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Российской Федерации
Федеральное государственное бюджетное образовательное учреждение
высшего образования
«ОРЛОВСКИЙ ГОСУДАРСТВЕННЫЙ УНИВЕРСИТЕТ
имени И. С. ТУРГЕНЕВА»
Курсовой проект
по дисциплине «Практикум по культуре речевого общения
первого иностранного языка»
Группа: 73ЛНГ
Направление подготовки (специальность): 45.03.02 Лингвистика
Направленность (профиль): Перевод и переводоведение
Руководитель:
д.ф.н., доцент Ретинская Т.И._________________
Оценка____________________________________
Орел – 2020
Sommair
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L’ introduction.....................................................................................................3
1. CONCEPTS DE BASE DU DROIT D'AUTEUR..........................................4
1.1. A quoi s’applique le droit d’auteur?.........................................................4
1.2. La rémunération sous forme de droits d’auteur.......................................5
2. HISTOIRE DU DROIT D'AUTEUR EN FRANCE.......................................6
3. LÉGISLATION SUR LE DROIT D'AUTEUR..............................................7
3.1. Durée........................................................................................................8
3.2. Formalisme et charge de la preuve en droit d’auteur...............................9
3.3. Plusieurs acceptions possibles autour du droit d’auteur........................10
3.4. Zoom sur le droit d’auteur dans le cadre d’un travail rémunéré............10
3.5. Le droit d’auteur sur Internet.................................................................10
4. EXCEPTIONS AU DROIT D’ AUTEUR....................................................11
5. QUESTIONS FRÉQUEMMENT POSÉES SUR LE DROIT D'AUTEUR. 13
Conclusion..........................................................................................................15
Bibliographie......................................................................................................16
Supplément…………………………………………………………………….16
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L’introduction
- donner une définition claire du droit d'auteur et mettre en évidence ses principales
fonctions;
- mettre en évidence les œuvres qui relèvent de ce droit et nommer les exceptions;
Malgré la loi et les restrictions existantes, les gens les négligent et disposent
librement des œuvres protégées par le droit d'auteur. Bien que l'aspect moral ne
soit pas pris en compte dans ce travail, nous devons nous rappeler que tout
commence par le respect du travail des autres.
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1. CONCEPTS DE BASE DU DROIT D'AUTEUR
Le droit d’auteur est l’ensemble des droits dont dispose un auteur ou ses ayants
droit (héritiers, sociétés de production), sur des œuvres de l’esprit originales et des
droits corrélatifs du public à l'utilisation et à la réutilisation de ces œuvres sous
certaines conditions. C'est une construction juridique, philosophique et politique
née en Europe avec le développement de l'imprimerie et l'institutionnalisation de
l'édition, et dont le sens et la portée ont beaucoup évolué depuis, notamment avec
le développement du numérique. Si, dans son usage originel, au xixe siècle, le
terme s'opposait au terme de propriété littéraire et artistique, les deux sont presque
confondus en France depuis la loi sur la propriété intellectuelle de 1957.
En droit français, le droit d’auteur est l'un des éléments essentiels de la propriété
intellectuelle et de la propriété littéraire et artistique, qui comprend également les
droits voisins du droit d'auteur.
-Le droit de retrait et de repentir, qui consiste au retrait par l'auteur de son œuvre
déjà divulguée de la sphère du marché en contrepartie d'une compensation
financière à hauteur du préjudice subi par l'ayant droit, ou par le propriétaire du
support (cas d'une peinture ou d'une sculpture notamment).
On distingue principalement :
Le droit de reproduction;
Le droit de représentation.
On peut également trouver d'autres droits patrimoniaux annexes, tels que le droit
de traduction, le droit d'adaptation et le droit de destination.
Toute personne démarrant une activité d’auteur, ou exerçant des activités d’auteur
de façon occasionnelle peut percevoir une rémunération sous forme de droits
d’auteur, formalisée par l’établissement d’une note d’auteur.
Peuvent notamment être rémunérées sous forme de droits d’auteur les activités de
création d’"œuvres de l’esprit" par les personnes suivantes :
- les photographes
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- les auteurs et metteurs en scène d’œuvres dramatiques, les auteurs et
compositeurs d’œuvres musicales, les chorégraphes, les créateurs de numéros et
tours de cirque
une rémunération directe des auteurs qui consiste à obtenir des revenus
directs, en général par le paiement des consommateurs (livres, CD…) ou par
celui d'intermédiaires (achats de droits de télévision par les diffuseurs, part
du chiffre d'affaires du diffuseur…);
une rémunération indirecte qui consiste à s'assurer d'une remontée de
revenus par divers mécanismes, par exemple à l'occasion de modification de
reproductibilité (rémunération pour copie privée), pour des utilisations qui
ne permettent pas un contrôle unitaire des exploitations (barème des
discothèques) ou pour des biens non-rivaux par nature (télévision et radio
par la redevance ou la licence légale) ou encore par la rémunération au titre
du prêt en bibliothèque. Cette rémunération se traduit en général par une
absence de paiement direct par les consommateurs des œuvres ou des
programmes.
