Vous êtes sur la page 1sur 14

BIOPHYSIQUE DES RAYONNEMENTS 1ère Année médecine

1. Généralités. M.BELGAT

Rayons : Ce sont les éléments constitutifs d’un faisceau de lumière qui se transmettent dans
l’espace suivant une droite lorsque le milieu est homogène. Suivant le cas, le rayon représente la
direction de propagation d’une O.E.M ou la trajectoire des particules élémentaires.

Rayonnement : tout mode de propagation de l’énergie sous forme d’ondes ou de particules à


partir d’un centre d’émission.

Radiation : ensemble des éléments constitutifs d’une onde qui se propage dans l’espace et suivant
un rayon.

Le rayonnement a un sens beaucoup plus général qu’une radiation ; il est en effet composé d’un
grand nombre de radiations.

2. Classification des rayonnements.

*Selon la nature : on distingue les rayonnements électromagnétiques et les rayonnements


particulaires (particules chargées ou non) qui sont les principaux modes de transmission de
l’énergie dans le vide.

*Selon les effets sur la matière vivante : rayonnements ionisants ( nrg> 13.6 eV) et rayonnements
non ionisants. Ou’ 13.6 eV est l’énergie suffisante pour arracher un électron à une structure
moléculaire biologique.

2.1. Rayonnements électromagnétiques(REM).

2.1.1. Théorie de MAXWELL.

Une onde électromagnétique(OEM) est composée d ‘un champ électrique et un champ


magnétique _I_ entre eux et _I_ à la direction de propagation, se propageant dans le vide à la
vitesse C= 3.108 m/s.

Paramètres de l’onde : une onde est caractérisée, par exemple, par son champ électrique

E=E0 sin (ωt_kx) E0 : amplitude en V/m ω ; pulsation en rd/s ω= 2π/T =2 π

T : période en s : fréquence en s-1 ou en Hz k : nbre d’ondes/unité de long en rd/m


k=2 π/λ λ : longueur d’onde en m.
Les grandeurs spatiales (λ , k) et les grandeurs temporelles (T , ω ) sont liées entre elles par :

λ = vT si l’onde se propage dans le vide : λ=CT

2.1.2. Théorie de PLANCK.

Pour trouver une explication théorique au rayonnement thermique, PLANCK a fait l’hypothèse que
l’interaction rayt_matière se faisait de manière discontinue (le transfert d’énergie est en blocs) :
Chaque bloc contient une quantité d’énergie proportionnelle à la fréquence de l’onde définie par
MAXWELL. E=h h=6.62.10-34 j.s constante de PLANCK

2.1.3. Théorie d’EINSTEIN.

Pour expliquer l’effet photoélectrique, EINSTEIN a associé à l’OEM une particule appelée photon
et lui a attribué le quantum d’énergie de fini par PLANCK ; L’interaction rayt- matière revient alors
à un choc entre les photons et les particules constituant la matière.
Le photon de masse nulle a pour énergie : E = h = hC/ λ

Fig.1 classification des rayonnements électromagnétiques dans le vide

2. Rayonnements particulaires.

Sont formés par des particules matérielles chargées ou non, caractérisées par :
m0 : masse au repos très faible mesurée en u.m.a
1 u.m.a= 1.67.10-27 kg donc m0= 9.1 10-31 kg
m : masse en Mvt ou masse dynamique
q : charge e=1.6 10 -19 C pour l’électron
v : vitesse en m/s
La loi de la relativité d’EINSTEIN s’écrit : m=m0/(1-v2/c2)1/2
E0=m0C2 : énergie au repos , E =mC2 : énergie en mouvement

Ec =E – E0 énergie cinétique alors Ec= m0C2[1/(1-v2/C2)1/2 – 1]

Soit : ß=v/C et α=1/(1- ß2)1/2 donc m= αm0


Cas classique ß 0,1 Ec = m0v2/2 Ec/E0 1/200

Cas relativiste ß> v0,1 Ec/E0 > 1/200

1 eV = 1.6 10-19 j , eV : énergie acquise par un é accéléré sous une ddp de 1V

3. Quantité de mouvement.

P= mv cas classique p=m0v en kg.m/s ou bien en j.s.m-1

Pour le photon : p=E/c = h/ λ

Loi de BROGLIE : a toute particule matérielle de quantité de mouvement p peut être associée
une onde de longueur d’onde λass = h/mv

