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INTRODUCTION

Structures centrales du marché


Elles sont composées de la Bourse Régionale des Valeurs Mobilières (BRVM) et du Dépositaire
Central/Banque de Règlement (DC/BR).

Bourse Régionale des Valeurs Mobilières (BRVM)


La BRVM est une société anonyme de droit privé dont le capital est détenu par les Etats de
l’Union, les Sociétés de Gestion et d’Intermédiation (SGI), les Chambres de Commerce et
d’Industrie, les institutions sous régionales et d’autres personnes physiques ou morales. La
BRVM bénéficie d’une concession de service public.
Missions
Le siège de la BRVM est situé à Abidjan. Elle dispose d’une antenne dans chaque Etat membre
de l’Union qui a pour missions :

 de représenter la BRVM et le DC/BR,


 de diffuser les informations du marché localement,
 d’assister les SGI et les autres intervenants du marché,
 d’organiser la promotion du marché financier régional sur le plan national.

Organisation
La BRVM est chargée de l’organisation du marché secondaire et de la diffusion des informations
boursières. A cet effet, elle effectue les opérations ci-après :

 l’inscription des titres à la cote de la Bourse,


 la cotation,
 la publication des informations boursières,
 la promotion et le développement du marché.

Fonctionnement
La BRVM est un marché au comptant centralisé et dirigé par les ordres. Elle organise
quotidiennement une séance de cotation qui se fait en « continu ». La BRVM est dotée d’un
système électronique de cotation et dispose d’un réseau de télécommunication qui permet aux
SGI de saisir les ordres de bourse à partir des différents pays de l’Union dans le système central
situé à Abidjan. Elle dispose de deux (2) compartiments pour les actions et d’un (1)
compartiment pour les obligations.
Le premier compartiment des actions est réservé aux sociétés anonymes justifiant d’au moins
cinq (5) années d’existence, d’une capitalisation boursière de plus de cinq cent millions
(500.000.000) de Francs CFA et ayant diffusé au moins 20 % de leur capital dans le public.
Le second compartiment des actions est accessible aux sociétés anonymes ayant une
capitalisation boursière d’au moins deux cent millions (200.000.000) de Francs CFA ainsi que
deux (2) années d’existence. Elles doivent s’engager à diffuser au moins 20 % de leur capital
dans le public dans un délai de deux (2) ans, ou 15 % en cas d’introduction par augmentation de
capital.
Le compartiment obligataire est accessible aux emprunts obligataires dont le nombre total de
titres à l’émission est supérieur à vingt-cinq mille (25.000) et le montant nominal de l’émission
au moins égal à cinq cent millions (500.000.000) de Francs CFA.
Dépositaire Central/Banque de Règlement (DC/BR)
Le DC/BR est une société anonyme de droit privé dont le capital est détenu par les Etats de
l’Union, les SGI, les Chambres de Commerce et d’Industrie, les institutions sous régionales et
d’autres personnes physiques ou morales. Le DC/BR bénéficie d’une concession de service
public.
Missions
Le DC/BR est chargé de la conservation et de la circulation des valeurs mobilières. Il agit aussi
bien pour le compte des émetteurs que pour celui des intermédiaires. Il fait office de Banque
de Règlement et peut détenir des encaisses des négociateurs. Le DC/BR assure les missions
suivantes :

 la centralisation de la conservation des comptes-titres pour ses adhérents,


 le dénouement des opérations de bourse,
 le règlement des soldes résultant des compensations des opérations de marché et le
paiement des produits (intérêts, dividendes, etc.),
 la gestion du Fonds de Garantie du Marché.

Organisation
Le siège du DC/BR est situé à Abidjan. Il est représenté dans chaque Etat membre de l’Union
par les Antennes Nationales de Bourse.
Fonctionnement
Les titres inscrits en compte chez le DC/BR sont dématérialisés pour en faciliter la circulation
et réduire les risques liés à leur conservation. Les opérations du marché financier sont
actuellement dénouées à J+3. Le DC/BR est doté, pour la gestion de ces opérations (gestion
des comptes titres et opérations de règlement – livraison), ‘‘d’un système électronique
entièrement automatisé’’.

CREPMF

Créé le 3 juillet 1996 par décision du Conseil des Ministres de l’UMOA, dans le cadre de la mise
en place du marché financier régional de l’UMOA, le Conseil Régional de l’Épargne Publique
et des Marchés Financiers (CREPMF) est un Organe communautaire ouest Africain, chargé
de protéger l’épargne des ménages investie dans les valeurs mobilières ou de tout autre
placement par appel public à l’épargne.
Ainsi toutes les émissions de titres publics par appel public à l’épargne ou syndication sont
soumises aux textes du CREPMF. Pour mener à bien cette mission, il s’est entouré de deux
pôles qui sont :

 un pôle privé composé de la Bourse Régionale des Valeurs Mobilières (BRVM), du


Dépositaire Central/ Banque de Règlement (DCBR) ainsi que des intervenants
commerciaux ;
 un pôle public , le CREPMF qui garantit la sécurité et l’intégrité du marché.
Les missions du CREPMF sont de :

 réglementer et autoriser, par la délivrance d’un visa, les procédures d’appel public à
l’épargne ;
 contrôler l’ensemble des structures privées du marché. A cet effet, il délivre des
agréments à l’ensemble des intervenants commerciaux : les SGI, les gestionnaires de
fonds, les personnes physiques (apporteurs d’affaires et les démarcheurs).

