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Schéma directeur
d’assainissement pluvial
OCTOBFE 2004
SOMMAIRE
Liste des figures, tableaux et plans
1 Introduction ....................................................................................................................... 1
2 Méthodologie...................................................................................................................... 3
2.1 Les bassins versants ................................................................................................... 3
2.2.1 Coefficients de ruissellement ................................................................................ 3
2.2.2 Temps de concentration......................................................................................... 5
2.2 Pluies de projet........................................................................................................... 6
2.3 Calcul des débits de pointe......................................................................................... 6
2.3.1 Méthode rationnelle............................................................................................... 6
2.3.2 Méthode superficielle ............................................................................................ 7
2.4 Techniques d’assainissement pluvial ......................................................................... 8
2.4.1 Les collecteurs....................................................................................................... 8
2.4.2 L’infiltration .......................................................................................................... 9
2.4.3 Le stockage............................................................................................................ 9
2.5 Méthodologie spécifique aux secteurs soumis à une influence aval
(niveau de la mer en période de marée haute)..................................................................... 11
2.5.1 Secteur situé entre la rue de l’Anse et la rue des Terre-Neuvas............................ 11
2.5.2 Autres secteurs ...................................................................................................... 12
7 Conclusions ........................................................................................................................ 38
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Introduction
D’autre part, la configuration topographique du site, avec des zones à forte pente entre
la partie agglomérée et la bordure côtière des Grèves, favorise l’accélération des
pointes de débits et la saturation des collecteurs.
Tous ces éléments, ainsi que le constat d’absence de plans de récolement des réseaux,
ont motivé la commune à lancer une étude de schéma directeur pluvial, complément
technique nécessaire, préalablement à l’élaboration du P.L.U.
proposer à la commune une carte de zonage d’assainissement pluvial qui devra être
maintenue en cohérence avec le PLU (conformément à l’article L2224.10 du Code
Général des Collectivités Territoriales).
Cette étude, dont le but est d’apporter des solutions au problèmes d’évacuation des
eaux pluviales, nécessite la prise en compte de la contrainte aval de la mer sur les
écoulements débouchant dans l’anse d’Yffiniac. Au vu des données topographiques et
des cotes marines, il ressort qu’une partie de la frange littorale est potentiellement
inondable par submersion marine (en cas de rupture de digue, surverse, …). Une note
sur l’aspect d’inondabilité des grèves est donc également présentée à la fin du rapport.
ooo
Méthodologie
• la surface : obtenue par calcul sous MAP INFO après digitalisation des limites des
bassins versants ;
la pente : valeur moyenne sur le bassin versant entre les points haut et bas, compte
tenu du cheminement hydraulique.
Ces paramètres physiques permettent de calculer les temps de concentration des sous-
bassins versants élémentaires ainsi que les débits de pointe résultant des pluies de
projet retenues.
Pour certains bassins versants hétérogènes, on pourra être amené à pondérer plusieurs
coefficients de ruissellement « C » par les surfaces correspondantes pour obtenir le
coefficient « C » moyen du bassin versant considéré.
Les coefficients d’imperméabilisation des bassins versants élémentaires ont été estimés
à partir du fond de plan représentant le bâti du secteur d’étude et d’une visite sur le
terrain.
Pour les bassins versants urbains (C ≥ 0,20), la formule la plus appropriée résulte des
travaux de Monsieur DESBORDES (voir TSM juillet 1984) qui complètent l’instruction
technique en prenant en compte l’allongement du bassin versant :
Tc = L / (1,36 . √ I . (1 + 5. C))
avec :
Formule de MONTANA :
I = a . tb
avec :
Qp = C.I.A
avec :
1
Cf. ouvrage de R. BOURRIER « les réseaux d’assainissement ».
En faisant alors l’hypothèse d’une pluie uniforme pendant la durée des précipitations,
on peut construire l’hydrogramme résultant de forme trapézoïdale. Le débit obtenu à
l’exutoire du bassin versant considéré est maximal lorsque la durée des précipitations
correspond au temps de concentration du bassin versant : l’hydrogramme résultant a
alors une forme triangulaire isocèle.
Le logiciel HYDSOM développé par notre Société réalise la sommation des différents
hydrogrammes élémentaires générés par une pluie donnée sur un assemblage de
plusieurs bassins versants, en prenant en compte un temps de propagation jusqu’à un
exutoire fixé, et ce pour chacun des hydrogrammes élémentaires.
Cette méthode, appelée également méthode de CAQUOT, est celle préconisée par la
Circulaire Interministérielle du 22 juin 1977 pour déterminer le débit de pointe en aval
d’un bassin versant urbain pour une fréquence d’occurrence fixée.
Elle résulte des travaux de M. CAQUOT (circulaire CG 1333 de 1949) et des recherches
plus récentes de M. DESBORDES qui ont servi de base à l’établissement de la nouvelle
instruction technique1.
Le débit de pointe en aval d’un bassin versant urbain peut être estimé par la formule :
Qp = m . α . Aβ . Iγ . Cδ et m = (L / 2 √ A)0,7.b
1
Relative aux réseaux d’assainissement des agglomérations.
Le débit de pointe à l’aval d’un groupement de bassins versants élémentaires est obtenu
par l’application de la méthode superficielle avec les paramètres « m, A, I, C » du
groupement, obtenus à l’aide de formules d’équivalence.
Les principaux systèmes d’évacuation des eaux pluviales actuellement utilisés sont les
suivants :
Historiquement, ils constituent le système le plus employé car il permet une évacuation
rapide des eaux d’origine pluviale. Ils présentent toutefois l’inconvénient majeur de
créer des ouvrages d’évacuation de très grandes dimensions, utilisés très peu souvent
(compte tenu d’un dimensionnement généralement effectué pour assurer une fréquence
décennale de protection). Leur dimensionnement initial s’avère souvent insuffisant
lorsque l’urbanisation se poursuit en amont.
Qc = ks . S . √I . Rh2/3 avec :
2.4.2 L’infiltration
Elle consiste à évacuer les eaux de ruissellement dans le sous-sol : cette pratique ne
peut être mise en œuvre que lorsque la nature des terrains le permet (pas de nappes
phréatiques en surface, sous-sol très perméable). Elle se caractérise par différents
systèmes :
puisard d’infiltration,
tranchée filtrante,
bassin d’infiltration.
2.4.3 Le stockage
Pour le dimensionnement d’un bassin d’orage, nous avons utilisé la méthode des
volumes développée dans l’Instruction Technique relative aux réseaux
d’assainissement des agglomérations (préconisée par la Circulaire Interministérielle
INT 77-284 du 22 juin 1977). Cette méthode consiste en une étude mathématique du
1
Telle que préconisée dans l’instruction technique relative aux réseaux d’assainissement des
agglomérations.
volume maximal à stocker pour une fréquence donnée, et un débit de fuite fixé. Les
développements mathématiques de cette méthode sont les suivants :
V(t) = Ca . I . S . t - q . t = 10 . Ca . S . a . t1 + b - q . t
avec :
⎡ 10 . Ca . S . a . (1 + b) ⎤
−1 / b
Tr = ⎢ ⎥
⎣ q ⎦
⎡ −b ⎤
V max = ⎢ ⎥ . q . Tr
⎣1 + b ⎦
Les débits de fuite des bassins de retenue on été pris égaux à 70 % du débit décennal
naturel du bassin versant amont avec un coefficient de ruissellement de 0,15.
