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Exemple de rapport de stage technicien

Lycée Louis Armand Paris


TSET2

Brevet de Technicien Supérieur

Rapport
De
Stage
avec

Lycée Louis Armand


319-321 rue Lecourbe
75015

2007-2009
1
Remerciements :

Je tiens tout d’abord à remercier Monsieur Jean SOLA pour m’avoir accepté au sein
de son entreprise afin que je puisse effectuer mon stage.

Je remercie plus particulièrement Monsieur Eric SOLA pour m’avoir bien accueilli et
m’avoir fourni toutes les informations dont j’avais besoin pour réaliser ce rapport.

Je remercie également toutes les personnes q ui m’ont pris sous leur tutelle durant le
stage, et qui m’ont aidé à bien m’intégrer au sein de l’entreprise et qui ont veillé au bon
déroulement de mon apprentissage.

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Sommaire :

Introduction

I Présentation de l’entreprise
1) Fiche d’identité.

2) Historique de l’entreprise.

3) Présentation de l’activité de l’entreprise et de ses produits.

4) Présentation de l’organisation structurelle de l’entreprise.

5) Politique social de l’entreprise et politique de formation du


personnel.

II Le rapport d’activité

1. Calculs des différentes données concernant le transformateur


d’isolement.

2. réalisation de la fiche technique du transformateur.

3. ANNEXE : réalisation de schémas de câblage électriques pour la


commande et la gestion du chauffage de la société
MONTELEM.

III Conclusion et intérêt du stage

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INTRODUCTION :

Au cour de ma deuxième année de BTS, tous les élèves doivent effectuer 4 semaines
de stage au sein d’une entreprise afin d’acquérir plus d’expérience professio nnelle.

Pour ma part j’ai été pris dans la soci été MONTELEM, fabricant de transformateurs
électriques, située à Arcueil

Dans ce rapport, nous verrons comment est organisé cette entreprise de type familial,
quels genres de produit elle fabrique et les tac hes que l’on m’a assignées durant la période de
stage.

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I Présentation de l’entreprise
1) Fiche d’identité de l’entreprise

Raison social : Montage électromécanique

Adresse social : 22, avenue Vladimir Lénine 94110 Arcueil

Statut : SA au capital de 75900€

Domaine d’activité :-Fabricant de transformation :

-1VA à 800KVA monophasé et triphasé

-Transformateur d’allumage

-Variateur de vitesse

-Alimentation continu, redressée et filtrée

Effectif : 14 personnes. MONTELEM est u ne petite entreprise familiale

Chiffre d’affaire de l’année 2007 : 2 000 000€

La société traite avec des clients tels que la RATP/DASSAU LT/CEA/ALSTOM et des
distributeurs d’énergie comme EDF. Elle est spécialisée dans la fabrication de transformateurs
électriques ; elle réalise aussi différents produits électromécaniques . La rapidité de fabrication
des transformateurs spéciaux fait la spécificité de l’entreprise.

Le concurrent principal de MONTELEM est LEGRAND qui est un grand constructeur


d’appareils électriques produisant lui aussi des transformateurs de tous genres.

2) Historique

1954 : Création de l’entreprise MONTELEM, par son actuel président Directeur


Général, Monsieur Jean SOLA. L’entreprise a vu le jour dans une cave à Paris en tant
qu’entreprise artisanale puis à Malakoff comme SARL.

1968 : changement de locaux de MONTELEM qui s’installe à Arcueil et devient


société anonyme au capital de 75 900€.

1980 :L’entreprise gagne le marché devant LEGRAND et MERLIN GERIN pour la


fabrication de 40 transformateurs de 15KVA à 100KVA en 15 jours, pour l’inauguration de
la pyramide du Louvre par François Mitterrand, ce qui a permis à MONTELEM de gagner la
notoriété, augmentant aussi son chiffre d’affaires.

2002 : Passage à la norme ISO-9001 version 2000, qui engage l’entreprise à un suivi
sérieux de tous ses produits et un contrôle régulier tous les 3 ans.

