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POUR UN MINISTERE ACCOMPLI

INTRODUCTION

Depuis la création Dieu a toujours associé l’homme à son œuvre. C’est en cela que Dieu
donne le droit à Adam de cultiver et garder le jardin, par exemple en nommant tous les
animaux, poissons etc. Genèse 2 :15,19 ce qui était le ministère qu’il devait accomplir. Mais
l’homme n’a pas pu, à cause de sa désobéissance ainsi, il a été chassé du jardin le lieu de
son ministère. Aujourd’hui nous pouvons dire que nous sommes dans un jardin que
l’Eternel nous a confié pour en prendre soin. C’est-à-dire un ministère à accomplir dans ce
monde. Comment s’y prendre pour avoir un ministère accompli ? Pour répondre à cette
question, nous montrerons quelques éléments indispensables, ensuite les signent qui nous
le montrent et enfin les avertissements et exemples de bon bergers.

I) LES ELEMENTS INDISPENSABLES POUR ACCOMPLIR UN MINISTERE

L’accomplissement d’un ministère respecte un certain nombre de critères. Ce qu’il faut


comprendre c’est l’objectif de Dieu et non le nôtre.

1) la vocation ou l’appel

C’est le choix que Dieu porte sur quelqu’un pour une mission spécifique. C’est le cas de
Moïse que Dieu a appelé du buisson ardent, qui avait pour objectif, faire sortir le peuple
d’Israël de l’Egypte pour la terre promise Canaan. Exode3 :4

Dieu peut nous appeler pour la délivrance d’un peuple, continent, de la souffrance et c’est
cette personne choisi en ce moment qui peut le faire. Exode3 :7-8 :<< l’Eternel dit : j’ai vu
la souffrance de mon peuple qui est en Egypte, et j’ai entendu les cris que lui font pousser
ses oppresseurs, car je connais ses douleurs. Je suis descendu pour les délivrer de la main
des Egyptiens, et pour le faire monter de ce pays dans un bon et vaste pays, dans un pays
où coulent le lait et le miel….>>. Pour apporter un message cas de Jean le Baptiste
(Jean1 :6) et pour sauver, le cas de notre Seigneur Jésus (Jean10 :10b, Esaïe61:1-4)

2) la direction divine

L’accomplissement d’une mission a besoin nécessairement d’une direction divine du


Seigneur et non pas celui d’un homme ou venant de nous-même. C’est pourquoi le Saint
Esprit qui est un guide parfait nous été donné afin de nous conduire dans toutes la vérité
(Jean16 :13a).

Dans les actes des apôtres le Saint Esprit conduisait les apôtres là où il fallait Actes10 :19-20
à lire et là où il ne le fallait pas Actes16 :6 à lire.
Le Saint Esprit est au centre de cette direction, c’est pour cette raison qu’il nous faut
apprendre à devenir les confidents de Dieu, être de ceux qui partagent une partie de son
intimité. Pour y parvenir il faut :

- Être en communion avec Dieu et lui obéir

- Exposer clairement la situation ou le problème à résoudre

- Attendre la réponse dans la foi

- S’y soumettre avec joie

Dans la prophétie qui s’applique à jésus, Esaïe résume cette nouvelle dimension dans
laquelle Dieu désire que nous entrions tous : << le Seigneur l’Eternel m’a donné une
langue exercée pour que je sache soutenir par la parole celui qui est abattu, il éveil,
chaque matin, il éveille mon oreille pour que j’écoute comme écoutent des disciples. Il
m’a ouvert l’oreille et je n’ai pas résisté, je ne me suis point retiré en arrière>> Es50:4-5.
Pour être toujours attentif au Seigneur, Jésus nous avertit dans Luc21 :34 ; prenez garde à
vous de crainte que votre cœur (esprit) ne s’appesantisse par l’excès du manger et du
boire et par les soucis de la vie…

Il est donc important que nous jeûnons le plus souvent comme lui et ne pas s’inquiété des
difficultés, car lui-même prend soin de nous (Phil4 :6-7).

