Assurances :

courtage

Convention collective Signature Extension JO Révision Extension JO Brochure JO IDCC

Assurances : entreprises de courtage 18-1-2002 (1) 14-10-2002 25-10-2002 - - - 3110 2247
d’assurances et/ou de réassurances

(1) Applicable à compter du 1-1-2002 (1-11-2002 pour les non-adhérents).

Avertissement

Remplace la CCN du 20-12-77 étendue, dénoncée par la Fédération française des courtiers d’assurances et de réassu-
rances (FCA) par lettre du 25-10-96, qui a cessé de s’appliquer depuis le 1-1-2002.

Section 1 Champ d’application REMARQUE : la Chambre syndicale des courtiers d’assurances (CSCA) précise
d’ailleurs qu’à compter de cette date, il convient d’appliquer les durées ini-
tiales légales et les durées conventionnelles pour le renouvellement.
◆ Art. 1
Classe Durée initiale Renouvellement Durée maximale
1 Champ d’application professionnel ■ Entreprises de AàC 1 mois 1 mois 2 mois
courtage d’assurances et/ou de réassurances visées sous le code D 2 mois 2 mois 4 mois
NAF 67-2-Z de la nomenclature INSEE de 1993 et groupements
d’intérêt économiques (GIE) constitués exclusivement d’entrepri- E et F 3 mois 2 mois 5 mois
ses visées ci-avant ou contrôlées par elles, et ayant pour objet de G et H 3 mois 3 mois 6 mois
faciliter, par la mise en œuvre de moyens techniques ou humains,
l’exercice des activités de courtage d’assurances et/ou de réassu- b) A compter de l’entrée en vigueur de l’avenant du 9-7-2009 non
rances que ces entreprises pratiquent. étendu
NDLR : signalons toutefois que l’avenant du 9-7-2009 n’a été signé que par la
REMARQUE : un GIE est considéré comme contrôlé par une ou plusieurs seule CFE-CGC du côté syndical, il pourrait donc ne pas être applicable aux
sociétés de courtage d’assurances lorsque le pourcentage des droits de vote non-cadres en cas d’extension.
détenu par celle(s)-ci au sein de l’assemblée des membres du groupement
est, au total, supérieur à 50 %. 1. Durée et renouvellement
Lorsque le pourcentage des droits de vote détenu par une ou plusieurs
sociétés de courtage d’assurances est inférieur ou égal à 50 %, le choix de la Classe Durée initiale Renouvellement Durée maximale
CCN applicable au GIE est négocié avec les délégués syndicaux. A défaut AàC 2 mois 1 mois 3 mois
d’accord ou en l’absence de délégués syndicaux, ce choix est déterminé par
l’autorité compétente. D 3 mois 3 mois 6 mois
EàH 4 mois 4 mois 8 mois
2 Champ d’application territorial ■ Territoire français
+ DOM. La CC s’applique aux salariés exerçant à l’étranger en 2. Délais de prévenance
détachement, quel que soit le pays d’établissement de Temps Rupture Rupture
l’employeur. de présence par l’employeur (1) par le salarié (2)
< 8 jours 24 heures 24 heures
Section 2 Contrat de travail, 욷 8 jours 48 heures
essai et préavis 욷 1 mois 2 semaines 48 heures
욷 3 mois 1 mois
3 Contrat de travail ■ Nécessité d’un contrat écrit remis au (1) Y compris pour les CDD ayant une période d’essai d’au moins 1 semaine.
salarié au plus tard dans les 48 heures de son embauche. La CC (2) Délai de prévenance inapplicable pour les CDD.
fixe les mentions obligatoires.
2° Préavis après essai
◆ Art. 18
Licenciement Départ volontaire
Classes
4 et démission et mise à la retraite (1)
Période d’essai et préavis ■
1 mois, 2 mois en cas de licenciement
AàC
1° Période d’essai après 2 ans d’ancienneté
6 mois
D 2 mois
a) Jusqu’à l’entrée en vigueur de l’avenant du 9-7-2009 non
étendu : durées plus courtes que celles prévues par la loi, inappli- EàH 3 mois
cables depuis le 1-7-2009 (v. l’étude DISPOSITIONS DE DROIT (1) Sous réserve des dispositions légales plus favorables en cas de départ volontaire à la
COMMUN). retraite (v. l’étude DISPOSITIONS DE DROIT COMMUN).