Passage de la quantité de mouvement à l’énergie pour une particule relativiste :

Et2 = p2 + E02
Electron : m0e= 9,1 10-31 kg E0e= 511KeV ≈ 0.5 MeV e’ relativiste si Ece > 2,55 KeV

Proton : m0p≈ 1860m0e E0p=838 MeV p relativiste si Ecp >4,86 MeV

4. Spectre.

Une radiation représente des photons ou des particules matérielles d’énergie bien
définie(radiation monoénergetique. Un rayonnement représente un faisceau de photons ou de
particules (rayonnement polyénergetique).

Généralement, on dit qu’un spectre est la répartition de l’intensité ( puissance, flux, ………,) d’une
onde ou d’un faisceau de particules en fonction de l’énergie ou de la longueur d’onde.

On distingue ;

a) Spectre discontinu ; appelé aussi spectre de raies, constitué d’une ou de plusieurs


radiations de longueurs d’ondes définies

Φ(w)

φ2………………… φtot = φ1 + φ2 + φ3

φ1 …….

φ3 ………………………...

E1 E2 E3 E(eV)

b) Spectre continu : constitué par toutes les radiations dont l’énergie est comprise entre deux
limites E1 et E2

La radiation d’énergie E , constituée des particules dont l’énergie est comprise entre E et E+dE,
transporte la puissance dφ . On représente ce flux monochromatique par un rectangle de
largeur dE , de surface : dφ = (dφ/dE).dE ce qui conduit à porter en ordonnées dφ/dE= f(E)

dφ/dE

dE

E1 E2 E

Etalement en longueur d’onde : g(λ)= dφ/d λ = f(E). hc/ λ2


Exemple : Rayonnement du corps noir .

On appelle corps noir tout corps idéal qui absorbe toute l »énergie rayonnante qu’il reçoit
quelque soit l’angle d’incidence ou la longueur d’onde du rayonnement incident.

En absorbant l’énergie rayonnante, le corps noir s’échauffe , sa température s’élève et par


conséquent il émet à son tour une quantité d’énergie rayonnante qui croit avec la
température.

On atteint l’équilibre et la température du corps noir reste constante dès que l’énergie
rayonnée par le corps noir par unité de temps est égale à la quantité d’énergie reçue dans le
même temps.

4.1. Loi de STEFAN-BOLTZMANN.

Dans le cas idéal du corps noir qui absorbe toute l’énergie qu’il reçoit, l’émittance est :

Ԑ= dφ/ds = σ T4 φ = σ ST4 σ=5,67.10-8 wm-2K-4 constante de Stefan-Boltzmann

4. 2. Loi de WIEN.

Le spectre en longueur d’onde des rayonnements du corps noir est représenté par des
courbes isothermes. On remarque que le flux transporté par le rayonnement croit rapidement
quand la longueur d’onde augmente , passe par un maximum puis décroit dans la région des
grandes longueur d’onde. La position du maximum se déplace vers la faible longueur d’onde
quand la température s’élève.

La position du maximum est donnée par : λmaxT = 2,9.10-3 mK


5. Interaction Rayonnement- Matière.

5.1 Effet Photoélectrique.

Expérience de HERTZ : L’électroscope, chargé négativement, se décharge si on éclaire le plateau en Zinc

avec des rayonnements riches en UV. Il cesse de se décharger si on interpose une lame de verre qui absorbe

les UV.Si l’électroscope est chargé positivement, il ne se passe rien.

Interprétation : Quand on éclaire le métal, des photons d’énergie hυ excitent les électrons. Si hυ est
suffisamment grande pour porter l’électron à un niveau d’énergie positif, il pourra quitter l’atome.
Le photon le moins énergétique responsable de l’EPE est celui d’énergie hυ0 = W0.
W0 : Energie de seuil (travail d’extraction) υ0 : fréquence de seuil.
L’énergie cinétique à la sortie du métal sera : Ec= hυ - hυ0.

