Chapitre VII
Les Jardins de l’Amertume
Scénario niveau 6 - 8
pour 6 - 8 personnages
Dans ce scénario, les PJ vont enfin toucher au mythe de
Finarfin en découvrant les Jardins de l’Amertume et le fameux
Gardien dont parle le poème qu’ils possèdent. Cette aventure
peut être jouée de façon indépendante mais il sera très difficile
de l’adapter à un autre monde que le monde de GREYHAWK.
En effet, certains des personnages et objets introduits dans cette
partie sont spécifiques de ce monde fantastique et de son
histoire.
Acte 1. Rencontre à Hochoch
Les personnages sont à Hochoch où ils sont arrivés la veille
avec Messire Guillaume de la Marche et ses hommes. Celui-ci
leur a donné rendez-vous le soir même dans une auberge réputée
de la ville, la Tour des Anges. Il doit leur présenter une personne
qui pourrait les aider à trouver les mystérieux Jardins de
l’Amertume qu’ils cherchent.
Pendant la journée, les PJ peuvent vaquer à leurs occupations
dans la ville. Hochoch est une ville lourdement fortifiée et
désormais militarisée à l’extrême. Certaines mauvaise langues
disent même qu’elle est devenue une caserne géante. On peut y
trouver pratiquement tout ce que peux désirer un soldat
(auberges, services, divertissements, prostituées, …) sauf
chevaux, mules et bœufs dont la vente est réservée uniquement à
l’armée. Les PJ peuvent également louer les services d’hommes
d’armes (niv. 0).
Le soir venu, les PJ retrouvent Guillaume à leur auberge.
Celui-ci réserve immédiatement une salle privée et un repas pour
tous. Son ami n’est pas avec lui. Il les rejoindra plus tard. En
attendant que celui-ci arrive, Guillaume fait la conversation tout
en trinquant à leurs succès futurs. Finalement alors, que la nuit
est tombée, une personne entre dans la pièce. Il s’agit de Umas,
un demi-elfe noir (cf. Personnages Importants). Guillaume fait
alors les présentations et calmes les esprits si besoin est. Il assure
les PJ qu’Umas est une personne correcte et qu’ils n’ont rien à
craindre de lui. Quand tout est calmé, le repas commence et
Guillaume enjoint aux PJ de parler de leur affaire à Umas. S’ils
s’exécutent, Umas écoute attentivement leur récit et semble
tiquer quand ils prononcent le nom des Jardins de l’Amertume.
S’il est interrogé à ce propos, il dit qu’il s’agit du nom donné par
les elfes à un endroit maudit se trouvant très profond dans la
forêt. Il n’y est jamais allé mais il sait que toutes les bêtes de la
forêt évitent cet endroit. Il est évident qu’il a peur d’y aller. Il se
laissera convaincre d’y guider les PJ pour 1000 po ; c’est à
prendre ou à laisser. Les PJ sont censés accepter.
Une fois, l’accord passé, Umas explique un peu ce que sera
leur voyage. Il faudra déjà rejoindre la Javan en coupant par la
forêt (8 jours) ensuite il faudra fabriquer des canoës pour
pouvoir remonter le fleuve (6 jours). Puis il faudra remonter le
fleuve jusqu’à trouver le pont des elfes (7 jours). Enfin après
avoir caché les canoës, il ne restera plus qu’à marcher pendant
quelques jours pour rejoindre les Jardins. Il n’a aucune idée
exacte du temps qu’il faudra pour les rejoindre. Umas propose
– 59 –
de partir dans trois jours, le temps pour lui et les PJ de faire des
réserves et de s’équiper pour une telle ballade. Il suggère
d’acheter des rations préservées, des fioles d’huile pour les
trolls, et de l’eau bénite car les druides de la forêt prétendent que
des esprits malins résident dans ces jardins – si toutefois, ils
existent bien. Avant de partir, il précise aux PJ qu’il les attendra
au nord de la ville dans trois jours à l’aube. Ils devront le payer
avant de partir. Cela laisse amplement de temps aux PJ pour
s’équiper pour cette aventure. Si besoin est, Guillaume les aide
dans leurs démarches.
Comme promis, trois jours plus tard, Umas les attend à l’aube
au nord de la ville. Il est évident qu’il est équipé pour un long et
périlleux voyage. Il traîne six ballots de peaux pour les canoës.
Acte 2. Voyage dans les ombres
Jour 1/8. Le premier jour de marche se passe sans encombre.
Le groupe voyage en plaine en direction du nord-ouest. Le soir,
l’orée de la Forêt Sombre est rejointe et après quelques heures à
la longer, un campement est établi. Le début de la nuit se passe
bien mais vers 1 h du matin, les sentinelles voient approcher un
groupe d’humanoïdes de grande taille. Il s’agit de trois trolls en
maraude. Ils semblent attirés par le campement. Le groupe a
amplement le temps de se préparer au combat avant que celui-ci
n’ait lieu.
Trolls (3) : CA 4; VD 12; DV 6+6; pv 40, 28, 26; TAC0 13;
#AT 3; Dég 1d4+4 (patte) / 1d4+4 (patte) / 1d8+4 (gueule) ; AS
peut attaquer trois cibles différentes; DS régénération 3 pv /
round; TA grande (2,70 m); ML élite (14); Int basse (5); AL
CM;
PX 1400
Le sac du plus gros des trolls (40 pv) contient une citrine (100
po) et deux aigues-marines (250 po, 1000 po).
Jours 2-6/8. Le lendemain de cette rencontre, le groupe
pénètre enfin dans la Forêt Sombre. La progression y est très
pénible à cause des diverses souches et buissons morts qui en
jonchent le sol. De plus, l’ambiance est inquiétante ; les bruits y
sont étouffés et en plein jour, on ne voit pas plus loin qu’à une
vingtaine de mètres. Plus le groupe s’enfonce dans la forêt, plus
elle devient vierge et sauvage et plus Umas insiste pour que les
PJ soient silencieux et attentifs car, dit-il, cette forêt est un havre
pour de nombreux humanoïdes.
Guidés par Umas, les PJ progressent ainsi sans encombre
pendant quelques jours. L’après midi du sixième jour de leur
périple, comme s’y attendait Umas, le groupe tombe
littéralement nez à nez avec une petite troupes d’orques en
patrouille (jet de surprise normal pour les deux groupes).
Orques (15) : CA 6 (armure de cuir clouté et bouclier); VD 9;
DV 1; pv 5 chacun; TAC0 19; #AT 1 ou 2; Dég 1d8 (hache) ou
1d6/1d6 (flèches); FS craignent la lumière; TA moyenne (1,80
m); ML stable (12); Int moyenne (9); AL LM; PX 15
Equipement : dague, hache d’armes ou arc court avec un
carquois de 12 flèches, 1d6 pa chacun.
Jours 7-8/8. Les deux jours qui suivent se passent sans
incident notable. En fin d’après midi du jour 8, le groupe touche
les berges du Javan et Umas se met immédiatement à la
recherche d’un site facilement défendable et où ils pourront
construire les canoës. Une heure plus tard, il revient et emmène
le groupe un peu plus en aval. Là, il leur montre une petite
crique idéale pour y établir un campement. Celle-ci n’est
accessible qu’en longeant la berge. L’endroit est facile à
surveiller et assez vaste pour que l’on puisse y construire des
canoës sans se gêner.
Jour 1/6. Dès le lendemain, Umas se met à la tâche et
commence à préparer les canoës. Il charge certaines personnes
de trouver des branches bien souples mais suffisamment
résistantes pour faire office d’armatures pour les embarcations.
Parallèlement à cela, il charge d’autres personnes d’assouplir et
d’étanchéifier les peaux qu’ils a amenées. Il faudra également
les coudre ensembles et préparer des pagaies. Selon lui, les
embarcations dont le groupe a besoin (1 canoë pour 4 personnes
de taille moyenne) seront prêtes dans une semaine si tout le
monde y met du sien.
Le soir même, le groupe a la visite d’une petite bande de
bandits connaissant la crique dans laquelle les PJ ont établi leur
camp. Le conflit est inévitable.
Bandits (15) : CA 7 (armure de cuir, bouclier); VD 12; niv. 1–
4; pv 5 / niv.; TAC0 variable; #AT 1; Dég 1d6 (lance de
fantassin) ou 2d4 (épée large) ou 2d4 (arbalète légère); TA
moyenne (variable); ML stable (11); Int variable; AL CM; PX
350 (total)
Cette petite troupe de brigands se compose d’un chef (niv. 4),
de ses deux assistants (niv. 2) et de douze hommes (niv. 1). Ils
font partie des rares troupes humaines alliées aux géants de
Geoff. Ils étaient en mission dans la forêt et sont sur le chemin
du retour. Ils sont fatigués mais pas assez pour ne pas se battre.
Ils ont un maigre trésor : 24 po, 28 pa et une agate de 10 po.
Jour 2-3/6. La journée du lendemain se passe sans problème.
Le travail semble avancer assez bien. Au matin du jour 3, un PJ
qui va faire sa toilette au bord de la rivière à de la visite.
Loutres géantes (2) : CA 5; VD 9, Nag 18; DV 5; pv 24, 23;
TAC0 15; #AT 1; Dég 3d6 (morsure); TA grande (2,50 m de
long); ML stable (12); Int semi (3); AL N; PX 950
Ces deux adultes étaient à la chasse quand ils ont été attirés
dans le coin par l’odeur des personnages et par le remue ménage
qui y règne. Si on ne leur montre pas d’hostilité, elles restent
dans le coin et se prêtent volontiers à quelques jeux aquatiques
(attention aux dégâts !). Le soir même, elles quittent leurs
nouveaux amis. Tout personnage trappeur sait que la peau de
ces animaux vaut entre 1000 et 4000 po selon le cas.
