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*Thème 

: la délinquance

Problématique  : La délinquance juvénile est un phénomène très présent dans notre société actuelle
et fait depuis toujours partie des préoccupations sociales. Il existe de nombreux facteurs qui
influencent l'émergence des comportements délinquants chez les mineurs, tels que la structure
familiale, mais également des facteurs sociaux. Il y a eu de nombreuses réformes dans cette matière,
et la matière de la protection de la jeunesse fait souvent l'objet de modifications et d'améliorations.
La Convention internationale des droits de l’enfant8 donne une esquisse de définition du mineur
délinquant dans le premier paragraphe de son article 40 : « (…) tout enfant

suspecté, accusé ou convaincu d'infraction à la loi pénale (…) ». En d’autres termes, lorsqu’il

est question de mineur délinquant, nous pouvons dire que « sont concernées, toutes personnes

âgées de moins de dix-huit ans à qui il est reproché d’avoir commis un fait qualifié

infraction »

il , préfère le terme de « mineur en conflit avec la loi » car il estime que le terme de « mineur
délinquant » est

moins respectueux du jeune et traduit une forme de « stigmatisation réductrice »

Certains auteurs affirment par ailleurs qu’un mineur délinquant est en réalité un jeune

en danger qui traduit ce danger en passant à l’acte, en commettant des actes répréhensibles.

Pierre-André Wustefeld va également dans ce sens. Pour lui, le fait pour un mineur d’être en

conflit avec la loi illustre en réalité une réponse de ce dernier à son mal-être existentiel, à sa

vie familiale, ou encore à ses difficultés d’intégration dans son environnement social

D’un point de vue psychosociologique, Mucchielli affirme quant à lui que

« l’identité délinquante est un processus psychosocial qui passe par la rationalisation de

l’opposition à un modèle jugé inaccessible et qui vise une revalorisation identitaire du

sujet »

14. En d’autres termes, pour mettre fin à son anxiété, à ses sentiments de honte, ou

encore à sa dépression, un jeune adopte un comportement délinquant qui lui paraît être le seul

moyen de s’affirmer dans une société où il ne se sent pas à sa place

Nous voyons également dans la loi que le législateur ne parle pas d’« infraction »,

mais de « fait qualifié infraction ». Nous pouvons alors nous demander s’il existe une

différence entre ces deux termes. Un mineur est en fait considéré par la loi comme une

personne ne disposant pas du discernement nécessaire pour assumer ses actes et en endosser

la responsabilité, dès lors on ne peut parler d’infraction, mais bien de fait qui, si le jeune était

majeur, serait qualifié d’infraction

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