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I. GENERALITES
1.1 Définition
Le dessin est une reproduction sur une support (papier gras, claque ou toile )
d’un objet en vrai grandeur, en grandeur réduite ou en grandeur développée. Ce
dessin devant servir d’appui à l’évaluation des quantités devant entrer dans la
réalisation d’un ouvrage d’une part ou la construction d’un ouvrage d’autre part . Ceci
implique que pour mieux dessiner un objet ou un ouvrage, il faut bien le connaître ou
avoir une parfaite vision de ce dernier (formes et dimensions).
Dessiner suppose également la maîtrise d’une méthodologie et d’une
codification appropriées.
i) Table à dessin
C’est une planche à dessin montée sur des pieds réglables permettant
d’obtenir une hauteur et une inclinaison voulue. Toutefois n’importe quelle surface
unie peut servir de table à dessin ; cependant, ne peut garantir le confort du
dessinateur.
Remarque : La hauteur d’une table à dessin doit être réglée suivant la taille
du dessinateur(s’il dessine debout) ou bien de la hauteur de son siège(s’il dessine
assis). Par contre son inclinaison doit varier de 30 à 45°.
ii) Le té
Il permet d’obtenir des traits parallèles ou perpendiculaires, il est commodes
que le té ait la même longueur que la planche à dessin
iii) Equerres
Elles permettent de lever les perpendiculaires, des parallèles par rapport à
une direction donnée. Elles sont de deux types : équerre de 45°, équerre de 60°.
iv) Règle graduée
Elle permet de faire des traits droit ou de porter des mesures .
Remarque : Les règles, les équerres et les tés doivent être munies d’une
feuillure au niveau de leur arrête afin de reproduire des traits sans tâche.
v) Crayons
Les crayons couramment utilisés par les dessinateurs sont des mines de 02,
05, 07 etc. de duretés diverses : le HB, B pour des traits de mise au net , le H et les
2H pour les esquisses
vi) Gommes
Elles sont de deux types : les gommes à crayon (éviter les gommes colorées
qui finissent par laisser les tâches sur le papier ; les bonnes gommes sont blanches
ou transparentes), les gommes à encre (elles sont souvent jaunes ou vertes)
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vii) Pochette des compas
C’est un instrument qui permet de reproduire au crayon ou l’encre les arcs de
cercle. Une pochette de compas comprend un compas à pointe réglable et les
accessoires.
1.3.1 Terminologie
i) Schéma
C’est un dessin exécuté à l’échelle ou non et à l’aide des instruments ou non.
Il donne seulement une représentation simplifiée limitée aux fonctions de l’ouvrage et
aux liaisons organiques entre parties de l’ouvrage.
ii) Esquisse
C’est un dessin à petite échelle exécuté à main levée en vue de rechercher
des grandes lignes d’un objet ou d’un ouvrage.
iii) Avant projet sommaire ou étude.
C’est une chemise de dessins exécutés aux instruments et à petite échelle
permettant d’obtenir l’agrément du maître d’ouvrage.
iv) Avant projet détaillé.
C’est une chemise de plans représentant l’objet ou l’ouvrage avec assez de
détails permettant d’en apprécier la consistance.
v) Projet d’exécution
Dessins établis à partir de l’A.P.D en vue de la réalisation de l’ouvrage
vi) Plan de masse.
C’est un plan d’ensemble exécuté à petite échelle sur lequel on fait ressortir
l’environnement immédiat du projet et où la représentation des ouvrages est indiquée
par leurs contours extérieurs vus de dessus.
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vii) Dessin des détailles.
Il complète les plans d’avant projet détaillé et donne tous les renseignements
utiles sur certains points. Ces dessins sont exécutés à une échelle plus grande que
celle des dessins d’avant projet détaillés
viii) Vues
Tout ouvrage a une orientation donnée par l’observateur ; dans le cas
particulier du bâtiment l’observateur est placé face à l’entrée principale ou le dos
tourné vers la voie principale et les vues sont la conséquence de cette position :
Vue de gauche ou pignon gauche
C’est la face de l’objet ou du bâtiment qui est à la gauche de l’observateur.
Vu de droite ou pignon droit
Façade de l’objet ou du bâtiment située à la droite de l’observateur.
Vue de face ou façade principale
Face de l’objet ou du bâtiment située devant l’observateur.
Façade postérieure
C’est la vue arrière de l’objet ou du bâtiment.
NB : Dans le cas particulier du bâtiment, si l’orientation future de l’ouvrage est
connue on désignera les vues par leur direction suivant les points cardinaux.
ix) Coupe
C’est une vue opérée sur une section droite (coupe transversale),
longitudinale (coupe longitudinale) ou horizontale (plan) de l’objet du bâtiment,.
x) Perspective
Représentation permettant d’obtenir une vue d’ensemble de l’objet ou du
bâtiment.
1.3.2 Présentation
i) Mise en page
Les différentes vues ou plans qui ressortent sur une planche doivent être bien
aérés. L’espacement entre vues ou plans doit être constant dans chaque direction.