1. Le marché primaire et ses


caractéristiques
Le marché primaire désigne celui sur lequel un émetteur introduit des titres
pour la première fois. C’est le cas lorsque les Etats membres de la zone
UEMOA émet des bons ou des obligations du Trésor sur le Marché des Titres
Publics par l’entremise de l’Agence UMOA-Titres.

Les banques et SGI de la zone UEMOA, encore appelées intermédiaires de


marché, souscrivent à ces titres par voie d’adjudication pour leur propre
compte ou pour celui de leurs clients (institutions, entreprises ou particuliers).

2. Le marché secondaire
Une fois ces titres acquis, il est possible de les échanger sur le marché
secondaire. Ce dernier fait intervenir les acheteurs et les vendeurs de titres
déjà émis et acquis sur le marché primaire. En zone UEMOA, le marché
secondaire est en cours de développement notamment sous l’impulsion de
l’Agence UMOA-Titres qui a initié et mène différentes actions et réformes afin
de dynamiser ce compartiment. Au titre de ces réformes, on peut notamment
citer la mise en place de courbes des taux, la standardisation des titres, le
projet de mise en place d’une plateforme de cotation ainsi que l’abondement
de certains gisements pour mieux favoriser les échanges sur le marché
secondaire.
Pour résumer et par analogie au marché de l'automobile, on pourrait dire que
le marché primaire est le marché du neuf et le marché secondaire, celui de
l'occasion.

Ces deux marchés sont complémentaires. Sur le marché primaire,


l’investisseur achète ses titres en passant par des structures agréées
(banques et SGI de l’UEMOA) ; tandis que sur le marché secondaire, les
investisseurs s’échangent directement des titres déjà acquis après une
négociation entre les parties.

La place prise par les marchés financiers dans le financement de l'économie a conduit à une
approche qui fait plutôt la distinction, au sein du financement externe, entre financement direct,
celui par lequel les entreprises s'approvisionnent directement sur les marchés financiers, et
financement indirect, auprès d’un intermédiaire financier tel qu'une banque. Le marché
financier comme mode de financement direct est le lieu de rencontre directe entre les
demandeurs et les offreurs de capitaux à long terme. Grace aux nombreux produits qu’ils
offrent, les marchés financiers ont pris une place sans précédent dans l’économie mondial
jusqu’à devenir un système généralisé et un mode de passage d’une économie d’endettement à
une économie de marché, que tous les pays cherchent à développer. Le recours au marché
financier peut constituer pour l'entreprise une alternative pour réaliser ses objectifs de
développement dans de bonnes conditions, profitant des avantages multiples qu'offre une
ouverture de son capital au public. Il est clair que ce recours, on le verra dans les
développements qui suivent, passe par un processus ayant pour acteurs plusieurs intervenants
sur le marché financier et impliquant une adaptation et une acclimatation de l'entreprise aux
exigences de ce nouvel environnement. Lorsqu’on parle de marché financiers on pense en
premier lieu à des organisations spécifiques, « les Bourses de valeurs » dédiées à l’échange des
titres, mais aujourd’hui ces derniers ne représentent que le cœur visible du marché financier.
Ce dernier n’a plus d’existence physique en raison de la dématérialisation des titres causée
d’une part, par la saturation des traitements manuels des transactions et, d’autre part, par la
diversification internationale des portefeuilles. Les marchés financiers suscitent toutes les
attentions amenant la nôtre à s’interroger sur cette industrie financière, comment est-elle
organisée ? Et qu’est-ce qu’elle représente en termes d’acteurs et de moyens ? Mais la question
première qui retient notre attention est qu’est-ce qu’un marché financier ?

