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1.

Introduction:

Principe Zéro 1er Principe 2nd Principe 3ème Principe

T U S Valeur numérique
de S
(conservation d’énergie) (direction de l’évolution
vers l’équilibre)

Système: Espace 3D limité par au moins une surface (réelle/imaginaire), le reste


de l’espace est dit milieu extérieur
conduite piston

cylindre

système système

ouvert fermé
2
Propriété: Caractéristique du système : P, V, m, T…

Extrinsèque: indépendante Intrinsèque: dépend Intensive: définie Extensive: proportionnelle à


de la nature du milieu du milieu du système, en un point la dimension
du système, Vitesse… Pression-température…

Etat: Condition du syst. caractérisée par des valeurs de ses propriétés  Etats d’équilibre

Processus: Transformation du système d’un état d’équilibre vers un autre état d’équilibre.
Propriété constante Nom du processus

Température Isotherme

Pression Isobare

Volume Isochore

Enthalpie Isenthalpique

Entropie Isentropique

Cycle: Un processus dont l’état final coïncide avec l’état initial du système.
3
2. Premier principe des systèmes fermés:

énergie totale dE  Q  W travail total

chaleur totale
2.1- Energie totale-travail total:
Une particule ne peut posséder que deux formes d'énergie: CINETIQUE & POTENTIELLE (E=EC+EP)

E = Ec + Ep + U Une partie non mesurable d’énergie : INTERNE

cinétique potentielle

W  W e  W i  W  W e  W i

Travail extrinsèque Travail intrinsèque

- Accélération linéaire
- Accélération angulaire - Travail de compression
- Pesanteur - Travail du ressort
- Electrostatique

W i  Wrev
i
 W i

We  Ec  Ep
. irr .

Wirri .  0 4
F

dx

P
A

Fr

xr,o xr
5
1er principe dU  Q  Wrev
i
.  W i
irr .  U  Q  W i
rev.  W i
irr .

2.2- Relation enthalpie-énergie interne:

 Pour une substance compressible : h  u + Pv

dh   q  vdP   w iirr .
du   q  Pdv   w iirr .

3. Gaz parfaits et chaleurs massiques:


kJ
3.1- Equation d’état: Constante universelle 8,314
kmol.K
des gaz parfaits bar.m3
PV  NR u T 0,08314
kmol.K

Ru R
Pv  T  u T  RT
m M Masse molaire
N Nombre de moles

6
3.2- Chaleurs massiques:
 u   u 
Substance compressible : u=u(T,v) du    dT    dv
 T  v  v  T

 u 
du  C v dT    dv
 v  T

 h   h 
En plus: h=h(T,P) dh    dT    dP
 T  p  P  T

 h 
dh  C p dT    dP
 P  T

h  u  Pv  dh  du  d(Pv)
G.P : Ru R
 Cp  C v  R  Cp  C v  Cp 
M  1
Cp R
Posons :  Cv 
Cv  1

7
En plus :
Structure moléculaire Cp Cv 
5 3 1,67
Monoatomique R R
2 2
Diatomique 7
R
5
R 1,4
2 2

3.3- Analyse énergétique des systèmes fermés des gaz parfaits:

Pv  RT
du  C dT PressureVolumeTemperatureDiagram.n
Equations à utiliser :  v

dh  C p dT
C p  C v  R

 Processus isochore: u 2  u 1  C v T2  T1   q  w iirr

 Processus isobare:

u 2  u 1  C v T2  T1   q  w iirr  R T2  T1 


h 2  h 1  C p T2  T1   q  w iirr
8
 Processus isotherme: u 2  u1  0
v 
0  q  w iirr  RT Ln  1 
 v2 

P(bars)
m=1 kg
système
Etat 1 T=c Etat 2 6 2
290 K
P1=1 bar P2=6 bars
W
T1=290.K 1
1 air

Déterminer: a) u, b) travail , c) chaleur v


v v
2 1
Q

a) Processus isotherme  u=0

2 v2
dv v P

1

b) w irev   Pdv   RT
v1
v
 RT Ln 1  RT Ln 2  149 kJ/kg
v2 P1

c) u=q+wi = 0  q= -wi = -149 kJ/kg

9
Un gaz parfait a une chaleur massique à pression constante égale à 2,2 kJ/kg.K et une masse molaire
de 16,04.
8 kg de ce gaz sont chauffés de 17 à 187°C à volume constant.
Déterminer :
a) Le travail fait par le gaz
b) La variation d'enthalpie de ce gaz en kJ.
c) La chaleur transférée en kJ. P

Q gas parfait 2
460.K

290.K
1 v
a) Le volume étant constant  wi=0
b) Gaz parfait  dH=m Cp dT  H= m Cp T = 2992 kJ

c) Le 1er principe:

Q  W i  U W=0 Q  U  m C v T
Q  8kg 1,68kJ/kg.K (187  17)K  2285 kJ
R 8,314
C v  C p  u  2,2   1,68 kJ/kg.K
M 16,04 10
METHODE DE RESOLUTION DES PROBLEMES THERMODYNAMIQUES

 Définir le système à étudier, son schéma avec ses surfaces limites + interactions

 Tracer le(s) processus sur le(s) diagrammes

 Poser les hypothèses simplificatrices

 Poser les équations adéquates en se basant sur les hypothèses posées auparavant

 Résoudre les équations

 Vérifier les résultats

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4. Propriétés physiques d’une substance pure, simple, compressible:
4.1- Surfaces P-v-T:

12
4.2- Diagramme P-T:

Etat triple de quelques substances


Substances T(K) P(atm)
Hydrogène, H2 13,84 0,070

Oxygène, O2 54,36 0,0015

Azote, N2 63,18 0,124

Ammoniaque, NH3 195,40 0,061

Gaz carbonique, CO2 216,55 5,10

Eau, H2O 273,16 0,006


13
4.3- Diagramme P-v:

Pour la vaporisation, la sublimation et la fusion, le titre est défini comme:


mg mg mf
x fg  ; x sg  ; x sf 
mf  mg ms  mg ms  mf

Les propriétés d’un mélange (liquide + vapeur) peuvent être déterminées


à partir du titre x (=xfg) :

V Vf  Vg m f v f  m g v g
 v f  x v g  v f 
mf vf mg vg
v    
m mf  mg mf  mg mf  mg mf  mg
14
De la même façon pour : u  u f  x u g  u f 
h  h f  x h g  h f   h f  xh fg
s  s f  x s g  s f 

4.4- Tables des propriétés d’une substance pure:


Propriétés de l’eau saturée
v : cm 3 / g ; u  : kJ / kg ; h  : kJ / kg ; s : kJ / kg.K

Pres Temp Volume Energie Enthalpie Entropie


bars °C massique interne
Liquide Vapeur Liquide Vapeur Liquide Chaleur Vapeur Liquide Vapeur
(P) (T) saturé saturée saturé saturée saturé latente saturée saturé saturée
(vf) (vg) (uf) (ug) (hf) (hfg) (hg) (sf) (sg)
0,040 28,96 1,0040 34800 121,45 2415,2 121,46 2432,9 2554,4 0,4226 8,4746
0,060 36,16 1,0064 23739 151,53 2425,0 151,53 2415,9 2567,4 0,5210 8,3304
0,080 41,51 1,0084 18103 173,87 2432,2 173,88 2403,1 2577 0,5926 8,2287
. . . . . . . . . . .
. . . . . . . . . . .
. . . . . . . . . . .
220,9 374,1 3,155 3,155 2029,6 2029,6 2099,3 0 2099,3 4,4298 4,4298

15
Vapeur d’eau surchauffée

v: cm3 / g ; u  : kJ / kg ; h : kJ / kg ; s: kJ / kg.K

Temp v u h s
°C 0,06 bar (Tsat=36,16°C)
Sat 23739 2425,0 2567,4 8,3304
80 27132 2487,3 2650,1 8,5804
120 30219 2544,7 2726,0 8,7840
160 33302 2602,7 2802,5 8,9693
. . . . .
. . . . .
. . . . .
500 59467 3132,3 3489,1 10,134

16
Interpolation linéaire

Déterminer « u » pour H2O


1) 1 bar et 110°C
2) 6 bars et 220°C

1) Pour 1 bar : u(100°C)= 2506,7 u(110°C)= 2522 kJ/kg


u(120°C)= 2537,3

2) Pour 5 bars : u(200°C)= 2642,9


u(220°C)= 2675,3 kJ/kg
u(240°C)= 2707,6
u(6b,220°C)= 2671,8 kJ/kg
Pour 7 bars : u(200°C)= 2634,8
u(220°C)= 2668,3 kJ/kg
u(240°C)= 2701,8

17
2 kg d'eau à 200°C sont contenus dans un réservoir de 0,2 m3 .
Déterminer a) la pression
b) l'enthalpie
c) la masse et le volume de la vapeur dans le réservoir.

a) Le volume massique total est égal à 100 cm3/g, ce qui donne à 200°C
d'après annexe III: (1,1565 = vf < v < vg = 127,4) cm3/g , le système est diphasique.

La pression est donc égale à la pression saturante pour 200°C c'est-à-dire 15,54 bars.

b) L'enthalpie d'un système diphasique est donnée par : h = hf + x hfg


le titre est déterminé par : vv
x f
 0,783
vg  vf

d'où : h = 852,45 + 0,783(1940,7) = 2372 kJ/kg

c) La masse de la vapeur dans le système est égale à : mg=x.m= 0,783x2 kg = 1,57 kg.
et le volume occupé par cette masse est :
Vg = mg vg = 1,57 kg x127,7 cm3/g = 199470 cm3 = 0,1995 m3

On remarque que la vapeur occupe presque la totalité du réservoir.


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1/10 kg d'eau à 3 bars et un titre de 76,3 % est contenu dans un réservoir rigide isolé.
Une roue à palettes se trouve dans le réservoir et fonctionnée par un moteur extérieur
jusqu'à ce que la substance devienne de la vapeur saturée.
Déterminer le travail nécessaire pour réaliser ce processus ainsi que la pression
et la température finales de l’eau.
Système P

4 bars 2

3 bars
1
v
Q=0 et v=c  wi rev =0
u1  u f 1  x1  u g1  u f 1   2074 kJ/kg

u  q  w i
 w  u 2  u1 avec 
i

 v1  vf 1  x1  vg1  vf 1   462,5 cm / g
rev irr 3

v1  v 2  u 2  u g  v 2  v1  v g   u 2  2553, 6 kJ/kg

d 'où Wirri  m  u 2  u 1   0,1 kg(2553, 6  2074)kJ / kg  48 kJ

La pression et la température finales : P2=4 bars et T2=143,6°C


19
Propriétés de l’eau comprimée

v : cm 3 / g ; u  : kJ / kg ; h  : kJ / kg ; s : kJ / kg.K


Temp v u h s
°C 25 bar (Tsat=223,99°C)
20 1,0006 83,80 86,30 0,2961
40 1,0067 167,25 169,77 0,5715
80 1,0280 334,29 336,86 1,0737
. . . . .
. . . . .
. . . . .
Sat. 1,1973 959,1 962,1 2,5546