C’est cette disposition qu’on appelle mise en page.
ii) Traits
Type Epaisseur Schéma Application
Contours des sections vues,
0.6, 0.7;
trait fort cadre des dessins, des
0.8, 1
cartouches
Contours apparents (seuil,
Traits continus
3
mpus Contours cachés, contours des
trait 0.35,
parties à démolir, lignes
moyen 0.4, 0.5
d’électricité
0.1, 0.2,
Trait fin Certaines hachures
0.3
Trait 0.6, 0.7;
Trace de plan de coupe
fort 0.8, 1
Traits mixtes
Fin à
0.1, 0.2, cette limite n’est pas un axe,
main
0.3 reprise de bétonnage,
levée
certaines hachures (bois
isolants,
continu Idem ci-dessus hormis les
fin 0.1, 0.2, hachures.
avec 0.3 NB : N’utiliser qu’un seul type
zigzag de trait dans le même dessin.
1.3. Cartouches.
Le cartouche est l’identité d’un dessin : c’est lui qui donne les renseignements
concernant le projet contenu dans la planche.
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− la légende,
− numéro de classement,
− tout autre renseignement
NB :
i) en terme de présentation, le cartouche peut varier d’une administration à
une autre.
ii) Le numéro de classement est toujours porté à l’un des angles droit du
cartouche.
iii) La désignation du projet doit ressortir en relief par rapport aux autres
renseignements du projet.
(Voir annexe)
Méthode A Méthode E
1.4.1 Formats
Les formats normalisés sont par superficie décroissante : A0, A1, A2, A3, A4.
Ces formats se déduisent des uns des autres à partir du format de pliage en
multipliant par deux la plus petite des deux dimensions.
A1
A0
A3
A2
A4
5
A4: 210 x 297 mm2
A3: 297 x 420
A2: 420 x 594
A1: 594 x 840
A0 : 840 x 1188
1.4.2 Pliage
La présentation des dessins doit dans la mesure possible être unifiée pour
faciliter la consultation, le classement et l’expédition. Pour ce faire, on doit adopter
comme format de pliage le A4 (210 x297). Les planches doivent se plier en
accordéon dans les deux directions et suivant les dimensions du cartouche
1.4.3 Echelle
Rapport entre les dimensions réelles d’une ouvrage et ses dimensions sur le
plan
Valeur Utilisation
2 Dessins très petits (filetage, très petites pièces)
1 Dessin de détails professionnel (menuiseries, construction
métallique)
0.5 ou 1/2 Dessins de détail (menuiserie, construction métallique)
0.1 ou 1/10 Dessins de maçonnerie (gros œuvre, béton armé)
0.01 ou 1/100 Dessins de bâtiment (avant-projet)
0.02 ou 1/50 Projets de construction (plans façades, coupes etc.)
0.05 ou 1/20 Plans de détail de bâtiment
0.005 ou 1/200 Plan d’implantation, plan de masse, plan de situation
0.002 ou 1/500 plan de masse, plan de situation
0.0001 ou 1/1000 Plan de situation
0.0002 ou 1/5000 Relevés de géomètre
1.5 Repérages
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Chaque numéro sera précédé de la référence d’étage séparée par un point
exemple S2.1 ; 0.3 ; R.3.
1 2 3 4
On repère les axes de gauche à droite par des nombres de bas en haut par des
lettres.
Exemple : -poteaux C-2
- poutre B-C-4
- Dalle A-B 2-3
n
N
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e
vi) Trace de coupe
A A
ou
+
En plan 3.10
+3.10
En coupe
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2. PROJECTIONS ET PERSPECTIVES
2.1.1. Définition
Choisir une face que l’on appellera vue de face. Compte tenu de la position de
l’observateur, les autres vues s’appelleront :
− vu de droite
− vue de gauche
− vue de dessus
− vue de dessous
− vue de derrière.
Rappel : Les arrêtes vues se dessinent en traits continus moyens et les arrêtes
cachées se dessinent en traits interrompus moyens.
Il est souvent judicieux de ne dessiner que les vues les plus représentatives et
comportant le moins d’arrêtes cachées.
Remarque : Il est inutile de porter le nom des vues sur le support, car leur
disposition est invariable pour chaque méthode de représentation.
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2.1.4. Exécution :
− vue partielle :
Quand une pièce est longue et que seules ses extrémités présentent de
difficultés de compréhension, on peut limiter la vue à l’une de ses extrémités La vue
st ainsi dite partielle et limitée par un trait fin continu fin à main levée ( exemple : .
− vue interrompue :
C’est une vue dont on a enlevé la partie centrale (souvent pour des objets de
longueur assez grande).
2.1.6. Exercices
Larmier, bac de buanderie, banc de cuisine, etc.
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2.2. Coupes – sections
2.2.1. Coupes
A. Définition
Les coupes sont des vues permettant de montrer les détails intérieurs d’un
objet (creux). L’intersection entre l’objet et le plan de coupe est représentée avec les
hachures. Les coupes complètent les vues usuelles en facilitant la compréhension de
l’objet.
B. Principe
C. Représentation
ii) Demi-coupe
Il est possible de rassembler sur une même vue, la moitié de la pièce, vue
extérieure, l’autre moitié vue en coupe. Ces deux parties sont séparées par un trait
d’axe.