Les lois de l’émission photoélectrique des métaux purs placés dans le vide :
Cellule photoémissive : la cellule photoémissive est constituée par une ampoule en verre spécial transparent

à l’UV.

C : cathode formée par la couche du métal à étudier. A : Anode réduite à un fil.

L’anode capte les électrons qu’expulse la cathode lorsqu’elle est éclairée par une source convenable, il en

résulte dans le circuit extérieur un courant de très faible intensité que l’on peut mesurer à l’aide d’un

galvanomètre très sensible.

Résultats : Pour un métal pur, l’émission photoélectrique ne se produit que si la fréquence υ de la lumière

excitatrice est supérieure à une limite υ0 caractéristique de ce métal c.à.d λ <λ0.

Exp : K : λ0= 0.55 μm ; Zn : λ0= 0.37 μm ; Cu : λ0= 0.29 μm ; Mg : λ0= 0.51 μm ………..etc.

Le courant photoélectrique ne se produit qu’à partir d’une ddp entre l’anode et la cathode négative appelée

tension d’arrêt : -Ua, si (VA-VC) < -Ua aucun courant ne passe.

Au-delà d’une certaine ddp (VA-VC) on obtient la saturation, I n’augmente plus, car tous les électrons émis

par la cathode sont captés par l’anode.

0 – m0v2/2 = - eUa travail résistant à la force électrique

alors Eccmax= eUa= hυ - hυ0 = vcmax vcmax : vitesse maximale des é à la cathode.

Rendement quantique de puissance :

Ф= n hυ n : nombre de photons émis / s n =N/ t

Is=Q/ t = n’e n’ : nombre de photoélectrons reçus / s η=n’/n = Ishυ/e Ф

Ф constante υ1>υ2 υ constante Ф1 > Ф2 > Ф3


5.2 Rayons X

Si on bombarde des atomes avec des particules énergétiques (énergie de l’ordre de qqs dizaines de
KeV ces particules pourront perturber les électrons des couches internes de l’atome, ce dernier en
retrouvant sa stabilité originale, émettra une radiation très énergétique de l’ordre de qqs dizaines de
KeV ; c’est cette radiation qu’on l’appelle radiation X ou rayons X, ces rayons sont des ondes EM
de très courtes longueurs d’ondes.
On produit les rayons X en laboratoire à l’aide d’un tube à vide appelé tube à rayons X ; les tubes
les plus couramment utilisés pour la recherche scientifique, pour les usages industriels et médicaux
sont du type tube de Coolidge.

Le tube est formé d’une cathode et une anode (souvent appelée anticathode).La cathode est un
filament de Tungstène porté à haute température. L’anticathode est généralement une pastille de
Tungstène encastrée dans un bloc de cuivre dont la partie extérieure est munie d’un système de
refroidissement.
Lorsqu’on établit une forte ddp aux bornes du tube, la cathode chauffée émet par effet thermique
des électrons qui sont aussitôt accélérés par un champ électrique intense frappant la cible
(anticathode) et produisant des rayonsX.
Propriétés des rayons X :
 les rayonsX ionisent les gaz
 les rayons X se propagent en ligne droite
 absorption :
a) augmente avec l’épaisseur de la substance traversée
b) augmente très rapidement avec le numéro atomique Z des éléments chimiques
considérés
c) augmente avec la longueur d’onde du faisceau X

Analyse Spectrale
Eco = eU énergie cinétique des électrons accélérés hυ = hc/λ= eU
La longueur d’onde minimale des photonsX : λo = hc/ eU.
La fraction de l’énergie des électrons incidents qui ne se retrouve pas dans les photons émis, se
transforme en chaleur ; donc il faut un système de refroidissement de l’anticathode.

dФ/dE = kIZ(Eo-E) dФ/dE


Ф= kIZEo2/2
r = Ф/UI le rendement du tube
UI = Ф + ¨Pch …(1) Pch=Q/Δt kIZEo
et Q = J m c Δθ
de (1) : UI = UIr + J m c Δθ/Δt
alors : (1-r)UI = J m c Δθ /Δt