Méthode approximative:
v liq (T, P)  v f (Tsat  T )
u liq (T, P)  u f (Tsat  T )
h liq (T, P)  h f (Tsat  T )
s liq (T, P)  s f (Tsat  T )

20
5. Bilan énergétique des systèmes ouverts:

5.1- Conservation de masse en régime permanent:

dm syst  m e  m s

Dans la limite où les échanges se passent


instantanées:

 dm m
  m  e m
s où   lim 
m
t0 t
 dt syst  

En régime permanent   e m
m s

M entrées et N sorties :

 dm  M N
   m  e ,i   m
 s ,i
 dt syst i i

M N
En régime permanent   m
i
e,i  m
i
 s,i

21
5.2- Conservation d’énergie en régime permanent:

dUEc Ep syst  me u ec ep e ms u ec ep s QW

Travail du fluide:
δm
e
(U+Ec +Ep )
à l 'entrée : We  FeX e  PeA eX e  Pev em e (u+e c+ep )
syst.
e
δm
s
à la sortie : Ws  Ps v s m s
(u+ec +ep )
δQ s

Wfluide  Pe v e m e  Ps v s m s
δW
s

dUEc Ep syst  QWsystPvu ec ep e me Pvu ec ep s ms

d
UEc Ep syst  Q W
 m
syst
 e h ec ep e m
 s h ec ep s
dt
Régime permanent à plusieurs entrées et plusieurs sorties :

 s h ec ep s  m
 e h ec ep e
sortie entrée
  m
 W
Q syst
22
5.3- Equations particulières de conservation:

Régime permanent à une entrée (état 1) et une sortie (état 2) :

m m 2 m  (débit massique constant)


 1
 V22  V12 
débit volumique : v m 3 / s  
m

vm
q  w s  h 2  h1    g z 2  z1  
2

5.4- Applications:
SpeedOfSound.nbp
a. Tuyères et diffuseurs:
Le son se propage à 340 m/s (1224 km/h) dans l’air à 15°C, à 1435 m/s
(5166 km/h) dans l’eau douce et à 1500 m/s (5400 km/h) dans l’eau de
mer.

V12  V22
si q  0  h 2  h1 
2 23
24
La vapeur d'eau entre à un diffuseur subsonique à une pression de 0,7 bar et une température de
160°C avec une vitesse de 180 m/s. L'aire de la section d'entrée est égale à 100 cm2. Durant le
processus, le diffuseur décélère la vitesse jusqu'à 60 m/s, et la pression augmente à 1 bar. Une
quantité de chaleur de 0,6 J/g est transférée au milieu extérieur. Déterminer :

a) La température finale.
b) Le débit massique de l'eau.
c) L'aire de la section de sortie du diffuseur en cm2.
système P

V22  V12
h 2  q  h1  (1) (2) 2
2 1
Après avoir vérifié que l’état initial
est surchauffé  h1=h(0,7b,160°C)=2798,2 0,7 1
60  180
2 2
h 2  0,6  2798,2   2812 kJ / kg v
2(1000)
h2 
a)   T2  168 C
P2 
V1A1 180m / s 100 cm 2
 
b) m  100 cm / m  634 g / s  0,634 kg/s
v1 2841 cm 3 / g
 v 2 634g / s 2022cm 3 / g
m
c) A 2    214 cm 2 25
V2 60m/s 100 cm/m
b. Turbines, pompes, compresseurs:

si q  0  w s  h 2  h1

Pour une turbine hydraulique (fluide incompressible) :

h  u   (Pv)  CT  vP

 w s  C(T2  T1 )  v o (P2  P1 )

26
c. Systèmes de laminage (vanne, robinet) :

si q  0  h 2  h1 Processus de laminage

d. Echangeurs thermiques:

entrée sortie

m h e e  m
 shs

 AhA1 hA2   m
m  BhB2 hB1

27
e. Séparateur direct (ouvert): (1)

m1m 2 m 3

m 1h 1  m
 2h 2  m
 3h 3
(2)
(3)

f. Ecoulements dans les conduites:

Fluide incompressible V22  V12


w s  0  q  h  e c  e p v o P2  P1    g Z 2  Z1   0
2
si q=0  T0
Équation de Bernoulli

28
6. Deuxième principe des systèmes fermés:
6.1- Introduction:
Le 1er principe est une loi de conservation d’énergie, elle est quantitative. Elle ne tient pas compte du type
d’énergie dans le processus, donc elle n’explique pas un certain nombre de phénomènes. Ce qui a obligé
Carnot, Clausius et Kelvin d’introduire une autre loi qui est qualitative qui a pour but de :
 mesurer la qualité de l’énergie
 établir un critère pour la performance du système
 déterminer la direction d’un processus
 définir l’état final d’équilibre pour un processus spontané

Puisque ce principe examine la direction de la variation d’un processus, il est donc exprimé mathématiquement
comme une inégalité. Autrement dit que le 2nd principe n’est pas une loi de conservation.
Une nouvelle propriété serait donc utile pour établir cette loi , c’est l’ENTROPIE.