Introduction
Le système financier désigne l’ensemble des institutions et agents qui permettent
à certaines unités économiques, au cours d’une période, de dépenser plus qu’elles
ne gagnent, et à d’autres de trouver un emploi à l’excédent de revenu sur les
dépenses. Les agents à besoin de ressources externes les collectent par émission
de titres et recours au crédit ; les agents à excédent de ressources les prêtent et
augmentent ainsi leur patrimoine financier et monétaire.
Les agents à besoin de financement sont souvent appelés emprunteurs ultimes.
Pour pouvoir investir davantage que ne le leur permet l’épargne brute, ils vont
collecter des ressources externes grâce à l’émission des titres primaires (cette
notion recouvre aussi bien des titres négociables comme les actions cotées, les
obligations ou les billets de trésorerie que des titres non négociables comme les
dotations en capital des entreprises publiques, les crédits à la consommation
obtenus par les ménages ou les crédits de trésorerie aux entreprises. En bref, les
titres primaires désignent « l’ensemble de toutes les dettes et de toutes les actions
émises par les agents non financier » (Gurley et Shaw, 1960).
Les titres primaires peuvent être vendus directement aux agents à capacité de
financement, qualifiés de prêteurs ultimes. Ils peuvent aussi être vendus à des
intermédiaires financiers, agents spécialisés dans l’achat et la gestion de ces titres
et ces intermédiaires financiers empruntent leurs ressources auprès des prêteurs
ultimes. Le premier processus est celui de la finance directe alors que le second
est celui de la finance indirecte.
On parle de finance directe lorsque le titre primaire émis par l’emprunteur ultime
est acheté par un prêteur ultime. Ainsi, une entreprise peut émettre des actions
nouvelles pour accroître son capital.
L’Etat peut aussi vendre des bons du trésor pour financer son déficit budgétaire. A
l’issue d’une opération de finance directe, le prêteur transforme son épargne en
actif portant rémunération et l’émetteur du titre dispose de monnaie qu’il utilisera
à l’acquisition d’actifs physique.
Le titre primaire représente une dette de l’emprunteur et est donc soumis à
remboursement. Dans le cas des actions ou des obligations, le versement des
intérêts ou dividendes et le remboursement du principal dépendent de la capacité
et volonté de l’emprunteur ultime d’y procéder. En ce sens, les titres primaires sont
soumis au risque de défaut de paiement.
Les opérations de la finance directe se déroulent sur le marché financier. Ce dernier
est composé du marché primaire et du marché secondaire.
Le marché primaire est celui sur lequel s’échange les titres émis au cours de la
période, on parle encore de marché du neuf. Sur ce marché, se font des émissions
d’actions destinée à renforcer les fonds propres des entreprises. On a aussi des
emprunts obligataires classiques dont l’objectif est de procurer des capitaux
permanents au secteur public, parapublic et parfois privé.
Le marché secondaire ou encore marché d’occasion est celui sur lequel se négocie
les titres anciens.
La négociabilité des titres représente pour le détenteur un avantage considérable,
car elle lui permet de pouvoir faire face à un besoin de financement à venir en
vendant le titre. De plus, comme le prix du titre négociable varie, le marché
secondaire permet le développement d’opérations de spéculation, qui consiste à
tenter de tirer avantage de l’écart entre le cours actuel du titre et son cours futur. Il
est à noter que le marché secondaire ne permet pas de drainer une épargne
nouvelle car l’émetteur du titre ne dispose d’aucune ressource nouvelle, seule se
modifie l’identité du détenteur du titre primaire.
Aussi, le marché secondaire permet de valoriser les titres déjà existants et
indiquent à tout moment les conditions auxquelles peuvent être émis les titres
nouveaux.
Quelques produits financiers :
Les produits rencontrés sur le marché financier sont : les dettes, les actions et les
produits dérivés.
Les titres de dette sont émis par quiconque a besoin d’argent : les entreprises, les
Etats, les ménages.
Les titres de dette encore appelés titres de créance sont aussi appelés titres à
revenu fixe car ils versent généralement des intérêts fixes. Ces titres peuvent être
classés par leur échéance. Le marché de la dette à court terme (moins d’un an) est
appelé le marché monétaire, le marché pour la dette à long terme est appelé le
marché obligataire (les titres de dette à long terme étant des obligations). Marché
obligataire + marché d’actions = marché des capitaux.
Les actions représentent les titres de propriétés d’une entreprise. Ces actions sont
cotées, achetées et vendues sur les marchés d’actions. Elles peuvent aussi être
échangées sur un marché de gré à gré. Une action donne est une part de la société,
et chaque action donne droit à la même part de propriété sur les actifs de la société.
La plupart du temps, chaque action donne droit à la même part du résultat
(dividende), et bénéficie d’un droit de vote. Toutefois, les entreprises peuvent
émettre des actions sans droit de vote, ou à droit de vote double. De même,
certaines actions peuvent donner droit à une part plus importante, ou plus faible,
du résultat. Les actions représentent une créance de dernier rang et un caractère
de responsabilité limité. La responsabilité limitée signifie qu’en cas de faillite, si la
revente des actifs n’est pas suffisante pour payer les créanciers, ces derniers ne
peuvent pas demander aux actionnaires de combler la différence.
Les produits dérivés ou produits de gestion des risques sont des titres financiers
dont la valeur est liée à (dérive de) la valeur d’un ou plusieurs autres actifs (qu’on
appelle sous-jacent), par exemple des actions, des titres à revenu fixe, des devises
ou des matières premières. Leur principal intérêt est de servir d’outils de gestion
du risque des actifs sous-jacents. Par exemple, un produit dérivé du dollar sert à
gérer le risque de fluctuation du dollar. Les produits dérivés les plus courants sont
: les options et les contrats à terme.
Une option d’achat (ou call option) est un titre qui donne le droit mais pas
l’obligation d’acheter un actif à un certain prix et à une certaine date (ou avant une
certaine date). Une option de vente (ou put option) est un titre qui donne le droit
mais pas l’obligation de vendre un actif à un certain prix et à une certaine date (ou
avant une certaine date). L’avantage de l’option tient dans le droit qu’on se réserve
d’agir ou de ne pas agir. Exemple : si je possède un actif et que j’achète une option
de vente sur cet actif, j’assure cet actif contre la baisse : en effet, si la valeur de
l’action baisse plus que le prix de vente fixé dans le contrat d’option, je ne perdrai
pas d’argent à la vente, puisque le contrat d’option me garantit un prix.

Un marché financier est un lieu d’échange public de financements entre investisseurs et


entrepreneurs ou emprunteurs, matérialisés par des titres négociables. On peut distinguer trois
grandes catégories de marchés financiers1 : - dette, y compris emprunts d’État, aussi appelés
marchés de taux ; - actions ; - change.