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3) Présentation de l’activité de l entreprise et de ses produits

Transformateurs : d’isolement, de séparation des circuits, de sécurité.

 Jusqu'à 1000KVA en triphasé


 Type sec, modèle nus et en coffret
 Conforme aux Normes Française s et
internationales en vigueurs

Transformateurs redresseurs

 Monophasés ou triphasés, avec ou sans filtrage,


secourues, stabilisés, nus ou en coffret

Transformateurs pour l’électron ique

 Pour montage sur circuit imprimé


 Transformateurs et selfs sur ferrite

Selfs pour courant alternatif

 De filtrage ou de lissage

Auto-Transformateurs

 Auto-transformateurs de démarrage moteur


 Monophasés ou triphasés
 Modèles nus ou en coffret
Transformateur à nombre de phase différent de 3

 Diphasé/triphasé, Triphasé/diphasé ou
triphasé/monophasé

Variateur à commutateur ou électronique

 Pour moteurs de ventilation des hottes


d’extraction
 Modèles monophasés et triphasés
Transformateur d’allumage

 Pour brûleurs fioul ou gaz

Transformateurs moulés

 Moulages spécifiques

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Transformateurs toriques

 Monophasés-triphasés
 Version nue ou en coffret

Transformateurs variables (alternostat)

 Monophasés ou triphasés
 Version nue ou en coffret
 Option : voltmètre, Ampermètre, voyant
commutateur

Variateurs de fréquence

 Monophasés/triphasés
 Version nue ou en coffret

Convertisseurs de tension DC/AC ou AC/DC

Chargeurs de batteries

Transformateurs pour enseigne lumineuse

Tube haute tension pour enseigne lumineuse

 Dépannage ou création à la demande

Tout matériel pour chauffage

 Câbles haute tension-cosses-électrodes-


antiparasites

Rebobinage moteurs monophasés et triphasés

Nota :

Quantité de transformateurs d’allumage : 1500/an.


L’entreprise est leader sur le marché pour ce type de t ransformateur en France.

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4) Présentation de l’organisation structurelle de l’entre prise

Organigramme

PDG
Mr Jean SOLA

DG
Mr Eric SOLA

Ingénieur, et qualité Informatique-GPAO Mr Comptabilité Secrétariat


Mr Eric JULIEN THOMAS Mme D’HALLUIN

Chef d’atelier
Mr Pierre HUYNH

Variateur et maintenance
Mr Mansor

Gros et moyen bobinage


Mr Than

Moyen et petit bobinage


Mr Gaston CHAU

Variateur monophasé
Mr Ludovic

Câblage gros transformateurs


Mr J-P GABOTON

Câblages transformateurs
moyens MR Francois PHAN VAN

Câblages petits transfos +


Imprégnation
Mr Charles CHAU

Stagiaire
Mr Abdel-haq BOUBTANE

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5) Politique sociale de l’entreprise et politique de formation du personnel

Politique sociale de l’entreprise :

Vu que la société est une entreprise familiale, la politique utilisé est la politique familiale
fondée sur la communication directe entre les employés et la direction.

Outil de communication :

-Le cahier de doléance mis à la disposition des employés dans l’ate lier.

Politique de formation du personnel :

Avant la norme ISO-9001 aucun employé n’avait de formation spécifique du métier de


l’atelier hormis la partie bureau d’études donc par conséquent la formation était faite en
interne à 100%. Ils ont tout appris dans l’atelier.

Après la norme ISO-9001, il fallait officialiser les formations (faire passer un audit qui inclut
des tests de connaissance sur les normes de travaille). Mr J -P GABOTON, Mr Pierre HUYNH
et Charles CHAU ont été les seuls à être habilités à e ffectuer des travaux de type électrique.

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II Le rapport d’activité
Durant 4 semaines de stage, j’ai été amené à effectuer plusieurs tâches différentes au
sein du bureau d’étude tel que, le dimensionnement d’un transformateur, la réalisation de
différents schémas de câblage.