3) l’onction et les dons

L’onction c’est d’abord l’approbation (oindre), l’énergie, la force, la puissance qui


accompagnent le ministère. L’onction donne le droit de…

Si l’on n’a pas été oindre pour un ministère, il ne peut prétendre fait se ministère ou
s’attribuer un ministère. Autrement, il sera un imposteur. Et les résultats lui ferons défaut,
la déception et la tristesse se liront sur son visage au lieu de la joie. La frustration est son
manteau, ce qui bien souvent des cas, on assiste à l’abandon du ministère dont il s’est
donné au lieu de consulter Dieu. Pire il pense se réconforter dans le feu étranger
(maraboutage, fétichisme …) qui n’est d’une coute duré de satisfaction.

Les dons qui découlent de l’onction car on ne peut parler de don sans onction vice versa,
sont des dons que Dieu nous donne pour le ministère et de façon individuel comme Lui l’a
résolu ; cependant la grâce a été donné à chacun selon la mesure du don de Christ,
Eph4 :7

Parmi ces dons, il est important à tout ministre d’avoir le don de discernement qui a été
d’une aide capitale à Paul quand il a pu discerner l’esprit de python qui parlait au travers de
cette femme dans Actes 16 :16-19, le don de révélation, de la foi, de la sagesse sans ignorer
les autres aussi important.

a) la vraie onction

Aujourd’hui on parle de l’onction, certaines personnes pensent qu’elles ont une grande
onction parce qu’elles font des miracles ou des choses spectaculaire. Mais la vraie onction
ne réside pas uniquement dans ses choses. Jésus parle même de ceux qui auront chassé des
démons ou fait des miracles sans le connaitre. La vraie onction du royaume de Dieu est
limpide, c’est ce qui était sur Jésus. Et cette onction est clairement définie par Jésus lorsqu’il
commence son ministère << l’esprit du Seigneur, l’Eternel, est sur moi, car l’Eternel m »a
oint pour apporter de la bonne nouvelle aux malheureux ; il m’a envoyé pour guérir ceux
qui ont le cœur brisé, pour proclamer aux captif la liberté, et au prisonniers la délivrance ;
…>> (Esaïe61 :1-4, Luc4 :18-19).

Selon ce texte, le cœur de l’onction du Messie n’est pas de faire des actions qui frappent le
regard, mais d’aider. Ainsi, la puissance de délivrance et des miracles sont des moyens que
Dieu utilise pour manifester son amour aux hommes. Seule cette onction d’amour est
réellement issue de Dieu. De grands miracles sans amour n’impressionnent pas Dieu, car le
royaume ne repose pas sur des choses spectaculaires mais sur l’amour. Si donc nous avons
des dons de révélations de délivrance ou de guérisons, cela est bien, mais nous devons
garder toutes ces choses dans le cadre de l’amour et du service car c’est là seulement qu’ils
sont en Dieu et dans l’ esprit du royaume.

Plusieurs ministres de Dieu ont considéré les dons spirituels ou leur vocation comme un
bien personnel et les ont utilisés pour dominer leurs frères ou pour obtenir des avantages
matériels. Cela a fini par corrompre les bénédictions divines et ils sont éloignés de Dieu.

Gardons nous de faire la même chose et soyons donc des serviteurs humbles aimant,
conscient d’être nous aussi sous le ministère de Christ. Ce que nous avons reçu ne nous
appartient pas, c’est à Dieu et nous serons jugés non en fonction de ce que nous avons
reçu, mais de ce que nous aurons fait des biens que Dieu nous a confié.
b) ce qu’il faut

- Humble : qui ne se considère pas comme supérieur aux autres et qui utilise ses dons, ses
capacités et son ministère pour servir. Eph2 :3

- Juste : qui ne regarde pas à l’apparence, à la position des autres, mais à la justice et la
vérité dans l’amour. Esaie33 :15-16

- Intègre : qui gère les richesses et l’argent de manière honnête dans la transparence et
pour le profit des personnes qui lui sont confiées.

- Dévoué : qui se préoccupe des pauvre et des démunis en visant à leur apporter une aide
concrète.