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2.2.2. Sections
A. Définition
On appelle section une coupe dont la représentation est limitée aux seuls
détails situées dans le plan sécant. Elle est utilisée couramment en construction
métallique et en menuiserie pour montrer certaines formes ou parties d’ouvrage de
façon rapide et claire que les coupes.
B. Section rabattue
La pièce est coupée suivant un plan perpendiculaire à l’axe ; on fait ensuite
tourner le plan de coupe de 90° autour de l’axe de la section. Les contours apparents
sont exécutés en traits continus fins. Les contours des parties non coupées sont en
traits continus moyens ; la section est hachurée.
La méthodologie de représentation est la suivante :
− repérer le plan de coupe
− m’indiquer le sens d’observation que s’il peut y avoir confusion
− faire pivoter le plan de coupe de 90° pour l’amene r sur le plan du dessin
− dessiner les contours
− hachurer les parties coupées
Plan de coupe
C. Section sortie
La section est rabattue comme précédemment, puis sortie du dessin par
glissement le long de son axe.
2.3.1. Définition
La perspective est une représentation d’un objet sur un plan ; l’objet étant vu à
une certaine distance et dans une position donnée. Le plan de projection peut
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contenir une face de l’objet (face frontale) et on parle de perspective cavalière ou
seulement une arrête (arrête frontale) et on parle de perspective axonométrique.
2.3.2. Perspectives cavalières.
C’est la perspective dont l’exécution est la plus simple et la plus rapide ; mais
qui déforme sensiblement l’objet dessiné.
Principe et conseils pratiques
− Toutes les faces frontales sont dessinées en vraie grandeur
− Toutes les arrêtes non frontales (fuyantes) sont dessinées inclinées d’un
même angle α et sont réduites d’un même rapport r appelé coefficient de
réduction.
− Choisir comme face frontale celle offrant plus de renseignements sur l’objet.
− Bien choisir le sens des « fuyantes » (NB. avec une face frontale, on peut
obtenir 4 images différentes)
− Eviter de placer les formes cylindriques ou circulaires les côtés latéraux.
Fuyantes
Faces frontales
i) Définition
Ce sont des perspectives pour lesquelles aucune face n’est frontale ; par
conséquent chaque face de l’objet est représentée avec une certaine réduction
réduction. Les perspectives axonométriques sont de quatre types : l’isométrie, la
trimétrie, la dimétrie simple et la dimétrie redressée.
ii) Isométrie
C’est la plus simple des perspectives axonométriques (toutes les fuyantes
sont inclinées de 30° par rapport à l’horizontale).
L’isométrie est couramment utilisée pour les plans des canalisations en
plomberie, chauffage, électricité etc.
r α r
γ β
α = β = γ =120°
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r = 0.82
iii) Trimétrie
α r = 0.65
r = 0.86
γ β
r = 0.92
Elle est utilisée lorsque l’on veut mettre en évidence une face d’un objet par
rapport aux autres faces (détails de toiture).
r = 0.94 α r = 0.94
γ β
r = 0.47
α = 97° ; β = γ = 131°30’
v) Dimetrie redressée
Comme la trimetrie, elle donne une image assez agréable de l’objet : elle est
conseillée pour les objets longs car la dimetrie redressée d’un objet paraît plus
ramassée que les autres perspectives axonométriques.
α
r = 0.73 r = 0.73
γ β
r = 0.96
α = 150° ; β = γ = 105°
2.3.4 Perspectives conique : (voir photocopie).
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4 Cotation
La cotation est l’ensemble des dimensions ou cotes que l’on porte sur les
dessins. Ces cotes sont des grandeurs linéaires, angulaires ; mais la cotation peut
comporter également des indications littérales ou symboliques. Les cotes sont les
dimensions qui serviront à la fabrication ou à la mise en œuvre de l’ouvrage dessiné.
NB :
Pour les cotes supérieures au mètre, on utilise le point
Exemple 3.540.
a) Cotes horizontales
Les chiffres se mettent toujours au-dessus de la ligne de cote 1 mm environ
au dessus de cette dernière.
b) Petites cotes
− Mettre les flèches à l’extérieur si la cote à l’échelle est inférieure à 8mm
− Remplacer les flèches par des points si plusieurs petites cotes se touchent.
d) Cotes verticales
− Les chiffres se placent toujours à gauche de la ligne de cote et le sens de
rédaction est du bas vers le haut.
e) Cotes inclinées
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4.3 Cotes d’angles
L’indication des pentes se fait avec une ligne de renvoi horizontale et ligne
d’attache perpendiculaire à la pente.
p = 20%
NOTA : on peut également utiliser directement sur l’inclinaison, une fraction qui est
égale la cotangente de l’angle sur l’horizontale (exemple : 2/5) ou même avec un
petit triangle qui donne les unités sur la verticale et sur l’horizontale (dessins des
ouvrages routiers).
QUELQUES CONSEILS
− Il peut être plus simple de mettre une cote sur une vue ou une coupe au lieu
de la sortir. Arrêter alors les hachures autour des chiffres.
− Il faut répartir les cotes sur les vues et coter les détails sur les vues les plus
caractéristiques.
− Inscrire les cotes au fur et à mesure de l’avancement du dessin.