Plus de 80% des ressources levées sur le marché financier de l’Union Monétaire Ouest Africaine
(UEMOA) ont été destinées au financement des Etats membres. C’est ce qui ressort de
l’intervention du Ministre de l’Economie et des Finances, Adama Koné, à l’occasion de l’ouverture
de l’atelier sur « Les facilitations des règlementations et des normes de la finance islamique », ce
mardi 24 juillet, à Sofitel Hôtel Ivoire Abidjan.

« … Le marché financier de l’UEMOA a permis de mobiliser depuis sa création en 1998, plus de


7 770 milliards au 30 juin 2018. Il est important de souligner que plus de 80% des ressources
levées sur le marché financier régional ont été destinées au financement des Etats de l’union et
particulièrement aux secteurs de l’énergie, de la télécommunication et des infrastructures », s’est
satisfait le Ministre Adama Koné, représentant le Premier Ministre, Amadou Gon Coulibaly.

En dépit des crises socio-politiques qu’ont connues certains des Etats membres de l’UEMOA, a-t-
il poursuivi, avec 45 sociétés cotées et 41 lignes obligataires, la Bourse Régionale des valeurs
mobilières commune au huit pays de l’union et sixième au classement des bourses africaines,
affiche au 30 juin 2018, une capitalisation boursière totale de 9 460 milliards f cfa, soit environ
15% du PIB de l’union. « Ces chiffres témoignent de la confiance et de l’intérêt accordés à nos
Etats et nos entreprises par les investisseurs tant locaux qu’internationaux », a salué le Ministre
de l’Economie et des Finances.

Ainsi, il a fait observer que les Etats de la sous-région entretiennent des vifs espoirs quant aux
retombées de la tenue de cet atelier sur l’implémentation au sein de notre marché des normes et
standards de la finance islamique, gage de la responsabilité sociale de l’investissement.

Mamadou N’Diaye, président du Conseil Régional de l’Epargne publique et des Marchés


Financiers (CREPMF) de l’UEMOA, a fait savoir que la rencontre a pour objectif de favoriser non
seulement une meilleure compréhension et implémentation des normes et principes de la
Finance Islamique mais surtout de montrer au Régulateur et aux acteurs, les opportunités qu’elle
offre au marché financier en général et de façon particulière aux émetteurs et investisseurs.

Co-organisées par le CREPMF et l’Islamic Financial Services (IFSB), ces assises qui prennent fin
le 27 juillet prochain, regroupent des experts de la IFSB, venus de la Malaisie, des membres du
Conseil régional et des acteurs du marché financier.
ANB : Antenne Nationale de Bourse
APE : Appel Public à l'Epargne
ATAI : Assistance Technique et Appui Institutionnel
BCEAO : Banque Centrale des Etats de l'Afrique de l`Ouest
BRVM Bourse Régionale de Valeurs Mobilières
CREPMF Conseil Régional de l'Epargne Publique et des Marchés Financiers
DAMOF Direction des Affaires Monétaires et Financières
DC/BR Dépositaire Central/Banque de Règlement
DGTCP Direction Générale du Trésor et de la Comptabilité Publique
MF : Marché Financier
MFR Marché Financier Régional
OPA Offre Publique d'Achat
PDMFR Projet de Développement du MFR
PME/PMI Petite et Moyenne Entreprise /Petite et Moyenne Industrie
SBIF Société Burkinabé d'Intermédiation Financière
UEMOA : Union Economique et Monétaire Ouest Africaine
UMOA Union Monétaire Ouest Africaine

Le MF de l'UEMOA ne fonctionne effectivement que depuis une dizaine


d'année. Pourtant, la création d'un marché financier était explicitement
souhaitée dans le traité constitutif de l'UMOA signé le 14 novembre 1974
en son article 23. Celui-ci stipulait que « le Conseil des Ministre de l'Union
pourra décider de la création par la Banque Centrale ou de la participation
de celle-ci à la constitution, de tout fond spécial, organisation ou institution
ayant pour objet, dans l'intérêt du développement harmonisé et de
l'intégration des Etats membres de l'Union, notamment, l'organisation d'un
marché monétaire et celle d'un marché financier ».

Son étude de faisabilité n'aura lieu qu'en 1991 et le Conseil des Ministres
de décembre 1992 de la zone franc décidera de sa mise en place. La
signature de la convention portant création du Conseil Régional de
l'Epargne Publique et du Marché Financier (CREPMF) et son Annexe
intervient le 3 juillet 1996. La Bourse Régionale de Valeurs Mobilières
(BRVM) créée le 18 décembre 1996 avec le Dépositaire Central/Banque de
Règlement (DC/BR) démarreront effectivement leurs activités en 1998.
En fait que faut-il entende par marché financier ?

(iii) De la définition du marché financier

Par opposition au marché monétaire qui est le marché des capitaux à court
terme, le marché financier (MF) est le marché des capitaux à moyen et long
termes. En effet sur le MF, les agents à capacité de financement mettent
directement à la disposition des agents à besoin de financement des
capitaux à moyen et long termes, adaptés au financement de leurs projets
d'investissement. On parle alors de financement direct de l'économie.