Jour 4-6/6. Les jours qui suivent la visite des loutres se
passent bien. Le travail avance bien et, dans l’après midi du
sixième jour, les canoës sont prêts. Au crépuscule, une tortue
géante visite le campement. Elle est très agressive.
Heureusement pour les PJ, elle ne fait pas de dégâts sur les
embarcations.
Tortue géante (1) : CA 0 / 5; VD 3, Nag 2; DV 10; pv 52;
TAC0 11; #AT 1; Dég 6d4 (morsure); AS long cou; DS cache
ses membres; TA gargantuesque (12 m de diamètre); ML élite
(14); Int non (0); AL N; PX 3000
Jour 1/15. Le lendemain de cet incident, le groupe, guidé par
Umas part en canoës pour remonter le cours du Javan. La
première journée de voyage se passe sans encombre mais le soir
les PJ ont très mal aux bras à force de pagayer. Au soir, le
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campement est fait sur le bord du fleuve dans un endroit à
l’abris des importuns.
Jour 2/15. Au matin, alors que le groupe a repris sa
progression sur le fleuve, le groupe est attaqué par des araignées
d’eau qui profitent du passage des PJ sur leur territoire de chasse
pour les ajouter au menu.
Araignées d’eau géantes (3) : CA 5; VD 15; DV 3+3; pv 21,
19, 17; TAC0 17; #AT 1; Dég 1d4 (morsure); AS poison (type
F); TA moyenne (2,40 m de diamètre); ML stable (12); Int semi
(3); AL N; PX 420
Jour 3/15. Le troisième jour de voyage se passe bien. Le
groupe progresse toujours en direction du nord et le fleuve est
calme. Au soir, le campement est installé sur une berge dans un
endroit abrité. Au soir, un petit groupe d’elfes des bois repère le
campement. Ces elfes étaient en patrouille quand ils ont été
accrochés par une imposante troupe d’humanoïdes. Dans leur
fuite, ils ont repéré le campement et ils l’observent depuis
quelques heures. N’ayant rien noté de suspect et un des leurs
ayant grandement besoin de soins, ils signalent finalement leur
présence vers 11 heures du soir.
Elfes des bois (7) : CA 6 (armure de cuir cloutée et bouclier);
VD 12; DV 1; pv 8[6], 6[3], 6[1], 5[3], 4, 3 (× 2); TAC0 19;
#AT 1 ou 2; Dég 1d6 (épée courte ou lance de fantassin) ou 1d6
/ 1d6 (flèches); AS +1 au toucher à l’arc et avec une épée, –4 à
la surprise; DS camouflage dans les bois; RM résistance des
elfes; TA moyenne (1,50 m); ML stable (11); Int haute (12); AL
CB (N); PX 420
Equipement : armure de cuir cloutée, bouclier, épée courte,
dague, lance de fantassin, arc long, carquois de 12 flèches,
bourse avec des médecines, poudres de camouflage, cape
imperméable camouflée
Les chiffres entre crochets sont les pv courants de l’elfe en
question. La plupart sont blessés et l’un d’eux est dans un état
très sérieux. Si les PJ les aident, le chef, qui se nomme Gilias,
les aidera dans la mesure de ses moyens. Il connaît peu de chose
des jardins sinon qu’ils sont maudits et que tous les êtres censés
devraient les éviter (autre connaissance à l’avis du MD). Il peut
néanmoins leur apprendre qu’un pont sur la rivière se trouve en
amont. Le lendemain, les elfes reprennent leur route.
Jour 4-5/15. Suite à la rencontre avec les elfes, le voyage se
passe sans encombre pendant une journée. Malheureusement, le
jour suivant au crépuscule, le camp reçoit la visite d’une troupe
de gobelins en maraude. Ces gobelins n’ont pas de trésor.
Gobelins (16) : CA 6; VD 6; DV 1-1; pv 4; TAC0 20; #AT 1;
Dég 1d6 (épée courte, gourdin ou épieu); TA petite (1,20 m);
ML moyen (10); Int basse (7); AL LM; PX 15
En fin de nuit, une importante troupe d’orques passe dans le
voisinage du campement des PJ. Ces orques semblent suivre la
trace des gobelins et celle-ci mène droit au camp. Le combat est
inévitable.
Orques (21) : CA 6; VD 9; DV 1; pv 8 (× 12), 6 (× 3), 4 (× 6);
TAC0 19; #AT 1; Dég 2d4 (épée large ou arbalète légère); FS
lumière; TA moyenne (1,80 m); ML stable (12); Int moyenne
(9); AL LM; PX 15
Ces orques sont de la tribu de la Lune Rousse, une des plus
grandes tribus orques de la forêt. D’après les elfes, cette tribu est
en guerre contre tous les autres habitants de la forêt. Ils sont
repérables à leur crâne chauve peint en rouge sang. Ces orques
n’ont pas de trésor particulier.
Jour 6-7/15. Les deux journées qui suivent se passent bien.
Les PJ progressent désormais facilement en canoës et la fatigue
se fait moins ressentir. Le septième jour, en fin d’après midi, les
canoës arrivent en vue du pont que les elfes leur ont décrit. Il
s’agit d’un enchevêtrement de troncs savamment disposés pour
faire un passage sur la rivière qui est alors large de 150 m. Le
pont fait environ 3 m de large et ne semble pas gardé. Quelques
minutes après être arrivés sur l’endroit, les PJ remarquent une
sorte de grotte creusées dans la berge, presque en dessous du
pont. C’est une entrée dans la terre d’approximativement 3 m de
diamètre. Elle est maladroitement cachée par des branchages.
Une puanteur terrible s’en dégage. La grotte qui se trouve au
delà est profonde de 8 m et large de 5 m. Elle est très humide.
Elle contient divers ossements et deux carcasses (une de cerf et
une d’ours) à moitié dévorées. Il est évident que cet endroit est le
repère de trolls. C’est également l’endroit idéal pour cacher les
canoës que les PJ vont devoir laisser sur place pour rejoindre les
jardins. Umas est très mal à l’aise à l’idée d’avoir à affronter des
trolls. Il suggère de ne pas fermer l’œil de la nuit et de monter
une garde permanente. Pour lui, il est évident que les trolls ne
vont pas tarder à revenir. Il ne se trompe pas de beaucoup car
ceux-ci reviennent à leur tanière à l’aube. Très vite, ils
remarquent que des intrus ont pénétré dans leur tanière et ils se
mettent immédiatement en chasse.
Trolls (8) : CA 4; VD 12; DV 6+6; pv 41, 37, 36, 32, 28, 26
(× 2), 21; TAC0 13; #AT 3; Dég 1d4+4 (patte) / 1d4+4 (patte) /
1d8+4 (morsure); AS peut attaquer trois cibles différentes; DS
régénération 3 pv / round; TA grande (2,70 m); ML élite (14);
Int basse (5); AL CM; PX 1400
Trolls géants à deux têtes (2) : CA 4; VD 12; DV 10; pv 53,
44; TAC0 11; #AT 4; Dég 1d4+4 / 1d4+4 (griffes), 1d12 / 1d12
(morsures); AS peut attaquer quatre cibles différentes; DS
régénération 1 pv / round, surpris sur 1; TA grande (3,00 m);
ML champion (16); Int moyenne (10); AL CM; PX 3000
Ces créatures sont arrivées dans la région depuis peu de temps
et elles ne comptent pas en partir tant il est facile de se nourrir
dans ce coin. Il est vrai que tous dans la forêt connaissent
l’existence du pont, bien commode pour passer d’une berge à
l’autre. Leur trésor se trouve dans leur caverne. Il est en vrac ça
et là. Il s’agit de 869 po, une aigue marine (550 po), un sardonyx
(10 po), un bracelet féminin en or (50 po) et une amulette en or
rehaussée d’agates (1600 po).
Jour 8/15. Après avoir pansé leurs plaies suite à la bataille
avec les trolls. Le groupe s’enfonce dans la forêt sombre en
direction du nord-est. Fini le plaisir de pagayer, il faut de
nouveau avancer péniblement dans la pénombre. Cette journée
se passe tranquille.
Jour 9/15. Le groupe poursuit sa progression dans la forêt sans
vraiment que les PJ ne sachent avec certitude vers où ils vont.
Umas les assure que c’est dans la bonne direction et cette
explication est censée leur suffire. Dans l’après-midi, le groupe
se retrouve dans une zone infestée d’araignées énormes. Celles-
ci sont cachées dans des terriers dont la disposition exacte est
laissée à l’appréciation du MD. Elles attaquent en masse dès que
possible. Elles n’ont pas de trèsor.
Araignées énormes (28) : CA 6; VD 18; DV 2+2; pv 12
chacune; TAC0 19; #AT 1; Dég 1d6 (morsure); AS poison
(JS +1, 15/0), saut de 9 m, –6 à la surprise; TA moyenne (1,80
m de diamètre); ML moyen (8); Int animale (1); AL N; PX 270
Jour 10-11/15. Durant ces deux jours, le groupe poursuit sa
progression. Il n’y a toujours rien à signaler et plus ils
progressent plus ils semblent aux PJ qu’ils sont perdus mais
qu’Umas ne veut pas l’avouer. A l’aube du onzième jour, un
tigre attaque une personne qui s’est éloignée pour faire ses
ablutions matinales. S’il n’y a pas de cible désignée, considérez
qu’il s’agit de Taliath.