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QUELQUES ERREURS A NE PAS FAIRE
− Ligne de cote dans le prolongement d’une arête
− Chiffre à cheval sur un axe ou un trait
− Croiser les lignes de cote et d’attache.
− Cote sur des parties cachées.
− Répéter les cotes d’un détail.
NOTA : La cotation sera fonction du but du dessin (Exécution, Définition, Schéma,
etc.).
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5. Dessin de bâtiment
5.1 Plan de distribution (voir annexe)
5.1.1 Définition
Dans le cas particulier des habitations avec comble habité, c’est une coupe
exécutée à 1.30 m au dessus du sol fini.
5.1.3 Echelles
APS 0,01
APD 0,02
5.1.4 Désignation
5.1.4 Cotation
i) Cotes extérieures
Les lignes de cote sont au trait continu fin (0,1, 0.2). Les intervalles entre celles-ci
sont tels que les chiffres de cote ne sont ni trop « étouffés » ni trop « aérés ».
NB. :
− au 1/100 les chiffres de cote sont au 0,2, 0,25
− Au 1/50 les chiffres de cote sont au 0,3, 0,35.
− Les chiffres de cote s’expriment en cm pour les cotes inférieures au mètre et
en mètre avec deux décimales pour les cotes plus grandes que le mètre (la
notation est anglo-saxonne).
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la 1ère ligne à partir du mur cote les baies et les trumeaux.
NB. : Un poteau en façade est considéré comme un trumeau.
La 2e ligne cote les axes des baies.
La 3e ligne cote les ensembles ou décochements (s’ils existent).
La 4e ligne cote la dimension totale.
Remarque : les lignes des cotes intérieures doivent passer le plus loin
possible du milieu des pièces.
Il est impératif de porter sur les différents plans les traces des coupes
5.2.1 Définition
La coupe dans le cas particulier du bâtiment est une section verticale droite ou
brisée opérée de la base des fondations au sommet de la toiture. On a souvent 2
types de coupe :
- coupe transversale : le plan de coupe est perpendiculaire à la façade
principale.
- Coupe longitudinale : le plan de coupe est parallèle à la façade
principale (rare et n’est exécutée que quand le projeteur veut faire ressortir des
détails nécessaires à la bonne compréhension du dessin).
5.2.2 Représentation
- faire passer le plan de coupe par les baies (une fenêtre et une porte au
moins) pour faire ressortir les hauteurs nominales.
- Dessiner les baies en position fermée.
- Ne pas représenter les appareils sanitaires
- Ne pas dessiner les arêtes cachées
- Ne pas couper les éléments compliquant de dessin et n’apportant rien à
sa compréhension.
- Les contours de maçonnerie non coupée sont au trait moyen (0,4-0,5)
et ceux des maçonneries coupées sont au trait fort 0,7. Les menuiseries sont au 0.2.
Remarque : Lorsque certaines parties ne sont pas clairement définies sur les coupes
d’ensemble, on effectue des coupes locales ou partielles (à grande échelle) sur
lesquelles on porte les dimensions des éléments constitutifs de l’ouvrage.
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5.2.3. Cotation des coupes
5.3.1. Définition
Dans le cas contraire, la façade qui a l’entrée principale est appelée façade
principale et la façade opposée à cette dernière est appelée façade arrière ou
postérieure. Le pignon gauche est la façade située à gauche d’un observateur qui fait
face à l’entrée principale.
i) les ombres propres qui correspondent aux parties des objets qui ne sont
pas frappées par les rayons lumineux.
ii) Les ombres portées qui correspondent aux parties d’un plan P privées de
rayons lumineux du fait de la position d’un objet.
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B. Convention
On suppose que les rayons lumineux sont issus d’une source situé à l’infini
par rapport à l’objet par conséquent tous les rayons lumineux sont parallèles.
Le soleil qui est considéré comme la source lumineuse est par convention
situé en haut et à gauche par rapport à la façade dessinée ; le rayons lumineux
forment un angle de 45° avec la ligne de terre tant en élévation qu ‘en plan.
L.T
Elévation Plan
Remarques
− Toute droite de bout se projette inclinée de 45° s ur le plan frontal.
− Si une droite est parallèle à un plan, son ombre sur ce plan lui restera
parallèle.
− La largeur de toute ombre frontale est égale à la dimension de la saillie la
provoquant.
− Ombre à l’encre : ombres sur le vitrage ombre des reliefs ne dépassant
pas 10cm (certains appuis de baie, bandeau, soubassement…).
− Ombre au crayon : pochage soigné au dos du calque pour les ombres des
reliefs plus larges que 10cm.
C. Quelques applications
5.4.1 Définition
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5.4.2 Détails à faire ressortir sur un plan de toiture
A. Partie enlevée
− Disposition des fermes maîtresses (dans la plupart des cas les fermes sont
triangulées avec éléments moisés en bastings de 4x14cm2)
− Disposition des pannes (4x8cm2 quand elles sont en bois et disposées dans le
sens de la plus grande inertie).
− Les contours vus du chaînage haut.
− La structure et l’architecture du solivage ou du support de plafond (sorti en
détail sur la couverture).
B. Patrie non enlevée
− Ondulations des tôles ou contours des ardoises, tuiles, bardeaux
− Faîtages, arêtier, houes…
− Sens des écoulements des eaux.