6.2- Equation de Gibbs:


0
Pour un processus adiabatique et mécaniquement réversible  du  q  w irev w i
irr 0 
Une nouvelle propriété thermodynamique s’avère constante pour un processus adiabatique et
réversible : ENTROPIE « S » en kJ/K.

29
ds=0
Pour les autres processus : ds  0 et du+Pdv=qrev
du+Pdv=0

Ces 2 expressions sont proportionnelles entre elles : du+Pdv = ds = qrev

du  Pdv
T ds 
du  Pdv q T
ds  et ds  rev
  q
ds  rev
T
Equation de Gibbs
6.3- Le deuxième principe:
S
1 1 TA
dSisolé  dSA  dSB  Q rev.A   
 TA TB  TB
QA
Q rev.A < 0 QB

si TA > TB    1 1  dSisolé > 0
 T   <0
 A TB

Q rev.A > 0



si TA < TB    1 1  dSisolé > 0
 T   >0
 A TB 30
Suniv. > 0  processus irréversible

dSuniv.  dSsys  dSext  0 Suniv.  0  processus réversible

Suniv. < 0  processus impossible

31
6.4- Sources de production d’entropie:

du  q  w iirr  Pdv
q  w iirr q w iirr
du  Pdv ds    Sources mécaniques
ds  T T T
T
Sources thermiques
Sources mécaniques

 ressort dur
Fr  K X r  X r ,o   Fr  Wirri  Fr dX r
Fr dX r
dSméc  0
Wirri Teq
dSméc  0
Teq  écoulement visqueux
P  Péq dV
dSméc  0
B

Teq
 résistance électrique

dSméc RI 2
 0
dt Teq
32
Sources thermiques
S

Ts Tnéq  Ts  Téq
Téq Q
Ext.

Q Q Q
dS th    Tnéq  dS th ,rev  dS th ,irr
Téq Ts Téq Ts

0

Q Q Wirri
dS  dS th ,rev  dS th ,irr  dSméc   Tnéq 
Ts Téq Ts Téq

 Q Q Wirri   Q Q Wirri 
dSuniv   Tnéq     Tnéq   0
 s
T T T
éq s Téq   syst  s
T T T
éq s Téq   ext

dSth,rév ne contribue pas dans la production d'entropie de l'univers.

33
6.5- Inégalité de Clausius:

q  w iirr
ds  q
T ds   Q   Q 
T dS    dS >  
w iirr  0  T  rév  T 
Q Q
 T 0  T  0

6.6- Applications aux machines thermiques:


a. Analyse des cycles:

premier principe   d U  E c  E p sys   Q   W  0   Q  -  W


Deux sources de chaleur  Wnet  Q C  Q F

0
deuxième principe   dS univ   dS sys   dS ext  0   dS univ   dSext

34
source
QC QF
 dS   dS ext  
chaude
univ  0 Tc
TC TF
Qc
 th 
Wnet

QC  QF
 1
QF
 1
TF
 TF
 dS univ Wnet
QC QC QC TC QC M

QF
c : rendement de Carnot
TF
0  th  c  1 source
froide

QC QF
 dS univ   dS ext  
source
 0 chaude
TC TF Tc

Coefficient de performance Qc
Wnet
QF QF F
COPfrig  
Wnet QC  QF
QF
TF
COPC  TF
TC  TF source
froide

35
b. Moteur thermique de Carnot:

Wnet QF TF
 th   1  1   carnot
QC QC TC
36
7. Quelques conséquences du 2nd principe:
7.1- Diagramme température - entropie:

7.2- Diagramme enthalpie - entropie:

37
38
7.3- Variation d’entropie des gaz parfaits:
Equation de Gibbs  Tds=du+Pdv et Tds=dh-vdP

du  C v dT Tds  C v dT  Pdv


gaz parfait :  
dh  C p dT Tds  C p dT  vdP

dT dv
ds  C v
R
T v
Pv=RT 
dT dP
ds  C p R
T P

a. Cv et Cp constantes: b. Cv et Cp variables:

1 2
dT dT
s  Cv Ln
T2 v
 R Ln 2 s s
o
1
o
réf   Cp et s o2  s oréf   C p
T1 v1 réf
T réf
T
T P 2
dT P
s  Cp Ln 2  R Ln 2 s  s   Cp
o o
 s  s o2  s1o  R Ln 2
T1 P1 2 1
T P1
1

tables
39
7.4- Variation d’entropie des substances simples, pures et compressibles:

De l'eau à 40 bars et 280°C est refroidit à volume constant jusqu'à 9 bars. De la chaleur est
transférée à l'environnement qui est à 15°C. Déterminer :

a) La variation d'entropie du système.


b) La variation totale d'entropie.
c) Comment est le processus.

T 40 bars
 v1  55, 46 cm / g
3

a) l’état 1 est surchauffé : 


s1  6, 2568 kJ/kg.K 280°C 1
9 bars
u  2680 kJ/kg
 1

Le processus étant isochore, v2=v1 et P2=9 bars,


donc l’état 2 est diphasique
2
v  vf 2 55, 46  1,1212 s
x2  2   0, 254
vg 2  vf 2 215  1,1212

 s 2  sf  x 2  s g 2  sf 2   2, 0946  0, 254(6, 6226  2, 0946)  3, 245  s2-s1=- 3,01 kJ/kg.K

