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i) On considére le cas réaliste pour lequel mp me . L’électron est alors en orbite du proton
qui est fixe. On a alors d’après Newton
s
2
e ω e2
me ω 2 r0 = ⇒ ν = = ≈ 6.58 · 1015 Hz.
4πε0 r02 2π 16π 3 ε0 me r03
avec r0 (t) la position de l’électron (on suppose que son mouvement est dans le plan z = 0).
cos(ωt)
r0 (t) = r0 sin(ωt) .
0
Donc selon les trois relations précédentes:
cos(ωt)
p(t) = −er0 sin(ωt) .
0
On a vu dans le cours que pour des observateurs à grandes distances r r0 et dans le cas
où le mouvement des particules de l’émetteur (ici l’électron) est non-relativiste v c,1 les
champs électromagnétiques sont donnés par
µ0 1 p̈(t) × er
B(t, r) =
4π c r
1 1 (p̈(t) × er ) × er
E(t, r) =
4πε0 c2 r
Constater que E est clairement perpendiculaire à B et que l’approximation non-relativiste
est valable (v/c = ωr0 /c ≈ 0.007).
iii) On constate d’abord que
E = cB × er .
Le vecteur de Poynting est donné par
S = ε0 c2 E × B = ε0 c3 (B × er ) × B
2
Alors la durée de vie de l’atome classique est τ ≈ 10−11 s. L’électrodynamique classique
ne peut pas expliquer la stabilité des atomes. Elle prédit que les électrons tombent dans les
noyaux. La résolution du problème de la stabilité est donnée dans le cadre de la mécanique
quantique. Là, l’électron est décrit par une fonction d’onde (densité de probabilité) qui est
la solution de l’équation de Schrödinger. On peut montrer que l’opérateur de Hamilton pour
les atomes possède des niveaux d’énergie discrets (valeurs propres de H) qui correspondent
aux états liés des atomes.
En plus, il existe une valeur propre minimale E0 = −13.6 eV . L’existence de cette énergie
minimale explique la stabilité des atomes.
q 2 a2 q2 a p
∆W = T P = T 3
= ( (v0x )2 + 2d a − v0x )
6π0 c 6π0 c3
Il faut ajouter que dans le cadre de notre approximation, on peut négliger ce rayonnement
d’énergie. Comme exemple, on peut prendre la charge et la masse d’électron et un condensa-
teur macroscopique (' 1cm) chargé avec 1 V , et pour simplifier le problème, prenons le cas
v0x = 0:
√ 2 r r
∆W 2 q /(0 d) qV 10−6 1
= ' 0.075 · ' 10−16 1
qV 6π mc2 mc2 500 · 103 500 · 103
ii) Le changement d’énergie ∆E est donné par le changement d’énergie cinétique de la charge q
et le changement d’énergie électrostatique du condensateur (on néglige le changement dû au
rayonnement). Calculons ∆E par rapport au changement d’énergie cinétique qV :
∆E 1 1 2 2
1 2 2 2 2
= (Q − q) − Q + m v0y + a T − v0y
qV qV 2C 2
2
1 q m qV
= − qV + 2d
qV 2C 2 md
q
= 1, car q Q par hyp.
2Q
L’énergie totale doit toujours être conservée. En négligeant la perte par rayonnement, la vari-
ation d’énergie est approximativement nulle sous l’hypothèse q Q. Ceci revient à supposer
que la charge q est une charge test qui n’influence pas le système. C’est précisément sous cette
hypothèse qu’on a résolu le point précédent. On peut en conclure que les approximations
faites sont valides.
3
iii) Pour répondre à cette question, utilisons les résultats de l’exercice 1 de cette série. Nous
avons vu que le vecteur de Poynting est maximal dans la direction perpendiculaire aux
deux dipôles oscillants de ce problème. Ceci implique que la puissance est ici rayonnée
surtout parallèlement aux plaques du condensateur. Attention, ceci n’est valable que dans
l’approximation non-relativiste. Si la charge est très rapide, elle rayonne dans un cône étroit
dans la direction du mouvement. (cf. Jackson, section 11.2)
Le potentiel scalaire à grande distance dû à la distribution de charges est donné par le développement
en multipôles:
1 Q x·p 1
φ = + + O( )
4π0 |x| |x|3 |x|3
(i) Le terme du monopôle est zéro, car la charge totale du système est Q = 3q + q − 2q − 2q = 0.
Donc le premier terme non nul est le terme dipolaire. Le moment dipolaire de la distribution de
charges est donné par:
Z
p = d3 x0 x0 ρ(x0 )
Z
= dx0 dy 0 dz 0 [x0 ex + y 0 ey + z 0 ez ]
× [((3qδ(z 0 − d) + qδ(z 0 + d)) δ(y 0 )δ(x0 ) + (−2qδ(y 0 − d) − 2qδ(y 0 + d)) δ(z 0 )δ(x0 )]
= 3qdez + q(−d)ez − 2qdey − 2q(−d)ey
= 2qdez
4
Le potentiel scalaire à grande distance est donc:
(ii) Le moment dipolaire de la distribution de charges (avec l’origine des coordonnées déplacé par
rapport au point (i)) est donné par:
Z
p(ii) = d3 x0 x0 ρ(x0 )
Z
= dx0 dy 0 dz 0 [x0 ex + y 0 ey + z 0 ez ]
Donc si la charge totale Q contenue dans la distribution de charges est zéro, alors le moment
dipolaire est invariant sous un changement de système de coordonnées. Cette condition (Q = 0)
est vérifiée au point (ii).