− Les chenaux, les gouttières, les acrotères ou autres structures de toiture
prévues dans la conception de cette dernière.
− Les limites des bassins versants sur les parties en terrasse ainsi que les points
de chute des eaux collectées.
5.5.1. Définition
On considère que la structure inférieure est réalisée et que les remblais ne sont
pas encore mis en place. Par conséquent les éléments suivants sont à représenter :
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- les contours des semelles, longrines et (en traits continus moyens)
- les contours des amorces des poteaux (en traits continus forts)
- les contours des fouilles (en traits continus moyens)
- les axes des semelles et longrines (traits mixtes fins)
- canalisation des eaux domestiques (eaux vannes, eaux usées etc.) et les
accessoires conséquents (regards, fosses, puisard dans le cas de
l’assainissement autonome ou de la position de la conduite collectrice ou
égout dans le cas de l’assainissement collectif)
- l’emplacement des joints divers
- le drainage superficiel.
Remarque : les fosses et les regards sont dessinés à l’échelle et les canalisations à
leur emplacement probable pour faciliter le devis de plomberie.
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NB. : Dans le cas des grands ensembles, il est recommandé d’annexer au plan de
masse un tableau de surfaces (bâtiments projetés, chemins, circulations, parkings
espaces gazonnés etc.)
Remarque :
− A part les contours des bâtiments qui sont en traits continus forts, les autres
traits sont en continus fins.
− Dans certains cas on peut porter l’altitude du point culminant du projet sur le
bâtiment.
A/ Définition
B/ Terminologie
Marche : dessus horizontal avec ou sans nez de marche.
Contremarche : paroi horizontale limitant deux marches successives
Emmarchement : largeur d’une volée d’escaliers
Palier : espace horizontal entre deux volées d’escaliers
Paillasse : élément porteur des marches d’escalier
Volée : ensemble (marches, contremarche, paillasse) compris entre deux paliers
successifs.
Jour : vide laissé entre deux volées d’escaliers qui se jouxtent.
Ligne de collet : ligne bordant le jour
Main-courante : trace de garde-corps sur le plan de l’escalier
Mur d’échiffre : mur bordant un escalier et lui servant d’appui.
Trémie : c’est l’ouverture réservée dans le plancher pour l’usage de l’escalier (ou de
l’ascenseur).
Ligne de foulée : c’est la trajectoire suivie par une personne qui monte ou descend
l’escalier.(milieu de la largeur d’escalier si l’emmarchement E ≤ 100 cm ou à 50 cm
de la main courante si E > 100 cm)
Giron (g) : c’est la largeur d’une marche d’escalier ou la distance entre deux
contremarches (25 cm ≤ g ≤ 32 cm)
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Hauteur (h) : c’est la hauteur d’un contremarche ou la distance entre deux marches
successives (15 cm ≤ h ≤ 19 cm)
NB : 60 cm ≤ 2h + g ≤ 65 cm
A/ En plan
Le plan de coupe horizontale est toujours celui du dessin d’ensemble
(1.00 m au dessus du sol fini ou 10 cm au dessus de l’appuis de fenêtre le plus) ;
connaissant la hauteur de marche on peut calculer le nombre de marches qui seront
vues au niveau initial (Exemple : pour une coupe à 1.00 m du sol du RDC, la trace
passera entre la 5e et la 6e marche.)
B/ En coupe
La convention générale des dessins de coupe doit être respectée.
C/ cotation
La cotation concerne en plan les éléments suivants :
− Le niveau des différents paliers
− La largeur d’emmarchement,
− La largeur du jour
− Les dimensions des paliers
− La longueur d’une série de marches.
Et en élévation les éléments suivants :
− Les épaisseurs des paillasses
− Les niveaux des différents paliers
− Les dimensions d’une série des hauteurs
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6 DESSIN DE BETON ARME
6.1. Dessin de coffrage
6.1.1. Définition
A/ Echelle :
L’échelle de ces dessins est en général Le 1/50 pour les grandes parties
d’ensembles (plans, coupes, élévation, etc.) et de 0,05 et 0,10 pour les détails
B/ Convention de représentation
I) Goussets
Ils sont représentés en plan par des traits fins équidistants signalant la pente
(goussets à pente régulière) ou par des traits fins à espacements de croissants
(goussets quart-circulaires).
Elévation
Plan
IV) Planchers
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Les planchers sont repérés par la dénomination de l’étage couvert par ces
derniers : Exemple le plancher du 1er étage sera appelé « plancher haut du rez-de-
chaussée ». On représente en trait plein les arrêtes de coffrage vide.
Les planchers sont désignés par une lettre minuscule inscrite dans un cercle. On
peut les barrer en diagonale afin de bien préciser les limites.
V) Mur et poteaux
Sur les plans de coffrage, les murs porteurs et les poteaux sont coupés et par
conséquent sont en traits continus forts (0.7 ; 0.6) . Les poteaux sont repérés :
- par une lettre capitale P suivie d’un indice dans le cas des poteaux
isolés (exemple : P3, P4, etc.)
- par l’intersection de deux axes orthogonaux l’un repéré par une lettre
capitale, l’autre par un chiffre (exemple A3) dans le cas des poteaux
appartenant à un réseau croisé.