© ÉDITIONS LÉGISLATIVES MiseMise à jour

à jour 66 (Date
40 (Date d'arrêt
d’arrêt des des textes
textes 1er janvier 2003)
: 1er:septembre 2010) 771
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Assurances : courtage

Heures pour recherche d’emploi en cours du préavis : uniquement 7 Base de calcul ■ 1/12 des salaires bruts des 12 derniers
en cas de licenciement, 2 heures consécutives par jour payées. mois (à l’exclusion des primes exceptionnelles, gratifications
Dispense de préavis pour le salarié licencié ayant retrouvé un et/ou commissions de toutes natures).
emploi, moyennant un délai de prévenance de 24 heures. ◆ Art. 37

◆ Art. 18 et 19 modifiés par avenant du 9-7-2009 non étendu,

applicable à compter du lendemain de la publication au JO Section 4 Congés et jours fériés
de son arrêté d’extension, art. 36 et 39
8 Congés exceptionnels pour événements fami-
Section 3 Licenciement liaux ■
et départ à la retraite
salarié 1 semaine
Mariage (1)
5 enfant 2 jours
Licenciement ■ Indemnité de licenciement due après
18 mois d’ancienneté et calculée par tranches d’ancienneté. Naissance
enfant 3 jours
ou adoption (1)
Tranches d’ancienneté 18 mois à 3 ans > 3 ans à 울 10 ans
conjoint, enfant 4 jours
25 % du salaire mensuel Décès (1)
Indemnité 1 mois de salaire ascendant direct, frère,
par année de présence 2 jours
sœur, beaux-parents
Tranches d’ancienneté > 10 ans à 울 20 ans > 20 ans enfant < 8 ans 3 jours payés par année civile (2)
Maladie
50 % du salaire mensuel 75 % du salaire mensuel enfant de 8 à 16 ans 3 à 5 jours non payés par an (3)
Indemnité
par année de présence par année de présence
(1) Congé à prendre dans les 15 jours ouvrés entourant l’événement.
Maximum : 1 an de salaire. (2) Congé porté à 5 jours payés par an si l’enfant a moins de 1 an ou si le salarié a au moins
3 enfants à charge.
◆ Art. 37 (3) 5 jours si le salarié a au moins 3 enfants à charge.

