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PETIT LEXIQUE DE LA CONSTRUCTION

La norme NF est un document de référence.


C'est une auto-déclaration sous la seule responsabilité du fabricant, éventuellement sans essai ni suivi
de qualité. Aucun contrôle ni surveillance ne sont effectués par un organisme certificateur. Il est en France
interdit de commercialiser un produit qui ne soit pas conforme à la norme NF/EN en vigueur. Le fabricant doit être
en mesure de fournir une preuve de la conformité à la norme en cas de contrôle.
Certains fabricants jugeant ces exigences trop minimalistes se sont engagés dans des procédures plus
contraignantes afin d'obtenir la Marque NF, ou une certification ISO.

la Marque NF
La Marque NF est l'une des marques nationales de normalisation prévue par le décret n° 84-74 du 26 jan vier
1984 fixant son statut.
Elle matérialise une certification de produits au sens de l'article L 115-27 de la loi
n° 94 442 du 3 juin 1994. Elle a pour objet d'attes ter la conformité des produits aux normes les concernant dans
les conditions définies par les règlements d'application édictés par l'AFNOR. La différence essentielle entre la
norme et la marque NF réside dans le fait que le fabricant dont les produits bénéficient de la marque NF
subit régulièrement des contrôles conduits par des laboratoires extérieurs, portant sur la qualité de ses
produits. Pour le contrôle des produits, la Marque NF s'appuie sur les dispositions des normes nationales,
européennes ou internationales en vigueur en matière d'assurance qualité.
La Marque NF est la propriété exclusive de l'AFNOR.
Il est à noter que l'AFNOR délivre aux fabricants de tuiles des attestations du droit d'usage de la Marque NF
autorisant celui-ci à apposer la marque NF DE CONFORMITE A LA NORME NF EN 1304 sur les modèles et
accessoires associés..

Le marquage CE
Certaines réglementations nationales des Etats membres de la Communauté Européenne ont été harmonisées
sur la base de textes communs : ce sont les directives européennes. Ces directives fixent les exigences
minimales en matière de santé, de sécurité, de protection du consommateur et de l'environnement. Le marquage
CE atteste de cette conformité. Il est apposé sur la tuile par le fabricant. Le marquage CE peut coexister avec des
marques de certification de qualité telle que la Marque NF..

La norme ISO
C'est la marque de certification de systèmes délivrée par l'AFAQ (Association Française d'Assurance Qualité).
Elle définit les procédures de suivi de qualité des produits.
Les sites de production certifiés par l'AFAQ répondent à toutes les exigences de la norme ISO 9002 et
sont organisés pour améliorer tant les produits que les services

Qu'est-ce qu'un constat de traditionalité ?


Document attestant que le produit qui en bénéficie possède des performances particulières, et peut être
mis en œuvre à des pentes inférieures à celles des modèles courants. Pour l'obtenir, le fabricant doit justifier
auprès du CSTB (Centre Scientifique et Technique du Bâtiment) de plusieurs milliers de m2 posés dans toutes
les zones, dans tous les sites, dans toutes les longueurs de rampants avec et sans écran.
Seules les tuiles bénéficiant de ce constat de traditionnalité peuvent être mises en œuvre à faible pente. Si une
tuile ne bénéficie pas d'un constat de traditionnalité, le fabricant fournit une attestation d'assurance à votre
entreprise.

Qu'est-ce qu'un avis technique ?


Un Avis technique est établi à la demande d'un fabricant et s'applique à un procédé, un matériau, un élément ou
équipement de construction innovant.
Document officiel de constat d'aptitudes relatif à un procédé, matériau, élément ou équipement de construction,
en application de l'arrêté du 2 déc.1969.
L'Avis Technique est élaboré par l'un des 14 Groupes Spécialisés de la Commission des Avis Techniques, dont le
secrétariat est assuré par le CSTB. Ce dernier organise et conduit, en particulier, toute l'instruction technique du
dossier.
Le CSTB assure aussi, de façon exclusive, la publication et la vente des Avis Techniques, soit à l'unité, soit en
recueils (Cahiers du CSTB, Bulletin des Avis Techniques).
Il indique que le produit a des performances supérieures aux normes traditionnellement exigées.
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DOMAINE TRADITIONNEL ou NON TRADITIONNEL

