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Министерство науки и высшего образования

Российской Федерации
Федеральное государственное бюджетное образовательное учреждение
высшего образования
«ОРЛОВСКИЙ ГОСУДАРСТВЕННЫЙ УНИВЕРСИТЕТ
имени И. С. ТУРГЕНЕВА»

Институт иностранных языков


Кафедра романской филологии

Лацис Яна Эдгаровна

LE DROIT D’AUTEUR EN FRANCE /


АВТОРСКОЕ ПРАВО ВО ФРАНЦИИ

Курсовой проект
по дисциплине «Практикум по культуре речевого общения
первого иностранного языка»

Группа: 73ЛНГ
Направление подготовки (специальность): 45.03.02 Лингвистика
Направленность (профиль): Перевод и переводоведение

Руководитель:
д.ф.н., доцент Ретинская Т.И._________________

Оценка____________________________________

Орел – 2020
Sommair

e
L’ introduction.....................................................................................................3
1. CONCEPTS DE BASE DU DROIT D'AUTEUR..........................................4
1.1. A quoi s’applique le droit d’auteur?.........................................................4
1.2. La rémunération sous forme de droits d’auteur.......................................5
2. HISTOIRE DU DROIT D'AUTEUR EN FRANCE.......................................6
3. LÉGISLATION SUR LE DROIT D'AUTEUR..............................................7
3.1. Durée........................................................................................................8
3.2. Formalisme et charge de la preuve en droit d’auteur...............................9
3.3. Plusieurs acceptions possibles autour du droit d’auteur........................10
3.4. Zoom sur le droit d’auteur dans le cadre d’un travail rémunéré............10
3.5. Le droit d’auteur sur Internet.................................................................10
4. EXCEPTIONS AU DROIT D’ AUTEUR....................................................11
5. QUESTIONS FRÉQUEMMENT POSÉES SUR LE DROIT D'AUTEUR. 13
Conclusion..........................................................................................................15
Bibliographie......................................................................................................16
Supplément…………………………………………………………………….16

2
L’introduction

En France, le droit d'auteur est l’ensemble des prérogatives exclusives dont dispose


un créateur sur son œuvre de l’esprit. Cette question devrait être étudiée
directement par les auteurs, mais nous n'oublierons pas que nous recherchons et
collectons des informations sur Internet, lisons des livres et écoutons de la musique
presque tous les jours. Quelle est la probabilité que nous puissions devenir des
contrevenants au droit d'auteur en copiant une citation d'un livre ou en
téléchargeant illégalement une piste? Savons-nous clairement comment cette loi
fonctionne et quelles actions sont légales et illégales? La réponse est évidente.
C'est pourquoi ce travail vise à:

- donner une définition claire du droit d'auteur et mettre en évidence ses principales
fonctions;

- comprendre la loi sur le droit d'auteur et son application;

- mettre en évidence les œuvres qui relèvent de ce droit et nommer les exceptions;

- répondre aux questions de base qui se posent sur ce sujet.

Malgré la loi et les restrictions existantes, les gens les négligent et disposent
librement des œuvres protégées par le droit d'auteur. Bien que l'aspect moral ne
soit pas pris en compte dans ce travail, nous devons nous rappeler que tout
commence par le respect du travail des autres.

3
1. CONCEPTS DE BASE DU DROIT D'AUTEUR

Le droit d’auteur est l’ensemble des droits dont dispose un auteur ou ses ayants
droit (héritiers, sociétés de production), sur des œuvres de l’esprit originales et des
droits corrélatifs du public à l'utilisation et à la réutilisation de ces œuvres sous
certaines conditions. C'est une construction juridique, philosophique et politique
née en Europe avec le développement de l'imprimerie et l'institutionnalisation de
l'édition, et dont le sens et la portée ont beaucoup évolué depuis, notamment avec
le développement du numérique. Si, dans son usage originel, au xixe siècle, le
terme s'opposait au terme de propriété littéraire et artistique, les deux sont presque
confondus en France depuis la loi sur la propriété intellectuelle de 1957.

1.1. A quoi s’applique le droit d’auteur?

Le droit d’auteur est prévu à l’article 111-1 du Code de Propriété Intellectuelle et


vise de manière vaste les œuvres qu’elles soient entre autres de nature littéraire,
musicale, graphique, art appliqué ou plastique mais il vise tout autant les logiciels.
Retenez qu’il ne vise ni concept ni idées et que la liste d’une quinzaine
d’exceptions est stipulée à l’article L122-5 du code de la propriété intellectuelle.

