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Avertissement
Cette publication a été préparée avec le plus grand soin sur la base
des normes approuvées par l’IASB au 20 décembre 2004. Elle contient
nécessairement des informations résumées qui ont vocation d’information
générale et qui ne peuvent se substituer à l’exercice du jugement
professionnel dans le cadre d’une transaction particulière.
2 CONVERSION AU X IFRS
S O MSommaire
MAIRE
Préface 5
Guide de lecture et grilles d’analyse 13
Première partie :
Difficultés de mise en œuvre 19
Deuxième partie :
Résumés des normes 149
3
Préface
5
P R É FAC E
Un enjeu de financement
• augmentation potentielle des dettes des entreprises en
obligeant la reprise dans le bilan d’engagements jusqu’à
présent non comptabilisés systématiquement en normes
françaises (avantages du personnel, contrats de
crédit-bail…),
• modification induite de leur «gearing», voire
renchérissement du coût de leur dette (si augmentation
de leur prime de risque).
Un élément de compétitivité
• meilleure comparabilité des comptes qui modifiera le
positionnement concurrentiel des entreprises.
6 CONVERSION AU X IFRS
Une analyse en substance des opérations peut modifier
la lecture de la performance de certains métiers et services
• modification de la prise en compte du chiffre d’affaires,
difficulté à qualifier les opérations de change, de
couvertures, restriction des sorties d’actifs ou de dettes.
7
P R É FAC E
Les opportunités
8 CONVERSION AU X IFRS
Un nouveau langage plus facilement compréhensible
par les entités étrangères
Les normes IFRS étant déjà utilisées par certains pays,
et devenant obligatoires dès 2005 pour les sociétés cotées
européennes ou australiennes, voire dans certains pays
pour les sociétés non cotées, leur appropriation par
l’ensemble des entités du groupe devrait être plus aisée
que pour le référentiel comptable français. Cela devrait
garantir une meilleure homogénéité dans l’application
des principes comptables au sein du groupe. Ce langage
plus communément utilisé devrait également faciliter
l’intégration financière des sociétés acquises dès lors
qu’elles se situent en Europe ou dans un pays appliquant
ces nouvelles normes.
9
P R É FAC E
Les challenges
10 CONVERSION AU X IFRS
Une complexité accrue du contrôle et du reporting financier
de l’entreprise
L’entreprise a aujourd’hui construit son système de contrôle
financier et de mesure de la performance (individuelle
ou collective) sur des indicateurs en général cohérents
avec les principes comptables suivis. Or la performance
communiquée en externe par l’entreprise sera désormais
assise sur une information financière établie selon
les normes IFRS. Un choix stratégique s’offre alors à
la direction de l’entreprise :
• maintenir son système de reporting interne en l’état,
en prenant le risque d’une déconnexion entre
la performance gérée en interne et celle communiquée
en externe,
• faire évoluer son système de reporting interne
pour intégrer les nouvelles contraintes IFRS.
Même si on comprend bien l’intérêt de conserver
un système de pilotage fondé sur des règles connues
et appropriées par les différents acteurs de l’entreprise,
de nombreux groupes envisagent d’adapter leur mesure
de performance en alignant leur mode de reporting
interne (processus budgétaire, éléments de gestion …)
sur les normes IFRS. Compte tenu des contraintes de délai
de production de l’information financière, l’alignement
des éléments du reporting interne et des informations
comptables en normes IFRS semble en effet souhaitable
pour garantir la fiabilité des données communiquées.
11
P R É FAC E
12 CONVERSION AU X IFRS
Guide de lecture et
grilles d’analyse
GUIDE DE LECTURE
13
GRILLES D ’ A NA LYS E
Oil & Gas Pharmarcie/ Distribution/ Immobilier Finance Assurance Automobile Telecom Aerospace/ Construction Utilities
Norme1 Chimie Luxe Défense
Etats financiers p.23
IAS 2 p.35
IAS 11 p.43
IAS 12 p.53
IAS 14 p.63
IAS 16 p.70 2
IAS 40 p.70
IAS 17 p.81
IAS 18 p.89
IAS 19 p.97
IFRS 2 p.97
IAS 36 p.109
IAS 37 p.117
IAS 38 p.123 2
1 Norme :
Etats financiers : ce chapitre présente les principales dispositions IAS 40 - Immeubles de placement
d’IAS 1 - Etats Financiers, IAS 27/28 et 31 - Normes sur la IAS17 - Contrats de location 2 En l’absence de norme sur les concessions, ce sujet n’est pas développé ci-après.
consolidation, IFRS 1 - Première adoption et IFRS 3 - Regroupements IAS 18 - Produits des activités ordinaires
d’entreprises IAS 19 - Avantages au personnel
IAS 2 - Stocks IFRS 2 - Paiement fo ndé sur des actio ns
IAS 11 - Contrats de construction IAS 36 - Dépréciation d’actifs
IAS 12 - Impôts sur le résultat IAS 37 - Provisions, passifs et actifs éventuels
IAS 14 - Information sectorielle IAS 38 - Immobilisatio ns incorporelles
IAS 16 - Immobilisations corporelles IAS 32, 39 - Instruments financiers
14 CONVERSION AU X IFRS 15
GRILLES D ’ A NA LYS E
16 CONVERSION AU X IFRS 17
C OConversion
NV ER SI O N
A UX I F
aux IFRSR S
1ère partie
19
S O MSommaire
MAIRE
Difficultés de mise
en œuvre
Préparation des états financiers IFRS 23
IAS 2 - Stoc ks 35
IAS 11 - Contrats de construction 43
IAS 12 - Impôts sur le résultat 53
IAS 14 - Information sectorielle 63
IAS 16 - Immobilisations corporelles 70
IAS 40 - Immeubles de placement 70
IAS 17 - Contrats de loc ation 81
IAS 18 - Produits des activités ordinaires 89
IAS 19 - Avantages du personnel 97
IFRS 2 - Paiement fondé sur des actions 97
IAS 36 - Dépréciation d’actifs 109
IAS 37 - P rovisions, passifs et actifs éventuels 117
IAS 38 - Immobilisations incorpo relles 123
IAS 32, 39 - Instruments financiers 131
21
Préparation des états
financiers IFRS
23
P R É PA R AT I O N D E S É TAT S
F I NA N C I E R S I F R S
24 CONVERSION AU X IFRS
BILAN - Exemple de présentation
Passifs non-courants
Actifs courants Emprunts portant intérêt IAS 39
Stocks IAS 2 Actions préférentielles convertibles IAS 32/IAS 39
Clients et autres débiteurs IAS 18/IAS 39 remboursables
Charges constatées d’avance IAS 38 Provisions IAS 37
Contrats à terme de devises IAS 39 Subventions publiques IAS 20
Actifs de trading IAS 39 Passifs d’impôts différés IAS 12
Swaps de taux d’intérêts IAS 39 Engagements de retraite IAS 19
Trésorerie et équivalents de IAS 7/IAS 39
trésorerie
Passifs courants
Fournisseurs et autres créditeurs IAS 2
Partie à court terme des emprunts portant IAS 39
Actifs non-courants destinés IFRS 5 intérêt
à être cédés Contrats à terme de devises IAS 39
Swaps de taux d’intérêts IAS 39
Subventions publiques IAS 20
Impôt courant IAS 12
Provisions IAS 37
Passifs liés à des actifs non-courants IFRS 5
destinés à être cédés
25
P R É PA R AT I O N D E S É TAT S
FINANCIERS IFRS
Norme
Autres produits
Coûts commerciaux
Charges administratives
Autres charges
Résultat des activités ordinaires avant impôt et résultat financier
Résultat de l’exercice
Dont Part du Groupe
Dont Part des Minoritaires
26 CONVERSION AU X IFRS
TABLEAU DES FLUX DE TRÉSORERIE - Exemple de
présentation (selon la méthode indirecte)
27
P R É PA R AT I O N D E S É TAT S
F I NA N C I E R S I F R S
28 CONVERSION AU X IFRS
Principes d’élaboration du bilan d’ouverture
29
P R É PA R AT I O N D E S É TAT S
F I NA N C I E R S I F R S
30 CONVERSION AU X IFRS
La France ne s’oriente pas vers une utilisation possible
des IFRS pour l’établissement des comptes individuels.
Cependant, le processus en cours de convergence réglementaire
des normes comptables françaises vers les IFRS induit, d’une
part une modification profonde du référentiel aujourd’hui
applicable à ce jeu de comptes, d’autre part, une modification
induite de l'assiette fiscale. En effet, l'article 38 quater
de l'annexe III du Code Général des Impôts prévoit
que «les entreprises doivent respecter les définitions édictées
par le PCG sous réserve qu'elles ne soient pas incompatibles
avec les règles applicables pour l'assiette de l'impôt».
Par ailleurs, le bénéfice d’un certain nombre de traitements
fiscaux est, à des degrés divers, lié à l’enregistrement comptable
des opérations correspondantes, notamment en matière
de provisions et d’amortissements.