Tigre (1) : CA 6; VD 12; DV 5+5; pv 25; TAC0 15; #AT 3;
Dég 1d4+1 / 1d4+1 (griffes), 1d10 (morsure); AS 2d4 / 2d4
(pattes arrière); DS surpris sur 1; TA grande (2,20 m de long);
ML moyen (10); Int semi (2); AL N; PX 650
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Jour 12-13/15. La tension dans le groupe est de plus en plus
palpable. Les personnages les plus sages s’en rendent compte.
La nervosité de tous s’explique par l’atmosphère feutrée et
pesante de la forêt. Les elfes semblent en souffrent peu alors que
les nains sont ceux qui en souffrent le plus. Le treizième jour en
fin de matinée, le groupe est attaqué par un groupe d’ombres.
Etant donné la faible luminosité qui règne dans la forêt, celles-ci
surprennent totalement le groupe (considérez que c’est une
embuscade réussie).
Ombres (12) : CA 7; VD 12; DV 3+3; pv 18; TAC0 17; #AT 1;
Dég 1d4+1 (griffes); AS drainage de force; DS armes +1 ou
mieux pour toucher; RM immunités des morts-vivants,
immunisé au froid; TA moyenne (1,80 m); ML stable (12); Int
basse (6); AL CM; PX 650
Quelques centaines de mètres plus loin que l’endroit où ils ont
combattu les ombres, les PJ trouvent les corps de 6 orques.
Ceux-ci sont morts depuis des jours et sont certainement venus
grossir les rangs des ombres. Un des orques porte une potion de
résistance au feu et une épée courte +1 qu’il avait trouvées sur
le cadavre d’un elfe.
La suite de la journée se passe tranquillement mais quand le
soir arrive, le campement est attaqué par un ver ténébreux
affamé.
Ver ténébreux (1) : CA 1; VD 10; DV 10; pv 61; TAC0 11;
#AT 1; Dég 2d8 (morsure) + poison (JP –3, dégâts ×2 / rien);
DS épines empoisonnées (JP, paralysie 1d4 rounds puis mort /
rien); TA moyenne (1,80 m de long); ML élite (13); Int animale
(1); AL N; PX 5000
Note : toute personne qui attaque le ver a une chance non
négligeable d’être piquée par ses épines. Cette chance est égale à
sa classe d’armure de base (armure sans bonus de bouclier ou de
Dex) × 10 %. Cette chance est de 20 % au plus pour une
personne qui fait face au ver et qui attaque sa tête.
Jour 14/15. Le groupe est de plus en plus épuisé nerveusement
par sa marche dans la pénombre. Les esprits s’échauffent vite et
il est possible que quelques personnes en soient déjà venues aux
mains. Dans ces conditions, il faut un solide chef de groupe pour
maintenir tout le monde. En fin d’après midi, le groupe est
attaqué par un groupe de kechs. Les créatures attaquent par les
arbres et tentent d’enlever la dernière personne du groupe ou une
personne isolée. S’ils y parviennent, ils essaient de disparaître
rapidement dans les feuillages pour la dévorer à loisir.
Kechs (5) : CA 4; VD 15, Gr 6; DV 5; pv 24, 19, 18 (× 2), 13;
TAC0 15; #AT 3; Dég 1d4+1 / 1d4+1 (griffes), 1d6 (morsure);
AS –5 à la surprise, 50 % totalement silencieux; DS pistage 50
% au mieux; TA moyenne (1,80 m); ML stable (12); Int
moyenne (9); AL NM; PX 650
Jour 15/15. La situation dans le groupe devient de plus en plus
intenable. Les elfes gris prétendent désormais ouvertement
qu’Umas est perdu depuis des jours et qu’il les fait errer dans les
bois. Après quelques échanges de noms d’oiseaux, les esprits se
calment difficilement. En milieu d’après midi, le groupe observe
un lynx géant. C’est une femelle et elle est sérieusement blessée.
Lynx géant (1) : CA 6; VD 12; DV 2+2; pv 13[5]; TAC0 19;
#AT 3; Dég 1d2 / 1d2 (griffes), 1d2 (morsure); AS –6 à la
surprise, saut, 1d3 / 1d3 (pattes arrière); DS 90 % indétectable,
75 % d’éviter les pièges TA moyenne (1,60 m de long); ML
moyen (9); Int haute (12); AL N; PX 270
L’animal s’est blessée en s’approchant trop prêt de la bordure
d’épines des jardins, qui sont non loin de là. Les lynx géants
sont des animaux sauvages mais intelligents. Ainsi, si les PJ
réussissent à l’amadouer et à la soigner, l’animal leur servira de
guide jusqu’à leur destination pourvu qu’ils réussissent à
communiquer avec elle. Sinon, elle se contentera de les
accompagner pendant quelques jours avant de disparaître.
 Il est probable que le lynx géant devienne un suivant pour le
rôdeur du groupe. Cependant, c’est au rôdeur de susciter
l’attention du grand chat et non le contraire comme le croient
trop de joueurs. Si le rôdeur ne fait rien de spécial pour le lynx,
comme la soigner personnellement par exemple, celle-ci quittera
le groupe après quelques jours comme indiqué plus haut. Une
fois, le lynx acquit à la cause du rôdeur, celle-ci restera sa fidèle
alliée jusqu’à sa mort.
Au moment de leur rencontre avec le lynx, les PJ sont au point
repéré d’une croix sur la carte des jardins ci-dessus.
Acte 3. Les Jardins de Ma’ishar
Histoire des Jardins
Il y a bien longtemps, alors que la vallée du Sheldomar était
encore couverte par des forêts, olves des bois et Flannas vivaient
en paix. Toutefois, dans ce qui allait devenir la Forêt Sombre, un
clan, les Uraqi, s’adonnait à des pratiques immondes au nom
d’Orcus, le Démoniaque Prince des Morts Vivants. Quand les
druides se rendirent compte des horreurs commises par les
Uraqi, le Grand Druide de l’époque déclara une terrible guerre
contre ces sorciers malfaisants et leurs sbires. Malheureusement,
il était déjà trop tard. Grâce à la magie qu’ils avaient
emprisonnée dans cinq pierres, les Pierres Obscures, les sorciers
uraqi avaient déjà perverti une importante partie de la forêt. Au
centre des tristement célèbres Jardins de Ma’ishar se dressait la
cité du même nom et non loin de là, dans la Tour de Jade, une
porte sur les abysses était ouverte. La guerre entre Uraqi et
Flannas traditionalistes dura des années et elle fut finalement
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gagné par ces derniers grâce au soutien de leurs druides et à une
intervention extérieure, celle de Finarfin.
Alors qu’il passait dans la région avec l’escorte royale
d’Anazatheirin, Finarfin et les siens furent attaqués par M’balak
un puissant dragon vert allié aux Uraqi. Finarfin réussit à faire
fuir le dragon mais, sentant sa reine menacée, il décida de
poursuivre le dragon pour le détruire définitivement. C’est ainsi
qu’il découvrit les Jardins de Ma’ishar et leurs horreurs. Révulsé
par tant de cruauté, l’elfe jura de détruire ces sorciers pour que
le monde en soit protégé. Dans sa colère, Finarfin tua M’balak et
de nombreux sorciers mais ils revinrent de l’au-delà avec des
pouvoirs encore plus terrifiants. Finarfin les combattit ainsi
pendant de nombreuses semaines avant de comprendre
finalement que la solution de tout ce cauchemar résidait dans les
Pierres Obscures, desquelles les Jardins tiraient leur existence et
les Uraqi leurs pouvoirs. Malheureusement, il n’eut l’occasion
d’en détruire qu’une car M’balak, ou du moins ce qu’il en
restait, eut raison de lui avant qu’il ne s’empare de la deuxième.
Finarfin était mort et le domaine des Uraqi commençait à
s’effacer du Plan Matériel pour glisser dans les abysses. Pour
l’empêcher, les Uraqi construisirent en hâte une arche qui
servirait de lien entre les deux mondes. La dissipation des
Jardins cessa mais ses occupants constatèrent qu’ils ne
pouvaient plus les quitter. Pour compléter leur isolement, les
druides érigèrent un gigantesque mur d’épines autour de leur
repère. Désormais, les Uraqi ne pourraient plus sortir des Jardins
et personne n’y rentrerait plus. Lentement tous les Uraqi
disparurent mais la magie des Jardins les ramena de l’au delà
sous forme de morts-vivants.
Au dehors, les druides firent circuler la rumeur que l’endroit
était maudit et, de fait, les Jardins de Ma’ishar tombèrent
rapidement dans l’oubli. Seuls les elfes des bois de la Forêt
Sombre en garde une trace dans leur folklore oral. Ils parlent des
Jardins de l’Amertume, un lieu de haute magie et de leurs
pierres maudites.
Les alentours des Jardins
La Forêt Sombre aux abords des Jardins est telle qu’elle est
partout ailleurs : sombre, touffue et feutrée. Toutefois, certains
éléments peuvent trahir leur présence.
Tout d’abord, la présence des jardins fait fuir la plupart des
animaux. Seuls les insectes et autres vermines semblent pouvoir
s’accommoder de leur présence (un druide ou un rôdeur
remarque cela facilement). Il y a très peu de mammifères et pour
ainsi dire aucun oiseau. Ensuite, il est probable que les PJ
découvrent le mur d’épines qui ceint les jardins (A) ou qu’ils
repèrent les maigres traces de la route qui y menait jadis (5 % de
chance par personne). Finalement en la suivant, ils peuvent
arriver à des ruines d’une village primitif de l’époque (B) et
éventuellement découvrir leur entrée, l’Arche de Brume qui se
trouve au delà des vestiges d’un pont (C).