En droit français, le droit d’auteur est l'un des éléments essentiels de la propriété
intellectuelle et de la propriété littéraire et artistique, qui comprend également les
droits voisins du droit d'auteur.

Il est composé de deux types de droits:

1. le droit moral, qui reconnaît notamment à l'auteur la paternité de l’œuvre et


le respect de son intégrité. Dans certains pays, dont la France, il est
perpétuel, inaliénable et imprescriptible ;

-Le droit moral regroupe:

-Le droit de divulgation;


4
-Le droit de paternité;

-Le droit au respect de l'intégrité de l'œuvre. L'application de ce droit est cependant


nuancée dans la jurisprudence récente.

-Le droit de retrait et de repentir, qui consiste au retrait par l'auteur de son œuvre
déjà divulguée de la sphère du marché en contrepartie d'une compensation
financière à hauteur du préjudice subi par l'ayant droit, ou par le propriétaire du
support (cas d'une peinture ou d'une sculpture notamment).

2. les droits patrimoniaux, qui confèrent un monopole d’exploitation


économique sur l'œuvre, pour une durée variable (selon les pays ou cas) au
terme de laquelle l'œuvre entre dans le « domaine public ».

On distingue principalement :

 Le droit de reproduction;
 Le droit de représentation.

On peut également trouver d'autres droits patrimoniaux annexes, tels que le droit
de traduction, le droit d'adaptation et le droit de destination.

1.2. La rémunération sous forme de droits d’auteur

Toute personne démarrant une activité d’auteur, ou exerçant des activités d’auteur
de façon occasionnelle peut percevoir une rémunération sous forme de droits
d’auteur, formalisée par l’établissement d’une note d’auteur.

Peuvent notamment être rémunérées sous forme de droits d’auteur les activités de
création d’"œuvres de l’esprit" par les personnes suivantes :

- les écrivains, les traducteurs et adaptateurs d’œuvres littéraires et scientifiques

- les illustrateurs de ces mêmes œuvres

- les photographes

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- les auteurs et metteurs en scène d’œuvres dramatiques, les auteurs et
compositeurs d’œuvres musicales, les chorégraphes, les créateurs de numéros et
tours de cirque

- les auteurs d’œuvres audiovisuelles et cinématographiques, les auteurs


réalisateurs du multimédia interactif (exemple : sites web, cd-rom, bornes
interactives…)

- les auteurs de logiciels exerçant leur activité à titre indépendant

- ainsi que les artistes auteurs d’œuvres graphiques et plastiques

Il existe deux types de rémunération :

 une rémunération directe des auteurs qui consiste à obtenir des revenus
directs, en général par le paiement des consommateurs (livres, CD…) ou par
celui d'intermédiaires (achats de droits de télévision par les diffuseurs, part
du chiffre d'affaires du diffuseur…);
 une rémunération indirecte qui consiste à s'assurer d'une remontée de
revenus par divers mécanismes, par exemple à l'occasion de modification de
reproductibilité (rémunération pour copie privée), pour des utilisations qui
ne permettent pas un contrôle unitaire des exploitations (barème des
discothèques) ou pour des biens non-rivaux par nature (télévision et radio
par la redevance ou la licence légale) ou encore par la rémunération au titre
du prêt en bibliothèque. Cette rémunération se traduit en général par une
absence de paiement direct par les consommateurs des œuvres ou des
programmes.

2. HISTOIRE DU DROIT D'AUTEUR EN FRANCE

Au Moyen Âge, la propriété intellectuelle n'existait pas et rien n'interdisait


d'effectuer une copie d'une œuvre.

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Dès la fin du xve siècle, le pouvoir royal a accordé par lettres patentes un
monopole sur l'exploitation des œuvres, appelé privilège. Le plus souvent, l'auteur
cédait son œuvre à un exploitant (troupe de théâtre, académie, université,
manufacture), qui sollicitait le privilège pour son propre compte. L'auteur ne
bénéficiait donc pas des recettes dégagées par l'exploitation de son œuvre. Certains
auteurs de grande renommée ont toutefois pu obtenir un privilège, à l’exemple de
Ronsard pour ses Odes.

