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Dans l'histoire des sciences, plusieurs modèles de l'atome ont été développés, au
fur et à mesure des découvertes des propriétés de la matière. Le modèle atomique
actuel est le résultat d’amélioration successive obtenue par le biais de mesures
expérimentales toujours plus précises. Quatre noms célèbres sont attachés à
l’évolution du modèle de l’atome THOMSON – RUTHERFORD - BOHR et
SCHRONDINGER.
Le modèle de Joseph John Thomson suppose que les électrons sont immergés
dans un matériau de charge positive et de forme indéterminée (sphérique ou non),
« comme des raisins dans un cake.
la matière est rassemblée dans un noyau de très petite dimension, environ 10-14 m
de rayon, chargé d'électricité positive autour duquel gravite dans un grand espace
vide les électrons négatifs découverts par Thomson.
BOHR étudia l’atome d’hydrogène. L’unique électron se déplace sur une orbite
circulaire centrée sur le noyau qui est supposé immobile. Le système est stable.
L’application du Principe Fondamental de la Dynamique donne :
∑ 𝑓̅ = 𝑚. 𝛾⃗ ….. (15) .
Structure de la matière. ( Par Dr HENNI MANSOUR Z) 26
Chapitre III. L’électron en mécanique ondulatoire
𝑉2
avec : 𝛾⃗ = . où : V est la vitesse de l’électron.
𝑟
Vitesse V é
- Force centripète
-
Force électrostatique
p
1 𝑞.𝑞′
La Σ force est la force électrostatique de COULOMB : 𝑓= .
4𝜋𝜀0 𝑟2
avec : q = +e ; q’= -e ; 𝜀0 : permittivité dielectrique
𝑒2
⟹ |𝑓|=4𝜋𝜀 2 ……. (16)
0 .𝑟
𝑒2 𝑚.𝑉 2 𝑒2
15 et 16 donnent : = ⟹ 𝑉 2 = 4.𝜋.𝜀 …… (17 )
4𝜋𝜀0 .𝑟 2 𝑟 0 .𝑚.𝑟
ℎ
⟹ 𝑚. 𝑉. 𝑟 = 𝑛 (2.𝜋)……..(18) (condition de quantification ;3ème
postulat de Bohr)
𝑛 2 ℎ2
(18) donne : 𝑉 2 = …….. (19)
4.𝜋2𝑚2 𝑟 2
𝑛2ℎ2 𝜀0
(17) et (19) donnent : 𝑟 = …… (20)
𝜋.𝑚.𝑒 2
ℎ2 .𝜀0
Ou ∶ 𝑟 = 𝑎0 . 𝑛 2
Avec : 𝑎0 =
𝜋.𝑚.𝑒 2 .
Et = Ec + Ep Ici : Ep = E élèctrostatique
1 1 𝑒2 𝑒2
Ec = 2 . 𝑚. 𝑉 2 = . 𝑚. = 8𝜋.𝜀 ……………(21)
2 4𝜋.𝜀0 𝑚.𝑟 0 .𝑟
𝑟 𝑟 𝑒2 𝑒2 𝑟 𝑑𝑟 𝑒2 1
Ep = Eel.st = ∫0 𝑓. 𝑑𝑟 = ∫0 4.𝜋𝜀 𝑟 2 𝑑𝑟 = ∫
4.𝜋𝜀0 0 𝑟 2
= 4.𝜋.𝜀0
(− 𝑟 )
0
𝑒2
𝐸𝑃 = − ……..………(22)
4.𝜋.𝜀0 .𝑟
𝑒2 𝑒2 𝑒2
Et = Ec + Eel..st = 8𝜋.𝜀 − = - 8.𝜋.𝜀 …………..(23)
0 .𝑟 4.𝜋.𝜀0 .𝑟 0 .𝑟
𝑛2 ℎ2 𝜀0 𝑒2 𝜋.𝑚.𝑒 2 𝑚.𝑒 4 1
Or : 𝑟 = ⟹ 𝐸𝑡 = - 8.𝜋.𝜀 . . 𝑛2ℎ2 𝜀 = − 8.ℎ2 .𝜀2 . 𝑛2
𝜋.𝑚.𝑒 2 0 0 0
𝑚.𝑒 4 1 1
𝐸𝑡 = − 8.ℎ2 .𝜀2 . 𝑛2 = − 𝐴. 𝑛2 …………...(24)
0
𝑚.𝑒 4
Avec : A =
8.ℎ2.𝜀02
(Etat fondamental)
(𝐸1 )𝐻 𝐴 13,6
E (n) = = - 𝑛2=-
𝑛2 𝑛2
0 Ev n=∞
-13.6 Ev n=1
Or : Et = Ec + Ep et Ep = 2 Ec (<0) ⟹ Et <0
Qui, sont constitués d’un noyau de charge +Z.e entouré d’un seul électron.