Le transfert des électrons ( transitions quantiques) obéit aux règles de sélection ;


Δn ≥1 , Δl = ±1 et ΔJ= 0 ou ±1 avec :

n : nombre quantique primaire 1, 2, 3,……


L : nombre quantique secondaire 0≤ l ≤ n-1
J ; moment quantique J= l+s
s : spin s= ±1/2
Les énergies des photons de fluorèscence sont :
EKα1= WK – WL2 , EK α2 = Wk – WL3 EKβ1 = WK –WM2 , , , , , , , , , , , ,
,,,,,,,,,,,,,,, ,EL2 α1 = WL2 – WM1 , , , , , , , , , EL2 α3 = WL2 – WM5 , , , , etc

Effet AUGER ; Parfois un des photons fluorescents est capable de créer un nouvel effet
photoélectrique sur l’atome même qui lui a donné naissance , un deuxième électron se trouve ainsi
expulsé.

5.2.Effet COMPTON ( diffusion d’un rayonnement electromagnetique par un electron)

La diffusion est un double processus par lequel un è absorbe de l’énergie de l’OEM et la réemet
sous forme de rayonnement diffusé .Donc , l’effet COMPTON consiste en une diffusion du photon
accompagnée d’une perte partielle de celui-ci _____ Interaction avec un è quelconque de l’atome.

hυ’
hυ θ
e’
φ

Ec

Conservation de l’energie ; E = Ec + E’
Conservation de la quantité de mouvement ; sur ox ; E/C = E’/C cosθ + PC cos φ

sur oy ; 0 = E’/C sinθ - PC sin φ


L’augmentation de la longueur d’onde est ; Δλ = λ’ - λ = λc (1- cosθ )
La quantité de mouvement de l’electron Compton ( electron de recul est t.q ; ET2 = (PC)2 + E02
E ; energie du photon incident E ; energie du photon diffusé ET ; energie totale de l’electron
Λc = 0.0242 A° longueur d’onde Compton
6. Absorption (Atténuation).
Soit un faisceau de RX ou de R𝝲 qui traverse une substance d’épaisseur dx , à la sortie, l’intensité
sera diminuée à une quantité dI de la manière suivante :
dI = - μI dx ……….. (1)
μ : coefficient linéaire d’atténuation ( d’absorption) en cm-1
I X I
0 X

I
0 : intensité du faisceau incident
I : intensité du faisceau transmis sans interaction

De (1) on écrit : I/I = e- μx


0

e- μx
L’atténuation est donc : A= 1 -

Couche de demi atténuation (CDA) : l’épaisseur qui attenue le faisceau à 50%. A = ½

I/I e- μx1/2
Alors 0 =½= d’où CDA= X1/2 = 0,7/μ

Par fois en pratique en utilise le coffecient massique d’absorption μ m = μ/ ρ en cm2/g

7. Structure du noyau atomique.


L’édifice basique de l’atome était établi grâce aux travaux de Rutherford, de Bohr, de
Sommerfeld et de Schrödinger.

Modèle L’atome L’atome de La fonction de


planétaire de d’hydrogène Sommerfeld Schrödinger
l’atome de de Bohr 1926
(Rutherford 1220
1906) 1913

