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1 - Etat General 2020
1 - Etat General 2020
Signes de Gravité
K,CHAHED
2020-2021
Signes généraux
Constantes vitales
Fièvre
Altération de l’état général
Signes de gravité
Evaluer l’état général
Constantes vitales
Pression artérielle
Fréquence cardiaque
Fréquence respiratoire
Température corporelle
SpO2
A rechercher systématiquement
A noter systématiquement
Constantes vitales critères de gravité
hospitalisation
HOSPITALISATION SI ………….
a. Thermométrie rectale
Méthode de référence qui reflète fidèlement la température centrale.
Mesures fréquentes ulcérations de la muqueuse rectale et risque de diffusion d’agents infectieux.
b. Thermométrie tympanique
Méthode employée actuellement.
Introduction dans l’oreille d’un détecteur d’émission sensible au rayonnement infrarouge (DESR).
Le taux de radiation émis par la membrane tympanique est proportionnel à la température de cette
membrane , elle-même proportionnelle à la température centrale.
c. Thermométrie buccale
d. Thermométrie cutanée
.
Ces deux dernières méthodes sont moins fiables et plus rarement utilisées
Fièvre
Température corporelle centrale > 38°C, mesurée chez un sujet au repos, normalement couvert
à température ambiante tempérée.
- frissons: élèvent la température corporelle
- sueurs : abaissent la température corporelle
2. SEPSIS :
= SRIS + infection définie (non sévère)
3. SEPSIS SEVERE :
= SEPSIS + dysfonction au moins 1 organe
Hypotension artérielle (PAS < 90 mm Hg)
Oligurie
Encéphalopathie
Coagulopathie
4. CHOC SEPTIQUE :
=SEPSIS SEVERE + hypotension artérielle persistante malgré le remplissage vasculaire adéquat.
Altération de l’état général:
Asthénie (physique ou psychique)
Anorexie
Amaigrissement
Diagnostic différentiel :
– Fatigue :
• état physiologique (liée à une activité excessive) qui disparaît au repos.
– Fatigabilité :
• apparition anormalement d’une fatigue au cous de l’effort
• Exemple : maladie musculaire
– Dyspnée :
• sensation d'essoufflement ou de respiration pénible;
– Lipothymie :
• malaise paroxystique se caractérisant comme une sensation brutale de fatigue intense.
– Gêne fonctionnelle
• en rapport avec un handicap neurologique (par exemple, hypertonie extrapyramidale)
ou rhumatologique (par exemple, douleurs arthrosiques)
Diagnostic différentiel
• Maladies musculaires
– Myopathie
• Difficulté pour :
– Se lever d’un siège ?
– Monter des escaliers ? (rampes…)
– Se relever de la position accroupie ?
• En fait il ne s’agit pas d’une asthénie :
fatigabilité Ce n’est pas une
– Myasthénie asthénie
• Fatigabilité survenant à l’effort
• Muscles d’innervation bulbaire surtout
– Diplopie ?
– Ptosis ? Dysphagie ?
– Dysphonie ? (voie nasonnée)
– Troubles de la mastication ?
–
Donc diagnostic différentiel
symptôme imprécis (lassitude, perte de force physique,inefficience
intellectuelle, fatigabilité inhabituelle).
Fréquent (10 à 25% des consultations de médecine générale).
Origine :
organique : 1/3 des cas,
psychique : 1/3 des cas,
mixte ou indéterminée : 1/3 des cas.
Unique dans 15% des cas (dans les autres cas, elle
s’intègre à un ensemble de symptômes qui peuvent
orienter vers une étiologie).
Asthénie à prédominance vespérale, quotidienne, améliorée par
le repos : plutôt organique.
à prédominance matinale, variable d’un jour à l’autre, avec
inefficacité du repos :
plutôt psychique.
Insomnie : Dépression
– Schématiquement :
– Anorexie ?
• Pas de valeur d’orientation
– Fièvre ?
• Évoque une origine somatique
• Prises médicamenteuses
– Surtout celles que le patient ne mentionnera pas spontanément
• Laxatifs, diurétiques, hypnotiques, analgésiques
Anorexie
= perte du besoin et du plaisir de s’alimenter.
Caractéristiques de l’anorexie:
complique l’évolution des maladies chroniques inflammatoires et cancéreuses
dite grave lorsque la prise calorique est inférieure au 1/3 des besoins, soit moins de 600 à
700 kcal /jour pendant 7 à 10 jours.
Alors responsable d’un amaigrissement
Amaigrissement
– Changements de vêtements
– Antécédents psychiatriques
• Alimentation
– Enquête alimentaire
• évaluation des apports caloriques quotidiens
– Régime particulier ?
• « désodé », hypolipémiant
– Toxiques ?
• Alcool +++, drogues
– Possibilités alimentaires ?
• État de la dentition, des prothèses dentaires ?
• Précarité ?
Amaigrissement – Signes physiques
• Signes de dénutrition
• Etat de maigreur, cachexie
– Absence de signe :
• Ne pas conclure à une origine psychique immédiatement
explorations paracliniques systématiques
Signes généraux associés
– Fièvre
• pathologie infectieuse : en priorité
• Aussi :
– Pathologie inflammatoire
– Pathologie cancéreuse
– Hyperthyroïdie
– Hypersudation
• Pathologie infectieuse (par ex tuberculose)
• Pathologie néoplasique (par ex maladie de Hodgkin)
• Puis examen appareil par appareil
• Doit être entrepris à la recherche d’une étiologie :
– infectieuse
– inflammatoire
Qui doivent être évoquées en priorité
Altération de l’état général
tableaux particuliers
– Infections ?
• Tuberculose au début ?
• Parasitose intestinale ?
Altération de l’état général
tableaux particuliers
= HOSPITALISATION
SIGNES CLINIQUES DE GRAVITÉ
AUX URGENCES
Les signes de gravité des différentes pathologies sont communs quels que
soient les modes d'exercice.
La particularité des urgences est la précocité d'arrivée des patients par rapport
au début des signes et la nécessaire rapidité de l'évaluation médicale .
Dissection aortique
Choc infectieux et terrain (les méningococcémies et parfois les infections à pneumocoques
survenant alors plus particulièrement sur des terrains fragiles (déficits immunitaires,
splénectomisés, drépanocytaires
Anévrisme de l'aorte abdominale
Infarctus du myocarde
Palpitations, syncopes, malaises
Intoxications médicamenteuses (Parmi ces médicaments, citons notamment les digitaliques, la
chloroquine, le lithium et les antidépresseurs..)
Hémoptysie
Grossesse extra-utérine
Prééclampsie et éclampsie
.
SIGNES DE GRAVITÉ CLINIQUE
Constantes vitales :
Fièvre < 36° ou > 40°
Polypnée (fréquence respiratoire > 30/min)
Tachycardie (fréquence cardiaque > 120/min)
Hypotension artérielle (PAS < 90 mmHg)
SpO2 < 90% (® hypoxémie tissulaire)
les malades en mauvais état général, vont moins bien supporter les traitements que les
malades en bon état général :
•chirurgie,
•radiothérapie,
•chimiothérapie,
•et tout autre traitement en général.
QUESTIONNAIRES SPECIFIQUES
(Ces échelles se complètent très souvent dans l'évaluation de l'état d'un
malade)