Ce chemin n »est pas facile mais c’est ce qui faire de nous un associé du grand berger.
Phil2 :5-11 à lire

II) LES SIGNENT QUI NOUS LE MONTRE

1) les bons bergers (1P5 :2-4)

Selon ce passage, l’apôtre Pierre donne les éléments clés d’un vrai et bon berger. Lui qui
avait renié le Seigneur trois fois (Matt26 :69-75), a reçu de lui après sa résurrection une
question pertinente trois de reprise <<Pierre m’aimes-tu ?>>. A chaque réponse de Pierre,
le Seigneur lui demande de prendre soin de ses brebis (Jean21 :17).

Comme à Pierre, le Seigneur cherche de vrais pasteurs qui portent les hommes dans leurs
cœurs et qui sont prêts à se consacrer aux autres pour leur permettre de grandir et de
s’épanouir. Le vrai berger prend soin de ses brebis, Ps23 :<< il me conduit près des eaux
paisibles…il restaure mon âme…>>.

Tout responsable et conducteur (pasteur, docteur, évangéliste, etc.) devrait incarner le


ministère du grand berger qui prend soin de son troupeau avec la vision de répondre à
l’ensemble des besoins nécessaires à son développement. Il ne s’agit pas seulement
d’enseignement mais aussi de prier avec autorité pour la délivrance, d’apporter les clés
pour le pardon et de juste relation, d’aider les membres à trouver de quoi à manger et
d’apporter un développement et une croissance dans tous les domaines de la vie. L’église
doit être une source de salut et de développement pour que les hommes vivent dignement
dans leurs familles, quartiers, et leurs régions. Cela touche le domaine de la santé, la justice,
la construction sociale et les structures économiques.

Les personnes qui aiment et servent le Seigneur sont donc appelées à prier et à travailler au
développement durable de leur région.
2) les mauvais bergers

Ce sont des pasteurs qui utilisent leur fonction comme simple gagne-pain ou pour agir de
manière mauvaise. Par exemple ; la multiplication des offrandes pour leur propre richesse.
Ils promettent la prospérité à ceux qui donnent de l’argent, et se présentent comme des
exemples de ceux qui ont été bénis. Ils conduisent le peuple à l’idolâtrie : si tu veux être
guérir, travailler, avoir un mari …, il faut faire une offrande. Ainsi le fidèle sans le savoir met
sa confiance en son offrande plutôt qu’en Dieu pour être exaucé. Son offrande devient son
dieu, l’argent prend la place de Dieu, ce qui est de l’idolâtrie. Parfois, ils utilisent leur
position pour obtenir des faveurs sexuelles de la part des femmes de la communauté.

Cela n’est pas juste. Ce ne sont pas des bergers mais des loups qui dévorent le troupeau de
Dieu.

Quelques questions personnelles que nous devons nous poser ;

- Quels sont les bons modèles de bergers que je connais et pourquoi sont-ils bon ?

- Suis-je tenté par le pouvoir sur les autres ou les séductions matérielles ?

- Qu’est-ce que Dieu t’appelle à faire et pourquoi ?

III) AVERTISSEMENTS ET EXEMPLE DE BON BERGERS

1) les avertissements aux mauvais bergers

Ezéch34 :2-10, Matt23, Luc11, Esaïe56 :11, Jér50 :6, Jude1 :3-21

2) Christ, le bon berger et les invitations à être un bon berger

Ezéch34 :23, Zach13 :7, Jean10 :14, Heb13 : 20.

CONCLUSION

En claire, notre analyse nous a montré que pour accomplir un ministère, il nous nous faut
être entièrement à la disposition de Dieu qui nous a appelés sans donner une occasion à la
chair. Quelques soit le ministère et sa portée nous devons savoir que cela n’est pas l’œuvre
humaine, mais du Seigneur en nous. C’est une grâce que nous avons d’être associés à
l’œuvre du seigneur. Une de plus pour demeurer dans humilité (serviteur inutile).

Il nous faut comprendre qu’on n’essaie pas de faire ou accomplir un ministère, mais on le
fait par le Saint Esprit.

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