Exemple : 𝐻𝑒+ , 𝐿2+
𝑖
𝑍𝑒 2 𝑍 𝑒2
q= + Z e q’= -e → |𝑓|=4𝜋𝜀 2 et 𝑉 2 = 4.𝜋.𝜀
0 .𝑟 0 .𝑚.𝑟
𝑍2 𝑍2 𝑚.𝑒 4
𝐸𝑛 = (𝐸1 )𝐻 . 𝑛2 = −𝐴 (𝐸1 )𝐻 = −𝐴 = − 8.ℎ2.𝜀2 = -13.6 Ev
𝑛2 0
ℎ ℎ 1 𝑎0
On a : 𝑚. 𝑉𝑛 . 𝑟𝑛 = 𝑛. ( ) ⟹ 𝑉𝑛 = 𝑛. . or : 𝑟𝑛 = . 𝑛2
2𝜋 2𝜋 𝑚.𝑟𝑛 𝑍
ℎ 1 𝑍 ℎ.𝑍 1
⟹ 𝑉𝑛 = 𝑛. 2𝜋 . 𝑚 . 𝑎 2 ou : 𝑉𝑛 = .
0 .𝑛 2.𝜋.𝑚.𝑎0 𝑛
Si n =1, l’atome d’hydrogène ou ion hydrogénoide est dans son état le plus stable.
Energie minimale (état fondamental)
Si n ≥ 2 , l’électron occupe un niveau d’énergie supérieur. L’atome est dans un
état excité (instable)
I >J
nI Ei
nj Ej
Structure de la matière. ( Par Dr HENNI MANSOUR Z) 30
Chapitre III. L’électron en mécanique ondulatoire
𝑍2 𝑍2
∆Ei→j = |𝐸𝐽 − 𝐸𝑖 | or 𝐸𝑖 = (𝐸1 )𝐻 . 𝑛2 et 𝐸𝑗 = (𝐸1 )𝐻 . 𝑛2
𝑖 𝑗
1 1 𝐶
∆Ei→j = |𝐸𝐽 − 𝐸𝑖 | = |(𝐸1 )𝐻 |. 𝑍 2 (𝑛2 − 𝑛2 ) = ℎ. 𝜈 = ℎ
𝑗 𝑖 𝜆
1 1 1
σ = 𝜆 = Rh Z2 (𝑛2 − 𝑛2 )
𝑗 𝑖
Raie limite
ni=2 3 4 5
∞
Série de Balmer nj=2
ni= 3 4 5 ∞
Raie limite
nii=4 5 6
Fig : spectre d’émission de ‘hydrogène
∞
Pour chaque série de raie, il existe une raie limite qui correspond à la transition
électronique du niveau n2 = ∞ au niveau n1 de la série.
E
n∞ Niveau d’énergie
électronique de
Spectre d’absorption Spectre d’émission l’atome
d’hydrogène
------------------------------------------------------------- nj
n3
n2
n1
Schéma de quelques transitions correspondant aux spectres d’émission et
d’absorption de l’atome d’hydrogène
1 1 1
σ=𝜆 = Rh (𝑛2 − 𝑛2 )
𝑖→𝑗 𝑗 𝑖
𝑚.𝑒 4
Avec ; Rh =
8.ℎ3 .𝑐.𝜀02
AN : pour l’hydrogène .
X UV VISIBLE IR MO RO
0.7 m
0.1 A 10 A 0.1 m0.4 m 1 mm 1 cm 1m 1 km
Exemple du cylindre.
cylindre rectangle
cercle
Pour MAXWELL (1831- 1879), la lumière est un cas particulier d’ondes électromagnétiques de
longueurs d’onde comprises entre 400 et 800 nm.