VI) Poutres
Elles se dessinent en traits continus moyen (0.4) et se repèrent par des chiffres
écrites avec une grosse plume (0.6 ; 0.7) suivis entre parenthèse de sa section droite
(bxh) avec une plume moyenne (0.4) exemple 4(20 x 40).
Remarque :
Elles se dessinent en traits moyens (0.4). Elles doivent être barrées suivant leurs
deux diagonales ou pochées dans un angle
VIII) Linteaux
On dessinera les linteaux en traits continus moyens (0.4) et les repérera par la
lettre capitale L suivi de son numéro en indice.
N.B : Les linteaux n’apparaissent que sur les murs porteurs en béton banché
B. Cotation
i) Poteaux
Ils sont cotés nu à un (cote nécessaire pour le coffrage) puis d’axe en axe (pour
leur implantation)
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N.B : Les poteaux isolés doivent être cotés (section droite et recul par rapport aux
murs les plus proches.
ii) Poutre
La cotation des poutres est donnée par son équarrissage. Le premier chiffre étant
la largeur et le 2nd la hauteur 204 (20 x 40) qui veut dire : la poutre n°4 du 2 e étage
ayant pour section droite 20 x 40 cm2.
Remarque : . La poutre est côté sur le plan (numéro et section portés au dessus
de la poutre) et sur l’élévation (par renvoi fléché)
iii) Dalles
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v) Consoles
Consoles droites : comme pour les poutres les dimensions de la section droite
sont indiquées entre parenthèses exemple C3 (20 x 30)
Consoles en pente : on indique entre parenthèses la hauteur minimale et la
hauteur maximale de la section droite de la console.
Exemple : C8 (20 x 20 à 40)
Le but de ce dessin est de fournir aux équipes de préfabrication des aciers les
renseignements relatifs à la nuance, au nombre, au diamètre, à la longueur la forme
et l’espacement des armatures.
B) Echelles
− Exécution 1/50
− Détails 1/25, 1/20, 1/10 etc.
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C) Représentation des barres
- Barres avec crochet
- Recouvrement
avec crochet
sans crochet
- - ronds – lisses
- H.A
- TS
6.2.5. Désignation des aciers
Chaque acier doit être défini par les éléments suivants.
Nombre : Pour un élément
Nuance :
− Φ Pour les ronds-lisses.
− HA pour les aciers à haute adhérence ou leur symbole Tor (T), Tentor
(TT) Nersid (N) caron, ( C ), creloi (SE) Breteuil (BR)
− Treillis soudé (T.S) Les treillis soudés sont des aciers de type 4. Ils se
présentent sans forme de 2 lits d’aciers disposés orthogonalement les uns par
rapport aux autres formant ainsi des mailles rectangulaires. On les trouve en rouleau
(quand le diamètre des fils est inférieur à 5 mm ; autrement, ils sont en panneaux.
Les treillis soudés sont désignés par les lettres T.S suivies des indications de
diamètre et l’espacement des fils.
Exemple T.S 5/4 100x 250
Le fil porteur : diamètre 5mm ; espacement 100mm
Fil de répartition : diamètre 4 ; espacement. 250mm
Le diamètre en mm
Longueur développé : elle est portée sur le schéma après le numéro, la
nuance et le diamètre.
30
Lorsque les aciers d’une même série sont de longueur variable (cas de l’aile
d’une culée), on indique la longueur développée de l’acier le plus court et celle
de l’acier le plus long.
Façonnage : les barres pliées doivent être définies par un croquis écouté à
petite échelle et cote.
Le numéro de repère
L’espacement
On peut inscrire soit l’espacement (exemple e=25 ou t=30) soit le nombre de
barres au mètre linéaire exemple 8HA 12/ ml.
Aciers de longueur variable.
Remarques :
i) Dans la pratique les éléments définis plus haut (nombre, nuance, diamètre,
longueur développée, façonnage, espacement, etc.) figurent plutôt dans un tableau
récapitulatif réalisé à la suite du dessin.
ii) Les diamètres normalisés tant pour les aciers à haute adhérence que pour les
aciers lisses sont les suivants : 6 ; 8 ; 10 ; 12 ; 14 ; 16 ; 20 ; 25 ; 32 ; 40
31
- Faire une ou 2 coupes si nécessaire
- Dresser le tableau de nomenclature des aciers.
32
6. DESSIN DE CHARPENTE
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Ligne d’axe : ligne verticale indiquant l’axe principale de la ferme. Elle passe le
faîtage.
Ligne d’épure : ligne qui indique, du coté du signe
NB. : L’épure dans le cas de la charpente traditionnelle est tracé en vraie grandeur
sur le chantier.
Rq. : Pour les fermes modernes, les bois couramment utilisés sont les 4x15cm2
(bastings) pour les éléments de ferme 4x8cm2 (lattes) pour les pannes ces
dimensions pouvant varier suivant les charges tombant sur la charpente.
a) Elévations
Les recommandations sont les mêmes que pour les fermes traditionnelles
en ce qui concerne la cotation d’ensemble et la méthodologie de
représentation. La seule différence réside dans le fait que les élévations
des fermes ici sont la conséquence des épures de triangulation, les barres
sont axées sur les lignes d’épures.
b) Epure
Dans le cas des fermes modernes l’épure est un canevas triangulé
obligatoire sur le dessin de charpente . L’épure doit faire apparaître :
- le repérage des nœuds de triangulation désignés par les
lettres capitales en caractère gras.