6 Retraite ■ ◆ Art. 34

1° Départ volontaire à partir de 60 ans sous réserve de bénéfi-
cier d’une retraite à taux plein. Versement d’une indemnité égale
à 20 % du salaire mensuel par année d’ancienneté, plafonnée à
1 an de salaire.
2° Mise à la retraite
a) Dispositions générales issues de la CCN
NDLR : dispositions non modifiées par l’avenant du 27-7-2005 étendu. Les
parties signataires de cet avenant se sont engagées à signer un avenant à la
CCN pour intégrer un nouvel article reprenant les dispositions de l’avenant
du 27-7-2005.
Mise à la retraite à partir de 60 ans sous réserve de bénéficier
d’une retraite à taux plein et de pouvoir faire liquider, sans abatte-
ment, les retraites complémentaires cotisées avec l’employeur :
versement d’une indemnité égale à 20 % du salaire mensuel par
année d’ancienneté, plafonnée à 1 an de salaire.
b) Mise à la retraite avant 65 ans (◆ Avenant du 27-7-2005
étendu) possible pour un salarié pouvant bénéficier d’une retraite
à taux plein et pouvant faire liquider sans abattement sa retraite
complémentaire obligatoire à laquelle l’employeur cotise avec lui,
si elle s’accompagne des contreparties suivantes :
— en terme de formation professionnelle : dans les entreprises
< 10 salariés, le taux consacré au financement de la formation pro-
fessionnelle continue est porté à 0,80 % de la masse salariale de
l’année de référence à compter du 1-1-2006 et à 1 % à compter du 1-
1-2007. Dans les entreprises 욷 10 salariés, ce taux est porté à 1,9 %
de la masse salariale de l’année de référence à compter du 1-1-2006 ;
— en terme d’emploi : dans les entreprises 욷 10 salariés, recrute-
ment d’un salarié en CDI pour 3 mises à la retraite. Ce recrute-
ment doit intervenir au plus tard dans les 6 mois suivant la 3e mise
à la retraite et, dans tous les cas, dans les 24 mois après la 1re mise
à la retraite.
REMARQUE : les compensations en terme de recrutement sont suspendues dans
les entreprises mettant en œuvre un plan de sauvegarde de l’emploi.
Les salariés, comptant au moins 2 ans d’ancienneté, reçoivent
l’indemnité conventionnelle prévue en cas de départ à la retraite
(v. ci-avant) qu’ils auraient perçue en restant en activité jusqu’à
65 ans, majorée de la façon suivante.
e
Age de notification de 60 anni- 61e anni- 62e anni- 63e anni- 64e anni-
mise à la retraite versaire versaire versaire versaire versaire
Majoration 70 % 60 % 50 % 40 %
Cette indemnité ne peut en aucun cas être inférieure à l’indemnité
conventionnelle de licenciement.
◆ Art. 39 ◆ Avenant du 27-7-2005 étendu par arrêté du 2-3-
2006, JO 8-3-2006, applicable à compter du 9-3-2006
9 Compte épargne temps ■ Possibilité pour tous les sala-
riés en CDI ayant au moins 1 an d’ancienneté dans l’entreprise
d’ouvrir un compte épargne temps pouvant notamment être alimenté
par une partie des jours de congés payés (10 maximum), la moitié
des jours de repos RTT (10 maximum) et les primes éventuelles.
◆ Accord du 12-5-99 étendu par arrêté du 4-8-99, JO 8-8-99
10 Jours fériés ■ Absence de dispositions dans la CC.
Section 5 Durée du travail
◆ Accord du 12-5-99 étendu par arrêté du 4-8-99, JO 8-8-99,
applicable à compter du 9-8-99, complété par avenant du 13-
6-2004 étendu par arrêté du 22-12-2004, JO 11-1-2005,
applicable un jour franc après sa signature, soit le 15-6-2004
11 Durée conventionnelle ■
1° Durée hebdomadaire : réduction du temps de travail à
35 heures aux échéances légales ou par anticipation avec accès
direct aux aides de l’État dans les entreprises de moins de 50 sala-
riés ayant recours au volet offensif de la loi. Répartition de la
durée hebdomadaire de travail sur 6 jours maximum.
2° Durée annuelle : 1 645 heures (1 650 h/an les années bissex-
tiles) sous déduction des jours fériés habituellement chômés dans
l’entreprise et ne coïncidant pas avec le jour de repos hebdoma-
daire, pouvant être forfaitisés pour un maximum annuel de
56 heures.
3° Repos hebdomadaire : 2 jours consécutifs incluant obligatoi-
rement le dimanche. Par dérogation, dans les entreprises de
10 salariés ou moins et en accord avec le personnel, le repos heb-
domadaire peut prendre la forme de 4 demi-journées consécutives
incluant obligatoirement le dimanche.
◆ Art. 23 ◆ Accord du 12-5-99 étendu par arrêté du 4-8-99,
JO 8-8-99, applicable à compter du 9-8-99
12 Aménagements du temps de travail ■ Possibilité
d’adopter l’une des 5 modalités proposées par l’accord du 12-5-99
(la formule pouvant varier selon le service, l’activité ou le métier),
soit, par accord d’entreprise, adapter, modifier, aménager ou créer
30 %
une modalité spécifique.
1° RTT hebdomadaire :
— modalité 1 : 35 h/semaine ;
— modalité 2 : 35 h sur 4 ou 5 jours sur 2 ou 4 semaines consécutives.