En (1672), NEWTON (1643 – 1724) considérait que la lumière est composée de petites
particules rapides ( c’est une conception particulaire de la lumière).
En 1905, EINSTEIN postule que la lumière est constituée de grains (quantum ou paquets)
d’énergie qui seront appelés photons. Un photon est une particule Immatérielle et sans masse et
qui porte un quantum d’énergie et qui se propage à la vitesse c= 300000 km/s.
E = m.𝑐 2 …………..(2)
On peut lever cette difficulté en attribuant au photon une masse au repos nulle
(𝑚0 =0)
La masse du photon n’est pas une masse physique mais une masse relativiste.
𝐸 ℎ.𝜈
𝑚 = 𝑐2 = …….(4)
𝑐2
E= h.𝜈 ………(7)
N.B :
2.𝑒.𝑉
Or, d’après (8), v =√ …………(10)
𝑚
ℎ
On remplaçant dans (9), on obtient : 𝜆= …………(11)
√2.𝑚.𝑒.𝑉
6,62 .10−34
Si V= 100 Volts, on obtient : λ= =1,2 . 10−10 m
√2 .0,9 .10−30 .1,6 .10−19 .102
λ = 1.2A°
Défininition :
Photons émis
Electrons
éjectés
E i = E 0 + Ec
𝐶
Avec : Ei = h ν = h énergie incidente émise par les photons
𝜆
Seuil photoélectrique.
2ème cas : Wi = W0 ν = ν0 ou λ = λ0
Cs K Na Zn AL Or
W0 ‘ev) 1,9 2,2 2,7 4,3 4,28 5,10
λ (nm) 650 540 460 370 290 243
ℎ 6,62 .10−34
𝜆 =𝑚.𝑣 = 10−3 .1
= 6,62 . 10−31 𝑚 = 6,62 . 10−21 𝐴°
Cette longueur d’onde est si petite que nous ne pourrons pas en apporter de
preuve expérimentale, c’est la raison pour laquelle la mécanique classique ignore
les ondes de DE BROGLIE.
Même ordre de grandeur entre l’onde et les distances qui interviennent ici.
Les erreurs moyennes sur la position (∆x) et sur la quantité de mouvement (∆p),
vérifient la relation d’inégalité suivante :
ℎ
∆x . ∆p > 2𝜋 = ℏ ............................ (12)
Or : ∆ P = m.∆V …………….(13)
ℎ
(12) et (13) donnent : 𝛥𝑥.m.∆V ≥ 2𝜋 = ℏ
ℏ ℏ
Ce qui donne : 𝛥𝑥. ≥ et ∆𝑉 ≥ 𝑚.∆𝑥 ………(14)
𝑚.∆𝑉
ℎ
Avec : h = 6,63 10-34 et ℏ= = 1,054.10−34
2𝜋
Exemples
ℏ
∆𝑣 = ∆𝑥.𝑚 = 1158 km/s
𝑃 = ∭ 𝛹(𝑥, 𝑦, 𝑧)2 . 𝑑𝑣 = 1
Conclusion .
ℎ
Avec : ℏ = 2𝜋 ℎ: 𝑐𝑜𝑛𝑠𝑡𝑎𝑛𝑡𝑒 𝑑𝑒 𝑝𝑙𝑎𝑛𝑐𝑘
m: la masse de l’électron
ET : énergie électronique totale associé à l’électron.
EP : énergie potentielle de l’électron dans le champs du noyau de charge +e
Structure de la matière. ( Par Dr HENNI MANSOUR Z) 42
Chapitre III. L’électron en mécanique ondulatoire
n 1 2 3 4 5 6 7
Niveau K L M N O P Q
l 0 1 2 3 4
Orbitales S p d f g
atomiques
Symbole (ml) valeurs possibles [-l ,+l ] ou - l ... -2, -1, 0, +1, +2 ... +l
Indique dans quelle orbitale se trouve l´électron. Par exemple, il y a trois orbitales
p, le nombre quantique magnétique indique dans laquelle des trois orbitales se
trouve l´électron
n 1 2 3
l 0 0 1 1 1 0 1 1 1 2 2 2 2 2
m 0 0 1 0 -1 0 1 0 -1 2 1 0 -1 -2
O.A. 1s 2s 2px 2pz 2py 3s 3px 3pz 3py 3dx²-y² 3dzx 3dz² 3dyz 3dxy
Définition du SPIN :
L'électron est animé d'un mouvement propre. Il tourne sur lui même comme une
toupie. Ce mouvement de rotation de l'électron sur lui même engendre un moment
magnétique. (Une charge en rotation engendre un moment magnétique, or
l'électron est une particule chargée) Ce moment magnétique se nomme le SPIN et
est quantifié : les valeurs de spin sont +1/2 ou -1/2.