31
P R É PA R AT I O N D E S É TAT S
F I NA N C I E R S I F R S
32 CONVERSION AU X IFRS
IFRS et comptes locaux, reporting interne et reporting externe
Retraitements
Langage commun
Groupe et Filiales ? Retraitements
33
P R É PA R AT I O N D E S É TAT S
F I NA N C I E R S I F R S
Délais
de clôture
Aujourd’hui
Impacts d’une plus grande
fréquence de reporting
(trimestriel, événements) ?
Prévisionnel ?
Demain
Besoins d’automatisation
des productions, de
raccourcissement des délais ?
Fréquence
Trimestre Trimestre Trimestre Trimestre
1 2 3 4
34 CONVERSION AU X IFRS
IAS 2
IAS 2
Stocks
35
IAS 2
IAS 2
Stocks
POINTS CLÉS Les stocks doivent être évalués à leur coût qui doit comprendre :
• le prix d’achat, les droits de douane et autres taxes, les coûts
de transformation c’est à dire la main d’œuvre directe, les coûts
indirects et autres coûts encourus pour amener les stocks
à l’endroit et dans l’état où ils se trouvent,
• les rabais commerciaux, remises et autres éléments similaires
en substance ou «crédit gratuit».
36 CONVERSION AU X IFRS
INCIDENCES SUR L’INFORMATION
FINANCIÈRE
37
IAS 2
38 CONVERSION AU X IFRS
La norme permet l’utilisation, à l’intérieur d’un même
groupe, des deux méthodes si et seulement si des natures
ou des utilisations différentes des stocks peuvent justifier
l’utilisation de méthodes différentes. Par exemple, on peut
imaginer qu’une société opérant à la fois dans l’industrie et
la grande distribution utilise les deux méthodes pour une
même nature de stock. Cependant, la Norme précise que
la seule localisation géographique n’est pas un critère
admissible pour justifier le recours à deux méthodes
différentes pour une même nature de stock.
Enfin, la norme actuelle (suite à la révision intervenue
en décembre 2003 ) interdit la méthode du LIFO (Dernier
Entré-Premier Sorti).
39
IAS 2
40 CONVERSION AU X IFRS
Un critère unique de dépréciation : la valeur nette de réalisation
41
IAS 2
42 CONVERSION AU X IFRS
IAS 11
IAS 11
Contrats de construction
43
IAS 1 1
IAS 11
Contrats de construction
44 CONVERSION AU X IFRS
INCIDENCES SUR L’INFORMATION
FINANCIÈRE
45
IAS 1 1
46 CONVERSION AU X IFRS
n’est pas de la même nature que les actifs construits
précédemment et si le prix est renégocié (IAS 11.10).
Compte tenu du caractère général des critères prévus par
IAS 11, l’IFRIC a été saisi pour préparer un guide
d’application à la lumière du SOP81-11 qui est applicable
aux utilisateurs des US Gaap.
47
IAS 1 1
48 CONVERSION AU X IFRS
Nature des coûts devant être rattachés à un contrat déterminé
Présentation au bilan
49
IAS 1 1
2 Perte à terminaison.
50 CONVERSION AU X IFRS
Retraitements
Bilan IFRS
Dus par les clients 220 Résultat 15
Clients 270 Dus aux clients 20
Avances reçues 125
Banque 1090 Dettes fournisseurs 1420
Total 1580 Total 1580
51
IAS 1 1
52 CONVERSION AU X IFRS
IAS 12
IAS 12
53
IAS 1 2
IAS 12
Impôts sur le résulat
POINTS CLÉS IAS 12 impose de compt a b i l iser un impôt différé en utilis a nt l’approche
bilantielle c’est-à-dire dès qu’il existe une différence entre la valeur
comptable et la valeur fiscale d’un actif ou d’un passif.
L’impôt différé doit être évalué au taux qui sera appliqué à l’actif ou
au passif visé dans la mesure où ce taux est adopté ou quasiment
adopté à la clôture.
Les principes français sont très proches des principes énoncés dans
IAS 12. Il convient toutefois de relever que :
• l’actualisation des impôts différés est interdite en IFRS,
contrairement aux principes français qui imposent cette
actualisation lorsque certaines conditions sont remplies,
• certaines différences temporaires (comme les actifs incorporels
non cessibles séparément de l’entreprise et les titres mis en
équivalence) ne donnent pas lieu à comptabilisation d’un impôt
différé en principes français.
54 CONVERSION AU X IFRS
INCIDENCES SUR L’INFORMATION
FINANCIÈRE
55
IAS 1 2
56 CONVERSION AU X IFRS
Augmentation possible des impôts différés passifs pour
les groupes qui comptabilisent des marques ou des parts
de marché
57
IAS 1 2
58 CONVERSION AU X IFRS
Simultanément, l’acquéreur réduit la valeur comptable
brute du goodwill du montant qui aurait été enregistré si
l'actif d'impôt différé avait été comptabilisé en tant qu'actif
identifiable à la date du regroupement d'entreprises,
en contrepartie d’un compte de charge. En revanche, le
Règlement CRC 99-02 précise que les économies d'impôt
réalisées au-delà du délai d'un an prévu au paragraphe
21101 du fait que des actifs d'impôt différé n'avaient pas
été considérés comme identifiables lors de l'opération
contribuent au résultat consolidé sans que l’écart
d’acquisition soit affecté».
Dans ce cas, l’application d’IAS 12 n’aura pas nécessairement
d’incidence sur le bilan d’ouverture établi conformément aux
normes IFRS, mais dans tous les cas les entreprises seront
amenées à modifier leurs principes et à être plus attentives
aux évaluations des actifs d’impôt différé dans le cadre
d’acquisition d’entreprises.
59
IAS 1 2
60 CONVERSION AU X IFRS
INCIDENCES SUR LA FISCALITÉ
61
IAS 1 2
62 CONVERSION AU X IFRS
IAS 14
IAS 14
Information sectorielle
63
IAS 1 4
IAS 14
Information sectorielle
POINTS CLÉS IAS 14 impose la présentation d’une information sectorielle par activ ité
et zone géographique selon un premier et un deuxième niveau.
Les secteurs sont identifiés à partir de l’analyse des risques et
de la rentabilité pour constituer des ensembles homogènes.
Ces secteurs, soit liés à l’activité soit liés à la zone géographique,
sont présentés en tant qu’information de premier ou de deuxième niveau
en fonction du facteur (activité ou zone géographique) déterminant
dans l’analyse de risques et de rentabilité.
Un secteur d’activité ou géographique doit être présenté dès lors
qu’il représente plus de 10% du résultat (en valeur absolue),
du chiffres d’affaires ou du total du bilan.
Si les produits externes totaux des secteurs à présenter représentent
moins de 75 % des produits consolidés, il faut identifier de nouveaux
secteurs à présenter en abaissant le seuil de 10 % jusqu’à atteindre
75 %.
Les informations à fournir pour le premier niveau sont : produits
sectoriels, résultat sectoriel, actifs sectoriels, passifs sectoriels,
investissements, dotations aux amortissements, charges sectorielles
sans contrepartie de trésorerie.
Les informations à présenter pour le deuxième niveau sont les suivantes :
les produits sectoriels, les actifs sectoriels et les investissements.
L’information sectorielle requise par les textes français sur les comptes
consolidés est dans son principe assez proche d’IAS 14. Cependant
les modalités d’application sont beaucoup moins détaillées.
64 CONVERSION AU X IFRS
INCIDENCES SUR L’INFORMATION
FINANCIÈRE
Résultat sectoriel
La notion de résultat sectoriel est différente de la notion
de résultat d’exploitation sectoriel utilisée généralement
par les entreprises françaises. En effet, IAS 14 permet de
présenter un résultat avant impôt et frais financiers, mais
le résultat sectoriel doit intégrer l’ensemble des éléments
du résultat provenant des actifs ou passifs affectés
au secteur, y compris les éléments «exceptionnels» tels que
les effets des restructurations. Toutes les pertes de valeur
sur des immobilisations incorporelles et goodwills affectés
au secteur doivent également être présentées dans le résultat
du secteur.
66 CONVERSION AU X IFRS
Charges sans contrepartie en trésorerie
Le montant total des charges significatives sans contrepartie
en trésorerie doit être indiqué dans les informations à fournir
pour chaque secteur présenté. Actuellement, les dotations
aux provisions, par exemple, ne font pas l’objet d’une
mention explicite dans l’explication de la formation
du résultat des secteurs.