Vmax = q . Tv
⎡ −b ⎤
Tv = ⎢ ⎥ . Tr
⎣1 + b ⎦
relation qui montre que compte tenu de la valeur moyenne du coefficient « - b » ≈ 0,6
dans la majorité des cas, le temps de vidange d’un bassin d’orage est pratiquement
double de son temps de remplissage.
En pratique, ce constat permet de dire que si l’on considère la gestion d’un bassin
d’orage sur une journée, il faut dimensionner ce bassin d’orage sur la base d’un temps
de remplissage maximal de 8 heures.
NB :
Cette méthode n’est plus applicable lorsque le temps de remplissage du bassin d’orage
est du même ordre de grandeur que le temps de concentration du bassin versant, car
alors elle surestime le débit de fuite réel dans la phase montante de l’hydrogramme.
Mis à part le risque de submersion marine abordé plus loin dans ce rapport, la
problématique principale en terme d’inondation est le problème d’évacuation des eaux
pluviales dans le secteur des Grèves (point bas de la ville) entre la rue de l’Anse et la
rue des Terre-Neuvas. Différents problèmes s’y conjuguent :
les pentes des collecteurs sont très faibles et les capacités de transfert insuffisantes ;
les collecteurs sont parfois très peu profonds ; la moindre mise en charge se traduit
alors par un débordement.
Pour remédier à ces problèmes, nous proposons la mise en place d’un poste de
relèvement qui permettra de s’affranchir de la condition aval constituée par le niveau
de la mer. En revanche, tant que la marée reste inférieure au niveau de l’exutoire,
l’écoulement restera gravitaire.
En plus de permettre l’évacuation des eaux pluviales en période de pleine mer, cette
solution permettra de diminuer la côte aval des collecteurs afin de redonner de la pente
au réseau et d’en améliorer la capacité.
Pour calculer le débit de pointe à relever, nous avons étudié les hauteurs marines
maximales lors des évènements dépassant les seuils d’intensité de Météo-France sur
des périodes de 30 et 60 minutes survenus à Saint-Brieuc de 1986 à 1993. La figure 2.1
représente les résultats obtenus.
Le débit de pointe biennal est évalué en appliquant un coefficient 0,6 au débit de pointe
décennal.
4
Niveau marin (m IGN69)
0
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30
-1
-2
-3
-4
-5
Précipitations (mm)
Figure 3.1 : Niveau marin lors de l’occurrence des pluies dépassant les seuils
Météo-France
Le pic de débit étant d’une durée relativement limitée, nous avons également étudié la
possibilité de stocker les effluents afin d’écrêter le débit à relever.
Dans les autres secteurs pouvant être soumis à l’influence de la marée, une
modélisation a été réalisée avec le logiciel Mouse. Les secteurs concernés sont les
suivants :
Sur l’ensemble de ces secteurs, le seul point de débordement simulé pour une marée
centennale (6,7 m IGN69) se situe sur le réseau de la rue des Prés qui ne reprend pas le
débit de fuite du bassin de Létivy. Le secteur concerné correspond à un linéaire total
700 1,3
Fpluie et cote marine>12,3 m = × = 1,19.10−5
365 × 24 365 × 24
D’une manière générale, la modélisation sur les secteurs listés précédemment a permis
de constater que l’influence aval provoquait une mise en charge dans les collecteurs ou
les fossés sans que la ligne d’eau ne dépasse le terrain naturel. En conséquence, un
simple redimensionnement des réseaux insuffisants permettra de résoudre les
problèmes d’évacuation des eaux pluviales.
ooo
Améliorations proposées
Le plan 04.01.260 synthétise l’ensemble des renforcements proposés, tandis que les
données de dimensionnement (débit de pointe, pente des collecteurs) sont rassemblées
dans l’annexe 3.
Secteur compris entre la rue des Frères Benoît, la rue de Rennes et la rue
Mathurin Morin
Le réseau en amont du Ø 900 qui débouche dans la rue de la Ville Glame nécessite un
redimensionnement général.
A la jonction du réseau Ø 900 qui débouche dans la rue de la Ville Glame et du réseau
de la rue de Rennes, un nouvel aménagement permet le délestage du réseau principal
via un réseau qui rejoint la rue de la Chesnaie. Ce délestage se fait par un nouveau
réseau Ø 400 puis Ø 600, raccordé sur un Ø 400 existant, lui-même suivi d’un Ø 300
qui rejoint le ruisseau. Ces nouveaux apports se sont déjà traduits pendant l’été 2004
par des débordements.
le réseau qui rejoint la rue de la Chesnaie est maintenu en l’état. Le débit pouvant
transiter par ce réseau est donc limité par les conduites existantes en Ø 300, tandis
que le tronçon en Ø 600 est surdimensionné. Le réseau de la rue de Rennes à l’aval
de l’intersection doit être redimensionné en Ø 1000 ;
le réseau Ø 600 qui rejoint la rue de la Chesnaie est prolongé jusqu’au ruisseau. Le
débit pouvant être délesté passe de 0,13 à 0,44 m3/s (réseau limitant : Ø 400
amont). Le réseau de la rue de Rennes est donc redimensionné en Ø 900.
Quelle que soit l’alternative, le réseau de la rue de Rennes doit être redimensionné.
Comme le diamètre Ø 900 n’est pas standard et que son coût est très proche de celui
d’un Ø 1000, la première alternative apparaît donc plus intéressante.
La surface urbanisable entre la rue de Brest, la rue de la Roche Durand, la rue François
Gouelo et la rue de la Chesnaie, en incluant les terrains autour de la rue de la Croix,
s’élève à 19 ha. Les solutions proposées consistent en un stockage de 1500 m3, avec un
débit de fuite de 260 l/s. Dans le cas d’un stockage unique à l’aval du franchissement
de la rue de la Chesnaie, ce dernier devra être renforcé en Ø 900.
A la place d’un stockage unique, un stockage fractionné peut être également être
proposé, avec les ratios de stockage de 200 m3/ha actif et 14 l/s/ha. Un stockage
fractionné présente l’avantage de limiter les sections des futures conduites, notamment
pour une telle surface urbanisable. Ainsi, sur ce bassin versant de pente moyenne
30 ‰, 1 hectare de surface imperméabilisé avec un coefficient de ruissellement 0,40
(habitat) génère un débit de pointe de 0,20 m3/s, ce qui nécessite la pose d’un Ø 400.