Le MF est généralement compartimenté en marché primaire et en marché


secondaire.

Le marché primaire est en activité à l'occasion de trois (3) catégories


d'opérations :

· d'abord lors de la création et de l'augmentation de capital ;

· ensuite lors de l'introduction en bourse ;

· enfin lors d'émission obligataire.

C'est le «marché du neuf'' ou de «titres nouveaux''.

Quant au marché secondaire ou compartiment secondaire, c'est le marché


où se négocient les titres déjà émis sur le marché secondaire. Il permet
d'offrir aux titres déjà émis sur le premier compartiment un fort degré de
liquidité. C'est ce marché qu'on appelle Bourse.

Notons qu'au-delà de ces deux fonctions primaire et secondaire, le MF


assure les fonctions de valorisation des titres et celle de mutation des
structures de production.

(iv) De la problématique

Il est bien évident que pour faire face à la forte concurrence actuelle, le MF
peut être d'un apport très important pour les entreprises burkinabé qui ont
d'énormes besoins en matière d'investissement. Pourtant on assiste à un
situation paradoxale : leur quasi absence du MF depuis la mise en place de
celui-ci. Cette situation mérite qu'on s'y attarde ; d'où les interrogations
suivantes :

Quelles sont les raisons qui expliquent cette quasi absence des
entreprises burkinabé sur le MF de l'UEMOA depuis le démarrage des
activités de celui-ci ?
A cette question centrale s'ajoutent d'autres non moins importantes à
savoir :

Quelles sont les relations qui existent ou qui ont existé entre le MFR
et les entreprises burkinabé?

Quelles mesures faut-il prendre pour favoriser la participation des


entreprises burkinabé au MFR de l'UEMOA et profiter des
opportunités que celui-ci offre ?

(v) Des objectifs de l'étude

Notre étude essaiera de donner des réponses à ces interrogations. Et pour


ce faire nous allons d'abord présenter la situation de la décennie de relation
entre le MFR et les entreprises burkinabé.

Ensuite ils s'agira de mettre en lumière les contraintes qui entravent le


développement de cette relation combien utile pour l'économie nationale
dans son ensemble. Ces contraintes seront analyser tant du coté du MFR
que de celui des entreprises burkinabé.

Enfin nous tenterons de dégager des perspectives que ce nouvel outil peut
offrir aux entreprises du Burkina Faso, et surtout de montrer les conditions
à créer pour que celles-ci puissent saisir les opportunités qui leur sont
offertes.

(vi) Des hypothèses

Pour atteindre les objectifs ci dessus, nous allons poser les hypothèses
suivantes :

H1 : les entreprises burkinabé ont besoin du MFR c'est-à-dire qu'elles


expriment des besoins de financement pour leur projet d'investissement.

H2 : les entreprises burkinabé vont sur le MFR c'est-à-dire que ce n'est


qu'en y allant qu'elles sont confrontées à un certains nombre de
contraintes.

(vii) De la démarche méthodologique

Pour mener notre étude, la méthodologie choisie a consisté à faire d'abord


de la recherche documentaire. Ainsi nous nous sommes intéressés, d'une
part, aux ouvrages généraux traitant de la question et d'autre part, aux
données secondaires disponibles à travers les divers mémoires, études et
publications réalisés sur le thème du MF de l'UEMOA. Cette phase nous a
permit d'avoir une bonne compréhension du sujet.
Ensuite nous avons procédé à des interviews de personnes ressources à
l'Antenne Nationale de Bourse (ANB), à la Direction des Affaires
Monétaires et Financières (DAMOF) de la Direction Générale du Trésor et
de la Comptabilité Publique (DGTCP), à la Société Burkinabé
d'Intermédiation Financière (SBIF).

(viii) De la proposition du plan

Notre travail se présente en deux parties contenant chacune deux


chapitres.

Une première, partie intitulée `'une décennie d'activité du MF de l'UEMOA''


où nous présentons le MFR à travers ses structures organisationnelles, ses
intervenants et son mode de fonctionnement (chap.1). Ensuite nous
essayerons de faire un bilan opérationnel des activités du MF avec les
entreprises de la zone depuis sa mise en place, puis une analyse de son
évolution (chap.2).

Une seconde partie `'les entreprises burkinabé et le MFR de l'UEMOA''.


Cette partie s'intéressera d'abord aux difficultés qui entravent la
participation des entreprises burkinabé aux activités du MF (chap.1).
Ensuite il s'agira dans cette partie de faire des propositions de solutions
pouvant permettre d'intéresser les entreprises burkinabés au MF (chap.2).

II.1.2 Dépositaire Central/Banque de Règlement (DC/BR)

Tout comme la BRVM, le Dépositaire Central/Banque de Règlement


(DC/BR) est un établissement financier et une société anonyme (mais
distincte de la BRVM) avec un capital d'un milliard quatre cent quatre vingt
un million cinq cent cinquante deux mille cinq cent (1 481 552 500) francs
CFA dont 13,50% appartiennent aux Etats de l'UEMOA et le reste est
réparti entre les Sociétés de Gestion et d'Intermédiation (SGI), les
Chambres de Commerce et d'Industrie, les Institutions sous-régionales et
d'autres personnes ou Sociétés Privées de l'UEMOA .