67
IAS 1 4
RESULTAT
Résultat sectoriel
Frais de siège non affectés
Résultat opérationnel
Intérêts payés
Intérêts reçus
Part du résultat net dans les entreprises associées
Impôts sur le résultat
Résultat net
AUTRES INFORMATIONS
Actifs sectoriels
Participation dans des entreprises associées mises en équivalence
Actifs du siège non affectés
Actif total consolidé
Passifs sectoriels
Passifs du siège non affectés
Passif total consolidé
Investissements
Amortissement
Charges sans contrepartie en trésorerie autres que l'amortissement
68 CONVERSION AU X IFRS
Produits Fournitures Edition Autres Eliminations Consolidé
en papier de bureau activités
2005 2004 2005 2004 2005 2004 2005 2004 2005 2004 2005 2004
55 50 20 17 19 16 7 7
15 10 10 14 2 4 2 2 (29) (30)
70 60 30 31 21 20 9 9 (29) (30) 101 90
20 17 9 7 2 1 0 0 (1) (1) 30 24
(7) (9)
23 15
(4) (4)
2 3
6 5 2 2 8 7
(7) (4)
22 17
54 50 34 30 10 10 10 9 108 99
20 16 12 10 32 26
35 30
175 155
25 15 8 11 8 8 1 1 42 35
40 55
82 90
12 10 3 5 5 4 3
9 7 9 7 5 3 3 4
8 2 7 3 2 2 2 1
69
IAS 1 4
70 CONVERSION AU X IFRS
IAS 16
IAS 16
Immobilisations corporelles
IAS 40
IAS 40
Immeubles de placement
71
IAS 1 6 / I AS 40
IAS 16
Immobilisations corporelles
IA S 4 01
Immeubles de placement
POINTS CLÉS Les immobilisat i o ns corporelles sont des biens de nature durable destinés
à être utilisés ou loués par l’entreprise. Pour être comptabilisés à l’actif,
ces biens doivent être représentatifs d’avantages économiques futurs
et leur coût doit pouvoir être évalué de façon fiable.
72 CONVERSION AU X IFRS
• du coût d’acquisition diminué de la valeur résiduelle de
l’immobilisation.
Les principes IFRS ont été repris dans les textes français applicables à
compter de 2005. Cependant, on notera d’une part que les provisions
pour grosses réparations qui restent possibles en France ne peuvent
pas faire l’objet de provisions en IFRS et d’autre part que l’utilisation
de la juste valeur pour les seuls immeubles de placement n’est
pas une méthode permise en France. En effet, une réévaluation
est toujours possible en normes françaises mais elle doit porter
sur l'ensemble des immobilisations corporelles et financières et
elle est comptabilisée directement en capitaux propres.
74 CONVERSION AU X IFRS
La gestion d’installations de raffinage pétrolier nécessite
en règle générale des campagnes de révisions régulières.
Le coût d’un grand arrêt doit être considéré comme faisant
partie du prix payé et doit ainsi être identifié comme un
composant. Ces coûts de grands arrêts devront désormais être
amortis sur l’intervalle de temps entre chaque campagne de
révision, puis récapitalisés sur la base des dépenses encourues.
75
IAS 1 6 / I AS 40
76 CONVERSION AU X IFRS
L’application de ces principes aura une incidence pour la
plupart des entreprises car les entreprises françaises
utilisent généralement les durées de vie (et non les durées
d’utilité) et ne tiennent pas compte des valeurs résiduelles
(on notera qu’un certain nombre d’entreprises utilisent
des durées «fiscales» qui sont souvent des durées fondées
sur des usages professionnels).
Ces deux dispositions ont des incidences nécessairement
inverses et chaque entreprise devra déterminer si l’impact
net est important.
La juste valeur
77
IAS 1 6 / I AS 40
78 CONVERSION AU X IFRS
Options offe rtes dans Réponses de l’administration fiscale
les comptes individuels
Frais d’acquisition Coût de l’actif Traitement fiscal aligné sur le traitement
d’immobilisations (droits comptable (déduction étalée ou différée
de mutation, honoraires, Charges en cas d’activation)
frais d’actes)
Coût d’emprunt Coût de l’actif Traitement fiscal aligné sur le traitement
comptable (déduction étalée ou différée
Charges en cas d’activation)
79
IAS 1 6 / I AS 40
80 CONVERSION AU X IFRS
IAS 17
IAS 17
Contrats de location
81
IAS 1 7
IAS 17
Contrats de location
POINTS CLÉS IAS 17 distingue deux types de contrats de location, les contrats de
location simple et les contrats de location financement. La classification
dans l’une des deux catégories nécessite une analyse au préalable de
la réalité économique (substance) de la transaction plutôt que de la forme
juridique du contrat, les cont rats de location financement supposant
un transfert de l’essentiel des risques et avantages du bailleur au preneur.
La norme donne cinq exemples de situations générales indiquant
un possible contrat de location financement :
• le contrat de location transfère la propriété de l’actif
au preneur au terme du contrat de location,
• le contrat de location donne au preneur l’option d’acheter l’actif
à un prix qui devrait être suffisamment inférieur à sa juste
valeur à la date à laquelle l’option peut être levée pour que,
dès le commencement du contrat de location, on ait la certitude
raisonnable que l’option sera levée,
• il n’y a pas transfert de propriété mais la durée du contrat de
location couvre la majeure partie de la durée de vie économique
de l’actif,
• à l’origine du contrat de location, la valeur actualisée des paiements
minimaux (montants que le preneur est tenu de régler) couv re
la quasi-tot a l ité de la juste valeur de l’actif loué,
• les actifs loués sont d’une nature tellement spécifique que seul
le preneur peut les utiliser sans leur apporter des modifications
majeures.
82 CONVERSION AU X IFRS
au bilan chez le preneur,
• les produits (chez le bailleur) ou les charges (chez le preneur)
attachés au contrats de location simple doivent être linéarisés,
y compris les avantages consentis ou reçus.
83
IAS 1 7
84 CONVERSION AU X IFRS
d’appliquer au contrat de location ainsi identifié la grille
d’analyse d’IAS 17 pour sa classification.
85
IAS 1 7
86 CONVERSION AU X IFRS
au propriétaire pourrait être requalifié de droit d’entrée et
traité comptablement comme un complément de loyer payé
d’avance à répartir sur la durée du contrat de location.
87
IAS 1 7
88 CONVERSION AU X IFRS
IAS 18
IAS 18
89
IAS 1 8
IAS 18
Produits des activités
ordinaires
POINTS CLÉS IAS 18 précise qu’un produit généré par une vente ne doit être constaté
que lors du transfe rt des risques et avantages, inhérents à la propriété
du bien, du vendeur au preneur.
90 CONVERSION AU X IFRS
la t ransaction.
Enfin les produits doivent systématiquement être évalués à la juste
valeur de la contrepartie reçue ou à recevoir (prise en compte
des conditions de paiement, des ristournes et avoirs …).
Des exemples d’application sont présentés en Annexe de la Norme.
Les modalités d’application des principes US (notamment des EITF1)
peuvent permettre d’apporter un éclairage aux différentes questions
d’interprétation.
91
IAS 1 8
92 CONVERSION AU X IFRS
Lorsque l'entreprise conserve des risques importants inhérents
à la propriété, la transaction ne constitue pas une vente et
le produit des activités ordinaires n'est pas comptabilisé.
93
IAS 1 8
94 CONVERSION AU X IFRS
prestation de services, la coopération commerciale doit être
analysée au plan économique ; lorsqu’elle est assimilable à
une dégradation tarifaire, la marge arrière doit être rattachée
à l’acte d’achat et est similaire à un rabais commercial.
A ce titre, elle doit venir en réduction du chiffre d’affaires
des fournisseurs et du coût d’acquisition des marchandises.
Compte tenu de la nature très diverse des éléments facturés,
l’analyse ne peut être conduite de manière générique,
mais nécessite un examen «au plus près de la transaction».
95
IAS 1 8
96 CONVERSION AU X IFRS
IAS 19
IAS 19
Avantages du personnel
IFRS 2
IFRS 2
Paiement fondé
sur des actions
97
IAS 1 9 / I FR S 2
IAS 19
Avantages du personnel
IFRS 2
Paiement fondé sur des actions
98 CONVERSION AU X IFRS
L’engagement correspond à la valeur probable de l’avantage consenti,
actualisé à un taux défini par la norme, et reconnu au prorata des
services rendus par chaque salarié. Cependant pour les avantages
postérieurs à l’emploi à prestations définies, la provision peut être
différente de l’engage m e nt pour les ra isons suivantes :
• les écarts d’estimations (écart entre les hypothèses retenues
et la réalité observée) ou changement d’hypothèses peuvent être
reconnus sur la durée moyenne du régime pour la part excédent
10% de l’engagement,
• les modifications ou créations de régimes sont reconnues
sur la durée moyenne du régime,
• l’engagement peut être couvert partiellement ou totalement par
des actifs externalisés auprès d’une compagnie d’assurance.
99
IAS 1 9 / I FR S 2
POINTS CLÉS IFRS2 publiée le19 février 2004 par l’IASB prévoit les modalités
d’évaluation et de comptabilisation de toutes les opérations
IFRS 2 de paiements fondés sur des actions, qu’elles soient réglées en
trésorerie, autres actifs ou instruments de capitaux propres,
et qui sont effectuées avec les salariés ou avec des tiers.
101
IAS 1 9 / I FR S 2
IFRS 2 prévoit que tous les paiements fondés sur des actions
donnent lieu à la comptabilisation d’une charge lorsque
les biens ou les services reçus en contrepartie de
ces paiements sont consommés.
Sur une base statistique, la société estime que 20% des salariés
quitteront la société au cours de cette période de 3 ans
et perdront en conséquence leurs droits aux options.