Pour une surface de 5 ha et avec les mêmes hypothèses, le débit de pointe décennal est
de 0,72 m3/s et le diamètre correspondant est alors de Ø 600.
Dans ce secteur, une surface de 7,0 ha est urbanisable. Cette urbanisation devra
s’accompagner de la mise en place d’un volume de stockage global de 380 m3 (ou bien
d’un stockage à la parcelle avec les ratios précisés dans le chapitre Zonage pluvial).
Secteur compris entre la rue de Rennes, la rue du Pré au Sec et la rue du Champ
du Chêne
Entre la rue du Pré au Sec et la rue des Champs Renaud, 8,4 ha sont destinés à recevoir
une zone d’activité. Le volume de stockage nécessaire pour ne pas augmenter les débits
de pointe actuel est de 1350 m3.
Entre la rue de Rennes, la rue des Champs Renaud et la rue du Champ du Chêne, une
autre zone urbanisable de 1,46 ha et de type habitat, nécessitera quant à elle un volume
de stockage de 60 m3. Etant donnée la disposition des lieux, il est possible que ce
stockage nécessite une répartition en 2 sites.
Deux zones urbanisables (de type habitat) sont contenues dans ce secteur. La première,
de 1,3 ha, se situe à l’ouest de la rue des Madières ; on pourra prévoir un bassin de
retenue de 100 m3 à l’angle de la rue des Madières et de la rue des Prés Joies. Le
deuxième secteur urbanisable couvre 0,6 ha. Etant donné la petite surface du secteur,
un rejet direct vers le fossé est envisageable, même si un petit bassin ou un stockage à
la parcelle serait préférable.
Une surface de 3,1 ha, située sous le centre AFPA, est destinée à recevoir une
urbanisation de type habitat. Cette urbanisation devra s’accompagner d’un stockage des
eaux de ruissellement selon les valeurs suivantes :
A l’aval du centre AFPA, le réseau de la rue des Madières et de la rue de la Prunaie doit
être renforcé jusqu’au passage en Ø 600. A l’occasion de ce renforcement, le profil des
conduites pourra être amélioré (augmentation de la pente à partir du bas de la rue des
Madières ; nous avons considéré pour nos calculs une pente de 25 ‰).
La partie Sud de ce bassin versant n’est quasiment pas urbanisable. Les travaux
envisagés répondent donc à l’insuffisance des structures actuelles.
Le réseau Ø 800 de la rue des Prés, qui reprend une partie du débit de fuite du basin de
Létivy, est correctement dimensionné. En revanche, le réseau Ø 300 qui double le
réseau dans la rue des Prés, ainsi que le réseau Ø 400 de la rue des Grèves et le réseau
Ø 800 situé après la jonction des trois réseaux doivent être renforcés.
De plus, l’ensemble du réseau de la rue des Grèves devra être renforcé, en augmentant
la pente, de même que le réseau à l’aval de la rue du Rivage. Nous avons considéré une
cote radier de 4,96 m en bas de la rue des Terre-Neuvas et de 3,50 m au niveau de
l’exutoire, soit une pente de 4 ‰.
Les débits de fuite des bassins de stockage ont été pris égaux à 50 l/s pour le bassin du
côté sud de la rue du Rivage et à 30 l/s pour celui en amont de la rue de l’Anse.
Le tableau 4.2 montre le débit de pointe à relever en fonction des différents volumes de
stockage en amont.
Tableau 4.2 : Différentes options pour le relevage des eaux de ruissellement (coûts
travaux avec une incertitude de 20%)
Stockage en amont de la
Stockage en amont de
Scénario Unité Sans stockage rue du Rivage et en amont
la rue du Rivage
de la rue de l’anse
Stockage m3 - 1400 1400 et 200
Emprise m2 - 4200 4200 et 600
Débit de m3/s 0,82 0,62 0,47
relevage m3/h 3000 2300 1700
Les emprises ont été calculées avec un marnage de 0,5 m et une majoration de 50 %
pour l’aménagement des abords.
Nous verrons dans la partie chiffrage que du point de vue de l’investissement initial, les
trois alternatives sont sensiblement équivalentes. Néanmoins, le choix d’une alternative
avec stockage présente plusieurs avantages :
l’écrêtement des débits permet de diminuer les renforcements des réseaux à l’aval ;
Une zone de 0,62 ha est urbanisable dans ce secteur. Ce secteur pourra être équipé d’un
bassin de retenue ou suivre des prescriptions de stockage à la parcelle. Néanmoins,
l’absence de stockage n’entraînant pas de surcharge du réseau redimensionné, un
raccordement direct peut également être envisagé.
Les deux principaux secteurs urbanisables sont situés à l’ouest de la rue du Stade et à
côté du cimetière. A l’ouest de la rue du Stade, il est probable d’après la topographie
que le stockage des eaux de ruissellement devra se faire en deux sites.
A l’instar du secteur situé en centre ville dont les eaux de ruissellement sont collectées
vers le bassin de Létivy, le secteur urbanisé en amont du ruisseau de sur la Côte est
globalement sous-dimensionné.
Sur le trajet du ruisseau, on distingue une partie amont destinée à s’urbaniser et une
partie aval classée ND (richesses naturelles protégées).
Sur la partie urbanisable, le projet d’aménagement du parc du Grand Pré occupe une
surface de 12,3 ha. Le parc intègre un bassin d’agrément d’environ 2 150 m3, alimenté
par une pompe et une dérivation du ruisseau de sur la Côte. Ce bassin n’a pas pour
fonction d’écrêter les débits de pointe du ruisseau, mais il pourra fournir un volume de
stockage de l’ordre de 1 100 m3 via un marnage de 50 cm.
Le Parc du Grand Pré sera aménagé en majorité en espaces verts. Il ne devrait donc pas
augmenter le ruissellement global actuel de manière significative. Il serait néanmoins
intéressant d’associer un volume de stockage aux différents parkings, en utilisant un
ratio de stockage moyen de 130 à 190 m3/ha actif (en fonction du coefficient de
ruissellement futur), notamment pour améliorer la qualité des eaux pluviales et
diminuer l’effet de choc de la pollution.
Les autres surfaces urbanisables couvrent environ 16 ha. Le volume de stockage total
nécessaire pour éviter une augmentation des débits de pointe s’élève à 660 m3.
Ce secteur contient également des terrains urbanisables, qui devront respecter les
préconisations du ruissellement limité :
1 ha entre la rue Joliot-Curie et la rue Saint-Exupéry ;
3,1 ha entre la rue des Champs Bignons, la rue Saint-Exupéry et la rue de Faligot.
Ce secteur est situé à l’aval du secteur présenté ci-dessus et en amont d’une zone de
richesses naturelles. Une grande zone urbanisable de 10,3 ha est prévue en amont de la
rue du Tertre Roger. Un volume de rétention de 640 m3 doit être prévu pour le stockage
des eaux de ruissellement futures.