A. Le mur d’épines
Cette barrière érigée par les druides est infranchissable à pied.
Il s’agit d’un roncier vivant de 6 m de profondeur qui forme une
sorte de cloche au dessus des Jardins, à environ 15 m du sol.
Seuls les troncs des arbres les plus anciens des Jardins le
traverse dévoilant leur canopée au dessus de celui-ci et le
cachant par endroit. Le roncier agit comme un véritable gardien.
Toute créature qui tente d’y pénétrer est automatiquement
bloquée comme s’il s’agissait des effets d’un sort
d’enchevêtrement (pas de JS) et subit 1d4 points de dégâts par
classe de taille (petite = 1d4, moyenne = 2d4, grande = 3d4,
etc.) par round où elle tente de pénétrer la barrière. Si elle désire
faire marche arrière, les ronces lâchent prise. Rien ne peut venir
à bout de cette barrière. Si on cherche à la détruire (feu, acide,
taille, …), les ronces repoussent immédiatement pour colmater
la brèche, en occasionnant éventuellement quelques dégâts. Rien
ne peut sortir ou entrer dans les Jardins au travers de cette
barrière naturelle.
B. Les ruines
A cet endroit, se dressait jadis un village flanéen. Désormais,
il n’en reste rien hormis la place centrale. C’est une zone d’une
vingtaine de mètres de diamètre où le sol est plat. Il est évident
que celui-ci a été aplani par la main de l’homme mais il est
difficile de dire pourquoi. Tout PJ ayant une Intelligence dont le
score est supérieur à 16 peut penser à une antique place de
village (avis du MD). Cet endroit est idéal pour établir un
campement.
C. L’Arche de Brume
La route mène ici aux vestiges d’un pont de pierre au delà
duquel se dresse une ouverture dans le roncier. Il s’agit de la
fameuse arche que les Uraqi avaient construite pour leur
permettre de garder un lien entre les Jardins et le Plan Matériel.
Cette arche apparemment très sobre fait 6 m de hauteur, 3 m
de large et semble s’appuyer sur le roncier. Elle est emplie d’une
étrange brume verdâtre aux reflets bleutés. Comme la plupart
des rochers de la forêt, la pierre qui la compose est couverte de
mousses et de lichens. Sous cette couverture naturelle se cachent
des inscriptions en ancien flannéen qui parcourent toute l’arche
de gauche à droite : “Dieux, esprits, pierres et brume gardent le
passage vers les Jardins de Ma’ishar d’où nul ne reviendra tant
qu’y demeureront les Pierres Obscures qui leur prêtent vie”.
Outre ces runes, des glyphes de pouvoir sont inscrits sur tout le
tour de l’arche. Ils ont été placés par les druides. Il s’agit de
runes de vigilance, de garde et de force. Celles-ci semblent
– 63 –
recouvrir de nombreuses runes de portail, placées par les Uraqi
lors de la création de l’arche. Quiconque franchit cette arche se
retrouve de l’autre côté, dans les Jardins et il lui est impossible
de faire marche arrière tant la brume devient épaisse et dense dès
que l’on essaie de rebrousser chemin. Il n’existe qu’une solution
pour pouvoir sortir des Jardins : détruire les quatre Pierres
Obscures restantes.
Les Pierres Obscures
Les Pierres Obscures sont des pierres puissamment magiques
qui canalisent l’énergie de l’abysse sur Tærre. Elles ancrent les
Jardins dans le Plan Matériel tout en permettant à leurs habitants
de bénéficier des pouvoirs du plan des morts d’Orcus sur lequel
une porte est ouverte (voir F. la Tour de Jade). Ces pierres ont
été placées dans les Jardins à des endroits choisis (sites D1-5) et
confiées à des gardiens intemporels. Chaque pierre est en
basalte, fait approximativement 25 cm de diamètre et possède
une partie plus plane où est gravée une rune de puissance.
Pouvoirs des Pierres
Des cinq pierres originelles, ne restent que les quatre
premières, la cinquième ayant été détruite par Finarfin. Chacune
d’elles confère des pouvoirs spécifiques aux habitants des
Jardins.
Pierre de Mort
! Régénération à tous les morts-vivants des Jardins (1 pv / h).
La régénération ne commence qu’une fois qu’ils ont été
détruits (réduits à 0 pv). Tant que les pv maximum de la
créature n’ont pas été atteints, celle-ci reste inanimée. Une
fois atteints, le mort-vivant revient au maximum de ses
pouvoirs. Note importante : les dégâts occasionnés par
l’acide, le feu et l’eau bénite sont perdus à jamais (max. pv
diminué); les morts-vivants détruits par vade retro ne
peuvent pas régénérer.
! La destruction de la pierre annule ces pouvoirs et réduit les
pv maximum de tous les morts-vivants de 3 pv / DV.
Pierre du Feu
! Confère leurs pouvoirs de mage aux sorciers uraqi.
! Confère son souffle à M’balak.
! La destruction de cette pierre annule ces pouvoirs.
Pierre d’Esprit
! Tous les morts-vivants sont immunisés au vade retro.
! M’balak est touchable seulement par armes magiques +1.
! La destruction de cette pierre annule ces pouvoirs.
Pierre de Terre
! Confère leurs pouvoirs de prêtre aux sorciers uraqi.
! Confère son toucher glacial à M’balak.
! La destruction de cette pierre annule ces pouvoirs.
Pierre du Vent (détruite par Finarfin)
! Tous les morts-vivants sont immunisés aux illusions. Ils
voient donc l’invisibilité.
! La destruction de cette pierre annule ces pouvoirs.
Destruction des Pierres
La seule façon de détruire ces pierres est simplement de les
sortir des Jardins. Une fois dehors elles se désintègrent en
quelques secondes. Il existe deux façons d’y parvenir, soit en les
jetant dans la porte des abysses (voir F. La Tour de Jade), soit en
les jetant au travers de l’Arche de Brume. Dans les deux cas, le
résultat est le même : avec chaque pierre, les jardins deviennent
plus flous et lorsque la dernière pierre est sortie, ils cessent
d’exister dans ce plan, entrant définitivement dans les abysses ;
la disparition se fait en 10 minutes. Toute personne vivante se
tenant dans les Jardins au terme de ces 10 minutes, risque d’être
entraînée avec eux dans les abysses (JP contre les sorts pour
résister). Si c’est le cas, considérez qu’elle est morte en quelques
secondes (avis du MD). Toutefois, si elle résiste, elle se retrouve
dans la Forêt Sombre au même endroit qu’auparavant
relativement à l’Arche. Une façon simple d’éviter ce risque est
de jeter la dernière pierre dans les brumes de l’arche et de la
suivre avant que les Jardins ne disparaissent. Quelques instants
après que les Jardins aient cesser d’exister, le roncier qui les
entoure disparaît à son tour.
M’balak, le dragon squelette
Cette horreur chasseresse était jadis un dragon vert à la botte
des sorciers uraqi. Comme tous les habitants des Jardins,
M’balak est désormais prisonnier de l’endroit. Contrairement
aux squelettes qui ne quittent pas leur ville, il peut parcourir les
Jardins à la recherche de victimes à déchiqueter. Bien qu’il ait
perdu pas mal des pouvoirs qu’il avait de son vivant, M’balak
n’en reste pas moins un redoutable adversaire et le principal
danger que les PJ auront à affronter dans les Jardins. Comme de
son vivant, M’balak ne rentre jamais dans la ville. C’est donc là
que les PJ pourront se réfugier pour se protéger de la bête.
M’balak, le dragon squelette : CA –2; VD 9 (quel que soit le
type de terrain); DV 15; pv 90; TAC0 5; #AT 3; Dég 1d8 / 1d8
(pattes), 2d10 (gueule); AS contact glacial (JP contre paralysie
ou immobile 1d6 rounds), souffle de chlore (6d6+3 sur 15 m de
long, 12 m de large, 9 m de haut); DS immunité comme un
squelette, armes +1 ou mieux pour toucher, régénération (1 pv /
h); FS eau bénite (2d4); RM 10 %; TA géante (55 m de long);
ML élite (16); Int moyenne (9); AL LM; PX 15000
Dans les jardins
Déplacement
Les Jardins sont encore plus sombres que la Forêt Sombre et
encore plus touffus (vision maximum à 20 m). Aussi est-il très
difficile de s’y déplacer. Une personne marchant à travers bois
se déplace péniblement à 1 km / h. Si elle empreinte les chemins
qui restent de l’époque des Uraqi, elle se déplace à 4 km / h.
Rencontres aléatoires
Les Jardins de Ma’ishar sont un lieu triste et calme où
personne ne se déplace. Il n’y a donc pas de table de rencontres
fournie. En revanche, cela ne signifie pas que les PJ ne peuvent
pas faire de mauvaises rencontres. Si les squelettes de la ville
(zone E) ne sortent pas de leur ville de Ma’ishar, M’balak peut
se déplacer à son gré dans les Jardins. Mais pour cela, il faut
qu’il ait connaissance de créatures vivantes sur son territoire.
Ainsi, les PJ n’ont rien à craindre tant qu’ils ne l’ont pas
dérangé dans sa caverne (zone G). Une fois dérangé, M’balak
n’aura de cesse de détruire les intrus.