103
IAS 1 9 / I FR S 2
Hypothèses
105
IAS 1 9 / I FR S 2
Année N
Valeur actualisée de l’obligation au 1/1 1.000
Juste valeur des actifs du régime au 1/1 1.000
Profit (perte) actuariel non comptabilisé au 1/1 140
Taux d’actualisation au 1/1 10%
Taux de rendement des actifs attendu 12%
Coût des services rendus sur N 130
Prestations servies 150
Cotisations payées 90
Valeur actualisée de l’obligation au 31/12 1.141
Juste valeur des actifs du régime au 31/12 1.092
Durée d’activité moyenne résiduelle 10 ans
N N-1
Valeur actualisée de l’obligation 1 141 1 000
JV des actifs (1 092) (1000)
Sous financement 49 0
Variation du passif
107
IAS 1 9 / I FR S 2
Dépréciation d’actifs
109
IAS 3 6
IAS 36
Dépréciation d’actifs
111
IAS 3 6
113
IAS 3 6
115
IAS 37
IAS 37
Provisions, passifs
et actifs éventuels
117
IAS 3 7
IAS 37
Provisions, pa ssifs
et acti fs éventuels
Une information sur les passifs éventuels et actifs éventuels doit être
fournie dans les notes aux états financiers.
119
IAS 3 7
INCIDENCES
SUR LA FISCALITÉ
121
IAS 3 7
Immobilisations
incorporelles
123
IAS 3 8
IAS 38
Immobilisations
incorporelles
POINTS CLÉS IAS 38 définit un actif incorporel comme un actif non monétaire,
sans substance physique identifiable. Le caractère "identifiable"
suppose que l'actif soit :
• séparable : il peut être séparé de l’entité et vendu, transféré,
donné en licence, loué ou échangé, soit individuellement soit
conjointement avec un contrat, un actif ou un passif lié ou,
• la résultante d’un droit légal ou contractuel, même si ce droit
n’est pas séparable de l’entité ou des autres droits ou obligations.
Si cet actif incorporel a une durée d’utilité finie, alors sa juste valeur
est présumée pouvoir être évaluée de façon fiable.
Désormais, sous réserve de le démontrer, il est admis qu’un incorporel
puisse avoir une durée d’utilité indéfinie (i.e. avantages économiques
futurs générés par l’actif sur une période non délimitée).
Les définitions prévues dans l’Avis du CNC sur les actifs sont identiques
aux définitions retenues dans IAS 38. Cependant, l’Avis du CNC ne couvre
pas les actifs acquis dans le cadre de regroupements d’entreprises.
Il faut également noter que l’activation des frais de développement
qui re m p l issent les critères reste optionnelle en droit comptable fra n ç a is.
125
IAS 3 8
127
IAS 3 8
Distinction recherche/développement
La mise en œuvre de la distinction entre les frais de
recherche (c’est-à-dire la recherche d'applications de
résultats, la formulation, la conception, l'évaluation et le
choix final retenu pour d’autres possibilités de matériaux,
dispositifs, produits, procédés, systèmes ou services
nouveaux ou améliorés) et le développement (la conception,
la construction et les tests de pré-production ou de pré-utilisation
129
IAS 3 8
Instruments financiers
131
IAS 3 2, 3 9
IA S 32, 39
Instruments financiers
IAS 32 IAS 39
Classement Dette/Capitaux propres X
Actions propres (et dérivés sur actions propres) X
Portefeuilles titres X
Prêts/créances commerc ia les (y compris provisions) X
Dettes/Dépôts X
Produits dérivés X
Opérations de couverture X
Sortie d’actifs/passifs financiers (titrisation) X
Compensation (netting) X
Informations à fournir X
Contrats de dette détenus Obligations (titres de dettes) Juste valeur1 Coût amorti2
jusqu’à l’échéance (Actifs) acquises par l’entité pour être
détenues jusqu’à l’échéance
Prêts et créances Actifs financiers et passifs non cotés Juste valeur Coût amorti
Et passifs (Actifs et Passifs) Prêts créances, dépôts, de t tes et
obligations non cotées
Instruments évalués en juste Actifs détenus pour être vendus Juste valeur Juste valeur
valeur par résultat ou passifs détenus pour être En résultat
rachetés ou désignés comme tels
(Actifs et Passifs et dérivés) Instruments dérivés
Actifs disponibles à la vente Actifs qui ne sont pas dans Juste valeur Juste valeur en
(Actifs) les trois catégories ci-dessus capitaux propres
(en résultat si
dépréciation
durable)
133
IAS 32, 39
Couverture
135
IAS 3 2, 3 9
137
IAS 3 2, 3 9
139
IAS 3 2, 3 9
• Dépréciations individuelles
Une dépréciation individuelle doit être calculée
dès lors qu'il existe des éléments qui remettent en cause
la possibilité par le débiteur de rembourser la totalité de
sa créance dans les délais contractuellement prévus.
Le calcul de la provision correspond à la différence entre
la valeur actualisée au taux d'intérêt effectif du contrat
de prêt et la valeur comptable de la créance.
141
IAS 3 2, 3 9
143
IAS 3 2, 3 9
147
IAS 3 2, 3 9
149
AV E RT I S S E M E N T
Avertissement
Les résumés présentés ci-après portent sur les principales normes et
doivent permettre au lecteur d’appréhender les dispositions de chaque
norme. Cependant, ils ne peuvent remplacer la lecture exhaustive
des Normes IFRS.
151
TA B L E AU « P L AT E - F O R M E
S TA B L E »
D10 Liabilities arising from Participating in a Specific Market – Waste Electrical and Electronic Equipment
155
IAS 1 / IAS 7
IAS 1 / IAS 7
Présentation des états
financiers / Tableau de
flux de tréso rerie
Principes généraux
IAS 1 donne les principes généraux de présentation
des états financiers, précise leur structure et cite
les rubriques minimum devant y figurer afin de permettre
la comparabilité des états financiers d’une entreprise
par rapport aux exercices antérieurs d’une part, mais
également par rapport aux autres entreprises d’autre part.
Continuité d’exploitation
Les états financiers sont préparés dans cette hypothèse sauf
si la continuité d’exploitation est gravement remise en cause.
Non compensation
Les actifs, passifs, produits et charges ne doivent pas être
compensés à moins que cela ne soit imposé ou autorisé
par une norme, ou si cette compensation est le reflet
de la substance d’une transaction.
Informations comparatives
Des informations chiffrées relatives au précédent exercice
doivent être fournies dans les états financiers. Lorsqu’une
157
IAS 1 / IAS 7
Structure du bilan
Cycle d’exploitation
Période s’écoulant entre l’acquisition d’actifs pour leur
transformation et leur réalisation sous forme de trésorerie
ou d’équivalent de trésorerie.
Immobilisations incorporelles
Participations mises en
équivalence
Actifs biologiques(tels
que définis par IAS 41)
Stocks Subdivision du poste stock
en différentes catégories
Clients et autres Subdivision de ce poste
entre clients, créances sur
parties liées, paiements
d’avance et autres
Trésorerie et équivalents
Autres actifs financiers
159
IAS 1 / IAS 7
161
IAS 1 / IAS 7
Informations à fournir
163
IAS 1 / IAS 7
165
IAS 1 / IAS 7
Stocks
167
IAS 2
IAS 2
Stocks
Champ d’application
Les stocks sont des actifs détenus pour être vendus dans
le cours normal de l'activité, des actifs en cours de production
pour une telle vente ou des matières premières ou
fournitures devant être consommées dans le processus
de production ou de prestation de services.
Evaluation
• Le coût des stocks doit comprendre tous les coûts
d'acquisition, coûts de transformation et autres
coûts encourus pour amener les stocks à l'endroit et
dans l'état où ils se trouvent. Les frais généraux fixes
de production sont conformes à cette définition.
Toutefois, en cas de sous-activité, seule une partie de
ces coûts fixes, déterminée sur la base d'une capacité de
production normale, est imputée à la valeur des stocks.
169
IAS 2
Informations à fournir
• les méthodes comptables adoptées pour évaluer les stocks,
y compris la méthode de détermination du coût utilisée,
• la valeur comptable totale des stocks et la valeur
comptable par catégories appropriées à l'entité,
• la valeur comptable des stocks comptabilisés à la juste
valeur diminuée des coûts de réalisation,
• le montant des stocks comptabilisé en charges de période,
• le montant de la dépréciation comptabilisé en charges
de période car les stocks dépréciés ont été vendus,,
• le montant de toute reprise de dépréciation comptabilisée
du fait d’une nouvelle estimation de la valeur de réalisation,
• le fait générateur d’une telle reprise de la dépréciation
des stocks,
• la valeur comptable des stocks donnés en nantissement
de passifs,
• la valeur comptable et les mouvements de période
des différentes catégories de stocks.
171
IAS11
IAS 11
Contrats de construction
173
IAS 1 1
IAS 11
Contrats de construction
Champ d’application
IAS 11 traite de la comptabilisation des produits et coûts
relatifs aux contrats de construction dans les états
financiers des entrepreneurs.