II.1.2.1 Missions

Le DC/BR exerce les fonctions suivantes :

· L'habilitation des postulants à la fonction de teneur de compte ;


· Le règlement des négociations et la gestion du service financier des
titres ;

· La tenue des comptes courants de valeurs mobilières ouverts par les SGI
dans ses livres ;

· La conservation et la circulation scripturale des valeurs mobilières ;

· Le paiement en numéraire, en qualité de banque de règlement, des


soldes des transactions boursières.

II Le pôle privé du MFR

II.1 Les structures centrales du MFR : la BRVM et DC/BR

II.1.1 La Bourse Régionale de Valeurs Mobilière

La Bourse Régionale des Valeurs Mobilières (BRVM) est un établissement


financier constituée sous la forme juridique d'une société anonyme. Son
capital est de six cent quatre millions quatre vingt milles (604 0 80 000)
francs FCA qui se reparti entre d'une part les Etats de l'Union Economique
et Monétaire Ouest Africaine pour 13,50% et, d'autre part les Sociétés de
Gestion et Intermédiation (SGI), les Chambres de Commerce et d'Industrie,
les Institutions sous-régionales et d'autres personnes ou entreprises
privées de l'UEMOA pour les 86.50%.

II.1.1.1 Missions

Ces principales missions se résument en :

· l'habilitation, à son niveau, des intervenants boursiers pour l'exercice de


leur activité de négociateurs et de compensateurs ;

· la gestion du marché qui consiste pour la Bourse à assurer certaines


opérations comme la centralisation des ordres d'achat ou de vente, la
gestion de la cote, la diffusion des informations du marché, la promotion et
la vulgarisation de la culture financière au sein de l'UEMOA ;

· la gestion des transactions non dénouées.

II.1.1.2 Organisation

La BRVM est une bourse régionale, commune aux 8 pays membres de


l'Union. Elle est organisée en un site central basé à Abidjan en Cote
d'Ivoire. La Bourse Régionale est représentée dans chaque Etat membre
de l'Union par une Antenne Nationale de Bourse (ANB).

Ces ANB ont pour mission d'abord d'assurer les relations publiques de la
Bourse Régionale et du Dépositaire Central/Banque de Règlement avec les
tiers sur le plan national. Ensuite de diffuser les informations du marché et
d'assister les SGI et les autres intervenants du marché. Enfin d'organiser la
promotion locale du MFR.

I.3. Les indices de la BRVM

Les indices sont des indicateurs représentatifs des activités du MF. Ils ont
pour rôles essentiels de donner une représentation la plus fidèle possible
de toute l'activité, de tous les mouvements des titres présents sur le
marché. A la BRVM, il existe deux indices essentiels que sont le BRVM10
et le BRVM composite auxquels il faudra ajouter les indices sectoriels.

I.3.1 Le BRVM10

Il est constitué des dix sociétés les plus actives du MFR. Le critère de choix
des sociétés est rigoureux et conforme aux normes internationales (la
formulation du BRVM10 est identique à celle du IFCG index de
l'International Financial Corporation, affilié à la Banque Mondial). Ainsi les
sociétés du BRVM 10 obéissent aux critères suivants16(*) :

· Le montant quotidien moyen des transactions sur la valeur au cours des


trois mois précédents la revue trimestrielle, ne doit pas être inférieur à la
médiane des montants quotidiens moyens des transactions de l'ensemble
des titres ;
· La fréquence des transactions : celle-ci devrait être toujours supérieure à
50%, c'est-à-dire que le titre devrait transiger au moins une fois sur deux,
durant la période d'étude de trois mois.

A ces critères il faut ajouter d'autres plus généraux qui consistent d'abord
en ce que l'émetteur doit être constitué dans un des pays de l'UEMOA et y
résider pour fins fiscales. Aussi seules les actions ordinaires sont éligibles,
par conséquent les fonds d'investissement sont exclus de l'indice.

Le BRVM 10 est publié et est révisé quatre fois dans l'année (le premier
lundi des mois de janvier, d'avril, de juillet et d'octobre).

Tableau n 1: la composition du BRVM10 du 02/01/080 au 31/03/08

ETIT 1 ECOBANK TRANS. INCORP. TG


SNTS 2 SONATEL SN
PALC 3 PALM CI
SPHC 4 SAPH CI
SLBC 5 SOLIBRA CI
SOGC 6 SOGB CI
UNLC 7 UNILEVER CI
SGBC 8 BICI CI
FTLC 9 FILTISAC CI

SDSC 10 SDV-SAGA CI

Source : site www.brvm.org/les indices

I.3.2 Le BRVM composite

C'est un indice général et il englobe toutes les sociétés cotées à la BRVM.


Il est aussi publié comme le BRVM 10.

I.3.3 Les indices sectoriels

Les indices sectoriels représentent les entreprises en fonction des


différents secteurs d'activité. Ces secteurs sont au nombre de sept (07).Ce
sont : l'agriculture, la finance, l'industrie, le transport, la distribution, les
services publics et autres services.
On appelle Marché « Primaire » la phase correspondant à la création de
titres et à leur vente de « première main » par l'Emetteur aux Investisseurs
tandis que la notion de marché secondaire renvoie à l'idée d'une « revente
d'occasion ou de seconde main ».