En supposant que le dragon soit détruit lors de sa première
confrontation avec les PJ (ce qui est probable), ceux-ci sont
alors tranquilles pendant 90 h, le temps pour lui de se
reconstituer. Quand c’est le cas, il se met immédiatement en
chasse. Il y a alors une chance sur vingt cumulative toutes les 4
heures que le dragon les retrouve (1/20 au bout de 4 h, 2/20 au
bout de 8 h, etc.) ; et ainsi de suite, jusqu’à ce que lui ou les PJ
soient détruits.
D1. Cachette de la Pierre d’Esprit
Le sol de cet endroit a été aplani et pavé. L’ensemble est
encore en excellent état. Au centre de cette sorte de petite place
se dresse une stèle de pierre circulaire. Au centre de celle-ci, une
pierre flotte dans les airs à environ 35 cm de hauteur. Il s’agit
d’une des cinq Pierres Obscures, la Pierre d’Esprit. Bien que
– 64 –
rien ne semble la tenir, son gardien, un chasseur invisible la tient
pourtant bel et bien dans ses mains. La créature fait face au
chemin. Elle est assise en tailleur sur la stèle, ses deux mains
ramenées sur son ventre et enserrant le trésor qu’elle doit garder.
Tant que personne ne tente de prendre ou de toucher la pierre, le
chasseur reste tranquille. Quand cela se produit, la personne
responsable est attaquée jusqu’à ce qu’elle soit morte ou que le
chasseur invisible soit détruit. Durant le combat, le chasseur
laisse la pierre sans surveillance sur la stèle car quiconque ait en
sa possession la pierre, il le sait immédiatement.
Chasseur invisible (1) : CA 3; VD 12, Vl 12 (A); DV 8; pv 50;
TAC0 13; #AT 1; Dég 4d4 (griffes); AS surprend à –6; DS
invisible; RM 30 %; TA grande (2,30 m); ML élite (13); Int
haute (13); AL N; PX 5000
D2. Cachette de la Pierre de Feu
Les PJ arrivent ici à une sorte de rotonde de pierre massive de
9 m de diamètre au centre de laquelle se dresse la statue d’un
être démoniaque à tête de bouc et au corps d’ours. Cette créature
tient dans sa gueule une pierre, la Pierre de Feu. Toute la rotonde
est piégée. Quiconque pose le pied dessus déclenche l’explosion
d’une boule de feu au niveau de la statue (dégâts : 6d6+6).
Cependant, le principal danger de cet endroit est la statue elle-
même. Il s’agit en fait d’un démon gardien changé en pierre par
les sorciers uraqi afin qu’il protège la pierre. Dès que celle-ci est
retirée de sa gueule, il revient à lui furieux et avide de
destruction. Les PJ doivent le vaincre pour pouvoir s’emparer de
la pierre qu’il garde.
Démon gardien (1) : CA –1; VD 9, Vl 9 (D); DV 10; pv 57;
TAC0 10; #AT 3; Dég 1d10 (morsure) / 1d12 (griffes) / 1d12
(griffes); AS souffle de feu (7d6) trois fois par jour (9 m de long,
3 m de large); DS toucher par armes +2 ou mieux, immunisé aux
épées, aux sorts de charme, d’immobilisation, de sommeil, de
métamorphose et de terreur; RM 25 %; TA grande (2,85 m);
ML fanatique (19); Int haute (14); AL N(M); PX 11000
D3. Cachette de la Pierre de Terre
A cet endroit, huit statues représentant des guerriers sont
disposées en un cercle de 20 m de diamètre. Ces statues sont
tellement recouvertes de végétation qu’elles sont à peine
visibles. Au centre du cercle qu’elles définissent, se trouve une
grande dalle de pierre (3 × 3 m) recouverte de mousse. Elle pèse
prêt de 500 kg et dissimule une cachette contenant la Pierre de
Terre, une des Pierres Obscures des Jardins de Ma’ishar. Les
statues sont des colonnes caryatides destinées à protéger cette
pierre. Dès que la dalle est déplacée, elles s’animent et tentent de
tuer les voleurs pour récupérer la pierre et la remettre en place.
Elles poursuivront éventuellement les voleurs dans la forêt.
Colonnes caryatides (12) : CA 5; VD 6; DV 5; pv 22 chacune;
TAC0 15; #AT 1; Dég 2d4 (épée); DS +4 aux JS, demi dégâts
par les armes non magiques, dégâts normaux pour les armes
magiques mais sans leurs bonus, 25% que l’arme se brise moins
5% par plus de l’arme en question; FS détruite par pierre en
boue, pierre en chair, ou façonnage de la pierre si JS contre les
sorts est raté; TA moyenne (2,00 m); ML N/A; Int Non (0); AL
N; PX 420
D4. Cachette de la Pierre de Mort
A cet endroit, la forêt est transformée en un véritable jardins
d’ossements plantés dans le sol. Ceux-ci s’étendent sur une zone
de plus de 100 m de diamètre. Au centre de celle-ci, une
gigantesque paire de mains squelettique sortent du sol. Elles
enserrent la Pierre de Mort. Dès que ces mains sont touchées,
elles pénètrent dans le sol emmenant avec elles la pierre à 2 m de
profondeur. Quelques instants plus tard, tous les ossements de la
zone s’enfoncent et une minute plus tard, un golem d’os sort du
sol. Il attaque toutes les créatures vivantes se trouvant à portée.
Golem d’os (1) : CA 2; VD 9; DV 8; pv 40; TAC0 13; #AT 2;
Dég 2d4+2 / 2d4+2 (griffes); DS demi dégâts par les armes
tranchantes ou pointues, immunisé à tous les sorts sauf
projectiles magiques, et les sorts à base de feu; TA grande (3
m); ML N/A; Int semi (2); AL NM; PX 4000
D5. Cachette de la Pierre du Vent
Une grande bataille a du avoir lieu à cet endroit. La terre est
éventrée à plusieurs endroits et de nombreux arbres sont morts
brûlés. C’est à cet endroit précis que, des années avant l’arrivée
des PJ dans les Jardins, Finarfin s’empara de la Pierre du Vent
après un terrible combat contre son gardien. Il n’y a rien
d’intéressant ici.
E. La cité de Ma’ishar
Au beau milieu du marais des Jardins de Ma’ishar se dressent
les ruines humides de la capitale des Uraqi. Cette cité était jadis
imposante et grandiose mais désormais il n’en reste plus qu’une
infime portion ; le reste ayant été englouti depuis longtemps par
les marais qui l’entouraient. Les bâtiments encore visibles sont
entièrement faits de larges blocs de pierres imbriqués les uns
dans les autres et sont amplement couverts de végétation. Leurs
portes sont toujours en place mais elles cèdent facilement tant le
bois de leurs planches est pourri et vermoulu.
– 65 –
E1. Passerelle
De leur temps, les Uraqi avaient construit des passerelles de
pierre pour passer à sec d’une portion du marais à une autre.
Elles étaient suffisamment solides pour supporter des chariots.
La plupart ont été englouties et font désormais plus office de
chemin inondé, mais, en certains endroits, elles sont encore en
bon état et visibles. C’est notamment le cas près des ruines de la
ville.
E2. Marais
Les eaux de ce marais sont nauséabondes et totalement
insalubres. Cependant, elles ne présentent aucun danger
particulier sauf si on s’aventure à les boire (à l’avis du MD).
E3. Etables
Cette vaste construction servait jadis d’étables. A première
vue, l’endroit présente peu d’intérêt. Cependant, les PJ se
rendront vite compte que cette bâtisse est peu humide. Elle
pourrait donc constituer un excellent endroit pour y installer un
campement.
 E4. Hall des anciens
Cette vaste bâtisse servait de lieu de réunion pour les plus
hauts dignitaires des Uraqi. On y accédait par deux doubles
portes désormais en piteux état. Le centre de la pièce est encore
occupé par une grande table de pierre dans laquelle était
ménagés des trous pour pouvoir y loger des bougies. L’ensemble
des murs de la salle est couvert de peintures très abîmées. On
peut cependant encore y voir des Flannas combattant auprès de
morts et vénérant des démons. D’ailleurs, certaines œuvres
illustrent des batailles entre ces hommes démoniaques et des
créatures qui peuvent être identifiées comme des elfes des bois
(Int à –4). Il n’y a rien d’intéressant ici hormis ces peintures.
E5. Habitation typique
Chacune de ces demeures est en ruine. A première vue
l’endroit est vide. Cependant si un être vivant rentre à l’intérieur
des murs ses habitants reviennent du monde des morts et
l’attaque.
Squelettes (6) : CA 7; VD 12; DV 1; pv 5; TAC0 19; #AT 1;
Dég 1d6 (épée ou lance); DS demi dégâts par armes tranchantes
et pointues, régénération (1 pv / h); FS détruit seulement par
vade retro, l’acide, le feu ou l’eau bénite (2d4); RM immunisé
aux sorts de peur, de sommeil, de charme et d’immobilisation,
immunisé au froid; TA moyenne (1,65 m); ML N/A; Int non (0);
AL N; PX 120
Ces squelettes combattent jusqu’à être détruit ou détruire leur
cible. Le cas échéant, ils poursuivent leurs adversaires dans les
marais mais ils ne s’éloignent pas beaucoup de la ville. Aucune
de ces maisons ne comporte de trésor.
E6. Demeure d’un sorcier
Cette demeure était la propriété d’un des nombreux sorciers
uraqi juste avant que les jardins ne soient scellés par les druides
de la Forêt Sombre. Ses restes se trouvent au temple d’Orcus
(E8) où les PJ auront probablement à le tuer.
