et Nadjia qui, une fois le jeûne est rompu ,ont mangé avec joie
sauf Nfissa qui se souvient des morts et regrette l’impossibilité d’oublier la douleur et la mort
.

Ensuite ,Nfissa demande à son arrière-grand-mère de leur parler de sa vie : elle raconte son
mariage à douze ans et son apprentissage pour devenir une bonne épouse. Après la mort de
son époux, sa belle-mère a commencé à la battre .

Dans la partie intitulé Hier , l’ecrivaine a tenté d’enlever le voile aux femme algériennes
cloitrées dans leurs passés en exhibant leurs plaies et souffrances liés à la soumission , et aux
affres causés par la gent masculine.

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