On a coutume de représenter :
1
L’électron flèche orienté vers le haut ↗ si 𝑚𝑠 = + 2 direction de l’é
(sens antihoraire)
1
L’électron flèche orienté vers le bas ↘ si 𝑚𝑠 = − direction de l’é
2
(sens horaire)
En résumé :
chaque électron d'un atome peut être caractérisé par 4 nombres quantiques : n,
l, ml, ms. La combinaison de ces 4 nombres est unique pour un électron donné. Par
conséquent, deux électrons d'un même atome, différent toujours d'au moins un
nombre quantique. (Principe de Pauli)
III.6.1 : Définition.
orbitales S : sphériques
orienté selon l'axe "px" orienté selon l'axe "py" orienté selon l'axe "pz"
Configuration électronique d-un atome jusqu'à la couche n =5( voire page suivante)
K 1 0 0 1 OA S 1S 2 2
0 0 1 OA S 2S 2
-1
L 2 1 0 3 OA P 2P 6 8
1
0 0 1 OA S 3S 2
-1
1 0 3 OA P 3 P 6
1
-2
M 3 18
-1
0
2 1
5 OA d 3d 10
2
0 0 1 OA S 4S 2
-1
1 0 3 OA P 4P 6
1
-2
-1
0
4 2 1 5 OA d 4d 10 32
N 2
-3
-2
-1
0
3 1 7 OA f 4f 14
2
3
0 0 1 OA S 5 S 2
-1
1 0 3 OA P 5 P 6
1
-2
-1
0
2 1
5 OA d 5d 10
2
-3
-2
O 5 -1
0
3 1 7 OA f 5 f 14
2
50
3
-4
-3
-2
-1
0
4 1 9 OA g 5g 18
2
3
4
Le remplissage des sous couches et des couches obéit à des critères suivants.
Les orbitales sont remplies de sorte que n + l soit croissant. En cas d’égalité,
la sous couche ayant le plus petit n est remplie en premier.
E3d : n + l = 3 + 2 = 5
Exemples
[𝐹𝑒 ] = 1S2 2S2 2P6 3S2 3P6 4S2 3d6 forme complète
[𝐹𝑒 ] = [𝐴𝑟] 4S 3d
2 6
forme abrégée rapportée à l’argon.
[𝐹𝑒 ] = [𝐴𝑟] 3d6 4S2 forme abrégée classée par énergie croissante.
Deuxième représentation.
Toutes les couches S sont mises en diagonale. Puis on ajoute les couches
suivantes ( p,d,f,g etc ) sur la ligne. La lecture se fait ensuite le long des colonnes.
On trouve donc l’ordre de remplissage suivant :
1S, 2S, 2p, 3S, 3p, 4S, 3d, 4p, 5S, 4d, 5p, 6S, 4f, 5d, 6p, 7S, etc…
Exemples :
Oxygène (Z=8) [O]= 1𝑆 2 2𝑆 2 2𝑝4
Cobalt (Z=27) [Co]= 1𝑆 2 2𝑆 2 2𝑝6 3𝑆 2 3𝑝6 4𝑆 2 3𝑑 7
p1 : ↑
p2 : ↑ ↑
p3 : ↑ ↑ ↑
p4 : ↑↓ ↑ ↑
p5 : ↑↓ ↑↓ ↑
p6 : ↑↓ ↑↓ ↑↓
Exemples :
6C :
16S :
Remarque :
6C : 1s2
1
Spin = ± 2
III.8.1 : Définition.
C’est la capacité de chaque atome à former une liaison. Sa valeur est égale au
nombre d’électrons appariés (célibataires)
3- Potassium : 4 S1 V=1
Les électrons de valence sont les électrons qui se trouvent dans la couche de
valence et qui interviennent dans la liaison chimique des atomes pour former des
molécules. Ces électrons de valence ont la plus faible énergie de liaison avec le
noyau.