Ø 500 qui traverse la rue du Tertre Roger à redimensionner en Ø 900 (ou à doubler
d’un Ø 800) ;
Ø 300 qui traverse le carrefour du Vau Hervé à redimensionner en Ø 600 ;
dans la rue du Tertrain, le réseau en Ø 400 est actuellement rétréci à l’aval en
Ø 300 ; il faut logiquement supprimer cette diminution de section en remplaçant le
réseau aval par une conduite Ø 400.
3.5 Saint-Ilan
Dans la rue de Boutdeville, deux petits tronçons de diamètre Ø 400 sont à
redimensionner en Ø 500 pour le premier et Ø 600 pour celui plus en aval.
Un secteur à urbaniser de 2,7 ha, de type Nay (activités), se situe au nord de la rue de
Saint-Ilan à hauteur du cimetière. L’urbanisation de ce secteur devra être accompagnée
de la mise en place d’un bassin de 380 m3.
Pour le premier réseau, le niveau de protection calculé est d’environ 8 ans. Avec la
différence de rugosité entre une conduite usagée et une conduite neuve utilisée dans le
calcul, le redimensionnement amène à remplacer la conduite actuelle usagée par une
conduite neuve de même diamètre. Dans la pratique, ce tronçon pourrait être conservé
en l’état.
De même, pour le réseau à l’aval de la rue du Pont Léon, le calcul conduit à augmenter
le diamètre actuel de 1 000 mm à une valeur supérieure à 1050 mm (soit un diamètre
normalisé de 1 200 mm). En l’absence de problèmes observés dans la pratique, nous
proposons de conserver le réseau actuel, ce qui pourra entraîner en cas de pluie
décennale une légère mise en charge du réseau sans toutefois provoquer de
débordement.
Ce secteur contient également une zone urbanisable de 6,3 ha, dont une partie (3,7 ha)
est destinée à recevoir notamment une centre d’examen des permis de conduire, un
dépôt communal, une aire d’accueil des gens du voyage, un atelier de préparation
automobile et une activité de type tertiaire. Dans le cadre de ce projet, le ruisseau de la
Ville Biot sera dérivé afin de libérer un lot et de créer une aire de stationnement.
L’aménagement de ce secteur a fait l’objet d’un dossier de demande d’autorisation au
titre de la Loi sur l’Eau en mai 2004.
Le débit de point décennal du ruisseau de la Ville Biot est évalué à 1,8 m3/s. Le dossier
de demande d’autorisation au titre de la Loi sur l’Eau préconise la dérivation du
ruisseau dans un dalot de 1 m * 1 m avec 30 cm de substrat (section 0,7 m²) et de pente
2,2 %, de débit capable estimé à 2,26 m3/s. Cet ouvrage assure une protection contre les
pluies de période de retour égale à 25 ans.
Même si un stockage est préconisé pour les zones urbanisables afin de réduire l’effet de
choc de la pollution, ce réseau pourrait même recevoir les effluents futurs sans
écrêtement.
ooo
4.1 Généralités
Au titre du code général des collectivités territoriales, les communes doivent établir une
carte de zonage d’assainissement pluvial indiquant :
Le but de ce document étant la mise en œuvre des mesures nécessaires pour limiter
l’impact du ruissellement pluvial urbain sur la qualité des cours d’eau. Deux types
d’actions doivent être mises en œuvre :
traiter les eaux de ruissellement avant rejet (décantation, rétention des flottant et,
dans certains cas, rétention des hydrocarbures en suspension dans l’eau) ;
éviter les effets de choc hydraulique, en assurant l’écrêtement des débits de pointes
(limiter la capacité d’écoulement de l’exutoire et stocker temporairement les
apports de ruissellement excédentaires dans un ouvrage de rétention).
Pour simplifier leur mise en œuvre, ces prescriptions pourraient également être basées
sur les ratios suivants :
volume utile :
avec :
• Sa : surface active,
• Svierge : surface de terrain vierge,
• Simp : surface imperméabilisée,
• Stot : surface totale.
Plan n° 04.01.261
Ville de LANGUEUX – Schéma Directeur d’Assainissement Pluvial – Rapport de Phase 2 : Etude de solutions
4 Entre la rue de Saint-Ilan et la rue de Faligot (nord) 3.83 0.40 0.107 181 28 118 540
5 Entre la rue Mansart et la rue André Marthelot 1.63 0.30 0.058 40 35 82 120
6 De part et d'autre de la rue de la Volle Hart 2.90 0.40 0.056 177 19 152 530
7 Au nord de la rue des Frères Huby 2.67 0.40 0.110 96 41 90 290
8 Au nord du Parc du Grand Pré 1.50 0.30 0.055 36 37 80 110
9 Entre la rue de Saint-Ilan et la rue de Faligot (sud) 1.39 0.40 0.043 61 31 110 180
10 Entre la rue Mathurin Morin, la rue du Pré au Sec et la rue de la Ville Glame 6.94 0.40 0.159 375 23 135 1130
11 Entre la rue Mathurin Morin et la rue de la Ville Glame 2.97 0.40 0.088 135 30 113 400
12 Entre la rue de la Ville Glame et la rue de Rennes 1.14 0.40 0.047 41 41 90 120
13 Entre la rue des Madières et la rue de Cruchon 0.60 0.40 0.028 20 46 83 60
14 Entre la rue des Madières et la rue des Prés Joies 1.35 0.40 0.021 97 15 180 290
15 Saint-Ilan, à l'Ouest de l'école d'Horticulture 2.66 0.70 0.061 372 23 200 1110
16 Rue des Hauts Chemins 0.44 0.40 0.030 11 69 63 30
17 Chemin de Coquinet 0.63 0.40 0.031 20 49 79 60
18 Entre la rue de Rennes et la rue des Champs Renaud (au sud) 1.46 0.40 0.050 59 35 102 180
19 Entre la rue du Pré au Sec et la rue des Champs Renaud 8.40 0.70 0.158 1345 19 229 4040
SAUNIER TECHNA
Ville de LANGUEUX – Schéma Directeur d’Assainissement Pluvial – Rapport de Phase 2 : Etude de solutions
26 Entre la rue Saint-Exupéry et la rue Joliot Curie 0.95 0.40 0.030 41 32 107 120
27 Entre l'impasse du Tertre Roger et la rue du Vau Hervé 0.73 0.40 0.032 25 44 85 70
28 Entre la rue des Bignons et la rue du Vau Hervé 1.35 0.40 0.044 57 33 105 170
29 Rue du Vau Hello 1.55 0.40 0.057 60 37 97 180
30 A l'Ouest de la rue du Vau Hervé 1.39 0.40 0.041 63 29 114 190
31 A côté du cimetière 1.00 0.45 0.030 55 30 121 160
2
32 Entre la rue du Stade et la rue des Champs Ballons 3.21 0.50 0.086 227 27 141 680
33 Au sud de la rue du Tertre Roger 10.80 0.40 0.218 637 20 148 1910
34 Entre la rue de l'Enclos et la rue des Pins 1.45 0.40 0.052 57 36 99 170
35 A l'Ouest de la rue de la Ville Néant 0.92 0.70 0.036 88 39 137 270
36 Entre la rue de la Ville Biot et Trégueux 6.43 0.64 0.139 804 22 195 2410
37 Z.A. de la Perrière 3.18 0.70 0.078 424 24 191 1270
38 2
Z.A. de la Perrière 3.70 0.65 0.152 250 41 104 750
1
: sur la base d’un marnage de 50 cm et d’une majoration de 50% pour l’aménagement des abords
2
: valeurs globales (plusieurs bassins de retenue)
SAUNIER TECHNA
28
Ville de LANGUEUX – Schéma Directeur d’Assainissement Pluvial – Rapport de Phase 2 : Diagnostic de l’état actuelEtude de solutions
les véhicules : hydrocarbures, huiles, usure des pneus et des pièces métalliques :
plomb, caoutchouc, zinc, cadmium, cuivre, titane, chrome, aluminium,
les voiries : ciment, goudron,
l’industrie : selon la nature de l’activité,
les déjections animales : pollution bactérienne et virale,
les déchets solides en tous genres jetés sur les chaussées, trottoirs, espaces verts,
les chantiers : sources importantes de matières en suspension (MES).