er
772 Mise à jour 66
40 (Date
(Dated'arrêt
d’arrêtdes textes: :11erjanvier
destextes 2010)2003)
septembre © ÉDITIONS LÉGISLATIVES
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2° RTT par attribution de jours de repos dans l’année
Modalité 3 : Modalité 4 : Modalité 5 :
Durée
36 h/sem. sur 37 h/sem. sur 39 h/sem. sur
hebdomadaire
4 jours 5 jours 5 jours
Jours de repos 5 jours par an 12 jours par an 23 jours par an
Les jours de repos doivent être utilisés en dehors des périodes de
suractivité fixées à 16 semaines :
— une partie des jours (3 jours dans le cadre de la modalité 3 ;
6 jours dans le cadre de la modalité 4 ; 12 jours dans le cadre de
la modalité 5) est fixée par l’employeur dans le cadre d’un calen-
drier annuel indicatif pouvant être modifié par l’employeur avec
un délai de prévenance de 30 jours calendaires ;
— l’autre partie est fixée par le salarié dans le cadre d’un calen-
drier annuel indicatif pouvant être modifié par le salarié avec un
délai de prévenance de 30 jours calendaires.
3° Modulation
Horaire moyen 35 h/semaine
Période de modulation Année civile
42 h/semaine en moyenne sur 8 semaines
Amplitude
consécutives
Heures supplémentaires Voir no 13
Rémunération Rémunération lissée (base 151,67 h/mois)
4° Travail à temps partiel : l’employeur propose au salarié :
— dans le cadre du temps partiel choisi : soit la proratisation du
nouvel horaire, soit la possibilité de retour à temps complet ;
— dans le cadre du temps partiel embauché : soit le maintien de
l’horaire contractuel avec compensation salariale, soit la prorati-
sation du nouvel horaire (sans qu’il soit inférieur à
200 h/trimestre), soit l’augmentation de son temps de travail.
13 Heures supplémentaires ■ Contingent : hors modulation
fixé à 100 heures et réduit à 90 heures en cas de modulation.
Paiement : remplacé prioritairement par un repos compensateur
équivalent.
◆ Art. 25
14 Cadres autonomes ■
1° Cadres visés : cadres commerciaux et/ou itinérants, ou cadres
sédentaires gérant eux-mêmes leur emploi du temps, dont la
nature des fonctions ne leur permet pas de suivre l’horaire collec-
tif applicable au sein du service ou de l’équipe auquel ils appar-
tiennent, ni de prédéterminer la durée de leur temps de travail. En
outre, ils bénéficient d’une autonomie dans l’organisation de leur
emploi du temps en raison des conditions d’exercice et de la
nature de leurs fonctions. Ces cadres peuvent bénéficier de con-
ventions de forfait en jours sur une base annuelle (v. ci-après).
2° Convention de forfait annuel en jours (à prévoir dans le
contrat de travail)
PRÉCISION : selon la loi, la conclusion de conventions de forfait annuel en
jours doit être prévue par un accord de branche étendu ou par un accord
d’entreprise.
a) Nombre de jours sur la base duquel le forfait est établi (par
année civile) :
— 217 jours maximum pour les cadres relevant des classes G et
H dans les entreprises de plus de 10 salariés ;
— 216 jours maximum pour les cadres relevant des classes E et
F dans les entreprises de plus de 10 salariés et pour tous les
cadres, quelle que soit leur classe, dans les entreprises de
10 salariés et moins.
Plafonds proratisés en cas d’entrée ou de départ en cours d’année.
Possibilité de fixer un plafond inférieur et une période de réfé-
rence différente.
NDLR : seul un accord d’entreprise devrait, selon nous, permettre de fixer un
plafond inférieur et une période de référence différente compte tenu des dis-
positions générales de l’accord RTT (v. no 12) et des dispositions légales
(v. l’étude DISPOSITIONS DE DROIT COMMUN).
b) Prise des jours de repos : par journées ou demi-journées, pour
moitié à l’initiative de l’employeur et pour moitié à l’initiative du
