– Introduction Générale –

Introduction
La création d’entreprise regroupe deux approches : l’approche prédictive et
l’approche
effectuale. On se sert en majorité de la seconde approche car elle permet de fournir
tout le
nécessaire en terme de documents présentant et expliquant le projet. Pour aboutir à
un
développement durable et efficace, qu’il soit personnel ou social, il est important
d’être discipliné
et orienté. En d’autres termes, il ne faut pas être dispersé. Pourquoi suivre
aujourd’hui un chemin
puis le lendemain se retrouver sur un autre ? C’est du pur gâchis et une perte de
temps
inexcusable ! Pourquoi parler d’une telle manière ?
On a souvent eu à observer certaines personnes faire 5ans voir 7ans de formation
universitaire puis se retrouver plus tard à faire un travail non conventionnel comme,
dans le
contexte camerounais, faire de la moto ou vendre au marché. Après tout ce temps
passé à acquérir
des connaissances solides sur un sujet, est-ce tout ce dont l’on est capable de faire
? Je ne pense pas.
Sans doute on dira que c’est le pays, mais qu’en est-il d’un point de vue personnel ?
N’avez-vous
aucun dessein, aucune vision, aucun projet qui vous tienne à coeur ou que vous
désirez faire ? Certes
le contexte peut ne pas être toujours favorable pour un emploi, pourquoi ne pas donc
créer une
entreprise, une plus-value ? C’est le but de ce cours. Mais pour cela, il faut suivre
une démarche
bien précise.
Une démarche bien définie
Pour créer une entreprise, il est important de bien définir sa feuille de route : on parle
le plus
souvent de rédiger un business plan. En effet, il ne s’agit pas ici d’inventer un sujet
en l’air ou de
réfléchir n’importe comment, mais au contraire de formaliser ses idées afin de rendre
sa pensée
constructive, dégageant une plus-value qui par la suite pourra recevoir du soutien.
Certes tous les
projets n’aboutissent pas toujours, mais c’est justement parce qu’ils n’ont pas
respectés certaines
exigences qu’ils sont tombés. Pour les entreprises, en moyenne 75 % échouent au
bout de quelques
temps pour 25 % d’entre elles qui réussissent, et ce sans toutefois être vues du
grand public : ce qui
nous amène à parler d’entreprises.
Petites et grandes entreprises
On peut scinder les entreprises en deux grands types : les petites et les grandes
entreprises.
Chaque type se scinde lui-même en plusieurs sous-catégories selon le besoin et la
nécessité.
S’agissant des petites entreprises, on note comme catégories :
Les TPE : Très Petites Entreprises qui sont des entreprises employant moins de
10 salariés
Les PME : Petites ou Moyennes Entreprises
Les PMI : Petites ou Moyennes entreprises Industrielles
Pour le cas des grandes entreprises, on ressort principalement comme catégories :
Les entreprises nationales ;
Les entreprises internationales ;
Les entreprises multinationales ;
Les entreprises transfrontalières.
Les petites et grandes entreprises sont toutes aussi utiles pour le développement de
la
société, moyennant le temps de déploiement et d’évolution constante sur le temps.
Pour les petites
on note 3ans tandis que pour les grandes, elles s’étendent sur les 7ans.
Notion d’entrepreneur
Une chose très importante dans la création d’entreprise est le porteur de projets. En
effet,
pour créer une entreprise, il faut être un entrepreneur. Par entrepreneur, on parle de
meneur,
quelqu’un qui pourra à la fois présenter explicitement le projet, sa vision, savoir le
défendre, le
concrétiser, le faire évoluer dans le temps et l’espace. Au dessus de tout cela, il doit
aussi être
capable de recadrer ses différents collaborateurs par rapport aux objectifs à
atteindre, en dépit des
intempéries et des retards possibles.
Tout le monde ne peut pas être entrepreneur, tout le monde ne peut pas gérer une
structure,
ou une entreprise. Pour certains ce sera difficile à planifier, pour d’autres, ils
trouverons l’appui de
leur entourage. Mais dans l’ensemble, il faut disposer d’un ensemble de
caractéristiques humaines
bien précises :
Il faut être persévérant ;
Il faut être ordonné/organisé ;
Il faut être patient
...