Diverses études [CHEBBO G., 1992] ont montré que la pollution pluviale est
essentiellement particulaire (Matières En Suspension), de 80 à 95 % de la pollution
véhiculée. Le reste se trouve sous forme dissoute et concerne notamment les nitrites,
nitrates et phosphates.
Les pourcentages de pollution contenue dans les MES ont été établis par différentes
études :
DCO : 83 à 92 %,
DBO5 : 90 à 95 %,
Hydrocarbures : 82 à 99 %,
Pb : 97 à 99 %.
Des études statistiques ont été menées afin d’estimer la quantité de pollution annuelle
drainée par hectare imperméabilisé [CHEBBO G., 1992]. Les valeurs suivantes sont
données à titre indicatif :
90 kg de DBO5,
630 kg de DCO,
665 kg de MES,
15 kg d’hydrocarbures,
1 kg de plomb.
Notons que le rapport DCO/DBO5 qui caractérise les eaux pluviales est en général
supérieur à 5, ce qui est caractéristique d’une faible biodégradabilité. En revanche, la
nature particulaire de la pollution favorise des prétraitements de type décantation.
En terme de concentrations, des mesures réalisées par nos soins sur différents sites
urbains, ainsi que les ratios mentionnés dans la littérature, donnent des valeurs
moyennes de concentrations des eaux de ruissellement urbaines :
DBO5 : 20 mg/l,
DCO : 130 mg/l,
MES : 250 mg/l,
Hydrocarbures : 3,5 mg/l,
Pt : 1 mg/l,
Pb : 0,17 mg/l,
NTK : 3,5 mg/l.
Diverses études ont montré que, d’un point de vue strictement qualitatif, un stockage de
50 m3 par hectare imperméabilisé permettait d’assurer un abattement correct de la
quantité de matières en suspension annuelle (pollution chronique). Ce ratio correspond
approximativement au volume généré par un événement pluvieux de longue durée et de
période de retour mensuelle. Pour un événement pluvieux critique, le volume
nécessaire est de l’ordre de 200 m3. Dans tous les cas, la fonction de régulation du débit
diminue l’impact polluant sur le milieu récepteur en atténuant l’effet de choc.
Les volumes spécifiques mentionnés dans le tableau 4.1 sont suffisants pour obtenir un
rendement d’élimination de 80% sur les MES. La concentration en sortie du bassin sera
donc de l’ordre de 50 mg/l en MES. Si l’on considère que 87 % de la DCO et 92,5 %
de la DBO5 (valeurs moyennes des ratios évoqués au paragraphe 4.3) sont contenus
dans les MES, les concentrations de rejet seront donc de l’ordre de 40 mg/l en DCO et
de 5 mg/l en DBO5.
Les prix unitaires utilisés pour le chiffrage figurent en annexe 5. Le chiffrage détaillé
est présenté dans le tableau 2 de l’annexe 3 (conduites) et en annexe 4. Le chiffrage est
assorti d’une incertitude de 20 %.
Tableau 5.1 : Chiffrage des différentes options pour le relevage des eaux de
ruissellement au niveau de l’écospace (coûts travaux avec une incertitude de 20 %)
Stockage en amont de la
Stockage en amont de
Scénario Unité Sans stockage rue du Rivage et en amont
la rue du Rivage
de la rue de l’anse
Stockage m3 - 1400 1400 et 200
Emprise m2 - 4200 4200 et 600
Coût stockage € - 66 000 84 000
Débit de m3/s 0,82 0,62 0,47
relevage m3/h 3000 2300 1700
Coût relevage € 200 000 150 000 110 000
Coût total € 200 000 216 000 194 000
Il apparaît que du point de vue de l’investissement initial, les trois alternatives sont
sensiblement équivalentes. Néanmoins, le choix d’une alternative avec stockage
présente plusieurs avantages :
l’écrêtement des débits permet de diminuer les renforcements des réseaux à l’aval et
de réaliser une moins-value de l’ordre de 30 k€ HT dans le cas d’un stockage en
deux sites (tableau 3 de l’annexe 3) ;
Coût Coût
Poste Caractéristique
travaux1 opération1
Stockage de
Relevage des effluents au niveau de 0 à 1600 m3
200 k€ HT 240 k€ HT
l’écospace avec stockage préalable
Pompage de
0,82 à 0,47 m3/s
Les travaux relatifs à la rétention des eaux de ruissellement concernent des zones
d’urbanisation future. Leur coût pourrait donc être intégré au prix des terrains à bâtir
(110 hectares). L’incidence est de l’ordre de 0,94 €HT par mètre carré constructible.
Dans l’hypothèse d’un emprunt à 5,5 % sur 15 ans, le montant des travaux de réseau
(conduites et poste de relevage) représente une annuité d’environ 410 k€ HT/an.
Réparti sur 1800 foyers, elle représente un montant d’environ 230 €HT par foyer et par
an.
Pour mémoire, on notera qu’une provision annuelle pour le renouvellement des réseaux
sur la base d’un patrimoine évalué à 400 €/m pour un linéaire total de 40 km et une
durée de vie de 50 ans conduit à une valeur à amortir de l’ordre de 320 k€ HT/an.
Ces travaux peuvent bien entendu être étalés en fonction de l’impact prévisible des
débordements sur chaque site concerné. Dans le tableau de détail des travaux de
l’annexe 3, un degré de priorité est donné à titre indicatif pour chaque tronçon devant
être redimensionné. Le degré de priorité a été évalué à partir des débordements
observés sur le terrain (carrefour du Vau Hervé, Grèves de Langueux au niveau de
priorité 1 : 1700 k€ HT ;
priorité 2 : 1700 k€ HT ;
NB :
ooo
Inondabilité du littoral
A côté du problème d’inondabillité par les eaux pluviales, pour lequel des solutions ont
été apportées dans ce rapport, nous avons mis en évidence qu’une partie de la frange
littorale était potentiellement inondable par submersion marine.