L’entreprise m’a demandé de faire le calcul d’un transformateur qui a les


caractéristiques suivantes :

 Désignation : monophasé
 Nombre de phase : 2
 Fréquence : 50 Hz
 Puissance nominal : 2,5KVA
 Tension coté primaire : 230V, acceptant des variations de ±20%
 Tension secondaire : 230V avec prises à +20% et à -20%
 Niveau d’isolement : > 50KΩ
 Tension d’essai à fréquence industrielle (valeur efficace) :3KV 1min
 Encombrement (H×L×P) : 200×240×60
 Poids total en Kg : 28Kg

Ns1

Plage permettant
d’augmenter de
Np Ns 20% la tension
secondaire

Primaire Plage permettant


de diminuer de
230V Ns2 20% la tension Secondaire
qui subira des secondaire
variations de 230V
tension de ±20% que l’on veut
soit Umin = 184V conserver
constant
et

Umax =276V

10
1. Calculs des différentes données concernant le transformateur d’isolement :

Le calcul du transformateur dépend de 4 critères : -du coût de fabrication.


-des matériaux existants.
-de la disponibilité des types.
-des circuits magnétiques existant.

Les clients d’aujourd’hui veulent avant tout un produit le moins cher possible, et cela au
détriment de sa durée de vie.

Tout d’abord le champ magnétique est déterminé par l’ingénieur à partir des critères cités ci-
dessus, en adéquation avec le besoin exprimé par le client. Dans notre cas, la valeur avoisine
1.35Tesla.

Pour des raisons économiques, pour la tension Upri max de 276V, nous prendrons 1.39T.

Nous prendrons Usec max = 331.2V (20% au dessus de 276V).

Détermination de la section magnétique <<S>> :

P=2.5KVA (puissance apparente)

Il existe une formule empirique qui met en relation la puissance apparente et la section ferro-
magnétique en cm².

Soit :
S=1.2√P

Dans notre cas :


S=1.2√2500=60cm²
Détermination du nombre de spires au primaire et au secondaire<<N1 et N2>> :

On sait que Ueff=4.44×f×Bmax×S× N

Sachant que Ueff : La tension efficace en volt (V)


N : Le nombre de spires
S : Section magnétique en mètre (m)
F : Fréquence (en France 50 Hz)
Bmax : induction du champ magnétique en Tesla (T)
U 1 276
Np= 4 , 44  f  B max  S = 4, 44501,390,0060 =149sp

331, 2
U 2
Ns1= 4 , 44  f  B max  S = 4.44501.390, 0060 =179spires

Donc : Np=149spires
Ns1=179spires
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Détermination du courant au primaire et au secondaire <<I1 et I2 >>:

S: Puissance apparente en VA
U: tension en volt
I: courant en ampère

S=UI
Tandis que le transformateur fonctionnera comme régulateur de tension, alors les courants
nominaux au primaire et au secondaire sont égaux :
S1 2500
I1=I2= = =10,87A
U 1 230

Donc I1= I2=10,87A

Détermination de la section du fil du primaire et du secondaire <<s1et s2>>:

I
D: Densité du courant : D= en A/mm²
s

La densité D est nécessaire pour dimensionner la section du fil de bobinage, en cuivre. Elle
est établie selon les critères suivants :
- la puissance apparente du transformateur ;
- la surface de refroidissement du bobinage.

Avec :
s : section du fils en mm²
I : courant en Ampère

I1 10,87
s1= s2= = =3,62mm²
D 3

Donc s1= s2=3,62mm²

Détermination du diamètre de la section du fil << d1 et d2 >> :

d ²  3,14
s=
4

s4 3,62  4
Donc d1=d2= = =2,15mm
3,14 3,14

d1 et d2 : diamètre du fil en mm
s1 et s2 : section du fil en mm²

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D’après le Doc N°1 on prend les valeurs qui se rapprochent le plus du diamètre donc
ces nouvelles valeurs sont :

DOC N°1

Stock en Stock en
Diamètre du fil SECTIONS DIN KG din

1,8 2,5447 250


1,9 2,8353 250
2 3,1416 355
2,12 3,5299 355
2,24 3,9408 355
2,36 4,3744 355
2,5 4,9087 355
2,65 5,5155 355
2,8 6,1575 355
3 7,0686 355
3,15 7,7931 355
Donc : d1= d2=2,24mm

D’après le catalogue de MONTELEM.