Produits du contrat
Les produits du contrat doivent comprendre :
• le montant initial des produits convenu dans le contrat,
• les modifications dans les travaux du contrat,
les réclamations et les primes de performance dans
la mesure :
- où il est probable qu’elles donneront lieu
à des produits,
- où elles peuvent être évaluées de façon fiable.
Coûts du contrat
Les coûts du contrat doivent comprendre :
• les coûts directement liés au contrat concerné,
• les coûts attribuables à l'activité de contrats en général
et qui peuvent être affectés au contrat,
• tous autres coûts qui peuvent être spécifiquement
facturés au client selon les termes du contrat.
175
IAS 1 1
Informations à fournir
• le montant des produits du contrat comptabilisés en
produits dans l’exercice,
• les méthodes utilisées pour déterminer les produits
comptabilisés dans l’exercice,
• les méthodes utilisées pour déterminer le degré
d’avancement des contrats en cours,
• la présentation du cumul des coûts encourus et
des bénéfices comptabilisés , les avances reçues,
et les retenues (pour les contrats en cours),
• le montant brut dû par les clients,
• le montant brut dû aux clients.
Projet en cours
L’IFRIC (Comité d’Interprétation de l’IASB) travaille
actuellement sur un projet d’interprétation qui fournirait
notamment des indications complémentaires sur :
• la division et le regroupement des contrats de
construction. Il est souhaité que cette interprétation
se rapproche du Guide d’application disponible pour
les normes américaines (SOP 81-1),
• le traitement de la construction d’un actif supplémentaire
issu d’un avenant au contrat principal.
177
IAS 1 2
IAS 12
Impôts sur le résultat
Objectifs
IAS 12 traite de la comptabilisation de l'impôt sur
les bénéfices (exigible et différé) dans les états financiers.
179
IAS 1 2
Informations à fournir
L'entité doit fournir de nombreuses informations. On peut
notamment citer :
• une présentation distincte des principales composantes
de la charge ou du produit d'impôt,
• un rapprochement entre le taux d'impôt théorique
et le taux d'impôt effectif,
• le montant (et, si elle existe, la date d'expiration)
des différences temporelles déductibles, pertes fiscales
et crédits d'impôt non utilisés pour lesquels aucun
actif d'impôt différé n'a été comptabilisé au bilan ;
• la charge d'impôt relative aux activités abandonnées ;
• la justification de la comptabilisation d'actifs d'impôt
différé en cas d'historique de pertes fiscales récentes.
181
IAS 1 2
183
IAS 14
IAS 14
Information sectorielle
185
IAS 1 4
IAS 14
Information sectorielle
Champ d'application
Les entreprises dont les titres de capitaux propres
ou d'emprunts sont négociés sur un marché organisé,
y compris celles dont de tels titres sont en cours d'émission
doivent présenter une information sectorielle. Les méthodes
comptables retenues pour la présentation de l'information
sectorielle sont les mêmes que celles des comptes consolidés
ainsi que celles concernant la ventilation sectorielle
des éléments bilantiels, de produits et charges.
187
IAS 1 4
Principes de présentation
La norme impose une symétrie entre la prise en compte
des éléments dans le résultat sectoriel et dans les actifs
et passifs sectoriels. Si par exemple, le résultat sectoriel
intègre une charge d’amortissement, l’actif amortissable
doit être inclus dans les actifs sectoriels. Les actifs qui sont
utilisés conjointement par deux secteurs ou plus doivent
être affectés aux secteurs si, et seulement si, les produits
et les charges correspondants sont également affectés
aux secteurs.
189
IAS 1 4
Informations à fournir
Les informations à présenter pour le premier niveau
d'information sectorielle sont les suivantes :
191
IAS 16
IAS 16
Immobilisations
corporelles
193
IAS 1 6
IAS 16
Immobilisations
corporelles
Objectif
IAS 16 prescrit le traitement comptable des immobilisations
corporelles. Les principales questions traitées dans
cette norme portent sur la date de comptabilisation
des actifs, la détermination de leur valeur comptable ainsi
que la comptabilisation des dotations aux amortissements
correspondantes.
Définitions
Les immobilisations corporelles sont des biens par nature
durables détenus par l'entreprise pour être utilisés
par elle ou loués à des tiers. Elles sont inscrites à l'actif
du bilan s'il est probable que les avantages économiques
futurs associés à ces actifs iront à l'entreprise et que
leur coût peut être évalué de façon fiable.
Évaluation initiale
Lors de son entrée dans le patrimoine de l'entreprise,
une immobilisation est évaluée à son coût, constitué de
son prix d'achat et de tous les frais directement attribuables
et nécessaires à sa mise en état de marche en vue de
l'utilisation prévue par la direction, y compris les éventuels
coûts de démantèlement de l’actif et de remise en état du site.
Dépenses ultérieures
Les dépenses ultérieures relatives à une immobilisation
corporelle déjà comptabilisée sont capitalisées, s’il est
195
IAS 1 6
Amortissement
Chaque élément significatif d’une immobilisation
corporelle doit être comptabilisé séparément comme
un composant et amorti de façon systématique sur
sa durée d'utilité propre, de manière à refléter le rythme
de consommation des avantages économiques.
Pour cela, la base amortissable doit tenir compte de
la valeur résiduelle. La dotation aux amortissements de
chaque exercice doit être comptabilisée en charges à moins
qu'elle ne soit incorporée dans la valeur comptable d'un
autre actif, par exemple un stock produit par l'entreprise.
Dépréciation d’actifs
Une perte de valeur doit être constatée sur une immobilisation
corporelle dès lors que sa valeur comptable est supérieure
à sa valeur recouvrable, voir IAS 36 «Dépréciation d’actifs».
Informations à fournir
La norme requiert de fournir de nombreuses informations
pour chaque catégorie d’immobilisations corporelles.
Ces informations sont relatives aux méthodes comptables
retenues pour l’évaluation initiale, l’amortissement et
la dépréciation des immobilisations corporelles. La norme
requiert également des informations sur les principales
variations de chaque catégorie d’immobilisations (entrées,
sorties…).
197
IAS 1 6
199
IAS 17
IAS 17
Contrats de location
201
IAS 1 7
IAS 17
Contrats de location
Champ d’application
Un contrat de location est défini comme un accord dont
la substance inclut le transfert pour une durée déterminée
du droit d'utilisation d'un actif en échange d’un paiement
ou d’une série de paiements. Ce transfert de droit peut
résulter d’un contrat n’ayant pas la qualification juridique
d’un contrat de location (par exemple, certains contrats
de fourniture d’énergie).
203
IAS 1 7
Transactions de cession-bail
Si une transaction de cession-bail débouche sur un contrat de
205
IAS 1 7
Informations à fournir
La norme impose de fournir des informations très
complètes sur les effets de tous les contrats de location
(y compris, les contrats de location simple) sur l’exercice
écoulé et les périodes futures, à travers notamment
des échéanciers des paiements minimaux à effectuer ou
à recevoir et la description des principales dispositions
des contrats de location.
207
IAS 18
IAS 18
209
IAS 1 8
IAS 18
Produits des activités
ordinaires
Champ d'application
IAS 18 expose les règles d'évaluation et de comptabilisation
des produits des activités ordinaires, ainsi que les informations
complémentaires à fournir en annexe.
Elle prescrit le traitement comptable des produits résultant
de la vente de biens, des prestations de services et de
l'utilisation par des tiers d'actifs de l'entreprise moyennant
le versement d'intérêts, de redevances ou de dividendes.
Définition
Les produits des activités ordinaires sont les entrées brutes
d'avantages économiques au cours de l'exercice dans
le cadre des activités ordinaires d'une entreprise lorsque
Identification de la transaction
Les critères de comptabilisation de la norme IAS 18 sont
en général appliqués séparément à chaque transaction.
211
IAS 1 8
213
IAS 1 8
Informations à fournir
Une entreprise doit fournir les informations suivantes
sur les produits des activités ordinaires :
• les méthodes de comptabilisation du produit des
activités ordinaires, y compris les méthodes adoptées
pour déterminer le degré d'avancement des prestations
de services,
• le montant de chaque catégorie importante de produits
des activités ordinaires comptabilisés au cours de
l'exercice (ventes de biens, prestations de services,
intérêts, redevances, dividendes) et,
• le montant des produits provenant de l'échange de
biens ou de services figurant dans chaque catégorie
importante de produits des activités ordinaires.
215
IAS 1 8
Avantages du personnel
217
IAS 1 9
IAS 19
Avantages du personnel
Champ d’application
IAS 19 s’applique à tous les avantages du personnel,
c’est-à-dire à toutes les formes de contreparties versées
par une entreprise en échange des services rendus par
son personnel.
Date de clôture
Survenance du paiement
219
IAS 1 9
Date de clôture
Survenance du paiement
Date de clôture
Fin de contrat
12 mois de travail Retraite
Décision du Période
“plan de fin postérieure
de contrat” à l’emploi
Survenance du paiement
Date de clôture
Survenance
du paiement
221
IAS 1 9
La nature du régime
Outre la catégorie d’avantage, l’entreprise doit identifier
la nature du régime concerné notamment pour les avantages
postérieurs à l’emploi car la qualification entre cotisations
définies et prestations définies ne sera pas analysée de la même
façon selon qu’il s’agit d’un régime général obligatoire, d’un
régime multi-employeur ou d’un simple régime d’entreprise.