Afin d’obtenir la protection du privilège, l'œuvre était soumise à une institution de


censure divisée en sections correspondant aux différents domaines littéraires :
droit, poésie, traductions, théologie, etc. Un censeur royal prenait connaissance de
l'œuvre et rendait un rapport devant une commission qui donnait ensuite un avis
sur le degré de protection et la durée. Cet avis portait sur l'originalité de l'œuvre, sa
qualité, l'importance des dépenses que l'auteur ou l'éditeur avait engagées et
l'intérêt que l'œuvre présentait pour le public. Dans les faits, les contrefaçons
venant de Hollande et de Suisse étaient très nombreuses et la police peu efficace
pour protéger les droits des auteurs et des libraires. Le contentieux portant sur les
contrefaçons n'a jamais été étudié.

Lors de la Révolution française, tous les privilèges sont abolis, à commencer par
ceux des métiers et des académies. Cependant, les droits des auteurs sont reconnus
par sept lois révolutionnaires adoptées entre 1791-1793, qui resteront en vigueur
jusqu’en 1957. La loi des 133 et 19 janvier 1791 accorde aux auteurs dramatiques
un monopole d'exploitation sur la représentation de leurs œuvres. Les droits
d'auteur sont octroyés pour la durée de la vie de l'auteur, et perdurent cinq ans
après sa mort au profit de ses ayants droit. La loi des 194 et 24 juillet 1793 étend
ce monopole à tous les auteurs, et allonge la durée de protection à dix ans après la
mort de l'auteur. La loi du 14 juillet 1866 porte cette durée à cinquante ans post
mortem. Durant cette période, le droit moral est créé par la jurisprudence afin de
préserver le lien existant entre l'auteur et son œuvre.

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3. LÉGISLATION SUR LE DROIT D'AUTEUR

Les bases du droit d'auteur contemporain sont établies par trois lois :

1. La loi du 11 mars 1957 reconnaît aux auteurs des droits patrimoniaux et le


droit moral créé par les tribunaux. Elle codifie les droits accordés par la
jurisprudence.
2. La loi du 3 juillet 1985 accorde des droits voisins aux artistes-interprètes,
aux producteurs et aux entreprises de communication. Elle prévoit la
protection des programmes d'ordinateur par le droit d'auteur.
3. La loi no 92-597 du 1er juillet 1992 abroge les lois de 1957 et de 1985, et
incorpore leurs dispositions dans le Code de la propriété intellectuelle.

En tant qu'État-Membre de l'Union européenne, la France a transposé dans son


droit interne diverses directives européennes, notamment la directive 93/98/EEC
harmonisant la durée du droit d'auteur à 70 ans après la mort de l'auteur, et la
directive 2001/29/EC qui crée notamment le régime juridique des « mesures
techniques de protection ». La transposition de cette dernière directive, découlant
de traités de l'OMPI adoptés sous la pression des industries américaines du
divertissement, par la loi DADVSI de 2006, a suscité la controverse et une bataille
parlementaire inhabituelle sur un sujet aussi technique. À cette occasion, le Conseil
constitutionnel a donné au droit d'auteur et aux droits voisins une valeur
constitutionnelle, en le rattachant au droit de propriété évoqués dans les articles 2
et 17 de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789 :

« Considérant que les finalités et les conditions d'exercice du droit de propriété


ont subi depuis 1789 une évolution caractérisée par une extension de son champ
d'application à des domaines nouveaux ; que, parmi ces derniers, figurent les
droits de propriété intellectuelle et notamment le droit d'auteur et les droits
voisins. »

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3.1. Durée

La durée des droits patrimoniaux couvre la vie de l'auteur. À la mort de l'auteur,


ces droits persistent au bénéfice de ses ayants droit pendant l'année civile en cours
et les soixante-dix années qui suivent (avant la loi du 27 mars 1997, c'était
seulement cinquante ans).

À ce régime général, se superpose celui des prorogations applicables aux auteurs


morts pour la France (trente ans) et le cas échéant aux œuvres publiées avant
guerre (pouvant atteindre quatorze ans et deux cent soixante-douze jours), mais
comptés à partir d'une durée initiale de cinquante ans.

Par ailleurs :

 Dans le cas d'une œuvre de collaboration, c'est la date de la mort du dernier


collaborateur qui sert de référence.