DOC N°2

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Après avoir choisi le transformateur (DOC N°2) on calcule la nouvelle section
magnétique.
On soustrait L et X, on sait aussi que le support du bobinage peut empiler jusqu’à 110 mm et
on obtient :
DOC N°3

REF : EI 180
1 8 0

1 2 0
9 0

3 0 6 0 3 0

S= (L-X) ×11= [(18-15) ×11] ×2=66 cm².

En ayant une nouvelle section magnétique, il faudra recalculer le nombre de spires.

Primaire :

U1 276
Np= 4 . 44  f  B max  S = 4 . 44  50  1 , 39  0 . 0066 =136sp

Secondaire :

U 2 331 . 2
Ns1= 4 . 44  f  B max  S = 4 . 44  50  1 , 39  0 . 0066 =163sp

Donc : Np=136spires
Ns1=163spires

Etant donnés que la section de fil ne change pas donc le diamètre reste les mêmes.
Comme la taille de la fenêtre du support de bobinage est de 90mm donc :
tailledela fenêtre 90
sec tiondufil = 2.24 =41 spires/couche

(Le rajout d’un mm et l’enlèvement de 2 spires sont une marge d’erreur).

136
Primaire : 136 spires. ==> 39 =3,5 De ce fait on aura 4 couches de
bobinage au primaire.

163
Secondaire : 168 spires. ==> 39 =4,2 En conséquence on aura 5 couches de
bobinage au secondaire.

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Or le primaire et le secondaire est bobiné sur le même support ainsi on peut
additionne les nombres de couche primaire et secondaire puis multiplie r par le
diamètre du fil de bobinage et on rajoute un coefficient de foisonnement qui est de 1,3
puis 2mm pour le papier isolent entre le primaire et secondaire.
[(4+5) ×2.24×1.3]+2=28.2mm soit 29mm

On constate que cela ne convient pas car pour réaliser le bobinage et l ’entôlage
en toute sécurité il faut au maximal 27 mm (voir DOC N°3) donc il faut changé la
carcasse de bobinage et la tôles.
On choisi un <<E>>à l’aide du DOC N°4

Tandis que le <<E>> précèdent avait pour référence EI 180 on prend la


référence au dessus EI 240

DOC N°4

15
EI 240
240

160
120

40 80 40

Nous avons choisi un support de bobinage (aussi appelé carcasse) de référence


8060V (DOC N°5).on sait que sur ce support on peut empilé jusqu’a 60 mm et on
obtient :
S=6×8=48cm²

DOC N°5

En ayant encore une nouvelle section magnétique, il faudra recalculer le


nombre de spires.
Nous améliorons notre calcul en rajoutant un coefficient de foisonnement de
remplissage de la section de fer, soit 0.94
Primaire :

U1 276
Np= 4 , 44  f  B max  S  0 . 94 = 4 , 44  50  1 . 39  0 . 0048  0 . 94 =198 sp

Secondaire :

U 2 331 , 2
Ns1= 4 , 44  f  B max  S  0 . 94 = 4 , 44  50  1 , 39  0 . 0048  0 . 94 =238 sp

Donc : Np=198 spires


Ns1=238spires
16
Etant donnés que nous avons changé les dimensions des tôles et de la carcasse de
bobinage on recalcule le nombre de spires sur une c ouche :

tailledela fenêtre 120


sec tiondufil = =54 spires/couche
2,24

(Le rajout d’1 mm et l’enlèvement de 2 spires sont une marge d e sécurité de remplissage).
Primaire :
198
Comme nous avons 198 spires. ==> =3,8 Donc on aura 4 couches de bobinage au
52
primaire.
Secondaire :
238
Comme nous avons 238 spires. ==> =4,6 ainsi on aura 5 couches de bobinage au
52
secondaire.