- Le repérage des barres de triangulation désignés par des
chiffres (plus gras et plus grand que les chiffres de cote afin
d’éviter toute confusion).
- Rq. : Ce repérage permet d’établir une correspondance
entre l’élévation et les détails.
- La cotation de l’altitude des nœuds de triangulation suivant
une origine qui est habituellement le point le plus bas de
l ‘épure.
- Les cotes d’ensemble
- Les longueurs des lignes sont portées au dessus de celle-ci
cependant pour plus de clarté, il est recommandé d’annexer
au dessin un tableau de longueurs.
c) Dessins de détail
Les dessins de détail ressortent avec précision les nœuds d’assemblage
avec les organes de liaison (boulons, rivets, pointes). Ils sont à une échelle
plus grande que elle d’élévations (1/10, 1/5, 1/1 …)
Rq. : Les nœuds d’assemblage se définissent par 2 ou 3 vues mises en
correspondance.
Les boulons dans les vues sont représentés sans filetage, on doit indiquer
leur diamètre et leur position.
Les assemblage cloués : les têtes des pointes sont représentées par des
points.
i) Règle de représentation
34
- l’interruption des pièces se fait par un trait fin à main levée
ou par un trait en zigzag.
- Hachures
Élévation
Coupe.
35
7. DESSIN DES OUVRAGES D’ART
7.1. Rappel généralités
Les conventions et indications des détails dans les dessins des ouvrages d’art
sont les mêmes que celles des dessins techniques abordés jusqu’ici. Le problème
qui subsiste cependant est celui de la présentation d’ensemble de ces figures.
La disposition des figures, en ce qui concerne les ouvrages d’art, ne peut en
effet obéir, comme pour les objets ou éléments de construction à des règles strictes.
Cela résulte de leur extrême diversité, tant en ce qui concerne les formes que les
dimensions ; par conséquent, il ne serait plus question ici d’appliquer les règles
normalisées des dessins cités ci-dessus. Dans le cadre des dessins ces ouvrages,
les règles de représentation découlent de la particularité de la plupart des ouvrages
et sont les suivantes:
36
7.3.1 Ouvrages ramassés (pont, dalot, etc.).
On procédera de la façon suivante :
a) Mettre en place, en haut et à gauche du support, la demi-élévation et la demi-
élévation et la demi-coupe verticale obtenue à partir d’un plan de coupe qui est le
plan de symétrie parallèle à la façade vue en élévation. On place traditionnellement
la demi-élévation à gauche de la trace du plan de symétrie perpendiculaire au
précédent et la demi-coupe à droite de cette trace. Il faut rappeler que dans le cas de
l’ouvrage de franchissement, l’élévation correspond à l’une des façades de l’ouvrage
parallèles à l’axe de la voie de communication.
b) Disposer à la même hauteur que la figure précédente et sur sa droite la demi-
coupe verticale obtenu à partir d’un plan le coupe qui est le plan de symétrie
perpendiculaire à la façade vue en élévation. Il est judicieux de d’établir cette figure à
l’aide des lignes de rappel horizontales tracées à partir de la première figure.
c) Placer les plans et les coupes horizontales (ou plan coupe) au dessus de l’une
des figures précédemment définies d’une façon générale on représentera :
o le plan supérieur, l’ouvrage terminé
o le plan hourdi enlevé
o Mettre en place enfin, éventuellement les dessins de détails au mieux de la
place disponible, de préférence vers l’extrémité droite – bas du support.
1/2 Coupe
1/2 1/2 Coupe transversale
élévations longitudinale
NB. : Les dessins du béton armé (ferraillage surtout) font toujours l’objet d’un support
à part.
37
c) En bas des deux dessins ci-dessus représenter les détails essentiels.
d) Les dessins du béton armé (ferraillage surtout) font toujours l’objet d’un
support à part.
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6. DESSIN DETAILS TECHNIQUES
6.1. Définition
Le dessin de détail est une représentation d’une partie d’ouvrage à une
échelle plus grande que celle du dessin d’ensemble duquel ce détail est extrait.
6.4.1. Fondation
- section sur drain
- les ouvrages annexes (regards, puisards, fosse sceptique)
- coupe locale sur dallage, revêtements divers
- types de semelles (coffrage et ferraillage)
- liaisons diverses.
- Etc.
6.4.2. Elévations
- appuis et reliefs ;
- coupe locale sur plancher ;
- isolation thermique, acoustique, cloisons parements divers ;
- Menuiseries ;
- Coffrage- ferraillage divers ;
- Liaison ;
- Conduits et réservations ;
- Escaliers ;
- Ascenseurs ;
- Etc.
6.4.3. Charpente et couverture
39
- nœuds, assemblages ;
- coupe sur étanchéité ;
- coupe sur ouvrage de collecte (noue, gouttière, chéneaux,
etc.) ;
- acrotère ;
- costière ;
- seuil ;
- descentes d’eau ;
- faîtière ;
- coupe sur couverture ;
- solivage ;
- etc.