La porte de la maison est encore en bon état. En effet, pour
une raison inexpliquée, le sortilège de verrou du magicien placé
dessus l’a protégée des affres du temps. De l’extérieur, rien ne
semble distinguer cette bâtisse d’une autre.
A. Pièce principale. Cette pièce est très sombre et une quantité
impressionnante de poussière s’y est accumulée. Le mobilier est
composé d’une large table, de deux bancs, et d’une sorte de
coffre. Tous sont en pierre sculptée avec des motifs de têtes de
mort. Il n’y a rien d’intéressant ici.
B. Etude et laboratoire. Comme la précédente, cette pièce est
très sombre, mais elle est beaucoup plus humide. Une vaste table
de pierre se dresse en son centre. Elle est couverte de poteries
diverses contenant des ingrédients tous plus étranges les uns que
les autres.
Une de ces poteries contient un liquide équivalent à une
potion de soins. A côté de celle-ci se trouve une plaquette de
cire sur laquelle la méthode utilisée par les uraqi pour produire
de telles potions est inscrite (en uraqi). Le principal ingrédient
en est du sang humain.
Les murs de la pièce sont couverts d’alvéoles dans lesquelles
sont rangées diverses choses sans intérêt sauf six pots d’un acide
très puissant. Ces pots peuvent être jetés sur les adversaires pour
les dissoudre. La créature visée et touchée perd 3d4 pv le
premier round, 2d4 pv le second et 1d4 pv au troisième round.
Toutes les créatures éclaboussées (1,5 m de diamètre) souffrent
de 1d4 points de dégâts au premier round uniquement.
C. Réserve. Cette pièce est couverte d’alvéoles dans lesquelles
diverses choses ont été soigneusement rangées. Une inspection
des contenus ne révèle rien d’intéressant mais une des alcôves
– 66 –
possède un double fond. Celui-ci est piégé avec une aiguille
empoisonnée (Dég. 1 ; JS à +1, 40/0). Dans cette cachette se
trouvent 127 plaques de cire, les ‘livres de sorts’ du sorcier qui
vivait là. Les sorts inscrits sur le livre sont les suivants :
1 – lecture de la magie, détection de la magie, hypnotisme,
lumières dansantes, message, moquerie, charme-
personnes, métamorphose des liquides, patte d'araignée,
poigne électrique, projectile magique, saut, signature
magique
2 – bouche magique, connaissance des alignements (R),
détection de l'invisibilité, force, image miroir, lévitation,
nuage puant, peur, rayon débilitant, sphère enflammée,
toile d'araignée, ténèbres, rayon de 5 m, verrou du
magicien
3 – armure spirituelle, clairaudience, dissipation de la
magie, flèche enflammée, immobilisation des personnes,
infravision, lenteur, protection contre le mal, rayon de 3
m (R), respiration aquatique (R), vol
4 – affaiblissement, assassin fantasmatique, confusion,
excavation, métamorphose, métamorphose d'autrui, œil
de magicien, renvoi de sorts mineur, tempête glaciale,
terreur
5 – animation des morts, bâton magique, croissance animale
(R), domination, immobilisation des monstres, nuage
mortel, passe-muraille, télékinésie
6 – chaîne d'éclairs, connaissance des légendes, contin-
gence, garde et défense, globe d'invulnérabilité, rôdeur
invisible
E7. Mausolée
Cette large bâtisse est recouverte de végétation dans un état
avancé de décomposition. Sa forme est vaguement pyramidal.
La double porte d’entrée est en très mauvais état et s’effondre
dès qu’on la maltraite un peu.
A. Hall des morts. L’ensemble des murs, du plafond et
jusqu’aux dalles de cette pièce sont couvertes de runes et de
symboles macabres. L’endroit est très malsain. Une grosse porte
de pierre ronde (2,5 m de diamètre) bloque un passage qui
donne dans la pièce suivante. Il faut combiner 50 points de force
pour la déplacer.
B. Salle enfumée. Une fois la porte ouverte, un flot de fumée
inoffensive se déverse dans l’endroit et l’emplit en quelques
instants. Cette fumée provient d’un trou percé dans le sol au
centre de la pièce suivante. Elle obscure la vue comme un
brouillard très dense. Il est possible de bouger le trou. Une fois
la fumée disparue, il est possible d’observer l’endroit. Il s’agit
d’une pièce carrée sur le sol de laquelle est dessinée une grande
mosaïque. Elle représente un crâne démoniaque. La fumée
sortait de ses narines. Une petite réplique de ce dessin se trouve
sur les trois portes (identiques à celle de la salle A) qui mènent
aux divers tombeaux de l’endroit. Chacune de ces entrées est
piégée en ce sens que l’ouvrir fait que les autres portes
s’ouvrent, libérant ainsi les occupants des trois tombeaux.
C. Tombeaux. Chacune des ces pièces contient deux stèles de
pierre sur lesquelles sont allongés les squelettes d’un homme et
d’une femme. Tous deux portent quelques effets en piteux état.
Malheureusement pour les PJ, ces personnalités uraqi n’ont
jamais pu trouver le repos et sont devenus des âmes en peine.
Elles attaquent immédiatement tout être vivant à leur portée les
poursuivant au dehors si nécessaire.
Ames en peines (6) : CA 4; VD 12, Vl 24 (B); DV 5+3; pv 41,
32, 28, 23, 22, 21; TAC0 15; #AT 1; Dég 1d6 (griffe); AS
drainage d’énergie; DS arme +1 ou mieux pour toucher,
régénération (1 pv / h); FS détruit seulement par vade retro,
l’acide, le feu ou l’eau bénite (2d4), détruit par un sort de rappel
à la vie; RM immunisé aux sorts de peur, de sommeil, de
charme, de mort et d’immobilisation, immunisé au froid, au
poison et à la paralysie; TA moyenne (1,75 m); ML champion
(16); Int très (12); AL LM; PX 3000
Note : Contrairement aux PJ, les âmes en peines ne sont pas
gênées par la fumée qui se trouve dans la salle B.
En fouillant les tombeaux, les PJ remarquent de suite que les
effets des squelettes sont en piteux état notamment leurs bijoux
qui sont tous oxydés. Cependant certaines choses sont encore en
très bon état. Toutes sont magiques. Il s’agit d’une masse +2
dans le tombeau Ouest, d’une baguette de conjuration (45
charges) et d’un talisman de protection contre le poison +2
dans le tombeau Nord, et enfin d’un parchemin de prêtre (niv.
12) : prière, divination, délivrance de la paralysie (× 2), rappel
à la vie, guérison dans le tombeau Est. Une fouille minutieuse
de chacun des tombeaux ne révèle rien de plus.
E8. Temple d’Orcus
Avant de procéder à l’exploration de cet endroit, le MD doit
impérativement se familiariser avec ses occupants. Il s’agit d’un
endroit très dangereux pour les PJ.
A l’époque de la gloire de Ma’ishar, le temple d’Orcus était un
endroit très couru. Les uraqi y venaient en masse et les sacrifices
humains n’y manquaient pas. Quand les jardins furent clos, les
choses changèrent dramatiquement et rapidement les prêtres
sorciers comprirent que leurs jours étaient comptés. Aussi
choisirent-ils de recevoir le don de non-vie pour pouvoir
continuer à servir leur maître et protéger son plus immonde
sanctuaire. Les plus fins guerriers uraqi décidèrent de les
suivrent sur cette voie. Des siècles plus tard, quand les PJ
pénètrent dans le temple, tous se réveillent de leur torpeur et
s’apprêtent au combat.
Contrairement aux squelettes normaux, les guerriers et les
sorciers uraqi sont capables de communiquer entre eux par
télépathie et d’établir un véritable plan de bataille. Les positions
des morts-vivants citées plus bas sont celles qu’ils occupent
quand le premier PJ entre dans l’endroit et les réveille – s’ils
possèdent quelques objets magiques, ceux-ci sont au sol à leur
position. Une fois que ces squelettes ont été réveillés, le MD doit
les faire agir en conséquence. S’il le faut, les occupants du
temple poursuivront les PJ en dehors du bâtiment mais ils ne
peuvent pas quitter l’îlot sur lequel se trouve le temple.
A. Statues de démon. Diverses statues ont été disposées à
l’extérieur du temple pour en ‘décorer’ les abords. Ces statues
font 3 m de hauteur et représentent toutes une créature
démoniaque aux traits indistincts. Malgré leur allure, ces statues
sont totalement inoffensives. Trois d’entre elles semblent
protéger l’entrée du temple car elles regardent toutes en direction
de la porte.
B. Temple d’Orcus. La porte d’entrée du temple est une lourde
porte de bronze désormais oxydée. Il faut combiner plus de 100
points de force pour l’ouvrir.
Les portes donnent accès à une vaste pièce ; indubitablement
un temple dédié à une divinité de la mort. Partout dans la pièce,
on peut voir des piles de crânes et d’ossements humains ; dont
certains montent le long des murs. Ces crânes appartenaient aux
êtres sacrifiés ici en l’honneur d’Orcus, Prince Démoniaque des
Morts-Vivants. A l’est de la pièce se dresse un autel de pierre
noire. Une porte se trouve juste derrière. Dès qu’un être vivant
entre dans cette pièce, ses occupants reviennent à eux et
attaquent en donnant silencieusement l’alerte.