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Conventions collectives
Assurances : courtage
salarié, dans le cadre d’un calendrier annuel indicatif pouvant être A
modifié sous réserve d’un délai de prévenance réciproque de
30 jours calendaires minimum. Toutefois, possibilité pour
l’employeur de reporter la demande du salarié pour des impératifs
de fonctionnement. Ces jours doivent être utilisés en dehors des
périodes de suractivité fixées à 16 semaines par l’employeur, sauf
accord de celui-ci. Ils peuvent être affectés à un compte épargne
temps.
c) Durées maximales de travail et repos : les cadres bénéficiant
de ce type de forfait ne sont pas soumis aux durées maximales
quotidiennes et hebdomadaires de travail. En revanche, ils bénéfi-
cient du repos quotidien et du repos hebdomadaire prévu par la
CC (v. no 11).
◆ Annexe IV à l’accord RTT résultant de l’avenant du 13-6-
2004 étendu par arrêté du 22-12-2004, JO 11-1-2005, appli-
cable un jour franc après sa signature, soit le 15-6-2004
(v. précision ci-avant)
Section 6 Maladie et maternité
15 Maladie ■
1° Indemnisation sur 12 mois consécutifs : à partir de 1 an
d’ancienneté dans l’entreprise ou 3 ans d’ancienneté dans le sec-
teur du courtage d’assurance, maintien du salaire net à hauteur de
100 % pendant 90 jours, continus ou discontinus, et à hauteur des
2/3 pendant les 90 jours suivants, continus ou discontinus. Au-
delà, prise en charge par le régime de prévoyance (v. no 18).
L’employeur peut soit compléter les IJSS, soit, avec l’accord du
salarié, maintenir la totalité du salaire net mensuel, sous déduction
des IJSS et, le cas échéant, par le régime de prévoyance.
2° Garantie d’emploi en cas de maladie : pendant 8 mois,
appréciés sur les derniers 24 mois en cas d’absences discontinues.
Au-delà, licenciement possible si la situation objective de l’entreprise
rend nécessaire, pour sa bonne marche, le remplacement définitif du
salarié.
3° Maladie et congés payés : périodes de maladie assimilées à
du travail effectif pour le calcul des congés payés dans la limite
de 25 jours ouvrables par période de référence, proratisée pour
les salariés entrés en cours de période.
◆ Art. 28 modifié par avenant du 6-3-2003 étendu par arrêté
du 6-10-2003, JO 15-10-2003, applicable à compter du 18-4-
2003, et art. 32
16 Maternité et adoption ■ Durée minimale du congé de
maternité fixée à 20 semaines (hors congé pathologique). A partir
de 1 an de présence dans l’entreprise au 6e mois de grossesse ou
au moment de l’adoption, maintien du salaire net, sous déduction
des IJ versées par la SS et, le cas échéant, par le régime de pré-
voyance, pendant la durée du congé de maternité ou d’adoption.
◆ Art. 29 et 30
Section 7 Retraite complémentaire
et régime de prévoyance
17 Retraite surcomplémentaire ■ Régime de retraite sur-
complémentaire financé par une cotisation à la charge exclusive
de l’employeur et égale à 0,8 % du salaire brut annuel limité à
4 fois le plafond de sécurité sociale.
◆ Annexe 5
18 Régime de prévoyance ■ Régime de prévoyance à met-
tre en place au plus tard dans les 12 mois suivant l’entrée en
vigueur de la CCN (1-1-2002 pour les adhérents ; 1-11-2002 pour
les non-adhérents).
1° Institution : les entreprises ont le choix de l’organisme ges-
tionnaire. Celles qui auraient conclu un contrat de prévoyance
avant l’entrée en vigueur de la CCN pourront maintenir leur adhé-
sion au régime antérieur aux mêmes conditions de cotisations et
de répartition et sous réserve d’accorder des garanties au moins
équivalentes.
er
MiseMise
à jourà40
jour(Date
75/2d’arrêt
(Date d'arrêt 1er septembre
des :textes
des textes : 1 mai 2003)
2012) 773
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Assurances : courtage