La persévérance
C’est l’une des qualités les plus importantes dans le processus de création
d’entreprises. En
effet, elle permet de rester concentré sur ses objectifs en dépit des difficultés
potentielles ou qui
peuvent survenir. En effet, il n’est pas exclut que l’on puisse subir des échecs ou
encore des
déceptions par rapport à nos attentes, mais avec de la persévérance, nous pourrons
braver les
périodes noires et rester concentrés, avancer et au final obtenir un résultat assez
satisfaisant.
L’organisation
La création d’entreprises est un processus, un ensemble d’étapes bien définies à
suivre dans
le but d’aboutir à quelque chose de concret. Pour suivre ces différentes étapes, il est
important
d’être organisé dans tout ce que l’on fait. Garder à l’esprit ce que l’on désire est très
important car
cela nous maintient dans un état psychologique propice à l’amélioration de notre
projet, de notre
vision. Mais au fil du temps, un autre trait de caractère est nécessaire pour
accompagner celui-ci : la
patience.
La patience
La patience est celle qui, jumelée à la persévérance, nous permet de tenir notre
projet sur le
long terme. Bien que l’entreprise soit un domaine tant évolutif que compétitif,
qu’importe les
formations à ajouter, les apprentissages tierces, les encouragements ou encore
même les rejets, il
faut être patient jusqu’à l’obtention d’un résultat.
Un entrepreneur suit le concept qui stipule de commencer avec ce qu’on a et non
avec ce
qu’on prévoit avoir. La plupart des personnes à qui on pose des questions comme
« Qu’est-ce que
tu veux faire ? » réponde « J’ai d’abord quoi ? », ou « Veux-tu monter un projet ? »
réponde « Avec
quel l’argent ? ». Non, c’est pas comme ça que ça marche. L’argent est le dernier
intervenant dans
le processus de création d’entreprise car le plus important ce n’est pas la finalité,
mais la plus-value
apportée : personne ne paiera pour quelque chose qui ne lui apporte rien du
tout. Donc vous
voulez vous faire de l’argent ? Créez, développez quelque qui aidera les gens, en
faisant de preuve
de patience et d’organisation (pour ne citer que ces deux qualités), avec beaucoup
de persévérance
dans votre vision. L’idée est de développer une idée solide et concrète, définir les
bases et les
contours ainsi que la finalité et à coup sûr, vous trouverez du soutien.
Naître entrepreneur ou pas
Il est important de noter qu’en dehors des deux approches présentées au tout début,
il existe
une troisième appelée approche cognitive. Il ne s’agit pas d’une approche en elle-
même car les
partisans de ce système de pensée affirment selon eux qu’il y a des personnes qui
naissent avec des
aptitudes de leader, ce qui les prédestine à plus d’aisance dans la création d’une
entreprise que
d’autres : ce qui est complètement faux. Ce qu’il faut retenir, c’est que l’on ne naît
pas
entrepreneur mais on le devient.
En effet, l’ensemble des aptitudes liées à un entrepreneur sont des qualités qui
peuvent
s’acquérir dans le temps, il suffit juste d’être attentif et d’être prêt à apprendre. Bien
que certaines
personnes comme les cognitivistes stipulent le contraire, une personne peut bien
naître avec des
qualités de leader ou manager, mais cela n’exclut en rien le fait qu’une autre tierce
personne puisse
les développer et se faire une place en tant que leader. Et parmi les aptitudes
nombreuses liées à un
entrepreneur, la plus importante est la persévérance car elle intervient même au
niveau personnel,
dans notre vie de tous les jours. Si déjà rien que face à un petit bôbô de rien du tout,
une mauvaise
journée ou encore un faux rendez-vous, on est découragé, mieux on laisse...
En gros, tout ce qu’il faut retenir par rapport à cela c’est que « personne ne naît au-
dessus
de quelqu’un d’autre, c’est notre environnement qui nous définit quand l’on
grandit ; et cela
peut être changé avec de la volonté », donc ne vous découragez pas.