Sorcier uraqi (squelette, prêtre d’Orcus niv. 5/ mage niv. 5) :
CA 7; VD 12; pv 31; TAC0 15; #AT 1; Dég 1d6+1 (masse) ou
par sort; AS sorts; DS demi dégâts par armes tranchantes et
pointues, régénération (1 pv / h); FS détruit seulement par vade
– 67 –
retro, par l’acide, le feu ou l’eau bénite (2d4); RM immunisé aux
sorts de peur, de sommeil, de charme et d’immobilisation,
immunisé au froid; TA moyenne (1,65 m); ML N/A; Int haute
(16); AL CM; PX 5000
Equipement : potion de grands soins, parchemin de mage
(niv. 15) : suggestion, protection contre le mal 3 m de rayon,
mort simulée, porte d’ombre, globe d’invulnérabilité, vision,
nuée de météores
Pouvoirs : toucher glacial (1 / j)
Sorts de prêtre : 3/3/1
1 – gourdin magique, ténèbres, protection contre le bien
2 – diable de poussière, obscurcissement, peau d’écorce
3 – ténèbres continuelles
Sorts de mage : 4/2/1
1 – moquerie, toucher glacial, mains brûlantes, hantise
2 – peur, cécité
3 – hâte
Sorcier uraqi (squelette, prêtre d’Orcus niv. 5/ mage niv. 5) :
CA 7; VD 12; pv 19; TAC0 15; #AT 1; Dég 1d4+3 (marteau
+2) ou par sort; AS sorts; DS demi dégâts par armes tranchantes
et pointues, régénération (1 pv / h); FS détruit seulement par
vade retro, par l’acide, le feu ou l’eau bénite (2d4); RM
immunisé aux sorts de peur, de sommeil, de charme et
d’immobilisation, immunisé au froid; TA moyenne (1,65 m);
ML N/A; Int haute (16); AL CM; PX 5000
Equipement : marteau +2
Pouvoirs : toucher glacial (1 / j)
Sorts de prêtre : 3/3/1
1 – bénédiction, injonction, ténèbres
2 – cantique, immobilisation des personnes, silence
3 – dissipation de la magie
Sorts de mage : 4/2/1
1 – charme personnes, hypnotisme, projectiles magiques (× 2)
2 – image miroir, peur
3 – éclair
Guerriers uraqi, squelettes (12) : CA 3 (armure de plates
décrépie, bouclier rond rouillé); VD 12; DV 4; pv 20; TAC0 16;
#AT 1; Dég 2d4+1 (épée large, For 17); DS demi dégâts par
armes tranchantes et pointues, régénération (1 pv / h); FS détruit
seulement par vade retro, par l’acide, le feu ou l’eau bénite
(2d4); RM immunisé aux sorts de peur, de sommeil, de charme
et d’immobilisation, immunisé au froid; TA moyenne (1,65 m);
ML N/A; Int non (0); AL NM; PX 2000
Guerrier d’élite uraqi, squelette (1) : CA 3 (armure de plates
décrépie, bouclier rond rouillé); VD 12; DV 7; pv 35; TAC0 12;
#AT 3/2; Dég 2d4+2 (épée large, For 18); DS demi dégâts par
armes tranchantes et pointues, régénération (1 pv / h); FS détruit
seulement par vade retro, par l’acide, le feu ou l’eau bénite
(2d4); RM immunisé aux sorts de peur, de sommeil, de charme
et d’immobilisation, immunisé au froid; TA moyenne (1,65 m);
ML N/A; Int non (0); AL NM; PX 5000
C. Salle de garde. Autrefois meublée, cette pièce est désormais
totalement vide. S’ils n’ont pas été déjà alertés, une dizaine de
guerriers uraqi prennent forme dès qu’une créature vivante entre
ici.
Guerriers uraqi, squelettes (10) : CA 3 (armure de plates
décrépie, bouclier rond rouillé); VD 12; DV 4; pv 20; TAC0 16;
#AT 1; Dég 2d4+1 (épée large, For 17); DS demi dégâts par
armes tranchantes et pointues, régénération (1 pv / h); FS détruit
seulement par vade retro, par l’acide, le feu ou l’eau bénite
(2d4); RM immunisé aux sorts de peur, de sommeil, de charme
et d’immobilisation, immunisé au froid; TA moyenne (1,65 m);
ML N/A; Int non (0); AL NM; PX 2000
D. Salle de recueillement. Le mur sud de cette pièce est gravé
de diverses scènes immondes montrant l’asservissement des
humains par les démons. Au centre de cette ‘fresque’ on peut
voir une représentation assez réaliste d’Orcus lui-même. Du
temps de la splendeur du temple, cette pièce servait de lieu de
recueillement. Hormis cette fresque, la pièce est nue. Deux
sorciers uraqi et quelques guerriers en ont fait leur dernière
demeure. S’ils n’ont pas été appelés autre part, ils se dressent
prêts au combat dès qu’un être vivant entre dans la pièce.
Sorcier uraqi (squelette, prêtre d’Orcus niv. 5/ mage niv. 5) :
CA 7; VD 12; pv 26; TAC0 15; #AT 1; Dég 1d6+1 (masse) ou
par sort; AS sorts; DS demi dégâts par armes tranchantes et
pointues, régénération (1 pv / h); FS détruit seulement par vade
retro, par l’acide, le feu ou l’eau bénite (2d4); RM immunisé aux
sorts de peur, de sommeil, de charme et d’immobilisation,
immunisé au froid; TA moyenne (1,65 m); ML N/A; Int haute
(16); AL CM; PX 5000
Equipement : potion d’invisibilité (8 doses)
Pouvoirs : toucher glacial (1 / j)
Sorts de prêtre : 3/3/1
1 – lueur féerique, injonction, protection contre le bien
2 – flammes, immobilisation des personnes, lame enflammée
3 – ténèbres continuelles
Sorts de mage : 4/2/1
1 – bouclier, poigne électrique, sommeil, charme personnes
2 – image miroir, rayon débilitant
3 – toucher vampirique
Sorcier uraqi (squelette, prêtre d’Orcus niv. 5/ mage niv. 5) :
CA 7; VD 12; pv 30; TAC0 15; #AT 1; Dég 1d6+1 (masse) ou
par sort; AS sorts; DS demi dégâts par armes tranchantes et
pointues, régénération (1 pv / h); FS détruit seulement par vade
retro, par l’acide, le feu ou l’eau bénite (2d4); RM immunisé aux
sorts de peur, de sommeil, de charme et d’immobilisation,
immunisé au froid; TA moyenne (1,65 m); ML N/A; Int haute
(16); AL CM; PX 5000 Sorcier uraqi (squelette, prêtre d’Orcus niv. 5/ mage niv. 5) :
Equipement : collier d’adaptation, huile éthérée CA 7; VD 12; pv 25; TAC0 15; #AT 1; Dég 1d6+1 (masse) ou
Pouvoirs : toucher glacial (1 / j) par sort; AS sorts; DS demi dégâts par armes tranchantes et
Sorts de prêtre : 3/3/1 pointues, régénération (1 pv / h); FS détruit seulement par vade
1 – lueur féerique, injonction, ténèbres retro, par l’acide, le feu ou l’eau bénite (2d4); RM immunisé aux
2 – immobilisation des personnes, marteau spirituel, peau sorts de peur, de sommeil, de charme et d’immobilisation,
d’écorce immunisé au froid; TA moyenne (1,65 m); ML N/A; Int haute
3 – prière (16); AL CM; PX 5000
Sorts de mage : 4/2/1 Equipement : philtre d’oration
1 – agrandissement, amitié, hypnotisme, charme personnes Pouvoirs : toucher glacial (1 / j)
2 – irritation, sphère enflammée Sorts de prêtre : 3/3/1
3 – lenteur 1 – gourdin magique, bénédiction, protection contre le bien
2 – obscurcissement, peau d’écorce, silence
Guerriers uraqi, squelettes (3) : CA 3 (armure de plates 3 – dissipation de la magie
décrépie, bouclier rond rouillé); VD 12; DV 4; pv 20; TAC0 16; Sorts de mage : 4/2/1
#AT 1; Dég 2d4+1 (épée large, For 17); DS demi dégâts par 1 – projectiles magiques (× 2), charme personne, hantise
armes tranchantes et pointues, régénération (1 pv / h); FS détruit 2 – cécité, flou
seulement par vade retro, par l’acide, le feu ou l’eau bénite 3 – clignotement
(2d4); RM immunisé aux sorts de peur, de sommeil, de charme
et d’immobilisation, immunisé au froid; TA moyenne (1,65 m); Guerriers d’élite uraqi, squelettes (3) : CA 3 (armure de plates
ML N/A; Int non (0); AL NM; PX 2000 décrépie, bouclier rond rouillé); VD 12; DV 7; pv 35; TAC0 12;
#AT 3/2; Dég 2d4+2 (épée large, For 18); DS demi dégâts par
Guerrier d’élite uraqi, squelette (1) : CA 3 (armure de plates armes tranchantes et pointues, régénération (1 pv / h); FS détruit
décrépie, bouclier rond rouillé); VD 12; DV 7; pv 35; TAC0 12; seulement par vade retro, par l’acide, le feu ou l’eau bénite
#AT 3/2; Dég 2d4+2 (épée large, For 18); DS demi dégâts par (2d4); RM immunisé aux sorts de peur, de sommeil, de charme
armes tranchantes et pointues, régénération (1 pv / h); FS détruit et d’immobilisation, immunisé au froid; TA moyenne (1,65 m);
seulement par vade retro, par l’acide, le feu ou l’eau bénite ML N/A; Int non (0); AL NM; PX 5000
(2d4); RM immunisé aux sorts de peur, de sommeil, de charme
et d’immobilisation, immunisé au froid; TA moyenne (1,65 m); F. Appartement du Grand Sorcier.