2° Cotisations culée en pourcentage du salaire net limité à 4 fois le plafond de la

SS et sous déduction de la rente versée par la SS.
Incapacité temporaire et invalidité permanente totale : cotisation,
à la charge exclusive du salarié, fixée à 0,4 % du salaire limité au Taux d’incapacité 욷 33 % et < 66 % 욷 66 %
plafond SS et à 0,9 % de la partie du salaire comprise entre 1 et
Montant Taux d’incapacité/66 de
4 fois ce même plafond. 100 % du salaire net
de la rente 100 % du salaire net
Autres garanties : taux non fixés. Cotisations intégralement prises Rente versée jusqu’à la liquidation des prestations retraite du
en charge par l’employeur. régime d’assurance vieillesse et, au plus tard, jusqu’au 65e anni-
3° Prestations versaire.
Le salaire de référence servant de base au calcul de cette presta-
a) Décès et invalidité absolue et définitive : tion est égal à la rémunération brute perçue au cours des 12 der-
— capital décès : 200 % du salaire annuel brut limité à 4 fois le niers mois civils précédant l’arrêt de travail.
plafond SS en cas de décès d’un salarié avant son départ en ◆ Annexe 6
retraite (et au plus tard avant son 65e anniversaire ; dispositions
exclues de l’extension par arr. 14-10-2002) ; 18 a Régime frais de santé ■
e
— invalidité absolue et définitive (3 catégorie) : versement par 1° Bénéficiaires : tous les salariés.
anticipation du capital décès ;
e
— garantie « double effet » : versement d’un 2 capital en cas de 2° Institution : les entreprises ont le choix de l’organisme ges-
décès postérieur ou simultané du conjoint non remarié avant tionnaire.
60 ans ; 3° Cotisations : réparties 2/3 à la charge de l’employeur et 1/3 à
— rente éducation : en cas de décès, versement d’une rente égale la charge du salarié.
à 10 % du salaire annuel brut limité à 4 fois le plafond SS par
enfant à charge âgé de moins de 18 ans (ou de moins de 26 ans en 4° Prestations : prestations de la SS.
cas de poursuite d’études supérieures) et plafonnée à 100 % du ◆ Annexe 7 modifiée en dernier lieu par avenant du 15-9-
salaire annuel brut. 2011 étendu par arrêté du 2-4-2012, JO 11-4-2012, applica-
ble à compter du 12-4-2012 (lendemain de la publication au
Le salaire servant de base au calcul de ces prestations est égal aux JO de son arrêté d’extension)
salaires bruts perçus au cours des 12 mois précédant le décès. Si
le salarié ne justifie pas de 12 mois d’ancienneté lors du décès, le
salaire de référence est calculé prorata temporis, pour une période Section 8 Classification
de 12 mois, sur la base de la rémunération brute perçue au cours
des mois civils de pleine activité. 19 Classification ■ Classification, à mettre en place dans un
b) Incapacité temporaire : en relais de l’indemnisation due par délai de 18 mois à compter de l’entrée en vigueur de la nouvelle
l’employeur et en complément des droits de la 2e période (v. CCN, repose sur une grille par fonctions et non plus par métiers
no 15), versement, pendant 365 jours ou 1 095 jours en cas de lon- comme dans l’ancienne CCN. Les emplois sont répertoriés dans 8
gue maladie, d’une indemnité journalière égale à 100 % du salaire classes (classes A à H) auxquelles s’ajoute une catégorie hors
net limité à 4 fois le plafond SS, sous déduction des IJSS. classe pour le personnel de direction.
Le salaire de référence servant de base au calcul de cette garantie 1° Principes généraux
est égal à la moyenne mensuelle des rémunérations brutes perçues Les salariés de la classe D constituent une catégorie spécifique
au cours des 3 derniers mois précédant l’arrêt de travail. intermédiaire entre les employés et les cadres. Ces salariés peu-
vent être affiliés aux caisses de retraite des cadres au titre de
c) Invalidité : en cas d’invalidité résultant d’une maladie ou d’un l’article 36 de la CCN de retraite des cadres du 14 mars 1947.
accident de la vie privée, versement d’une rente égale à :
Les salariés des classes E à H relèvent de la CCN du
— invalidité 2e et 3e catégorie : rente égale à 100 % du salaire net 14 mars 1947.
limité à 4 fois le plafond SS, sous déduction de la rente SS ;
2° Définition des classes
— invalidité 1re catégorie : rente égale à 60 % du salaire net limité
à 4 fois le plafond SS, sous déduction de celle versée par la SS. Les définitions propres à chaque classe sont élaborées à partir de
4 critères communs à l’ensemble des emplois susceptibles d’être
d) Incapacité permanente professionnelle : en cas d’incapacité exercés dans une entreprise de courtage d’assurance :
permanente consécutive à une MP ou un AT, les salariés ont droit connaissances ; autonomie ; contribution à l’entreprise ; responsa-
à une rente annuelle, payée trimestriellement. Cette rente est cal- bilité.
3° Grille de classification
Classes Définitions
Tâches simples dans le cadre d’instructions précises à partir de méthodes et techniques préétablies ne nécessitant pas de connaissances particulières.
Ces tâches sont immédiatement contrôlables et/ou répétitives et nécessitent des échanges d’informations élémentaires avec le personnel de l’entre-
Classe A prise ou avec des tiers.
Niveau d’étude de référence : CAP, BEP et/ou expérience professionnelle équivalente.
Emplois nécessitant des connaissances adaptées au poste, permettant le traitement et la résolution de problèmes simples et variés à partir de métho-
Classe B des préétablies, dans le cadre de consignes générales. Ils nécessitent souvent un travail en coopération au sein d’une équipe.
Niveau d’étude de référence : Bac, BT, BP et/ou expérience professionnelle équivalente.
Emplois nécessitant l’adaptation des modes opératoires et l’organisation du travail dans le cadre de consignes générales. Le personnel, qui dispose
de connaissances adaptées au poste, est chargé de l’organisation et de la réalisation de travaux divers appartenant au même domaine professionnel.
Classe C Il est responsable de la réalisation et du contrôle des travaux confiés et du bon transfert de l’information au sein de son équipe et aux interlocuteurs
externes.
Niveau d’étude de référence : Bac, BT, BP, BTS, DEUG, DUT et/ou expérience professionnelle équivalente.
Emplois consistant en l’adaptation ou le choix par le personnel de son mode opératoire, de l’organisation de son travail et, le cas échéant, celui de
son équipe dans le cadre de consignes générales. Le personnel organise et réalise des travaux variés ou des missions nécessitant des connaissances
Classe D approfondies adaptées au poste. Il est responsable des objectifs définis par le supérieur hiérarchique, peut animer une équipe, entretient des relations
fréquentes avec des interlocuteurs extérieurs et est chargé de la communication d’informations dont il assume la responsabilité.
Niveau d’étude de référence : BTS, DEUG, DUT et/ou expérience professionnelle équivalente.