223
IAS 1 9
225
IAS 1 9
Ecarts actuariels
La comparaison de l’engagement réel avec l’engagement
attendu génère ce qu’on appelle les écarts actuariels, écarts
dus aux différences entre les hypothèses et la réalité
ou aux changements d’hypothèses.
Informations à fournir
IAS19 impose de fournir un certain nombre d’informations
en annexe principalement pour les régimes d’avantages
postérieurs à l’emploi à prestations définies pour lesquels
une information assez détaillée est requise et notamment :
• la méthode de comptabilisation des écarts actuariels,
• une description générale du type de régime,
• un rapprochement des actifs et passifs comptabilisés
au bilan,
• les montants inclus dans la juste valeur des actifs du
régime pour chaque catégorie d'instruments financiers
émis par l'entreprise qui présente les états financiers
et tout bien immobilier occupé ou autres actifs utilisés
par l'entreprise qui présente les états financiers,
• un rapprochement montrant les mouvements au cours
de l’exercice du passif ou de l'actif net comptabilisé au
bilan,
• la charge totale comptabilisée dans le compte de résultat
en détaillant les éléments (coût des services rendus
au cours de l’exercice, coût financier, rendement attendu
des actifs du régime et de tout autre actif, écarts actuariels
comptabilisés, coût des services passés comptabilisés
et effet de toute réduction ou liquidation de régime),
• le rendement effectif des actifs du régime,
• les principales hypothèses actuarielles utilisées
à la date de clôture comprenant notamment les taux
d'actualisation, les taux de rendement attendus
des actifs du régime ou droits à remboursement
pour les exercices présentés dans les états financiers ;
les taux attendus d'augmentation des salaires, les taux
d'évolution des coûts médicaux, toute autre hypothèse
actuarielle importante utilisée.
227
IAS 1 9
Consolidation
Etats financiers consolidés
229
IAS 2 7
IAS 27
Consolidation
Etats finan ci ers consolidés
Champ d’application
La norme traite de la préparation et de la présentation des
états financiers consolidés d’un groupe d’entités contrôlées
par une mère, les états financiers consolidés étant les états
financiers d’un groupe présentés comme ceux d’une entité
économique unique.
La norme préconise également le traitement comptable
(non décrit ci-après) des participations dans les filiales,
entités associées et coentreprises dans les comptes
individuels d’une entité. Par ailleurs, les participations
dans des entités associées et des coentreprises doivent
être comptabilisées selon IAS 28 et IAS 31.
Notion de contrôle
Une entité (la société mère) qui a le pouvoir de diriger
les politiques financière et opérationnelle d'autres entités
afin d'obtenir des avantages de leur activité, contrôle
ces entités (les filiales).
La mère est présumée avoir le contrôle lorsqu'elle détient
directement ou indirectement plus de la moitié des droits
de vote. Pour ce calcul sont pris en compte, les droits de
vote liés à des opérations de portage, les droits de vote
potentiels (options d’achat, instruments convertibles
en actions ordinaires,…) et les actions d’auto-contrôle
de la filiale (qui sont à éliminer du total des droits
de vote de la filiale).
La prise en compte des droits de vote potentiel n’est
231
IAS 2 7
Procédures de consolidation.
Les états financiers consolidés doivent être établis en
utilisant des méthodes comptables uniformes pour des
transactions semblables dans des conditions similaires.
Informations à fournir
Les informations suivantes doivent être fournies dans
les états financiers consolidés :
• la nature de la relation entre la mère et une filiale dont
la mère ne détient pas, directement ou indirectement
par des filiales, plus de la moitié des droits de vote,
• la raison pour laquelle une entité détenue directement
ou indirectement à plus de 50% ne permet pas le
contrôle,
• les dates de clôture des filiales qui sont différentes de
la mère lorsque les états financiers de ces filiales ont été
intégrés sur la base de dates différentes et les motifs.
Périmètre
En IFRS, les filiales acquises en vue de leur revente
dans les 12 mois sont consolidées, les actifs non courants
et les titres de la filiale étant évalués au plus faible du coût
233
IAS 2 7
Autocontrôle
Les titres d'autocontrôle doivent être présentés en déduction
des capitaux propres en IFRS alors que selon le règlement
99-02, les titres d'autocontrôle détenus par la mère ou
ses filiales sont classés dans les comptes consolidés selon
la destination qui leur est donnée dans les comptes individuels
de ces entreprises.
Consolidation
Participations dans
des entités associées
235
IAS 2 8
IAS 28
Consolidation
Participations dans
des entités associées
Champ d’application
IAS 28 traite de la comptabilisation des participations
dans des entités associées, ces dernières étant définies
comme des entités dans lesquelles l'investisseur exerce
une influence notable et qui ne sont ni des filiales,
ni des coentreprises.
La norme ne s’applique pas aux sociétés investisseurs
en capital ou fonds d’investissement qui ont choisi
de qualifier de «trading» leurs participations et de
les comptabiliser selon IAS 39.
Influence notable
L'influence notable est le pouvoir, de participer aux
décisions de politique financière et opérationnelle de l'entité
dans laquelle une participation est détenue, sans toutefois
exercer un contrôle sur ces politiques. L'influence notable
est présumée lorsque l'investisseur détient, directement ou
indirectement par le biais de filiales, 20 % ou plus des droits
de vote dans l'entité détenue, sauf à démontrer clairement
que ce n'est pas le cas. Pour l’appréciation de ce pourcentage,
les droits de vote potentiels sont pris en compte sous
certaines conditions (IAS 27). Enfin, l'existence d'une
participation majoritaire d'un autre investisseur n'exclut pas
nécessairement que l'investisseur ait une influence notable.
237
IAS 2 8
Présentation
Les participations dans les entités associées sont classées
dans les actifs à long terme comme un élément distinct
239
IAS 2 8
Consolidation
Participations dans
les coentreprises
241
IAS 3 1
IAS 31
Consolidation
Participations dans
les coentreprises
Champ d’application
IAS 31 s’est appliqué à la comptabilisation des participations
dans les entités sous contrôle conjoint ou coentreprises
et à la présentation des actifs, passifs, produits et charges
des coentreprises dans les états financiers consolidés et
individuels des coentrepreneurs et des investisseurs,
quelles que soient les structures ou les formes selon
lesquelles sont menées les activités de la coentreprise.
En revanche, IAS 31 ne fournit aucune indication relative
aux états financiers de la coentreprise elle-même.
243
IAS 3 1
245
IAS 36
IAS 36
Dépréciation d’actifs
247
IAS 3 6
IAS 36
Dépréciation d’actifs
Champ d’application
IAS 36 traite de l'identification, de l'évaluation, de
la comptabilisation et des informations à fournir relatives à
la dépréciation qui résulte d’une perte de valeur des actifs
y compris les goodwills à l'exception des stocks, des actifs
d'impôt différé, des actifs résultant des contrats de
construction, des actifs résultant d'avantages du personnel,
des actifs financiers, des immeubles de placement lorsqu’ils
sont évalués à leur juste valeur, des actifs biologiques évalués
à leur juste valeur (après déduction des commissions et taxes
sur ventes), des coûts d’acquisition différés et des actifs
incorporels résultant des droits contractuels des assureurs et
des actifs non courants classés en actifs destinés à être cédés
qui sont traités par d'autres normes IFRS.
Valeur recouvrable
La valeur recouvrable est définie comme la valeur la plus
élevée entre la juste valeur de l'actif, nette des coûts
de cession et sa valeur d'utilité :
• la juste valeur, nette des coûts de cession est le montant
249
IAS 3 6
251
IAS 3 6
Informations à fournir
La norme impose la présentation en annexe d’informations
sur les montants de pertes de valeurs comptabilisées
et reprises au cours de l’exercice, et sur leur ventilation
sectorielle (premier niveau), en distinguant celles qui ont
été comptabilisées en capitaux propres (dans le cas d’actifs
253
IAS 3 6
255
IAS 3 6
Provisions, passifs et
actifs éventuels
257
IAS 3 7
IAS 37
Provisions, pa ssifs et acti fs
éventuels
Champ d’application
IAS 37 définit un passif, une provision, un passif éventuel
et un actif éventuel. La norme fixe les règles de leur
comptabilisation ainsi que les informations à fournir.
Elle ne traite ni des contrats partiellement exécutés, ni des
instruments financiers qui relèvent d’IAS 39, ni des passifs
résultant d’évènements ou transactions couverts par d’autres
normes (contrats d'assurance, contrats de construction,
contrats de location, impôts, avantages au personnel,
regroupements d’entreprises). Les principales
dispositions de cette norme sont les suivantes :
Provisions
Une provision, définie comme un passif (c’est-à-dire
une obligation actuelle résultant d’évènements passés)
dont le montant ou l'échéance est incertain, doit être
comptabilisée si, et seulement si :
• il est probable qu'une sortie de ressources
représentatives d'avantages économiques sera
nécessaire pour éteindre l'obligation,
• le montant de l'obligation peut être estimé de manière
fiable, IAS 37 précisant cependant qu'il est extrêmement
rare de ne pas pouvoir effectuer une estimation fiable.