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Dès la fin du xve siècle, le pouvoir royal a accordé par lettres patentes un
monopole sur l'exploitation des œuvres, appelé privilège. Le plus souvent, l'auteur
cédait son œuvre à un exploitant (troupe de théâtre, académie, université,
manufacture), qui sollicitait le privilège pour son propre compte. L'auteur ne
bénéficiait donc pas des recettes dégagées par l'exploitation de son œuvre. Certains
auteurs de grande renommée ont toutefois pu obtenir un privilège, à l’exemple de
Ronsard pour ses Odes.
Lors de la Révolution française, tous les privilèges sont abolis, à commencer par
ceux des métiers et des académies. Cependant, les droits des auteurs sont reconnus
par sept lois révolutionnaires adoptées entre 1791-1793, qui resteront en vigueur
jusqu’en 1957. La loi des 133 et 19 janvier 1791 accorde aux auteurs dramatiques
un monopole d'exploitation sur la représentation de leurs œuvres. Les droits
d'auteur sont octroyés pour la durée de la vie de l'auteur, et perdurent cinq ans
après sa mort au profit de ses ayants droit. La loi des 194 et 24 juillet 1793 étend
ce monopole à tous les auteurs, et allonge la durée de protection à dix ans après la
mort de l'auteur. La loi du 14 juillet 1866 porte cette durée à cinquante ans post
mortem. Durant cette période, le droit moral est créé par la jurisprudence afin de
préserver le lien existant entre l'auteur et son œuvre.
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3. LÉGISLATION SUR LE DROIT D'AUTEUR
Les bases du droit d'auteur contemporain sont établies par trois lois :
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3.1. Durée
Par ailleurs :
dans le cas des œuvres posthumes, c'est toujours le délai normal de soixante-
dix ans après la mort de l'auteur, éventuellement prorogé, qui les couvrent.
Si elles ne sont divulguées qu'après ce laps de temps de soixante-dix ans, le
temps de protection tombe à vingt-cinq ans à compter du 1er janvier de
l'année de publication (art.L123-1 et suiv. du Code de la Propriété
intellectuelle).
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L’auteur d’une oeuvre acquiert son droit sans formalités et du fait même de la
création de l’œuvre à condition que celle-ci présente une originalité et qu’en cas de
litige, vous devez prouver votre droit d’auteur en apportant la date à laquelle elle a
été créée. Pour établir cette preuve, vous pouvez en amont déposer, enregistrer
voire dans certains cas acheter un droit d’auteur en utilisant une enveloppe Soleau
ou en déposant vos créations auprès d’un officier ministériel.
Un avocat permet à toute personne démarrant une activité d’auteur, ou exerçant des
activités d’auteur de façon occasionnelle, de percevoir une rémunération en droit
d’auteur formalisée par l’établissement d’une note de droit d’auteur. Toutes ces
démarches doivent remplir des conditions précises et il vaut mieux dans cette tâche
se faire assister d’un avocat spécialisé en droit d’auteur.
Son sens et sa portée ayant beaucoup évolué, il est important de conserver à l’esprit
que la notion de droit d’auteur revêt différentes acceptions couramment
employées:
Une rémunération dès lors qu’il s’agit de « toucher des droits d’auteur », autrement
appelés « royalties », il s’agit de payer en droit d’auteur le créateur.
3.4. Zoom sur le droit d’auteur dans le cadre d’un travail rémunéré
L’auteur d’une œuvre – au sens de créateur – est le premier propriétaire en tant que
titulaire originel même s’il est lié à son employeur par un contrat de travail. Un
contrat de travail ne peut donc pas prévoir de cession automatique sauf exception.
La cession de droit doit donc faire impérativement l’objet d’un document écrit
spécifique rédigé par un professionnel du droit.
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3.5. Le droit d’auteur sur Internet
Internet rendant accessible en tout point une œuvre à partir de sa mise en ligne, il y
est très facile de violer les règles du droit d’auteur et le phénomène de réseau
accroît les répercussions. Force est de constater que la copie ou le téléchargement
illégal y est donc aisé. Contrairement à une idée reçue, il n’y a aucun vide juridique
quant à son applicabilité. Ainsi, la numérisation d’une œuvre s’analysera comme
une reproduction au sens de l’article L122-3 du CPI.