ML N/A; Int non (0); AL NM; PX 5000
Nul doute que cette pièce était celle du haut prêtre du temple.
E. Salle de conjuration. Le sol de cette pièce nue est couvert Tous les murs sont ici décorés de volutes de fumée dans
de poussière. Elle est sobrement décorée par des têtes de bêtes lesquelles on peut deviner des âmes ou des fantômes. La pièce
imaginaires sculptées et placées ça et là sur les murs. Sous le est vide mais le mur sud est agrémenté d’un petit bassin de
manteau de poussière, se cache un immense pentagramme que pierre. Il ne contient rien d’intéressant. S’il n’a pas été réveillé
les uraqi utilisaient pour invoquer des horreurs d’outre monde. par ailleurs, le Grand Sorcier de Ma’ishar se dresse d’un coup
Une fois nettoyé et les runes qui l’entourent retracées, il est dès qu’un être vivant entre dans son domaine.
probable que celui-ci puisse encore servir. Une fiole se trouve
dans la poussière au centre de la pièce, celle-ci marque la Grand sorcier uraqi (squelette, prêtre d’Orcus niv. 7/ mage
position d’un sorcier uraqi ; il est accompagné de trois guerriers niv. 7) : CA 7; VD 12; pv 44; TAC0 10; #AT 1; Dég 2d4+3
d’élite. S’ils n’ont pas été réanimés par avant, ils entrent en (étoile du matin +3) ou par sort; AS sorts; DS demi dégâts par
action dès qu’un être vivant entre dans la pièce. armes tranchantes et pointues, régénération (1 pv/h); FS détruit
seulement par vade retro, par l’acide, le feu ou l’eau bénite
(2d4); RM immunisé aux sorts de peur, de sommeil, de charme

– 68 –
et d’immobilisation, immunisé au froid; TA moyenne (1,65 m);
ML N/A; Int haute (16); AL CM; PX 9000
Equipement : étoile du matin +3, huile des feux ardents,
concordat de Boccob, parchemin de protection contre les
élémentaires, parchemin de prêtre (niv. 14) rappel à la vie (× 2)
Pouvoirs : toucher glacial (1 / j), toucher vampirique (1 / j)
Sorts de prêtre : 3/3/2/1
1 – bénédiction, injonction, ténèbres
2 – immobilisation des personnes, résistance au feu, silence
3 – dissipation de la magie, prière
4 – immunité contre les sorts (projectiles magiques)
Sorts de mage : 4/3/2/1
1 – vapeur colorée, projectiles magiques (× 2), hypnotisme
2 – nuage puant, image miroir, détection de l’invisibilité
3 – boule de feu, protection contre le bien 3 m de rayon
4 – mur de feu
F. La Tour de Jade
Cette tour massive aux formes étranges est désormais couverte
de végétation. Elle est tellement recouverte que seule la lueur
étrange qui provient son ouverture trahit sa présence. L’édifice
est fait de pierres verdâtres et ne comporte pas de décoration,
tout du moins à l’extérieur. La tour fait une trentaine de mètres
de hauteur. On y accède par une ouverture unique d’où provient
l’étrange lueur. Une odeur étrange règne dans ce lieu.
L’ouverture donne accès à une unique salle très large et très
haute, dominée par une immense statue représentant un démon L’antre du dragon comporte trois zones distinctes, une zone
ventru à pattes de bouc brandissant un étrange sceptre orné d’un centrale où se trouvent des débris divers et sans intérêt et deux
crâne. La statue fait environ 12 m de hauteur et ses ailes grandes alcôves qui la surplombent de 4 m. M’balak se trouve
déployées semblent envelopper le lieu. Au pied de la statue, un dans celle à l’Ouest et son trésor dans celle de l’Est.
grand puits a été creusé dans le sol. C’est de cet endroit que
provient l’étrange lueur. En se penchant il est possible de voir Quand les PJ entrent dans sa tanière, M’balak est plongé dans
que celle-ci vient d’un point assez éloigné. En effet, la source de un sommeil profond, si tant est que l’on puisse dire qu’un mort
la lueur, une porte dimensionnelle donnant sur les abysses, se peut dormir. Il ressemble à un simple squelette de dragon et
trouve au fond du puits à environ 30 m de profondeur. La porte semble inoffensif. S’il est dérangé ou si un imprudent commet
ressemble à une sorte de rideau miroitant mêlant des volutes de l’erreur de toucher à son trésor, le dragon s’anime avec comme
violet, de rouge, d’orange et de bleu. Quoique toujours visible, seul et unique objectif de détruire tous les intrus qu’il trouvera
cette porte dimensionnelle n’est plus active. Aucune créature ne dans son repère. Si certains prennent la fuite, il n’hésite pas à
peut la franchir dans un sens comme dans l’autre. En revanche, laisser son trésor pour les poursuivre dans les jardins.
les objets inanimés peuvent la traverser.
Le trésor de M’balak est très important mais malheureusement
En fait, la porte se trouve sur le sol d’une caverne qui a été beaucoup d’objets sont dans un tel état qu’ils sont désormais
creusée par un démon resté piégé dans les jardins quand ceux-ci sans valeur ou inutilisables. En effet, la majorité des pièces et
ont été clos par les druides. Si les PJ font un peu trop de bruit, la des bijoux de l’époque des uraqi étaient en cuivre. Ils sont
créature est alertée de leur présence. Fou de rage d’être bloqué désormais complètement oxydés. Il faut quelques heures pour
ici, le démon passe alors à l’attaque, poursuivant éventuellement extraire les quelques richesses encore utilisable de l’imposante
les fuyards. La caverne du démon est assez vaste. Elle est masse que représente le trésor du dragon. Ces richesses sont 525
jonchée d’ossement et de débris divers. Il n’y a rien d’intéressant pa, 448 pe, 45 po, divers bijoux en or très abîmés (valeur de
l’or : 680 po), un psyché en argent massif (1200 po), 2 jades
à trouver ici.
(100 po), 3 éclats de corail (50 po), 8 jaspes (50 po), une masse
Démon mineur, nabassu (1) : CA 4; VD 12, Vl 15 (C); DV de fantassin +2, une fiole d’huile d’impact, une potion de
7+2; pv 30; TAC0 13; #AT 13; Dég 2d4/2d4 (griffes) 3d4 grands soins et 2 potions de contrôle des ombres.
(morsure); AS attaque sournoise (× 2); DS armes +1 ou mieux
pour toucher; RM 50 %; TA moyenne (1,95 m); ML champion Dans le recoin sud de cette caverne se trouve le squelette d’un
(16); Int haute (14); AL CM; PX 22000 elfe. Il s’agit de Finarfin. Quelques uns de ses effets sont encore
Talents de voleur : MS 40, CO 50, EC 55 en très bon état. Tous sont magiques. Il porte de magnifiques
Pouvoirs : ténèbres (1 / j), regard mortel (2 / j) vêtements de soie (cotte de maille elfique +2 de dissimulation),
Note : comme il ne fait pas partie des jardins, ce démon ne un large anneau d’or couvert de runes porté à sa main gauche
bénéficie pas des bienfaits des Pierres Obscures. (anneau des arcanes qui double les sorts des niveaux 1 et 2), un
G. L’antre de M’balak pendentif représentant un aigle (fétiche de guérison), une épée
longue dont la lame est couverte de runes (lame des arcanes, cf.
La végétation de cette région des jardins est encore plus Objets magiques) et enfin un étrange gant de maille qu’il porte à
rabougrie qu’ailleurs. Les arbres sont ici squelettiques et portent la main droite. Il s’agit de l’Einistar, seul et unique objet à
des traces évidentes de malformation. Le chemin qui serpente pouvoir ouvrir les portes de l’Enceinte Sacrée d’Anazatheirin
dans cette végétation inquiétante débouche sur une vaste (cf. Objets magiques).
clairière au pied d’une coline dans le flanc de laquelle se trouve
une large ouverture (7 m de large par 8 m de hauteur). Il s’agit
de l’entrée de l’antre de M’balak, le dragon squelette. Peut-être
plus que partout ailleurs dans les Jardins, le silence est ici très
pesant.

– 69 –
Epilogue

Retour à Hochoch
Une fois en possession de l’Einistar, les PJ n’ont plus qu’à
sortir des Jardins pour rejoindre leur camp de base où les attend
Umas et ensuite retourner à Hochoch. Le voyage de retour dure
autant de temps qu’il a fallu aux PJ pour trouver les Jardins (23
jours) mais il est nettement moins mouvementé ; notamment
grâce à l’aide du lynx et parce qu’ils ont déjà fait le ménage
dans la région. Alternativement, le MD peut préparer quelques
rencontres fortuites mais celles-ci ne doivent pas être trop
dangereuses : quelques orques, deux ombres, une patrouille
d’ogres, un ou deux trolls en vadrouille …
Finalement après un assez long périple, les PJ reviennent à
Hochoch où Umas leur fait ses adieux. Ils ont alors tout leur
temps pour se reposer et décider ensemble de ce qu’ils vont faire
ensuite.

Expérience
Pour avoir récupérer l’Einistar, le groupe bénéficie de 10000
PX en plus de ceux alloués pour avoir défait les monstres de la
Forêt Sombre et les morts-vivants des Jardins.

– 70 –