Pour vérifier que toutes les données calculer est compatible avec la fabrication
du transformateur :

[(4+5) ×2.24×1,3]+2=28,2mm soit 29mm

On constate que cela convient parfaitement car pour bobiner et entôler sans
détériorer les fils de bobinage il faut 40mm.

Détermination des pertes joules.

Pj=R1×I1²+R2×I2²
Pj : pertes joules en watts
R1 et R2 : résistances au primaire et secondaire en Ω
I1 et I2 : courant du primaire et secondaire en Ampère

Calcul de la résistance du primaire et secondaire

L1
Primaire : R1=β× s1

Ne connaissant pas la longueur du fil il faudra tout d’abord la tro uve:


L1=Périmètre (support de bobinage) × nombre de spire au primaire
L1= (8×4) ×198
L1=6336cm=63,36m

17
Nous savons que le diamètre du fil est de 3,94mm² et que la résistivité du cuivre est de
18 x 10-9 m.

63,36
R1= 18 x 10 -9 × 0,000394

R1=0,28 Ω

L2
Secondaire : R2=β× s 2

Comme pour le primaire, il faut calculer la longueur du fil :


L2= Périmètre (support de bobinage) × nombre de spire au secondaire
L2= (8×4) ×238
L2=7616cm=76,16m

Nous savons que le diamètre du fil est de 3,94mm² et que la résistivité du cuivre est de
18 x 10-9 m.

76,16
R1= 18 x 10 -9 × 0,000394

R1=0,34 Ω

Nous avons les résistances au primaire et au secondaire , alors nous pouvons calculer les pertes
par effet joules :

Pj= R1×I1²+R2×I2² or I1=I2.


Pj= (R1+R2) ×I1²
Pj= (0,28+0.34) ×10,87²
Pj=73,26W

Détermination des pertes magnétisa ntes.

Pour définir les pertes fer, il faut d’abord calculer le poids du circuit magnétique. Nous
avons le <<E>> choisi auparavant qui est le EI 240 pour une induction de 1,35T (voir DOC
N°6), les pertes fer sont calculé es en fonction du poids du circuit ma gnétique. La tôle
sélectionnée a pour coefficient de pertes 1.7W/Kg pour 1 Tesla. Sachant que l’épaisseur d’un
60
<<E>> est de 0,5mm et que l’empilage est de 6 0mm donc on aura ==> 0,5 =120 tôles à
mettre pour bien remplir le circuit magnéti que.

18
DOC N°6

19
D’après le DC N°7, vu que notre <<E>> est le EI 240 nous avons donc un poids du
circuit magnétique de 146,24Kg et sa pour un nombre de tôles de 1000.
120146,24
Donc pour 120 tôles : 1000 =17,55Kg

DOC N°7

En ayant déterminé le poids du circuit magnétique, on détermine en effet indirectement les


pertes fer. D’après le DOC N°6 pour le type de <<E>> qu’on a pris, on a un coefficient de
pertes de 1.7W/Kg et ce pour une inductance du champ magnétique qui est de 1T.

20
On sait que pour Bmax=1T, on a un coefficient de perte magnétique égale à 1,7W/Kg
et comme le poids du circuit magnétique est égale à 17,55Kg en conséquence :

Pf=1 x17, 55=17,55W (pour Bmax=1T)


On sait aussi que Pf=K x (Bmax²) Pf : Pertes fer en watts
K : Coefficient
B : Inductance du champ magnétique en T
Pf 17,55
K= (Bmax²) = 1² =17,55

Le coefficient ne changeant pas donc B=1,35T on a :


Pf=K× (Bmax²)=17,55× (1,35)²=32W

Donc Pf=32W

Calcul du rapport de transformation m :

U20 230
m= U1 = 230 =1

Calcul de la chute de tension au secondaire ∆U2 :

La chute de tension est du a la résistance du fil de bobinage et de la parti magnétisante


Pour cette chute de tension on a :
Dans les enroulements : ∆U= (R1+R2) ×I= (0,28+0,34) ×10,87=6,73V

La chute de tension total : on rajoute 30% de la chute des enroulements


∆U+30%=8,74V …9V.
Pour compenser cette chute de tension on rajoute des spires au secondaire.