Retenez que lorsqu’une personne désire reproduire ou représenter l’œuvre, elle doit
donc solliciter l’autorisation de son propriétaire, titulaire des droits d’auteur, peu
importe que l’exploitation de l’œuvre soit commerciale ou non. L’exploitation
d’une œuvre sans autorisation constitue une contrefaçon prévue à l’article 335-3 du
code de propriété intellectuelle. Cet acte est passible de 3 ans de prison et 300 000
euros d’amende. C’est aussi un délit civil qui donne souvent lieu au versement de
dommages et intérêts.
Les principales utilisations que l’auteur ne peut interdire une fois l’œuvre
divulguée sont:
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La diffusion, même intégrale, par la voie de presse ou de télédiffusion, à titre
d'information d'actualité, des discours destinés au public prononcés dans les
assemblées politiques, administratives, judiciaires ou académiques, ainsi que
dans les réunions publiques d'ordre politique et les cérémonies officielles;
Les reproductions, intégrales ou partielles d'œuvres d'art graphiques ou
plastiques destinées à figurer dans le catalogue d'une vente judiciaire
effectuée en France pour les exemplaires mis à la disposition du public avant
la vente dans le seul but de décrire les œuvres d'art mises en vente;
L'exception pédagogique, qui permet la représentation ou la reproduction
d'extraits d'œuvres, à des fins exclusives d'illustration dans le cadre de
l'enseignement et de la recherche, à l'exclusion de toute activité ludique ou
récréative. Le public auquel cette représentation ou cette reproduction est
destinée doit être composé majoritairement d'élèves, d'étudiants,
d'enseignants ou de chercheurs directement concernés, et l'utilisation de
cette représentation ou cette reproduction ne doit pas donner lieu à aucune
exploitation commerciale. Enfin cette utilisation doit être compensée par une
rémunération négociée sur une base forfaitaire sans préjudice de la cession
du droit de reproduction par reprographie. Cette exception au droit d'auteur
ne s'applique pas aux œuvres conçues à des fins pédagogiques, aux éditions
numériques de l'écrit ou aux partitions de musique;
La parodie, le pastiche et la caricature, compte tenu des lois du genre;
Sous certaines conditions, la reproduction et la représentation par des
personnes morales et par les établissements ouverts au public, tels que
bibliothèques, archives, centres de documentation et espaces culturels
multimédia, en vue d'une consultation strictement personnelle de l'œuvre par
des personnes handicapées;
La reproduction d'une œuvre, effectuée à des fins de conservation ou
destinée à préserver les conditions de sa consultation sur place par des
bibliothèques accessibles au public, par des musées ou par des services
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d'archives, sous réserve que ceux-ci ne recherchent aucun avantage
économique ou commercial;
La reproduction ou la représentation, intégrale ou partielle, d'une œuvre d'art
graphique, plastique ou architecturale, par voie de presse écrite,
audiovisuelle ou en ligne, dans un but exclusif d'information immédiate et
en relation directe avec cette dernière, sous réserve d'indiquer clairement le
nom de l'auteur.
Oui. Si la citation reste limitée à la fois par rapport au livre, et par rapport à l'article
résultant. Les citations doivent faire mention de la source et du nom de l’auteur, si
ce nom figure dans la source
Oui. Bien que ce ne soit pas explicité dans la convention de Berne, la législation
permet les « analyses et courtes citations », un résumé est un cas particulier
d'analyse. Il faut que soient indiqués clairement le nom de l'auteur et la source.
Oui et non.
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On peut effectivement invoquer le droit à courte citation pour reproduire une
image d'un film. Ce ne serait pas illégal. Mais les images qui en résultent restent
sous droit d'auteur.
Non. Ce sont des œuvres indépendantes, qui bénéficient d'un droit d'auteur à part
entière. Donc, la reproduction est a priori interdite sans l'autorisation de l'auteur de
la couverture.
Ça dépend.
Il faut au départ que l'œuvre reproduite ne soit plus couverte par les droits d'auteur.
Ensuite, il ne faut pas que la photographie génère des droits indépendants. Pour des
tableaux ou des gravures, il a été jugé que la reproduction « plein cadre » d'un
tableau ne justifie pas la prise en compte de droits d'auteur, parce que c'est un geste
technique n'impliquant pas de créativité artistique.
Puis-je publier sur wikipédia une photo d'un monument public dont l'auteur
est mort il y a moins de 70 ans?
Non, pas en France. Mais c'est autorisé dans certains pays (Angleterre, par
exemple), il faut voir au cas par cas.
Oui, dans certaines limites. Il s'agit d'un droit dit sui generis applicable à la copie
de bases de données, indépendamment du droit d'auteur. Cette législation résulte
des accords de l'OMC et existe à des détails près dans tous les pays.
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Conclusion
Dans mon travail, j'ai essayé d'analyser les principaux aspects du droit d'auteur, qui
peuvent être trompeurs, mais que tout le monde devrait connaître sans exception.
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Bibliographie
Sitographie:
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