 Dans le cas d'une œuvre audiovisuelle, œuvre de collaboration, c'est la


même chose mais les collaborateurs sont précisément nommés : scénariste,
auteur des paroles, auteur des compositions musicales, réalisateur principal;

 Dans le cas d'une œuvre sous pseudonyme, anonyme ou collective, le droit


d'auteur dure 70 ans après la publication, sauf si l'auteur de l'œuvre anonyme
ou pseudonyme se fait connaître;

 dans le cas des œuvres posthumes, c'est toujours le délai normal de soixante-
dix ans après la mort de l'auteur, éventuellement prorogé, qui les couvrent.
Si elles ne sont divulguées qu'après ce laps de temps de soixante-dix ans, le
temps de protection tombe à vingt-cinq ans à compter du 1er janvier de
l'année de publication (art.L123-1 et suiv. du Code de la Propriété
intellectuelle).

3.2. Formalisme et charge de la preuve en droit d’auteur

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L’auteur d’une oeuvre acquiert son droit sans formalités et du fait même de la
création de l’œuvre à condition que celle-ci présente une originalité et qu’en cas de
litige, vous devez prouver votre droit d’auteur en apportant la date à laquelle elle a
été créée. Pour établir cette preuve, vous pouvez en amont déposer, enregistrer
voire dans certains cas acheter un droit d’auteur en utilisant une enveloppe Soleau
ou en déposant vos créations auprès d’un officier ministériel.

Un avocat permet à toute personne démarrant une activité d’auteur, ou exerçant des
activités d’auteur de façon occasionnelle, de percevoir une rémunération en droit
d’auteur formalisée par l’établissement d’une note de droit d’auteur. Toutes ces
démarches doivent remplir des conditions précises et il vaut mieux dans cette tâche
se faire assister d’un avocat spécialisé en droit d’auteur.

3.3. Plusieurs acceptions possibles autour du droit d’auteur

Son sens et sa portée ayant beaucoup évolué, il est important de conserver à l’esprit
que la notion de droit d’auteur revêt différentes acceptions couramment
employées:

En qualité de synonyme du droit d’auteur, la propriété littéraire et artistique est la


matière juridique attachée à l’arsenal juridique autour des créations;

Un droit de propriété lorsqu’on parle d’une « cession de droit d’auteur » où l’on


désigne un droit de propriété en tant que monopole d’exploitation;

Une rémunération dès lors qu’il s’agit de « toucher des droits d’auteur », autrement
appelés « royalties », il s’agit de payer en droit d’auteur le créateur.

3.4. Zoom sur le droit d’auteur dans le cadre d’un travail rémunéré
L’auteur d’une œuvre – au sens de créateur – est le premier propriétaire en tant que
titulaire originel même s’il est lié à son employeur par un contrat de travail. Un
contrat de travail ne peut donc pas prévoir de cession automatique sauf exception.
La cession de droit doit donc faire impérativement l’objet d’un document écrit
spécifique rédigé par un professionnel du droit.
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3.5. Le droit d’auteur sur Internet
Internet rendant accessible en tout point une œuvre à partir de sa mise en ligne, il y
est très facile de violer les règles du droit d’auteur et le phénomène de réseau
accroît les répercussions. Force est de constater que la copie ou le téléchargement
illégal y est donc aisé. Contrairement à une idée reçue, il n’y a aucun vide juridique
quant à son applicabilité. Ainsi, la numérisation d’une œuvre s’analysera comme
une reproduction au sens de l’article L122-3 du CPI.

Retenez que lorsqu’une personne désire reproduire ou représenter l’œuvre, elle doit
donc solliciter l’autorisation de son propriétaire, titulaire des droits d’auteur, peu
importe que l’exploitation de l’œuvre soit commerciale ou non. L’exploitation
d’une œuvre sans autorisation constitue une contrefaçon prévue à l’article 335-3 du
code de propriété intellectuelle. Cet acte est passible de 3 ans de prison et 300 000
euros d’amende. C’est aussi un délit civil qui donne souvent lieu au versement de
dommages et intérêts.

4. EXCEPTIONS AU DROIT D’ AUTEUR

Les principales utilisations que l’auteur ne peut interdire une fois l’œuvre
divulguée sont:

 Les représentations privées et gratuites effectuées exclusivement dans un


cercle de famille;
 L'exception de copie privée, qui permet sous certaines conditions d'effectuer
des copies ou reproductions strictement réservées à l'usage privé du copiste
et non destinées à une utilisation collective.