Ns1 238
Ns1= U2 × (U2+∆U)= 331,2 × (331,2+9)=245 spires

Pour compenser également la chute de tension du variac, nous augmentons de 2 spires au


secondaire, soit Ns1 = 247 sp

21
2. Plan de fabrication du transformateur.

22
3. ANNEXE : Réalisation de schémas de câblage électriques pour la commande et la
gestion du chauffage de la société MONTELEM

Partie puissance :
Int e rrupt e ur
P h1

P h2

P h3

P RIS E DE NUIT
10A

KA3

KA3
KA2

KA1

1A 1A 1A 1A 1A
C1 C2 C3 C4 C5
L5 L6 L7 L8 L9
th e rm osta t th e rm osta t th e rm osta t th e rm osta t th e rm osta t
a é ro 1 a é ro 2 a é ro 3 a é ro 4 a é ro 5

T he rmo s t a t

10A 10A 6A 2A

P O M P E AT EL IER P O M P E BUREAU

NOUVELL E BAL L O N
ANCIENNE CHAUDIERE
CHAUDIERE D'EAU
CHAUDE

23
Partie commande :
Ph

vitesse
ventilateur

HOROD
HIVER ETE
Ka2 Brul.

marche
manuel

Ka2 marche
manuel

comp
elec l.

L1 L2 L3 L4

HOROD Ka1 Ka2 Ka3 Temp

LEGENDE:

1- Hiver/été : commutateur rotatif (MOELLER).


2- Horod : horodateur programmable(flash monotron 200).
3- Ka1 : contacteur(ISKRA), permet d' etablir le fonctionnement des aerothermes.
4- Ka2(auxiliaire) : contacteur(ISKRA), permet d'etablir le fonctionnement des chaudieres et des pompes
qui sont alimentés séparement.
5- Ka3 : relais (FINDER), permet d'etablir deux vitesses aux aerothermes.
6- temp : temporisateur(MOELLER) permet d'etablir le fonctionnement des aerothermes 20 min aprés
le fonctionnement de la nouvelle chaudiere en mode hiver.
7- L1 : voyant led vert => chauffage actif
8- L2 : voyant vert = > mode automatique
9- L3 : voyant led orange => mode manuel
10-L4 : voyant led rouge => bruleur nouvelle chaudière actif
11- marche manuel : commutateur rotatif (MOELLER) permet de faire marché manuellement le chauffage.
12- vitesse ventilateur : commutateur rotatif une position (MOELLER) permet d'etablir 1 vitesse plus rapide
aux aérothermes.
13- Brul. : ?
14- L5, L6, L7, L8 et L9 : voyant de fonctionnement des aérothermes N°1 à 5.
15- Thermostats aéro : SIEMENS
16- comp elect : compteur éléctrique,permet de connaitre la consommation de fuel du bruleur

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Implantation des différents voyants et interrupteur de commande :

Aérotherme Aérotherme Aérotherme Aérotherme Aérotherme


1 2 3 4 5

Chauffage Bruleur

0 Automatique Manuel
ETE HIVER

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III Conclusion :

J’ai effectué mon stage de 4 semaines au sein de l’entreprise MONTELEM spécialisé


dans la fabrication des transformateurs.

Cette première expérience en entreprise m’a enfin permis de faire le lien entre la
théorie et la pratique du milieu professionnel, mais j’ai aussi remarqué à quel point il est
important d’être autonome et responsable dans le monde du travail.

De ce fait, ma démarche a été participative et cette mise en situation professionnelle


m’a permis d’acquérir une expérience de terrain, mettant en application des connaissances qui
restaient très théorique.

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