Cette partie présente les principaux aspects réglementaires relatifs aux inondations par
submersion marine et quelques propositions de solutions.
• réduire le coût des dommages liés à une inondation qui est reporté in fine sur la
collectivité ;
• élaborer des plans de prévention des risques inondation (PPR-I), ayant valeur de
servitude d’utilité publique et annexés au PLU, dans lesquels sont délimitées des
zones directement exposées aux risques, et celles où certaines occupations du sol
pourraient aggraver des risques ou en provoquer de nouveaux ;
• interdire toute construction et saisir les opportunités pour réduire le nombre des
constructions exposées dans les zones d’aléa les plus forts ;
• éviter tout endiguement ou remblaiement nouveau qui ne serait pas justifié par la
protection de lieux fortement urbanisés ;
Les inondations prises en compte sont celles crées par débordement de cours d’eaux
(crue) et par submersion marine. Pour cette dernière catégorie, les terrains situés sous le
niveau de référence mais qui sont protégés par un ouvrage (digue, route) sont
considérés inondables (hypothèse d’une surverse, d’un contournement, d’une rupture
de la digue, etc.).
L’aléa, caractérisé par la hauteur de submersion marine, est réparti en trois catégories :
Grâce au lever des réseaux d’eaux pluviales, la cote du terrain naturel est précisément
connue localement. On remarque alors que l’ensemble du réseau situé en contrebas de
la rue des Grèves, entre la rue du Rivage et la rue du Chemin du Beau, peut être classé
en aléa fort (terrain naturel < 5,7 m, avec un minimum à 5,15 m).
De plus, d’après le POS actuel en cours de révision, certaines zones situées en zone
inondable sont destinées à recevoir une urbanisation de type habitat. Ceci est en
contradiction avec la doctrine de l’état, qui est de rechercher l’urbanisation et le
développement des collectivités territoriales hors zones soumises au risque de
submersion marine ou d’inondation.
Les terrains restant constructibles dans le périmètre de la zone inondable sont donc
l’espace mémoire de Bout de Ville, qui recevra une activité de type loisirs, et une zone
de 0,35 ha en amont de la rue de l’Anse.
Pour ces terrains, nous préconisons la prescription décrite dans le prochain paragraphe.
De plus, une zone NA située en amont de la zone inondable a été libérée afin de ne pas
aggraver les problèmes dus au ruissellement pluvial en aval et de libérer un espace pour
la création d’un bassin de retenue.
Les maisons situées au point bas de la rue des Grèves sont largement surélevées par
rapport à la route. Il est donc possible que ces maisons soient très proches du niveau de
référence, mais seul un lever topographique précis permettrait d’apprécier leur
vulnérabilité. Dans l’hypothèse où les maisons actuelles se situeraient au-dessus du
niveau de référence, de même que les futures constructions, certains secteurs
(notamment les routes) n’en resteraient pas moins dangereux.
Ainsi, nous avons vu que les cotes du terrain naturel relevées au point bas de la rue des
Grèves dans le cadre du lever des réseaux d’Eaux Pluviales pouvaient être inférieures
de plus d’1,5 m au niveau de référence.
ooo
Conclusions
Suite au précédent rapport d’étude diagnostique de l’état actuel, ce rapport propose des
aménagements pour supprimer les principales insuffisances recensées, en
dimensionnant les ouvrages sur la base d’une période de retour de 10 ans.
Le montant total des aménagements à prévoir s’élève à 5 200 k€ HT, y compris les
études annexes et la maîtrise d’œuvre. Trois types d’aménagements sont proposés :
Les aménagements de rétention des eaux pluviales peuvent être remplacés par une
réglementation particulière de l’urbanisation du bassin de collecte, basée sur les ratios
de rétention à la parcelle, proposés au chapitre 4.
Sur la base du présent rapport, nous conseillons enfin à la commune d’établir sa carte
de zonage d’assainissement pluvial (cf. chapitre 4), comme le stipule le code général
des collectivités territoriales.
oooOooo
ANNEXE 1
CARACTERISTIQUES DES SOUS-
BASSINS VERSANTS ELEMENTAIRES
88
88
74
74
79
79 73
73
90
90 28
28
78
78
32
32
72
72 51
51
89
89
77
77 33
33
76
76 59
59 31
31 55
55
94 91
94 91
88 10
10
99
99 12
12 15
15
99 60
60
30
30
77 13
13 16
16
98
98 66
66
97
97 93
93 11
11 54
54 65
65
75
75 14
14 61
61
96
96
17
17
29
29
64
64 69
69
80
80 18
18 62
62
81
81
82
82 63
63 68
68
67
67
95
95 66 70
70
83
83 50
50 58
58
44 53
53 43
43
24
24 71
71
86
86 41
41 42
42
84
84 55
22 25
25 27
27 40
40
33 23
23 26
26 48
48
57
57
11 22
22 52
52 39 38
39 38
19
19 46
46
92
92
20
20 35
35
37
37
21
21 44
44 56
56
45
45 49
49
Ville de LANGUEUX – Schéma Directeur d’Assainissement Pluvial – Rapport de Phase 2 : Etude de solutions
34
34
36
36 47
47
ANNEXE 2
FREQUENCE DE DEPASSEMENT DE LA
COTE MARINE 12,3 M
ANNEXE 3
REDIMENSIONNEMENT DES RESEAUX
SAUNIER TECHNA
A31
D:\DONNEES\A_PERSO\Gwen\PLO_SOLUTION1.doc
Ville de LANGUEUX – Schéma Directeur d’Assainissement Pluvial – Rapport de Phase 2 : Etude de solutions
SAUNIER TECHNA