Sous réserve que soient indiqués clairement le nom de l'auteur et la source:

 Les analyses et courtes citations justifiées par le caractère critique,


polémique, pédagogique, scientifique ou d'information de l'œuvre à laquelle
elles sont incorporées;
 Les revues de presse;

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 La diffusion, même intégrale, par la voie de presse ou de télédiffusion, à titre
d'information d'actualité, des discours destinés au public prononcés dans les
assemblées politiques, administratives, judiciaires ou académiques, ainsi que
dans les réunions publiques d'ordre politique et les cérémonies officielles;
 Les reproductions, intégrales ou partielles d'œuvres d'art graphiques ou
plastiques destinées à figurer dans le catalogue d'une vente judiciaire
effectuée en France pour les exemplaires mis à la disposition du public avant
la vente dans le seul but de décrire les œuvres d'art mises en vente;
 L'exception pédagogique, qui permet la représentation ou la reproduction
d'extraits d'œuvres, à des fins exclusives d'illustration dans le cadre de
l'enseignement et de la recherche, à l'exclusion de toute activité ludique ou
récréative. Le public auquel cette représentation ou cette reproduction est
destinée doit être composé majoritairement d'élèves, d'étudiants,
d'enseignants ou de chercheurs directement concernés, et l'utilisation de
cette représentation ou cette reproduction ne doit pas donner lieu à aucune
exploitation commerciale. Enfin cette utilisation doit être compensée par une
rémunération négociée sur une base forfaitaire sans préjudice de la cession
du droit de reproduction par reprographie. Cette exception au droit d'auteur
ne s'applique pas aux œuvres conçues à des fins pédagogiques, aux éditions
numériques de l'écrit ou aux partitions de musique;
 La parodie, le pastiche et la caricature, compte tenu des lois du genre;
 Sous certaines conditions, la reproduction et la représentation par des
personnes morales et par les établissements ouverts au public, tels que
bibliothèques, archives, centres de documentation et espaces culturels
multimédia, en vue d'une consultation strictement personnelle de l'œuvre par
des personnes handicapées;
 La reproduction d'une œuvre, effectuée à des fins de conservation ou
destinée à préserver les conditions de sa consultation sur place par des
bibliothèques accessibles au public, par des musées ou par des services

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d'archives, sous réserve que ceux-ci ne recherchent aucun avantage
économique ou commercial;
 La reproduction ou la représentation, intégrale ou partielle, d'une œuvre d'art
graphique, plastique ou architecturale, par voie de presse écrite,
audiovisuelle ou en ligne, dans un but exclusif d'information immédiate et
en relation directe avec cette dernière, sous réserve d'indiquer clairement le
nom de l'auteur.

Les exceptions ne peuvent porter atteinte à l'exploitation normale de l'œuvre ni


causer un préjudice injustifié aux intérêts légitimes de l'auteur.

La mention « DR » ou « droits réservés », utilisée lors de la publication d’une


œuvre orpheline, n’équivaut pas à une autorisation de l’auteur, et son utilisation
constitue une violation du droit de paternité.Il faut également souligner la privation
des droits d'auteur d'œuvres qui ont été réalisées dans l'illégalité, comme des
graffiti réalisés en France sans l'autorisation du propriétaire du support.

5. QUESTIONS FRÉQUEMMENT POSÉES SUR LE DROIT


D'AUTEUR

J'aimerais citer un paragraphe entier d'un livre soumis au droit d'auteur.

Oui. Si la citation reste limitée à la fois par rapport au livre, et par rapport à l'article
résultant. Les citations doivent faire mention de la source et du nom de l’auteur, si
ce nom figure dans la source

Puis-je résumer un ouvrage soumis au droit d'auteur?

Oui. Bien que ce ne soit pas explicité dans la convention de Berne, la législation
permet les « analyses et courtes citations », un résumé est un cas particulier
d'analyse. Il faut que soient indiqués clairement le nom de l'auteur et la source.

Puis-je reproduire une image d'un film avec le droit à citation?

Oui et non.

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On peut effectivement invoquer le droit à courte citation pour reproduire une
image d'un film. Ce ne serait pas illégal. Mais les images qui en résultent restent
sous droit d'auteur.

Puis-je reproduire des images de couvertures de livres? Après tout, ça fait de


la publicité pour ces œuvres?

Non. Ce sont des œuvres indépendantes, qui bénéficient d'un droit d'auteur à part
entière. Donc, la reproduction est a priori interdite sans l'autorisation de l'auteur de
la couverture.