774 Mise à jour 75/2 (Dated’arrêt

40 (Date d'arrêtdes textes: :11ererseptembre
destextes mai 2012) 2003) © ÉDITIONS LÉGISLATIVES
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 Assurances : courtage

Classes Définitions
A
Emplois consistant en l’identification et la mise en œuvre des moyens et techniques adaptés aux missions, projets et solutions confiés dans le cadre
de procédures existantes. Ces emplois impliquent l’élaboration et l’organisation de modes opératoires et nécessitent des connaissances approfondies
Classe E dans des domaines variés. Le personnel est responsable de la réalisation des objectifs définis avec un supérieur hiérarchique et, le cas échéant, son
équipe. Il peut entretenir des relations étroites avec des interlocuteurs extérieurs.
Niveau d’étude de référence : maîtrise universitaire, école de commerce ou d’ingénieurs et/ou expérience professionnelle équivalente.
Emplois consistant, grâce à des connaissances approfondies dans des domaines variés, en l’organisation des moyens à mettre en œuvre pour la réa-
lisation des missions, projets et solutions complexes confiés dans le cadre des objectifs de l’entité. Le personnel est responsable de la définition des
Classe F plans d’action en vue de la réalisation de ses objectifs et de ceux de son équipe, le cas échéant. Il peut participer à des négociations commerciales
ou internes.
Niveau d’étude de référence : maîtrise, école de commerce ou d’ingénieurs et/ou expérience professionnelle équivalente.
Emplois nécessitant des connaissances techniques et professionnelles approfondies dans des domaines variés. Ils impliquent l’assimilation de pra-
tiques, d’usages et de théories complexes et s’exercent dans le cadre des politiques de l’entreprise. Ils consistent en la conception et la mise en œuvre
de projets, solutions, procédures ayant un impact d’une certaine ampleur sur l’entreprise. Le personnel est responsable de la définition de ses objectifs
Classe G et du contrôle de leur réalisation et de l’application des politiques définies. Il peut être responsable d’une ou plusieurs équipes. Il participe à des
négociations internes ou externes.
Niveau d’étude de référence : Bac + 5, école de commerce ou d’ingénieurs et/ou expérience professionnelle équivalente.
Emplois nécessitant de larges connaissances techniques et professionnelles, une compréhension de pratiques, d’usages et de théories complexes
issue d’expériences variées dans les domaines professionnels concernés et dans le cadre des orientations générales de l’entreprise. Ces emplois con-
sistent en la conception et la mise en œuvre de projets, solutions, procédures généralisables à grande échelle et ayant des implications importantes
à moyen ou long terme. Ils contribuent à l’évolution des politiques de l’entreprise et sont responsables de l’impact technique, économique et social
Classe H des politiques définies. Le personnel peut être responsable de la gestion d’une ou plusieurs équipes. Les emplois nécessitent une approche relation-
nelle expérimentée avec les salariés, les dirigeants de l’entreprise et les membres de haut niveau des autres entreprises. Ils consistent notamment
en la participation à des négociations pouvant avoir des répercussions importantes.
Niveau d’étude de référence : Bac + 5 universitaire, école de commerce ou d’ingénieurs et/ou expérience professionnelle équivalente.
Hors classe Personnel de direction non compris dans la classification des cadres.