A32
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Ville de LANGUEUX – Schéma Directeur d’Assainissement Pluvial – Rapport de Phase 2 : Etude de solutions
SAUNIER TECHNA
A33
D:\DONNEES\A_PERSO\Gwen\PLO_SOLUTION1.doc
Ville de LANGUEUX – Schéma Directeur d’Assainissement Pluvial – Rapport de Phase 2 : Etude de solutions
SAUNIER TECHNA
A34
D:\DONNEES\A_PERSO\Gwen\PLO_SOLUTION1.doc
Ville de LANGUEUX – Schéma Directeur d’Assainissement Pluvial – Rapport de Phase 2 : Etude de solutions
Diamètre
Bassin Diamètre
arrondi à Longueur Coût1
Secteur versant standard Priorité
100 mm
amont
(mm) (mm) (m) (€ HT)
Amont passage Pièce Perrot 83 600 600 92 37 900 2
Aval rue du Pré au Sec 25_19 1000 1000 76 45 800 1
Avenue Achille du Clézieux 32 800 800 325 162 700 1
Carrefour du Vau Hervé 78 600 600 37 15 200 1
Carrefour du Vau Hervé 77_78 900 1000 41 24 800 1
Jonction rue de Faligot - Rue Paul
Verlaine
11 500 500 25 8 800 1
Nouveau réseau prolongement rue
des Roses Rouges
76 800 800 131 65 300 1
Passage Pièce Perrot 83_84 800 800 76 38 000 2
Place de l'Eglise (aval rue de Brest) 80_84 1000 1000 75 44 800 1
Place de l'Eglise (aval rue du Stade) 86 700 800 158 79 100 3
Prolongement rue des Prés 57 1000 1000 49 29 600 2
Réseau rejoignant celui de la rue du
Pré au Sec
19 600 600 76 31 100 2
Rue Clos de la Forge 82_83 900 1000 39 23 300 2
Rue de Belle-Ile 37 800 800 29 14 500 2
Rue de Bourriquet 21 600 600 135 55 400 2
Rue de Boutdeville 60 600 600 41 16 700 1
Rue de Boutdeville 60 500 500 48 17 200 3
Rue de Brest 81 700 800 130 64 900 2
Rue de Brest 81_84 1000 1000 148 89 000 1
Rue de Bretagne 1 600 600 74 30 500 3
Rue de Champagne 3 500 500 91 32 600 3
Rue de Faligot 80 600 600 232 95 300 2
Rue de la Chesnaie 50 900 1000 13 7 700 2
Rue de la Marine 70 500 500 19 6 700 3
Rue de la Morgan 93 600 600 149 61 000 2
Rue de la Pigeonnière 82 600 600 120 49 200 2
Rue de la Prunaie 42 700 800 196 98 000 2
Rue de la Ville Glame 5 900 1000 62 37 200 1
Rue de la Ville Néant 94 800 800 350 175 000 2
Rue de Rennes 23_24 1000 1000 306 183 400 1
Rue de Rennes 44 600 600 142 58 400 1
Rue de Saint-Ilan 13 600 600 121 49 800 2
Rue de Touraine 2 600 600 116 47 600 3
Rue des Champs Bignons 75 500 500 249 89 800 2
Rue des Frères Huby 15 600 600 169 69 400 2
SAUNIER TECHNA
A35
D:\DONNEES\A_PERSO\Gwen\PLO_SOLUTION1.doc
Ville de LANGUEUX – Schéma Directeur d’Assainissement Pluvial – Rapport de Phase 2 : Etude de solutions
Diamètre
Bassin Diamètre
arrondi à Longueur Coût1
Secteur versant standard Priorité
100 mm
amont
(mm) (mm) (m) (€ HT)
Rue des Frères Huby 16 1200 1200 70 48 800 2
Rue des Grèves (aval chemin de
Coquinet)
39 600 600 68 27 800 2
Rue des Grèves (aval rue de l'allée
Méno)
69 800 800 160 79 800 1
Rue des Grèves (aval rue de l'Anse) 65 600 600 58 23 900 3
Rue des Grèves (aval rue des
Terres-Neuvas)
68 700 800 166 83 100 1
Rue des Grèves (aval rues de l'Anse
et du Rivage)
64_65 800 800 91 45 500 1
Rue des Madières 41 600 600 93 38 100 2
Rue des Prés 1/2 57 500 500 164 58 900 2
Rue des Prés Joies 27 1250 * 600 1250 * 600 7 5 000 1
Rue du Champ Pleven 12 500 500 72 25 900 3
Rue du Champ Pleven 12 600 600 68 27 900 3
Rue du Rivage 64 700 800 99 49 600 1
Rue du Stade 86 700 800 148 74 000 3
Rue du Tertrain (amont rue du
Champ Pleven)
12 400 400 140 43 500 3
Rue du Tertrain (amont rue du
Tertre Roger)
59 400 400 159 49 200 1
Rue du Tertrain (à proximité du
lycée de Saint-Ilan)
51 400 400 58 17 900 3
Rue du Tertre Roger 89 900 1000 17 10 100 3
Rue Mathurin Morin (vers centre-
ville)
4 700 800 118 58 900 3
Rue Mathurin Morin (aval rue de
Champagne)
1_3 700 800 78 38 900 2
Rue Mathurin Morin (aval rue de
Tourraine)
2_4 900 1000 137 82 200 2
Rue Mathurin Morin (aval rue de
Bretagne)
1 600 600 136 55 600 3
Rue Paul Verlaine 76 600 600 212 86 800 1
Rue Paul Verlaine 76 800 800 120 60 100 1
Rue Pierre Loti 63 500 500 107 38 700 3
Rue Pierre Loti 67 600 600 27 11 100 3
Rue Saint-Exupéry 80 600 600 79 32 600 3
Sud rue des Champs Ballon 84 600 600 255 104 600 2
TOTAL 7 050 3 203 000
1
: coûts travaux (auxquels il faut ajouter 20% pour les études annexes et la maîtrise d’œuvre)
SAUNIER TECHNA
A36
D:\DONNEES\A_PERSO\Gwen\PLO_SOLUTION1.doc
Ville de LANGUEUX – Schéma Directeur d’Assainissement Pluvial – Rapport de Phase 2 : Etude de solutions
Scénario
Stockage en amont de
Réseau Caractéristique Stockage en amont la rue du Rivage et en
Sans stockage
de la rue du Rivage amont de la rue de
l’Anse
Q (m3/s) 0,83 0,19 0,19
D (mm) 7001 400 400
Rue du Rivage
L (m) 99 99 99
Coût (€ HT) 49 500 30 690 30 690
Q (m3/s) 0,30 0,30 0,10
SAUNIER TECHNA
A37
D:\DONNEES\A_PERSO\Gwen\PLO_SOLUTION1.doc
Ville de LANGUEUX – Schéma Directeur d’Assainissement Pluvial – Rapport de Phase 2 : Etude de solutions
Diamètre
Longueur Coût1
standard
(mm) (m) (€ HT)
300 0 0
400 357 110 600
500 774 278 600
600 2 502 1 025 900
800 2 375 1 187 400
1000 963 577 900
1200 70 48 800
1250 * 600 7 5 000
TOTAL 7 047 3 230 000
1
: coûts travaux (auxquels il faut ajouter 20% pour les études
annexes et la maîtrise d’œuvre)