Peut-on scanner l'image d'une œuvre publiée dans un ouvrage? ou doit on


réaliser nous-mêmes une photographie de l'objet recherché?

Ça dépend.

Il faut au départ que l'œuvre reproduite ne soit plus couverte par les droits d'auteur.

Ensuite, il ne faut pas que la photographie génère des droits indépendants. Pour des
tableaux ou des gravures, il a été jugé que la reproduction « plein cadre » d'un
tableau ne justifie pas la prise en compte de droits d'auteur, parce que c'est un geste
technique n'impliquant pas de créativité artistique.

En revanche, la reproduction d'une statue (dans la mesure où elle suppose un choix


artistique du cadrage) est susceptible de générer des droits d'auteurs modernes.

Puis-je publier sur wikipédia une photo d'un monument public dont l'auteur
est mort il y a moins de 70 ans?

Non, pas en France. Mais c'est autorisé dans certains pays (Angleterre, par
exemple), il faut voir au cas par cas.

Puis-je collecter par robot des données d'un site?

Oui, dans certaines limites. Il s'agit d'un droit dit sui generis applicable à la copie
de bases de données, indépendamment du droit d'auteur. Cette législation résulte
des accords de l'OMC et existe à des détails près dans tous les pays.

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Conclusion

Dans mon travail, j'ai essayé d'analyser les principaux aspects du droit d'auteur, qui
peuvent être trompeurs, mais que tout le monde devrait connaître sans exception.

Les objectifs ont été atteints:

- les concepts de base du droit d'auteur ont été nommés;

- une analyse du droit d'auteur a été effectuée;

- les exceptions sont mises en évidence;

- des réponses aux questions fréquemment posées ont été données

Le droit d’auteur préserve la création littéraire et artistique. Respecter le droit


d’auteur signifie respecter l’auteur d’un texte, d’une photo, d’une vidéo. On ne doit
donc pas copier son œuvre, même partiellement. Sauf si l’auteur nous y autorise. Si
c’est le cas, il faut le citer.

15
Bibliographie

Sitographie:

1. Comment fonctionne le droit d'auteur en France: [Ressource électronique]. ‒


Disponible sur: https://www.justifit.fr/b/guides/droit-propriete-
intellectuelle/droit-auteur/ [consulté le 5 mai 2020].
2. Droit d'auteur en France: [Ressource électronique]. – Disponible sur:
https://fr.wikipedia.org/wiki/Droit_d%27auteur_en_France [consulté le 12
mai 2020].
3. La durée de la protection des droits d’auteur en France: [Ressource
électronique]. – Disponible sur: http://avocats-publishing.com/La-duree-de-
la-protection-des [consulté le 12 mai 2020].
4. La note de droits d’auteur: [Ressource électronique]. – Disponible sur:
https://www.irma.asso.fr/La-note-de-droits-d-auteur [consulté le 13 mai
2020].
5. Les exceptions au droit d’auteur: [Ressource électronique]. – Disponible sur:
https://www.sne.fr/droit-dauteur/les-exceptions-au-droit-dauteur/ [consulté
le 13 mai 2020].
6. Questions fréquemment posées sur le droit d’auteur: [Ressource
électronique]. –Disponible sur:
https://www.wipo.int/copyright/fr/faq_copyright.html [consulté le 13 mai
2020].
16
Annexe

Glossaire des mots utilisés


application n.f. приложение

auteur n.m. автор, создатель

autorisation n.f. разрешение, согласие

citation n.f. цитата

contrevenant n.m. нарушитель

créateur n.m. создатель, творец

disposer v.t. распоряжаться

divulgation n.f. обнародование

droit n.m. право

durée n.f. продолжительность, срок

esprit n.m. сознание, ум

exception n.f. исключение

graphique adj. графический

illégal adj. незаконный, нелегальный

imprescriptible adj. незыблемый

inaliénable adj. неотчуждаемый, неотъемлемый

littéraire adj. литературный

loi n.f. закон

législation n.f. законодательство

originalité n.f. оригинальность

paternité n.f. авторство


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perpétuel adj. пожизненный, постоянный

plastique adj. пластический

propriété n.f. собственность

protection n.f. защита

reproduction n.f. воспроизведение, копирование

représentation n.f. представление, воплощение

restriction n.f. ограничение

rémunération n.f. вознаграждение

télécharger v.t. скачивать, загружать

œuvre n.f. произведение, труд, творение

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