40
b) Il faut chercher la variation d’entropie du milieu extérieur:

q  u 2  u1
q   1471 kJ / kg
u 2  u f 2  x 2  u g 2  u f 2   741,83  0, 254(2580,5  741,83)  1209

q 1471
s    5,1 kJ / kg.K
Text 288
et s tot  ssys  s ext   2,09 kJ/kg.K

c) Puisque suniv est positive, le processus est IRREVERSIBLE

7.5- Variation d’entropie des substances incompressibles:

du  Pdv dT T
ds  C  s  C Ln 2
T T T1

41
7.6- Transformations isentropiques des gaz parfaits:
b. Cv et Cp variables:
T P >P
2 1 P2
2
0  s o2  s1o  R Ln
P1
2s
P
 P2   s o2  s1o  es 2 / R
o
1
    exp    s1o / R
 P1 is  R  e
posons : p r  es
o
/R
1
s

a. Cv et Cp constantes:
T2 v
s  Cv Ln  R Ln 2  P2  p
T1 v1    r 2
=0  P1 is p r1
T2 P
s  Cp Ln  R Ln 2
T1 P1 v 2 P1 T2 p r1 T2 T2 / p r 2
  
v1 P2 T1 p r 2 T1 T1 / p r1
1 posons : v r  T / p r
 T2   v1  
     P2  v 
 T1 is  v 2      1 
1  P1 is  v 2 
 T2   P2  
ou bien Pv   const.  v2  v
       r 2
 T1 is  P1   v1 is v r1 42
7.7- Rendements de quelques systèmes en régime permanent:
a. Turbines:
w réel h 2  h1
is   80  is  90 %
w is h 2s  h1

b. Compresseurs:

h  h1
is 
w is
 2s 75  is  80 %
w réel h 2  h1
c. Tuyères:

is , tuy 
h 2  h1

 
V12  V22 réel
h 2s  h1  
V12  V22 is

d. Pompes:
0 0
h 2s  h1
is ,p  ; q  w s  h  e c  e p  cT  vP
h 2  h1 vP
is 
T2 CT  vP
s  CLn ; si s  0  T  0
T1

43
8. Cycles à gaz (air):
8.1- Cycle d’Otto:

On définit :
VPMB
 le rapport de compression (volumétrique) « rv »: rv 
VPMH
 la pression moyenne effective « PME »: Wcycle  (PME )( volume balayé par le piston )

44
45
1  2 : compression isentropique (réversible + adiabatique)
2  3 : apport de chaleur à volume constant (combustion)
3  4 : détente isentropique
4  1 : rejet de chaleur à volume constant (échappement des produits gazeux
de la combustion et remplacement par un mélange combustible neuf).
T4
1
q e  Cv T3  T2   u 3  u 2  qs T4  T1  T1  T1
  th  1   1  1   
q s  Cv T4  T1   u 4  u1  qe T3  T2  T2  T3  1
T2
T  v   1

 2   1   rv 1 =const
T
  1  2   1
v 1
puisque v 2  v 3 et v1  v 4  1  th  1   1
 3  4
T  v   v  rv

T  v    1
v  
 4  3  2
46
Les conditions initiales pour un cycle d'Otto à rapport de compression de 8, sont 0,95 bar et 17°C. Au
début de la compression le volume du cylindre est 2,2 litres ; et 3,6 kJ de chaleur sont apportés durant
le processus isochore. Calculer la pression et la température à la fin de chaque processus du cycle et
déterminer le rendement thermique et la pression moyenne effective du cycle.

T
RT1 0,08314(290) T 3
v1    0,875 m 3 / kg max
P1 29(0,95) q
e

T2s  652 K
v2 1 
v r 2  v r1  676,1  84,5  p r2  22,17 2
v1 8 u  475,1 kJ / kg
 2s 4

T qs
p 22,17 min. s
P2  P1 r 2  0,95  17,1 bars 1
p r1 1,2311

Q e Q e v1 3,6kJ(0,875m 3 / kg )
la chaleur q e     1432 kJ/kg
m V1 2,2 10 3 m 3

T3  2235 K

 u 3  u 2  q e  475,1  1432  1907,1 kJ / kg  p r3  3369
v  1,907
 r3
47
T3
P3  P2 (v  c)  58,6 bars
T2
T4s  1180 K
v4 
v r 4  v r3  1,907(8)  15,26  p r4  222,2
v3 u  915,6 kJ / kg
 4s

pr4 222,2
 P4  P3  58,6  3,9 bars
pr3 3369

qs
Et le rendement thermique est égal à: th  1 - avec q s  u 4  u1  915,6  206,9  708,7 kJ / kg
qe

708,7
th  1 -  0,505 (50,5 %)
1432

Et la pression moyenne effective est:

w net 723 kJ / kg 10-2bar.m 3


PME    9, 44 bars
v1  v 2 (0,875  0,109) m 3 / kg 1 kJ

48
8.2- Cycle de Diesel – cycle mixte:
a. Cycle de Diesel:

0  1 : aspiration d ' air, 1er temps


1  2 : compression d ' air, 2ème temps
2  3 : injection de carburant  ème
3 temps
3  4 : détente 
4  1 ème
 : échappemen t , 4 temps
1  0
On définit :
V3
 le rapport d’injection « ri »: ri 
V2
T4
1
q e  Cp T3  T2   h 3  h 2  qs C (T  T )  T  T1
  th  1   1  v 4 1  1   1 
q s  Cv T4  T1   u 4  u1  qe C p (T3  T2 )  T2   T3  1
T 
 2 
=const

1  ri  1 
 th  1   1 


rv   ri  1 
49
b. Cycle mixte de Diesel:

On définit :
Px P3
 le rapport de surpression « rp,v »: rp , v  
P2 P2

=const
1  rp , v ri  1 
 th  1   1  
rv   rp , v ri  1  rp , v  1 

50
8.3- Cycle de Brayton (turbines à gaz):

1  2 : w c  h 2  h1 (q  0)
2  3 : q e  h 3  h 2 ( w  0) qs h 4  h1
  th  1   1
3  4 : w T  h 3  h 4 (q  0) qe h3  h2
4  1 : q s  h 4  h1 ( w  0)

On définit : =const
P 1
 le rapport de pression « rp »: rp  2  th  1   1
P1 
r
p
51
Un cycle de Brayton fonctionne avec de l'air qui alimente le compresseur à 0,95 bar et 22°C. Le rapport
de pression est 6:1. L'air quitte la chambre de combustion à 1100.K.
Déterminer le travail du compresseur, le travail de la turbine et le rendement thermique du cycle en
utilisant la table de l'air.
3
T
P=c
q
P2 e
1  2 : compression isentropiq ue, p r2  p r1  1,3068(6)  7,841
P1
2
T  490 K
  2s
h 2s  492,7 kJ / kg
4
P=c

h  1161 kJ / kg 1
q
T3  1100 K   3 s s

p r 3  167,1
P4 1 T4s  694 K
3  4 : détente isentropiq ue, p r4  p r 3  167,1  27,85  
P3 6 h 4s  706,5 kJ / kg
 Travail du compresseur : wc=h2s-h1= 197,5 kJ/kg

 Travail de la turbine: wT=h3-h4s= 454,6 kJ/kg


wT  wc
Le rendement thermique : th  avec q e  668,4 kJ / kg
qe
th  38,5 %
52
8.4- Turbine à gaz avec régénération:

Dans le cas idéal, l’écoulement du fluide dans le régénérateur se fait à pression constante.
Si celui-ci est intérieurement réversible:

A 2 x  A 45  Tx  T4

On définit :
transfert thermique réel h  h2
 l’efficacité du régénérateur « eff »: eff   x'  h x' ?
trans. thermique max i possible h 4  h 2

53
Même problème que précédemment avec un régénérateur parfait.
3

T P=c
q
e
x
h1  295,2 kJ / kg 2 4
h  492,7 kJ / kg 5
 P=c
Résutalts déjà trouvés :  2s
h 3  1161,1 kJ / kg q
h 4s  706,5 kJ / kg 1 s s

Régénérateur parfait  hx=h4s et la quantité de chaleur économisée est :

qe=h3-hx =h3 – h4s =454,6 kJ/kg

On a donc économisé 32 % d’énergie.

et le rendement thermique du cycle est :

w net
th   0,565  56,5 %
qe

54
3
8.5- Turbine à gaz avec refroidissement et / ou resurchauffe:
T qe P=c
a. Avec refroidissement:

c
4
2 q a
s 5
P=c
b 1
s

w net  h 3  h 4    h a  h1    h 2  h b 
th  
qe h3  hc
b. Avec resurchauffe:
T

qe1 3 qe2 5

P=c
4
6
2

P=c
w  h  h 6    h 3  h 4    h 2  h1  1 s
th  net  5
qe  h3  h 2    h5  h 4  55
8.6- Transformations polytropiques:
n 1
n 1 n

Processus polytropique : T2  v1  T P  n
P v 
  ; 2  2  ; 2  1 
T1  v 2  T1  P1  P1  v 2 

56
8.7- Turbomachines à propulsion: P
T 3 H
H
diffuseur compresseur tuyère

V0 V P
5 B
2
5
1
TB
0 1 2 3 4 5 0 s
turbine
chambre de
combustion

e c
Le travail net est nul : WT  Wc th 
qe
V52 Vo2 V52  Vo2
Jet: e c , j  1  rF / a   
2 2 2

Vs2
Fusée: e c,F 
2

57
Analyse du cycle:
P
 V   2
V  2 0 0 T 3 H
0  1 : 0   h o     h1 
o
  q  w
1 H

 2   2 
R 4
G.P : h o  h1  To  T1 
 1 P
B
2
5
1  2 : T2  T1 rp 
 1
 1

w c  C p T2  T1  TB
0 s

2  3 : q e  C p T3  T2 

3 4: w T  w c  T4  T3  T2  T1  T4

V42 V52
4  5 : 0  C p T4  T5     V5  2C p T4  T5 
2 2
0
La puissance de propulsion:

JET:  m
Ws, j
 a w s, j  Fj Vo  a  V5  Vo 
 Fj  m

FUSEE:  m
W  a w s,F  FF Vs  a Vs
 FF  m
s,F
58
Turbopropulseur (fan-jet):

Statoréacteur (ram-jet) et pulsoréacteur :

59
Un avion commercial a une vitesse de 201 m/s à une altitude de 40000 pieds (12190 m). Les conditions
atmosphériques sont Po=0,185 atm. et To= 216.K. Le diffuseur du turboréacteur décélère la vitesse de
l'écoulement d'air à 50 m/s et le rapport de pression du compresseur est de 20. La température limite du
cycle est égale à 1700.K. Les variations des énergies cinétiques à travers le compresseur, la chambre de
combustion et la turbine sont négligeables. Si  = 1,33
déterminer:
a) Le rapport de pression de la turbine.
b) Le rapport de pression de la tuyère.
c) La vitesse des gaz d'échappement
d) Le rendement thermique du cycle.