Coût1
Priorité
(€ HT)
1 1 410 000
2 1 390 000
3 630 000
TOTAL 3 400 000
1
: coûts travaux (auxquels il faut ajouter 20% pour les études
annexes et la maîtrise d’œuvre)
SAUNIER TECHNA
A38
D:\DONNEES\A_PERSO\Gwen\PLO_SOLUTION1.doc
Ville de LANGUEUX – Schéma Directeur d’Assainissement Pluvial – Rapport de Phase 2 : Etude de solutions
ANNEXE 4
CARACTERISTIQUES DETAILLEES
DES BASSINS DE RETENTION
PROPOSES
Surface Pente Q10 naturel Qfuite Temps remplissage Vol. stockage Qfuite spécifique Vol. spécifique Emprise1 Coût2
N° du BV Identifiant Secteur C futur
(ha) (m/m) (m3/s) (m3/s) (min) (m3) (l/s/ha) (m3/ha actif) (m²) € HT
7 1 Entre la rue des Peupliers et la rue des Champs Bignons 0.97 0.050 0.055 0.40 0.039 11 36 40 92 110 13 700
11 2 Rue Jean Richepin, rue F.M. Luzel 3.00 0.023 0.087 0.40 0.061 34 177 20 147 530 20 500
13 3 Entre la rue Mansart et la rue de Saint-Ilan 1.48 0.027 0.060 0.40 0.042 19 69 28 117 210 15 300
14_Sud 4 Entre la rue de Saint-Ilan et la rue de Faligot (nord) 3.83 0.039 0.152 0.40 0.107 20 181 28 118 540 20 700
14_Nord 5 Entre la rue Mansart et la rue André Marthelot 1.63 0.047 0.082 0.30 0.058 8 40 35 82 120 13 900
15 6 De part et d'autre de la rue de la Volle Hart 2.90 0.014 0.080 0.40 0.056 37 177 19 152 530 20 500
16 7 Au nord de la rue des Frères Huby 2.67 0.043 0.157 0.40 0.110 10 96 41 90 290 16 600
17 8 Au nord du Parc du Grand Pré 1.50 0.025 0.079 0.30 0.055 8 36 37 80 110 13 700
18 9 Entre la rue de Saint-Ilan et la rue de Faligot (sud) 1.39 0.014 0.062 0.40 0.043 16 61 31 110 180 14 900
Entre la rue Mathurin Morin, la rue du Pré au Sec et la rue de
19 10 6.94 0.043 0.227 0.40 0.159 27 375 23 135 1130 30 000
la Ville Glame
23 11 Entre la rue Mathurin Morin et la rue de la Ville Glame 2.97 0.031 0.125 0.40 0.088 18 135 30 113 400 18 500
25 12 Entre la rue de la Ville Glame et la rue de Rennes 1.14 0.038 0.067 0.40 0.047 10 41 41 90 120 14 000
22 13 Entre la rue des Madières et la rue de Cruchon 0.60 0.038 0.040 0.40 0.028 8 20 46 83 60 13 000
26 14 Entre la rue des Madières et la rue des Prés Joies 1.35 0.051 0.029 0.40 0.021 55 97 15 180 290 16 700
31 15 Saint-Ilan, à l'Ouest de l'école d'Horticulture 2.66 0.027 0.087 0.70 0.061 71 372 23 200 1110 29 800
36 16 Rue des Hauts Chemins 0.44 0.027 0.044 0.40 0.030 4 11 69 63 30 12 500
39 17 Chemin de Coquinet 0.63 0.027 0.044 0.40 0.031 7 20 49 79 60 13 000
45 18 Entre la rue de Rennes et la rue des Champs Renaud (au sud) 1.46 0.048 0.072 0.40 0.050 14 59 35 102 180 14 800
46 19 Entre la rue du Pré au Sec et la rue des Champs Renaud 8.40 0.038 0.225 0.70 0.158 99 1345 19 229 4040 76 600
50 20 Amont rue de la Chesnaie 18.40 0.030 0.360 0.40 0.252 65 1422 14 193 4270 80 300
53 21 Aval rue de la Chesnaie 1.40 0.036 0.063 0.40 0.044 16 60 32 108 180 14 900
58 22 En contrebas du centre AFPA 3.10 0.055 0.140 0.40 0.098 16 134 32 108 400 18 400
63 23 Nord de la rue de la Croix 2.10 0.040 0.086 0.40 0.060 19 97 29 115 290 16 700
67 24 Entre la rue de la Chapelle et la rue Pierre Loti 0.62 0.069 0.049 0.40 0.034 6 18 56 73 50 12 900
68 25 Entre la rue Pierre Loti et la rue du Chemin du Beau 1.38 0.047 0.080 0.40 0.056 10 50 41 91 150 14 400
75 26 Entre la rue Saint-Exupéry et la rue Joliot Curie 0.95 0.029 0.044 0.40 0.030 15 41 32 107 120 14 000
77_Est 27 Entre l'impasse du Tertre Roger et la rue du Vau Hervé 0.73 0.018 0.046 0.40 0.032 9 25 44 85 70 13 200
77_Ouest 28 Entre la rue des Bignons et la rue du Vau Hervé 1.35 0.037 0.064 0.40 0.044 15 57 33 105 170 14 700
78_amont 29 Rue du Vau Hello 1.55 0.025 0.081 0.40 0.057 12 60 37 97 180 14 900
78_aval 30 A l'Ouest de la rue du Vau Hervé 1.39 0.022 0.058 0.40 0.041 18 63 29 114 190 15 000
80 31 A côté du cimetière 1.00 0.017 0.043 0.45 0.030 21 55 30 121 160 14 600
86 323 Entre la rue du Stade et la rue des Champs Ballons 3.21 0.013 0.123 0.50 0.086 31 227 27 141 680 29 000
89 33 Au sud de la rue du Tertre Roger 10.80 0.031 0.311 0.40 0.218 34 637 20 148 1910 42 600
91 34 Entre la rue de l'Enclos et la rue des Pins 1.45 0.031 0.074 0.40 0.052 13 57 36 99 170 14 800
94 35 A l'Ouest de la rue de la Ville Néant 0.92 0.053 0.051 0.70 0.036 28 88 39 137 270 16 200
Ville Biot 36 Entre la rue de la Ville Biot et Trégueux 6.43 0.043 0.198 0.64 0.139 67 804 22 195 2410 50 600
- 37 Z.A. de la Perrière 3.18 0.038 0.111 0.70 0.078 63 424 24 191 1270 32 400
- 383 Z.A. de la Perrière 3.70 0.65 0.152 250 104 41 750 40 000
TOTAL - - 110 - - - - - 7900 - - - 858 000
1
: sur la base d’un marnage de 50 cm et d’une majoration de 50% pour l’aménagement des abords
2
: coûts travaux (auxquels il faut ajouter 20% pour les études annexes et la maîtrise d’œuvre)
3
: valeurs globales (plusieurs bassins de retenue)
SAUNIER TECHNA
D:\DONNEES\A_PERSO\Gwen\PLO_SOLUTION1.doc
A41
Ville de LANGUEUX – Schéma Directeur d’Assainissement Pluvial – Rapport de Phase 2 : Diagnostic de l’état actuelEtude de solutions
ANNEXE 5
PRIX UNITAIRES
• Bassin de retenue des eaux pluviales (€ HT, hors études annexes et maîtrise
d’œuvre) :
• 10000 € + 40 €/m3