7.1 Les constituants de l’atome


Un atome est formé du noyau et des électrons.
Le noyau appelé aussi nucléide ou nuclide est composé de nucléons étroitement liés entre eux.
Les nucléons sont de deux types :
1
1. Le neutron : corpuscule électriquement neutre symbole : 𝑛 ou 𝑛 ; Masse : mn =
0
1,0086649 uma
A l’état libre (hors du noyau) le neutron se désintègre n spontanément (radioactif).
1 1 0 1 0
𝑛 𝑝 + 𝑒 𝑝 : proton et 𝑒 électron
0 1 −1 1 −1
1
2. le proton : corpuscule électriquement chargée positive. Symbole : 𝑝 ou p , ce n’est
1
1
autre que le noyau de l’atome d’hydrogène c.à.d. 𝐻 ou H+ masse : mp=
1
1.0072764 u.m.a
Le proton est stable à l’état libre, mais dans certain cas, il peut se transformer en un neutron et un
électron positif.
La charge du noyau est positive et sa valeur dépend du nombre de protons, le noyau est entouré d’un
certain nombre d’électrons.les trois particules : le neutron, le proton et l’électron forment l’édifice
atomique.
7.2 Nomenclature
Un noyau est caractérisé par :
a. Nombre de charges (numéro atomique) Z c.à.d. le nombre de protons qui constituent le noyau
b. Nombre de masse A : nombre total des nucléons A = N + Z N : nombre de neutrons
𝐴
𝑋
𝑍
* Isotopes ; ce sont les nuclides qui ont le même Z mais de A différent
En 1910 F.W.Aston a montré que le néon (Ne) naturel contenait deux sortes d’atomes dont
20 22
l’un avait un masse égale à 22 et l’autre, une masse égale à 20 𝑁𝑒 𝑁𝑒
10 10
Les propriétés des isotopes trouvés dans la nature sont remarquablement constantes.
Exp.1 : le fer (Fe) a plusieurs isotopes que l’on trouve les mêmes propriétés dans le fer
météorique et dans le fer terrestre.
54 56 57 58
𝐹𝑒 (5,84 %) , 𝑝 (91,98 %) , 𝑝 (2,17%) , 𝐹𝑒 (3 %)
26 26 26 26
12 13
Exp.2 : le carbone naturel contient 𝐶 (98,90%) et 𝐶 (1,1 %) sa masse atomique est :
6 6
M = ΣMis.Xis/100 avec ; Mis : masse de l’isotope, Xis : son % , donc la masse du
carbone est :
M = (12x98,9 + 13x1,1)/100 =12,011 g
137
* Isobares : des noyaux qui ont même A mais de Z différent exp : Césium 𝐶𝑠 et
55
137
Baryum 𝐵𝑎
56
132 133
* Isotones : des noyaux qui ont même N exp : Xénon 𝑋𝑒 et Césium 𝐶𝑠
54 55
* Isomères : des noyaux qui ont même A et même Z mais du point de vue énergétique
𝐴 𝐴
(énergie interne) sont différents. Exp : 𝑋 et 𝑌 Ei(X) < Ei(Y) ==== X est dans
𝑍 𝑍
l’état fondamental
Y = = = = = = = = excité
7.3 Dimensions du noyau
Le noyau est souvent considéré comme ponctuel même s’il contient presque toute la masse de
l’atome ; en réalité, le noyau possède des dimensions finies.
On peut déduire à partir de l’expérience de Rutherford (en calculant la distance minimale
d’approche) que le rayon des noyaux atomiques est de l’ordre de 10-14 m.
Le volume d’un nucléon V0 =4πR03/3, le volume du noyau V= 4πR3/3
Sachant que V = A V0 alors R = A1/3R0
R0 ≈ 1,3 Fm rayon d’un nucléon 1Fm(Fermi) = 10-15m
7.4 Force nucléaire
Il existe une force capable d’assurer la stabilité des particules chargées positivement qui sont
regroupées dans le volume restreint des noyaux ; L’action de cette force est entre deux
protons, soit entre un proton et un neutron. Elle est de deux types :
a. Force nucléaire attractive : de très grande intensité, assure la cohésion du noyau (rayon
d’action environ 1,2 Fm)
b. Force nucléaire répulsive : empêche l’interpénétration des nucléons (rayon d’action=
0,5 Fm)

7.5 Energie de liaison d’un nucléon au noyau ( L)

On l’appelle aussi énergie de séparation : c’est l’énergie minimale pour qu’un nucléon
soit arraché du noyau, elle varie de 2 à 20 MeV.
Energie interne du noyau + L = énergie des nucléons à l’état
dispersé
On appelle L/A : énergie de liaison moyenne par nucléon. Plus L/A est grand, plus le
noyau est stable.
Mc2 + L = [(A-Z)mn +Zmp]c2 == L/A =∆m c2/A
Avec : ∆m = [(A-Z)mn +Zmp – M ] défaut de masse
M : masse exacte du noyau mp , mn les masses du proton et du neutron.

Vous aimerez peut-être aussi