40
PERSPECTIVE CONIQUE
La perspective ou projection centrale (a) est un moyen particulièrement expressif permettant de représenter une idée
constructive. Elle permet à l’observateur et particulièrement au profane de se faire une idée plus précise que la projection parallèle
ou géométrale en plan et élévation (b), utilisée habituellement en dessin d’architecture.
L’objet est représenté sans tenir compte de sa vraie grandeur tel qu’il apparaît à l’œil ou qu’une photographie le montrerait. Ce
faisant, on néglige la différence entre la courbure de la rétine et le plan du tableau c.
Pour bien comprendre « be » dressé perpendiculairement sur le plan de base « gr ». L’image perspective résulte de l’ensemble
des points où les rayons visuels retient l’œil à l’objet percent le plan du tableau (a).
Toutes les lignes parallèles à une même direction convergent vers un même point de fuite. Sur les droites parallèles au plan du
tableau restent également parallèles dans la vue perspective, tandis que leur point de fuite s’éloigne vers l’infini. Les arêtes
verticales restent verticales.
Conditions préalables permettant de construire une perspective.
41
Par un de ses côtés, l’objet est parallèle au plan du tableau « be », le regard reste parallèle au de base gr. A la limite, il s’agit d’une
perspective d’angle dans laquelle, en plan, l’angle fait par l’objet avec le plan du tableau devient nul. Ce faisant l’un des points de
fuite s’éloigne vers l’infini tandis que l’autre se rapproche du centre de l’image.
NB . On peut combiner perspective d’angle et centrale dans le même dessin.
Construction
1- Partant du point de vue S, on trace en plan deux parallèles aux côtés de l’objet à représenter, jusqu’à leur intersection avec
la trace « be » du plan du tableau. En élevant ces ponts on obtient les points de fuite F1 et F2 placés sur la ligne d’horizon.
2- Les points de l’objet en plan sont reliés au point de vu S à l’aide des rayons visuels.
3- L’intersection P’ du rayon visuel avec le plan du tableau « be » est ensuite relevée dans l’image.
4- Pour déterminer les hauteurs en perspective, les traces des arêtes verticales des volumes sont prolongées jusqu’à leur
intersection avec le plan du tableau « be » et relevées dans l’image perspective. Ensuite, les hauteurs prises en élévation
sont reportées dans la perspective en partant du plan de base « gr ».
5- A l’intersection des lignes de fuite et des verticales de relèvement des points P’, on obtient l’image perspective des points
supérieurs de l’objet.
Recommandations
Employer la perspective d’angle pour les volumes vus de l’extérieur.
Construction
La construction de la perspective centrale correspond à celle de la perspective d’angle, mais dans ce cas on ne travaille qu’avec
un seul point de fuite.
1- L’horizon étant choisi au préalable, le rayon visuel principal est relevé dans la perspective et constitue le point de fuite
central.
2- +3 Procéder comme pour la perspective d’angle.
4-Pour déterminer les hauteurs en perspective, les points du plan sont relevés dans l’image en correspondance avec leurs
projections sur le plan du tableau et les hauteurs sont ensuite reportées comme dans la perspective d’angle.
5- Procéder comme pour la perspective d’angle
Recommandations
1) Employer la perspective centrale pour représenter les intérieurs.
2) La perspective centrale prend une allure plus élégante si le point de fuite central est sensiblement au milieu de l’image..
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Ci-contre sont représentées les diverses variantes Obtenues en fixant différemment des éléments tels que la hauteur de l’œil, plan
du tableau, le point de vue et les conséquences qui en résultent pour la perspective.
Selon la hauteur h choisie pour l’œil de l’observateur , c’est-à-dire la ligne d’horizon h°, l’objet à représenter apparaît :
a) Perspective « plongeante » une d’en haut
b) Perspective normale vue à hauteur normale
c) Perspective »plafonnante vue d’en bas
Variation du point de vue
a) Déplacement latéral
La direction de l’axe de vision principal se modifie lorsque le point de vue S se déplace.
b) Modification de la distance
La distance d et l’angle de vue se modifient lorsque le point de vue S s’éloigne ou se rapproche.
Conseils pratiques
1) L’axe de vision principal S-H doit être tracé perpendiculairement sur « be » vers le milieu de l’objet.
2) Distance de 1,5 fois la grandeur de l’objet.
3) Angle de vue : environ 30° (jusqu’à 50°).
Par sa position, le plan du tableau « be » détermine la grandeur de l’image et l’image et l’échelle de la perspective (b). Il peut être
déplacé à volonté en profondeur sans changer la forme de l’image. On admet que le plan du tableau « be » est perpendiculaire au
plan de base « gr et à l’axe visuel A-H.
Les images perspectives apparaissent comme suit :
a) Objets derrière le plan du tableau be plus petits
b) Objets dans le plan du tableau bé à l’échelle
c) Objets devant le plan du tableau be plus grands
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Ensuite, l’angle d’inclinaison au dessus (ou en dessous) de l’horizon est reporté en A1.
L’intersection de cette dernière avec la verticale venant du point de fuite horizontal correspondant donne le point de fuite Fi de
chaque plan incliné.
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