259
IAS 3 7
Elle ne doit inclure que les dépenses qui lui sont directement
liées et qui ne sont pas liées aux activités poursuivies par
l'entreprise.
Passifs éventuels
Un passif éventuel est soit une obligation potentielle
dont l’existence ne sera confirmée que par la survenance
ou non d’événements futurs incertains qui ne sont pas
totalement sous le contrôle de l’entité, soit une obligation
actuelle pour laquelle une sortie de ressources n’est
pas probable ou ne peut être évaluée de manière fiable.
Un passif éventuel n’est pas comptabilisé mais une
information doit être donnée en annexe.
Par exception, les passifs éventuels acquis dans le cadre
d’un regroupement d’entreprises (IFRS 3) doivent être
comptabilisés séparément par l’acquéreur au moment de
l’affectation du coût d’acquisition, dès lors que la juste
valeur de ces passifs éventuels peut être mesurée de
manière fiable. En revanche un passif qui ne répond pas
à la définition d’un passif de l’acquise à la date d’acquisition
ne peut être comptabilisé lors de l’affectation du coût
d’acquisition. Ultérieurement, l’évaluation du passif correspond
à la valeur la plus élevée entre le montant initialement
reconnu et le montant déterminé selon IAS 37.
261
IAS 38
IAS 38
Immobilisations
incorporelles
263
IAS 3 8
IAS 38
Immobilisations
incorporelles
Champ d'application
IAS 38 prescrit le traitement comptable des immobilisations
incorporelles. Elle exclut de son champ d'application les
immobilisations incorporelles suivantes :
• les immobilisations incorporelles couvertes par une autre
norme IFRS (actifs financiers, goodwills résultant d’un
regroupement d'entreprises, actifs incorporels détenus en
vue de leur vente dans le cadre d'une activité normale…),
• les droits miniers et dépenses au titre de la prospection,
du développement et de l'extraction de minerais,
de pétrole, de gaz naturel et d'autres ressources
non renouvelables similaires, qui peuvent nécessiter
des traitements spécifiques.
265
IAS 3 8
Durée d’utilité
La durée d’utilité doit être appréciée en fonction
des facteurs économiques et juridiques. Elle correspond
à la période la plus courte entre celle évaluée à partir
des facteurs économiques et celle évaluée à partir
des facteurs juridiques.
267
IAS 3 8
Instruments financiers
269
IAS 3 2/3 9
I A S 3 2 /3 9
Instruments financiers
Champ d’application
IAS 32 et IAS 39 constituent un couple de normes
complémentaires sur les instruments financiers. Elles ont
toutes deux été révisées en Décembre 2003.
Un amendement sur la couverture globale (macro-couve rture) d’un risque de taux en Fair Value Hedge (qui conc e r ne
essentiellement les banq ues) a par ailleurs été fina l isé en ma rs 2004.
Enfin, plus ieurs projets d’ame ndements ont été publiés au cours de l’année 2004 sous forme d’exposés-s o ndage :
• ED «Option Fair Value» (Avril 2004), visant à réduire l’option d’évaluation en juste valeur actuellement applicable
à tout actif ou passif fina ncier,
• ED «Garanties financières» (Juillet 2004), visant à ra mener les garanties fina ncières (bien que qua l i f iées de
contrats d’assurance et relevant normalement d ’ I F RS) dans le champ d’IAS 39 pour leur évaluation init ia le à la juste
valeur, puis à les inclure dans le champ d’IAS 37 et IAS 18 pour l’évaluat ion ultérieure,
• ED «Cash Flow hedge de transactions intra-groupe» (Juillet 2004), visant à perme t t re la couve rture en Cash Flow
Hedge de tra nsactions futures int ra-groupe sous ré s e rve d’identifier les tra nsactions externes fina les qui génèrent
un risque de change pour le groupe,
• ED «Day-1-Prof it» (Juillet 2004), visant à perme t t re une application prospective du § AG76 d’IAS 39 interdisant
(sauf cond itio ns strictes) la reconnais s a nce d’un profit à l’origine sur des transactions évaluées sur base de mo dè le,
• ED 7 «Disclosure », visant à rassembler et mettre à jour l’ens e m b le des informatio ns à fournir actuellement exigées
par IAS 30 et IAS 32. A l’issue de ce projet, IAS 32 ne tra itera it do nc plus que des que st io ns de présentat io n
(Dette/Equity et compensation).
271
IAS 3 2/3 9
273
IAS 3 2/3 9
Classification et évaluation
Actifs disponibles Actifs qui ne sont pas Juste valeur Juste valeur en
à la vente (Actifs) dans les 3 catégories capitaux propres
ci-dessus
On notera que :
• la catégorie des contrats de dette «détenus jusqu’à
l’échéance» (HTM) est définie de manière stricte :
l’intention doit être affichée dès l’origine et toute
cession avant l’échéance entraîne le déclassement de
l’ensemble du portefeuille et l’interdiction d’utiliser
275
IAS 3 2/3 9
L’ ED «Option Fair Value» prévoit de limiter l’applicat ion de l’opt ion à 5 cas spécifiques :
L’ED «Day-1-Prof it»1 qui conc e r ne les dispositio ns de trans it ion sur le «Day-1-Prof it» prévoit d’autoriser une applic at ion
prospective de ces dispositions à partir du 25 octobre 2002 (date de première applicat ion de la norme US GAAP
ve rs laque l le ces principes convergent). Cette modalité de transit ion sera it une simple option, une application
rétrospective complète restant applicable.
A. la Juste valeur
277
IAS 32/39
B. Au coût amorti
Remarques :
1. La dépréciation étant définie comme l’impossibilité de
recouvrer le coût initial de l’investissement, une notion
«d’horizon de gestion» semble pouvoir être prise
en compte ici,
2. Il est précisé que la disparition d’un marché actif
ou la dégradation de notation (credit rating)
ne sont pas en soi des critères de dépréciation.
279
IAS 3 2/3 9
Instruments dérivés
La définition d’un instrument dérivé (cf. infra) englobe
tous les instruments dérivés «standards» (achat/vente
à terme, options, swaps, caps et floors). Mais elle élargit
également le champ des produits dérivés à d’autres types
de contrats, notamment les suivants :
• certains contrats sur matières premières : s’il existe
une possibilité de règlement net et que la livraison
physique ne peut pas être justifiée par l’activité
281
IAS 3 2/3 9
L’ED «Cash Flow Hedge de transactions int ra-groupe»3 réintroduit la possibilité de couvrir des tra nsactions futures
intra-groupe (autorisée avant la révision de décembre 2003) en définis s a nt un no uveau type de couve rture du ris q ue
de change. Cet amendement autoriserait la couve rt u re d’une tra nsaction future int ra-groupe en Cash Flow Hedge
dès lors qu’un risque de change peut être identifié au niveau groupe à partir de transactions externes (ac hats / ve ntes
en devises différe ntes). La no uveauté introduite par cet amendeme nt e st de pouvoir identifier dans la documentat ion
des tra nsactions externes qui sont libellées dans la devise de fonctionnement de l’ent ité qui les réa l ise (et qui n’a pas
de ris q ue de change à son niveau). Néanmo i ns, dans tous les cas le recyc la ge des résultats de couve rture ne pourraie nt
être déclenc hés que par la réalisation de la tra nsaction fina le externe.
3 «Cash Flow hedge of forecast Différentes natures de risques peuvent être couvertes :
intragroup transactions».
le risque de prix global, le risque de change, le risque de taux
d’intérêt et le risque de contrepartie (ou risque de crédit).
Ces différents types de risques peuvent être désignés
séparément ou ensemble dans une relation de couverture.
En revanche, dans le cas d’un actif ou d’un passif non
financier, seul le risque de change peut être couvert
séparément ; toute autre type de couverture doit
porter sur le risque de prix global.
283
IAS 3 2/3 9
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IAS 3 2/3 9
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IAS 3 2/3 9
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IAS 3 2/3 9
291
IAS 3 2/3 9
293
IAS 3 2 / 3 9
Intérêts et dividendes
Les intérêts ou dividendes versés sur un instrument
financier enregistré en tant que dette doivent être
comptabilisés en charges dans le compte de résultat.
Les distributions faites aux porteurs d'un instrument
financier classé en capitaux propres doivent
être enregistrées directement en capitaux propres.
Information à fournir
IAS 32 requiert une information très complète sur
les instruments financiers et, plus généralement, sur
les risques financiers auxquels l’entreprise est exposée
et sur la manière dont elle gère ces risques.
295
IAS 3 2/3 9
Première adoption
des IFRS
297
IF R S 1
IFRS 1
Première adoption des IFRS
Champ d’application
IFRS 1 s’applique aux entités qui présentent pour
la première fois leurs états financiers selon les IFRS.