Tout appel public à l'épargne doit être autorisé par le Conseil Régional
de l'Épargne Publique et des Marchés Financiers, autorité de tutelle
du Marché Financier Régional.

Le Placement Privé de Titres consiste en l'émission de titres à l'attention


d'un public restreint d'investisseurs institutionnels (« zinzins ») et de
personnes morales en des conditions de garanties et de communication
financière allégées par rapport à ce qui est imposé dans le cas des APE.

L'emprunt obligataire privé sur le marché financier de l'UMOA est constitué


par :

- L'émission d'obligations réalisées sans publicité et dont les titres ne feront


pas l'objet d'inscription à la cote de la Bourse Régional des Valeurs
Mobilières ;

- L'émission d'obligations placées au travers d'un cercle d'au plus cent


(100) investisseurs qualifiés agissant pour leur propre compte. Un
investisseur qualifié est une personne morale à même d'appréhender les
mérites et les risques inhérents aux opérations sur les instruments
financiers;

- L'émission d'obligations dont le nominal est de F CFA 50 millions. Les


conditions sues énumérées sont cumulatives,

Lorsque l'autorisation du CREPMF est acquise, la BRVM met à la


disposition de l'émetteur et du syndicat de placement (SGI & Banques) ses
infrastructures notamment ses plates-formes de communication

Avec l'entrée en vigueur de l'UEMOA, nous assistons à une libre circulation


des capitaux y compris une liberté de prise de participation, d'émission et
de placement de titres sur un marché financier intégré regroupant les Etats
membres de l'Union partageant la même monnaie, le FCFA.

Cependant, malgré la création de la BRVM qui a pour objectifs de


contribuer à la diversification du secteur financier, de mobiliser les
ressources longues nécessaires au financement de la production et de
l'investissement des entreprises et enfin de favoriser l'intégration régionale,
nous constatons un manque de dynamisme du marché bousier.
« Comment rendre la Bourse Régionale des Valeurs Mobilières plus
efficace pour le financement des entreprises dans l'espace UEMOA

Au terme de notre étude, nous pouvons noter comme points forts que la
BRVM a favorisé :

- De nouvelles opportunités de financements offerts aux entreprises.

- Une augmentation des ressources mobilisées par les entreprises

- Une diversification géographique des émetteurs et investisseurs

- Réduction des coûts d'intermédiation financière

Mais ce cadre favorable au développement des entreprises reste perturbé


par les points faibles suivants :

- le nombre insuffisant d'investisseurs institutionnels ;

- le nombre limité de produits offerts par la BRVM ;

- Le marché peu liquide.

- les conditions d'introduction sur le marché ;

- une situation politique instable ;

- la non implication des gouvernements dans le développement du marché ;

- La fiscalité non harmonisée et le manque de dispositif juridique approprié ;

- Les garanties trop contraignantes ;

- le manque de culture boursière des populations ;

- Le manque de dynamisme et de professionnalisme des acteurs du


marché ;

- La méconnaissance du marché boursier de l'UEMOA par les autres


places financières ;

Au vue de cette analyse, certaines actions sont à prendre en compte pour


une véritable relance de notre marché financier et
concernent principalement :
· la diversification des produits offerts par le marché boursier et
l'élargissement des cibles ;

· l'organisation efficace du marché financier et la révision des conditions


d'accès;

· la perception de la BRVM comme structure d'épargne et l'apport des


institutions étatiques à la dynamisation du marché et à la stabilité politique
de la région ;

· l'harmonisation de la fiscalité et la reforme des garanties.

· les actions de développement de la culture boursière et de promotion de


la BRVM à l'intérieur comme à l'extérieur de la zone UEMOA ;

En effet, l'ouverture d'un troisième compartiment qui aurait pour cible les
PME/PMI, aurait pour avantage la diversification de nos produits et services
mais également l'élargissement de nos cibles, et de rendre le marché plus
liquide.

En outre, afin de respecter les standards internationaux, une séparation


des acteurs (pôles public et privé) devrait permettre une meilleure gestion
des opérations.

De plus, une révision des conditions d'accès s'impose pour permettre à


plus d'entreprises d'avoir recours au marché, et une collaboration avec les
banques et établissements d'épargne qui n'ont pas la même politique de
rétrocession de l'épargne collectée auprès des agents à capacité de
financement devrait clarifier les émetteurs et investisseurs sur le rôle de
chaque acteur et d'harmoniser les stratégies qui sont plus complémentaires
que concurrentes.

Enfin, la BRVM constituant une réponse adéquate des Etats membres de


l'UEMOA aux défis de la mondialisation, par l'aide au développement et à la
croissance à moindre coût des entreprises installées sur leur territoire
respectif, une plus grande implication des Etats dans le processus de
privatisation devrait permettre d'accueillir un plus grand nombre de sociétés
à la cote, mais aussi une révision de la fiscalité régionale et du système des
garanties.

Pour finir, des actions de promotion, de formation et d'information doivent


être entreprises afin de vulgariser la culture boursière et permettre aux
entreprises, quelque soit leur taille et leur secteur d'activité, de prendre
conscience de l'outil de financement que représente la Bourse Régionale
des Valeurs Mobilières.
B/ La Bourse Régionale des Valeurs Mobilières (BRVM).