P
T 3 H
H


 1 2 T 
 
 1 4
T1  To  Vo  V12  232 K et P1  Po  1   0,247 atm
2 R  To  P
B
2
5
P2  rp ,c P1  20 x 0,247  4,94 atm 1
0 , 33

et T2  T1 rp 
 1 TB
s
  232(20) 1, 33
 488 K 0

60
le travail du compresseur :

w c  C p T3  T1   488  232  296 J / g


1,33 8,314
0,33 28,97
la chaleur apportée par la chambre de combustion :
q e  C p T3  T2   1402 J / g

En plus, w c  w T  T4  T3 - T2  T1   1444 K


 1,33
P4  T4   1444 
 -1 0,33
a) rp, turb         0,518
P3  T3   1700 
 P4  4,94x0,518  2,56 atm
P5 0,185
b) rp, tuy    0,072
P4 2,56

 T5  T4 rp, tuy 
 -1
  752 K

c) Ve  2C p T4  T5   1265 m/s avec C p  1,157 kJ/kg

Ve2  Vo2 12652  2012 3 th 


780
 0,556  55,6 %
d) ec   10  780 J / g 1402
2 2 61
9. Cycles à vapeur:
9.1- Cycle de Rankine simple:
T
3

Qe turbine W
net
qe
bouilleur
3

4
2

condenseur
1 4
2 qs s
1
pompe

(a) (b)

Cycle Diagramme

w net w T  w p
th  
qe qe

62
9.2- Cycle de Rankine à surchauffe (Hirn):

Déterminer le rendement thermique d'un cycle de Rankine à surchauffe. Les conditions d'entrée à la
turbine sont 30 bars et 500°C et la pression du condenseur est égale à 0,1 bar.

63
T
P=30 b
h1  h f (0,1b)  191,8 kJ / kg
v  v (0,1b)  1,01 cm 3 / g qe 500°C
 1 f 3

s f  0,6493 kJ / kg.K

s g  8,1502 kJ / kg.K P=0,1
h  2392,8 kJ / kg 2
 fg
h 3  h (30b,500C)  3456,5 kJ / kg
s  s  7,2338 kJ / kg.K 1 4
 3 4 s

h 2  h1  w p  h1  v f ( P2  P1 )  194,8 kJ / kg
q e  h 3  h 2  3261,7 kJ / kg

s 4  s f 7,2338  0,6493
x4    0,878
s g  s f 8,1502  0,6493
 h 4  h f  x 4 h fg  2292,7 kJ / kg

Le travail de la turbine : wT = h3-h4 = 3456,5-2292,7=1163,8 kJ/kg

1163,8  3
le rendement thermique du cycle : th   0,356 (35,6 %)
3261,7 64
9.3- Cycle à resurchauffe:

3 T
P=c
qe

w net T max. 3 q e2
5
q e1
4 P=c
chaudière
4 2

5
1 6
2 s
6
de la pompe
vers le
condenseur

Dans un cycle à resurchauffe, les conditions d'entrée à la turbine sont 30 bars et 500°C. Après la
détente du premier étage de la turbine la vapeur est ensuite surchauffée à 500°C et 5 bars. La
pression du condenseur est toujours égale à 0,1 bar. Déterminer le rendement thermique de ce cycle.

65
T
h1  191,8 kJ / kg P=30 b
h  194,8 kJ / kg
 2
qe1 qe2
h 3  3456,5 kJ / kg 500°C 3 P=5 b
w  3 kJ / kg 5
 p
s 3  7,2338 kJ / kg.K 4 P=0,1
2
s 4  s 3  s g (5b)  6,8212 kJ / kg.K  état 4 est surchauffé
1 6
h 4  h (5b;7,2338 kJ / kg.K )  2941,6 kJ / kg s

h 5  h (5b,500C)  3483,9 kJ / kg
s  8,0873 kJ / kg.K
 5
8,0873  0,6493
x6   0,992
8,1502  0,6493
 h 6  h f  x 6 h fg  191,8  0,992(2392,8)  2565,5 kJ / kg

le rendement thermique du cycle :


w net 514,9  918,4  3
th    0,376 (37,6 %)
q e1  q e 2 3261,7  542,3
66
9.4- Cycle à soutirages:
 séparateur direct:
T

1
2
4
y
4

7 1
1-y
4

6 5
s

m1 m  4 m 7 4
m   
m
  h1  h 4  1  4  h 7
m 1h1  m 4h 4  m
 7h 7 1
m  m1

Fraction de vapeur soutirée /écoulement total « y4 »


h  h7
y4  1 (séparateur direct)
h4  h7

w T  1h 3  h 4   1 - y 4 h 4  h 5  w 67  1 - y 4 v 6 P7  P6 

w 1 2  1 v1 P2  P1  67
Les conditions d'entrée de la vapeur à la turbine d'un cycle à soutirage sont 30 bars et 500°C et la
pression du condenseur est égale à 0,1 bar. Un seul séparateur direct est utilisé dont la pression est
5 bars. Déterminer le rendement thermique du cycle.
T

30 bars
h 3  h (30b,500C)  3456,6 kJ / kg
h  h (s  s ,5bars)  2941,6 kJ / kg 500°C 3