Ces derniers sont définis comme les premiers états
financiers dans lesquels une entité adopte les IFRS
en indiquant de manière explicite et sans réserve dans
ses états financiers qu’ils sont conformes aux IFRS.
En pratique, toutes les sociétés de droit français cotées
préparant des comptes consolidés devront, dans le cadre
de l’obligation européenne, utiliser IFRS 1 pour mettre
en œuvre leur transition vers le référentiel IFRS.
Principe général
Pour préparer ses premiers états financiers IFRS, une
entité doit préparer son bilan d’ouverture IFRS à la date
de transition qui est définie comme la date d’ouverture
du premier exercice comparatif complet présenté selon
les IFRS. En effet, pour se conformer à IAS 1, «Présentation
des états financiers», les premiers états financiers IFRS
d’une entité doivent comporter au minimum un exercice
comparatif.
Soit pour une société cotée française clôturant ses comptes
le 31 décembre et appliquant les IFRS pour la première fois
en 2005, la date de transition aux IFRS est le 1er janvier 2004.
299
IF R S 1
Regroupements d’entreprises
IFRS 1 laisse le choix entre les trois options suivantes :
• retraiter rétrospectivement la totalité des
regroupements d’entreprises passés,
• retraiter rétrospectivement les regroupements
d’entreprises à partir d’une date dans le passé choisie
par l’entité,
• ne pas retraiter les regroupements d’entreprises
avant la date de transition aux IFRS.
L’entité qui choisit de retraiter tout ou partie des
regroupements d’entreprises passés doit à partir de
la même date que pour IFRS 3 appliquer IAS 38 révisée,
«Immobilisations incorporelles» et IAS 36 révisée,
«Dépréciation d’actifs» (voir IAS 36 et IAS 38).
301
IF R S 1
Avantages du personnel
IFRS 1 impose d’appliquer IAS 19 «Avantages du
personnel» à la date de transition aux IFRS pour évaluer
et comptabiliser les avantages du personnel. D’après
IAS 19, les avantages du personnel comprennent :
• les avantages à court terme (salaires, rémunérations,
congés payés…),
• les avantages postérieurs à l’emploi et en particulier
les retraites,
• les avantages à long terme (congés sabbatiques,
médailles du travail…),
• les indemnités de fins de contrat de travail.
303
IF R S 1
305
IF R S 1
Elle ne doit pas refléter dans son bilan d’ouverture IFRS une
couverture qui ne satisfait pas aux critères d’IAS 39 révisée.
Cependant, si l’entité avait désigné une position nette comme
position couverte selon son référentiel antérieur, elle peut,
à la date de transition aux IFRS, désigner un des éléments
de cette position nette comme élément couvert.
Si, avant la date de transition choisie pour IAS 39,
une entité avait désigné un instrument comme couverture
mais que cette couverture ne satisfait pas aux critères
d’IAS 39, l’entité doit appliquer les dispositions spécifiques
d’IAS 39 pour arrêter la comptabilité de couverture.
Les transactions conclues avant la date de transition
choisie pour IAS 39 ne doivent pas être désignées
rétrospectivement comme opération de couverture.
307
IF R S 1
Utilisation d’estimations
Les estimations faites par une entité à la date de transition
aux IFRS doivent être cohérentes avec les estimations
faites à la même date selon le référentiel antérieur sauf
s’il existe une preuve que ces estimations étaient erronées.
Les seuls ajustements qui peuvent être pris en compte
sont ceux relatifs aux différences de principes comptables.
L’entité ne doit appliquer IAS 10 «Evénements postérieurs»
à la date de clôture que lorsqu’elle fait à la date
de transition aux IFRS des estimations qui n’étaient
pas requises à la même date selon l’ancien référentiel.
309
IFRS 2
IFRS 2
Paiement fondé
sur des actions
311
IF R S 2
IFRS 2
Paiement fondé
sur des actions
Principes généraux
La norme distingue les opérations de paiements
indexés sur actions réglées :
• en instruments de capitaux propres,
313
IF R S 2
315
IF R S 2
317
IF R S 2
Informations à fournir :
Les informations à fournir doivent permettre aux utilisateurs
d’apprécier :
• la nature et l’étendue des opérations de paiements
indexés sur actions et notamment :
- description des plans ayant existé sur la période :
mode de règlement, durée de vie des options,
prix d’exercice, conditions d’acquisition des droits),
- nombre et prix d’exercice moyen pondéré des
options par «catégorie» (i.e. en circulation
en début et fin de période, exerçables en fin de
période, annulées, expirées, attribuées, exercées
sur la période),
- pour les options exercées sur la période, prix
moyen des actions à la date d’exercice,
- pour les options en circulation, durée moyenne
pondérée de vie résiduelle (contractuelle et
attendue) et fourchette des prix d’exercices,
• comment la juste valeur des biens et services reçus
ou des instruments de capitaux propres attribués
sur la période a été déterminée et notamment :
- information détaillée à fournir sur la juste valeur
moyenne pondérée des options attribuées sur
l’exercice, sur le modèle de valorisation utilisé,
et sur la façon dont les différents paramètres
ont été estimés,
- informations sur les modifications de plans
sur la période,
• les effets sur le compte de résultat de la comptabilisation
des opérations de paiements indexés sur actions
- charges de la période au titre de transactions
de paiement indexées sur actions et part
correspondant aux transactions réglées en
< La plus tardive ent re : Encouragée si information sur la juste Encouragée si information sur la juste
1er janvier 2005 et valeur à la date d’évaluat io n valeur à la date d’évaluation
date de trans it ion aux IFRS communiquée publiquement. communiquée publiquement.
Interdite sino n Interdite sinon
319
IF R S 2
Regroupements
d’entreprises
321
IF R S 3
IFRS 3
Regroupements
d’entrep r i ses
Champ d’application
IFRS 3 «Regroupements d'entreprises» s'applique à toutes
les opérations dont la substance correspond à la définition
d'un regroupement d'entreprises quelle que soit la forme
juridique ou la structure du regroupement à l'exception
des opérations entre entreprises sous contrôle commun,
des participations dans les coentreprises et des états
financiers des coentreprises.
323
IF R S 3
325
IF R S 3
Goodwill positif
Le goodwill positif est comptabilisé comme un actif
et évalué à son coût, c’est à dire l’excédent du coût
d'acquisition sur la part d'intérêt de l'acquéreur dans
la juste valeur des actifs, passifs et passifs éventuels
identifiables acquis. Il est toujours exprimé dans
la monnaie fonctionnelle de l’entité acquise.
Goodwill négatif
Après vérification de l’identification et de l’évaluation
des actifs et passifs acquis et du coût d’acquisition, tout
excédent de la part d'intérêt de l'acquéreur dans la juste
valeur des actifs, passifs et passifs éventuels identifiables
acquis, sur le coût d'acquisition doit être comptabilisé
immédiatement en produit.
327
IF R S 3
Informations à fournir
L'entreprise doit fournir de nombreux éléments en annexe.
On peut notamment citer :
• Les informations permettant d'évaluer la nature
et l'impact financier des regroupements d'entreprises
intervenus durant l'exercice et depuis la fin
de l'exercice et avant l’arrêté des comptes (coût
d’acquisition y compris le nombre d'instruments émis
et leur méthode d'évaluation, juste valeur et ancienne
valeur comptable par catégorie des actifs et passifs
acquis (sauf si impraticable), ligne du compte de
résultat et montant du goodwill négatif ayant contribué
à l'existence d'un goodwill, résultat net de l'entité
acquise depuis l'acquisition (sauf si impraticable)
• Les informations permettant d'évaluer l'impact
financier des gains, pertes, corrections d'erreurs et
autres ajustements comptabilisés durant la période
et résultant de regroupements d'entreprises
de l'exercice ou d’exercices antérieurs.
• Les informations sur les changements intervenus
durant l'exercice dans la valeur du goodwill (montant
brut et dépréciation en début et fin d’exercice,
acquisition et cession, dépréciation, écarts de change,
ajustements résultant d’actifs d’impôt différé,
reclassement en actifs destinés à la vente…)
Comptabilisation initiale
Les textes français disposent que le coût d’acquisition
doit prendre en compte certains coûts de restructuration
de l'acquéreur (surcapacités faisant double emploi
à la suite du regroupement) alors qu'IFRS 3 interdit
une telle prise en compte.
Par ailleurs, les coûts directs de transaction sont intégrés
nets d'effet fiscal dans le coût d'acquisition selon
ces mêmes textes français alors qu'ils sont incorporés
au coût d'acquisition en valeur brute en IFRS.
329
IF R S 3
Comptabilisation ultérieure
Les actifs d’impôt différé non reconnus à l’acquisition et
reconnus a posteriori, sont comptabilisés en contrepartie
d’une réduction du goodwill sans limitation de délai
en IFRS alors qu’ils impactent le résultat après le délai
d’affectation (sans que le goodwill ne soit affecté)
selon les règles françaises.
IFRS et fiscalité :
E R N S T & YO U N G www.ey.com/fr