Il chargée de l'organisation du marché financier ainsi que de la diffusion


des informations. Elle se compose d'un site central basé en Cote d'Ivoire et
de sept antennes nationales de bourse dans chacun des pays de l'union,
sauf la Guinée Bissau.

C/ Le Dépositaire Centrale/ Banque de Règlement (DC/BR).

Il est chargé de la centralisation et de la conservation des titres inscrits en


compte pour les intervenants, du règlement des espèces et de livraison des
titres, de la gestion des opérations sur titre ainsi que celles du Fond de
Garantie du marché.

D/ Les Sociétés de Gestion et d'Intermédiation (SGI).

Constituées en sociétés anonymes, elles exercent à titre principal les


activités de négociation de valeurs Mobilières en bourse et de conservation
de titres pour le compte de la clientèle. A titre accessoire, elles font de la
gestion sous mandat ainsi que du Conseil Financier.

E/ Les sociétés de Gestion du Patrimoine (SGP).

Constituées également en sociétés anonymes, elles gèrent les portefeuilles


titres sous mandat notamment pour les investisseurs non professionnels.

F/ Les Sociétés de Gestion d'OPCVM.

Elles sont dédiées à la gestion exclusive des fonds Communs de


Placement (FCP) et des Sociétés d'Investissements à Capital Variable
(SICAV).

Le marché financier Régional est animé par les acteurs ci-après:

· Le Conseil de l'Epargne Public et des Marchés financiers;

· La Bourse Régional des Valeurs Mobilières (BRVM);

· Le dépositaire Central/ Banque de Règlement (DC/ BR);

· Dix Huit (18) Sociétés de Gestion d'Intermédiation (SGI);

· Cinq (5) Banques Teneurs de Comptes et Compensateurs;


· Six (6) Sociétés de Gestion d'OPCVM;

· Trois (3) Apporteurs d'Affaires;

· Une (1) Société de Gestion de Patrimoine (SGP);

Les acteurs tels que les Conseillers en Investissements Boursiers (CIB) ne


sont pas encore actifs sur le marché.

Au total Quarante Sept Acteurs ont été agréés par le CREPMF depuis la
création du marché dont 50% les deux premières années. Le marché
Financier Régional comprend, au 30 septembre 2005, trente neuf (39)
Sociétés Cotées, seize (16) lignes Obligataires dont deux (2) emprunts
d'Etat (un du Burkina et un de la Côte d'Ivoire)

I.2.3. Les Antennes Nationales de Bourse (ANB).

Les Structures centrales du Marché Financier de l'UEMOA (BRVM et


DC/BR) sont représentées dans chaque Etat membres par des Antennes
régionales de Bourses (ANB).Elle sont reliées au site central par un réseau
satellite permettant au intervenants du marché d'avoir accès au système
électronique de la Bourse Régionale.

Elle a pour mission de :

· Centraliser la transmission des ordres des Sociétés de Gestion et


d'Intermédiation ;

· Assurer la diffusion des informations du marché sur le plan local ;

· Organiser la promotion du marché.

II-2.4. La Capitalisation boursière du marché.

La capitalisation boursière est égale au produit de la valeur boursière d'un


titre multiplié par le nombre de titres.

Elle dépend de deux paramètres :

· L'évolution des cours boursiers ;

· La quantité des titres.


BIBLIOGRAPHIE
1. LA BOURSE : Philippe Spieser ; édition Vuibert, 2 édition.

2. LA BOURSE de A à Z : Jean Michel Ouillon.

3. BOURSE et MARCHES FINANCIERS ; P. J Lehmann, Dunod, 2002.

4. INFORMATIONS ECONOMIQUES et MARCHES FINANCIERS,


Economica, 2000.

5. TOUT SAVOIR SUR LA BOURSE : D Vitrac, édition City and York 2002

6. MARCHES TROPICAUX et MEDITERRANEENS : pages 16 ; 17 ; 18 ;


19.

7. BANQUES et FINANCES en AFRIQUE (Décembre 1998), pages 30 ;


31 ; 32.

8. Lettre Mensuelle CGF bourse (Novembre 2000 à Janvier 2008).

WEBOGRAPHIE
1. WWW.BOURSORAMA.COM

2. WWW.BRVM.ORG

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5. WWW.CREPMF.COM

ANB : Antenne Nationale de Bourse


APE : Appel Public à l'Epargne
ATAI : Assistance Technique et Appui Institutionnel
BCEAO : Banque Centrale des Etats de l'Afrique de l`Ouest
BRVM Bourse Régionale de Valeurs Mobilières
CREPMF Conseil Régional de l'Epargne Publique et des Marchés Financiers
DAMOF Direction des Affaires Monétaires et Financières
DC/BR Dépositaire Central/Banque de Règlement
DGTCP Direction Générale du Trésor et de la Comptabilité Publique
MF : Marché Financier
MFR Marché Financier Régional
OPA Offre Publique d'Achat
PDMFR Projet de Développement du MFR
PME/PMI Petite et Moyenne Entreprise /Petite et Moyenne Industrie
SBIF Société Burkinabé d'Intermédiation Financière
UEMOA : Union Economique et Monétaire Ouest Africaine
UMOA Union Monétaire Ouest Africaine

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