 4 3 4 5 bars
h 5  h (s 5  s 4 ,0,1bar )  2292,7 kJ / kg 2
1

h  h (0,1b)  191,8 kJ / kg y
4

 6 f 4

h1  h f (5b)  640,2 kJ / kg 7 1


1-y
4 0,1 bar
w 12  vP  2,7 kJ / kg  h 2  h1  w 12  642,9 kJ / kg 6 5

s
w 67  1,01(4,9)10 1  0,5 kJ / kg  h 7  h 6  w 67  192,3 kJ / kg

h1  h 7 640,2  192,3
y4    0,163
h 4  h 7 2941,6  192,3
0,163 kg de vapeur sont soutirés pour chaque kilogramme qui entre à la turbine

w T  h 3  h 4  1  y 4 h 4  h 5   1058 kJ / kg & w p , tot  2,7  0,837(0,5)  3,1 kJ/kg


q e  h 3  h 2  2813,7 kJ / kg
w net 1058 - 3,1
th    0,375 (37,5 %)
qe 2813,7 68
 séparateur indirect: de la turbine

vers le
bouilleur du condenseur

 utilisation mixte des séparateurs:


Dans un cycle à soutirages la vapeur entre à la turbine à 30 bars et 500°C et sort à 0,1 bar. Les
soutirages se font respectivement à 10 bars pour aller vers un séparateur indirect et à 5 bars pour aller
vers un séparateur direct. Le condensât est pompé à 30 bars pour rejoindre le cycle.
Déterminer le rendement thermique si la vapeur est resurchauffée à 500°C et 10 bars.
30 b
10 b
T 500°C
qe1 3 q 5
e2
1
2
5b
y
11 4
4
1
6
y
6 0,1 b
9 10
1-y -y
4 6
8 7

69
30 b
10 b
T 500°C
h1  h f (10b)  762,8 kJ / kg qe1 3
q
e2 5
h  h  v P  P  765,1 kJ / kg
1 2 1
1
 2 1
2
h 3  3456,5 kJ / kg et s3  7, 2338 kJ / kg.K y 5b
 11 4
4
h 4  3116,9 kJ / kg 1
6
h  3478,5 kJ / kg et s  s  7, 7622 kJ / kg.K y
6 0,1 b
 5 5 6
10
h 6  3251,3 kJ / kg et s 7  s 6  h 7  2460,9 kJ / kg.K 9

 1-y -y
4 6
h 9  h 8  v8  P9  P8   192,3 kJ / kg 8 7

h10  h f (5b)  640, 2 kJ / kg s
h  h  v  P  P   642,9 kJ / kg
 11 10 10 11 10

 Séparateur indirect:  4h 4  m
m  11h11  m 1h 1  m 2h 2
4  m  4 h 4  h1   m
 11 h 2  h11 
4
m
2 m
en plus : m  4 m
 11 et y 4 
2
m
2 11
2’ y 4  h 4  h 1   1  y 4  h 2  h 11 
h 2  h 11
y4   0,0493
1 h 4  h 1  h 2  h 11

70
 Séparateur direct:
m 10  m  6 m 9
6   10 m
m  
m 
m
m 10 h10  m  6h 6  m
 9h 9  11  6  9
2 m
m 2 m2 m2
m
et y 6  6 sachant que m  10  m
 11
m2

1  y 4 h10  y 6 h 6  1  y 4  y 6 h 9
10
h 10  h 9
y 6  1  y 4   0,1392
h6  h9
 le travail total des turbines :
w T  h 3  h 4  1  y 4 h 5  h 6   1  y 4  y 6 h 6  h 7   1197 kJ / kg
 le travail total des pompes :
w p  1  y 4  y 6 w 89  1  y 4 w 1011  y 4 w 12  3,1 kJ / kg

 l' apport total de la chaleur :


qe  h 3  h 2  1  y 4 h 5  h 4   3035,3 kJ / kg
 le rendement thermique du cycle :
wT  wp
th   0,393 (39,3 %) 71
qe
9.5- Cycle frigorifique à compression:
q
s
3
condenseur
2

évaporateur
4 1
qe

T 2 P

qs P=c
3 2

3 q
s

s=c

4 1
q
h3=h4 4 e
qe 1 h
s

72
On caractérise une machine frigorifique par sa capacité frigorifique, qui est le nombre de frigories
qu’elle est capable de fournir par heure sous certaines conditions de fonctionnement déterminées:

 en France:
 température d’évaporation: -10°C
 température de condensation: +25°C
 température de sous refroidissement: +15°C

 en Allemagne:
 température d’évaporation: -15°C
 température de condensation: +30°C
 température de sous refroidissement: +25°C

Aux Etats-Unis, on utilise la « Standard Ton » : 288 000 Btu

Conversion d’unités:

1 Btu = 0,252 kcal.


1 kW  860 kcal/h = 860 fg/h

73
Un cycle frigorifique idéal à vapeur de réfrigérant R134a avec une température d'évaporation de -20°C
et la pression du condenseur est de 9 bars. Le débit massique est de 3 kg/mn. Déterminer le
coefficient de performance, capacité frigorifique ainsi que le COP de Carnot.
9b
 44°C
T 2
P=c
qs
h  h g (20C)  238, 41 kJ / kg
Table de R134a  1
3
s1  sg  0,9457 kJ / kg.K
1,3 b
h 2s  278,3 kJ / kg

h 3  h f (9b)  101, 6 kJ / kg h3= h4 4
qe 1
h  h4 s
COP  1  3, 43
h 2  h1

Capacité frigorifique:
  h1  h 4   6,84 kW  5883 fg/h
Qe  m

74
9.6- Pompe à chaleur:
Environnement Vanne d’inversion
du cycle

Evaporateur

Condenseur
T 2
P=c

Local
3

4
1
s
75

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