◆ Art. 21 ◆ Annexe 3

Section 9 Salaires minima

20 Salaires minima annuels ■ Base 151,67 h/mois.
Classes Au 1-1-2006 (1) Au 1-1-2007 (2) Au 1-1-2008 (3) Au 1-1-2009 (4) Au 1-1-2010 (5) Au 1-1-2011 (6) Au 1-1-2012 (7)
A 16 031 € 16 304 € 16 679 € 16 963 € 17 048 € 17 321 € 17 685 €
B 17 099 € 17 390 € 17 790 € 18 093 € 18 183 € 18 474 € 18 862 €
C 18 167 € 18 476 € 18 901 € 19 223 € 19 319 € 19 628 € 20 040 €
D 20 305 € 20 651 € 21 126 € 21 486 € 21 593 € 21 938 € 22 399 €
E 24 045 € 24 454 € 25 017 € 25 443 € 25 570 € 25 979 € 26 525 €
F 28 534 € 29 020 € 29 688 € 30 193 € 30 344 € 30 830 € 31 477 €
G 33 129 € 33 693 € 34 468 € 35 054 € 35 229 € 35 793 € 36 545 €
H 40 609 € 41 300 € 42 250 € 42 969 € 43 184 € 43 875 € 44 796 €
(1) Au 26-1-2006 pour les non-adhérents (◆ Avenant du 25-10-2005 étendu par arrêté du 16-1-2006, JO 25-1-2006). Augmentation de 2,5 %.
(2) Au 16-5-2007 pour les non-adhérents (◆ Avenant du 28-12-2006 étendu par arrêté du 3-5-2007, JO 15-5-2007). Augmentation de 1,7 %.
(3) Au 2-4-2008 pour les non-adhérents (◆ Avenant du 11-12-2007 étendu par arrêté du 20-3-2008, JO 1-4-2008). Augmentation de 2,3 %.
(4) Avenant du 30-12-2008 non étendu. Augmentation de 1,7 %.
(5) Avenant du 11-12-2009 non étendu. Augmentation de 0,5 %.
(6) Au 14-4-2011 pour les non-adhérents (◆ Avenant du 13-12-2010 étendu par arrêté du 5-4-2011, JO 13-4-2011). Augmentation de 1,6 %.
(7) Avenant du 9-1-2012 non étendu.
Le salaire annuel comprend l’ensemble des salaires fixes et des rémunérations variables, des primes récurrentes et des avantages indivi-
duels acquis en matière de rémunération perçus en contrepartie du travail fourni, à l’exclusion de la rémunération des heures supplémen-
taires, des primes et gratifications exceptionnelles de toutes natures.
La structure annuelle des rémunérations comporte 12 mensualités égales. Toutefois, l’entreprise peut, en accord avec les salariés, modifier
cette structure de référence en versant le salaire annuel suivant un nombre et des montants de mensualités différents.
◆ Art. 22

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