Relèvent de ce domaine les travaux réalisés selon :

• les règles de l'art : il s'agit de pratiques éprouvées de longue date, parfois même non codifiées, qui régissent le
savoir-faire d'une profession ;
• les normes : éditées par l'AFNOR, elles définissent les performances des produits et matériaux. Parallèlement
à ces normes " produits ", il existe des normes de conception, des normes d'essais et des normes d'exécution ;
• les DTU : Documents Techniques Unifiés (ou NF DTU : normes françaises homologuées, dans un contexte
européen), ils traitent des conditions de mise en œuvre des produits traditionnels. Ils codifient les règles de l'art,
et peuvent être révisés en fonction des évolutions des techniques. Ils sont gérés par la Commission générale de
normalisation du bâtiment ;
• les règles professionnelles : elles sont rédigées par les organisations professionnelles représentatives et
constituent, parfois, le stade préparatoire à l'élaboration ou à la révision d'un DTU.
DOMAINE NON TRADITIONNEL
Tous les travaux dérogeant aux règles normatives du "domaine traditionnel" doivent être considérés comme "non
traditionnels",

CONDENSATION
Retour de la vapeur d'eau à l'état liquide, chaque fois que le taux d'humidité de l'air atteint une valeur qui est
fonction de la température.
Plus l'air est chaud, plus il peut contenir de vapeur d'eau, et inversement ; lorsque la température baisse et atteint
une valeur dite point de rosée, par exemple au contact d'une paroi froide, la vapeur qui se trouve soudain en
excès dans l'air se condense en eau. Cette condensation est particulièrement visible quand elle se forme sur les
parois froides de pièces humides et chaudes (vitres et murs de salles d'eau, buanderies, cuisines) ; mais elle peut
aussi se former dans l'épaisseur des parois, par cheminement de la vapeur vers des zones froides, causant
désordres et dégradations si les parois sont mal ventilées ou mal isolées.

PARE-VAPEUR
Feuille ou membrane étanche à la vapeur d'eau : film de PVC, polyéthylène, polyester, papier-plomb, papier
goudronné, feuille d'aluminium, etc.
Les pare-vapeur ont pour rôle d'empêcher ou d'entraver fortement le cheminement (“migration” ou “diffusion”) de
la vapeur d'eau à travers les parois.
Dans une isolation thermique, il importe de toujours disposer les écrans pare-vapeur du côté chaud de l'isolant,
c'est-à-dire vers l'intérieur des locaux, pour éviter le risque de condensation de la vapeur dans l'épaisseur de
l'isolant.

PERMÉANCE
Expression de la quantité de vapeur d'eau qui peut traverser une unité de surface d'une paroi en une unité de
temps, lorsque la différence de pression de vapeur entre les deux ambiances séparées par cette paroi est une
unité de pression.

HUMIDITÉ (DEGRÉ HYGROMÉTRIQUE DE L'AIR)


Eau ou vapeur d'eau contenues dans l'air ou dans les matériaux non liquides.
L'hygrométrie, mesure de l'humidité de l'air, utilise plusieurs ratios dont les valeurs sont, en pratique, très voisines
:
• Humidité absolue : poids de vapeur d'eau (en grammes) par mètre cube d'air.
• Humidité spécifique : c'est le poids de vapeur d'eau (en grammes) par kg d'air humide.
• Humidité relative (H.R.) : c'est l'expression en pourcentage de la proportion d'eau contenue dans l'air, l'humidité
relative 0 étant celle de l'air totalement sec, et 100% celle de l'air saturé (rappelons que cette saturation dépend
elle-même de la température et de la pression).
Les conditions de confort pour l'homme correspondent à des taux d'humidité relative compris entre 30% et 75%.

POINT DE ROSÉE
Température à laquelle l'humidité (vapeur d'eau) d'une masse d'air donnée devient saturante, c'est-à-dire
commence à se condenser (en gouttelettes d'eau), sous pression constante.
Sous pression atmosphérique normale, le tableau ci-dessous indique les masses de vapeur d'eau pouvant être
contenues dans l'air selon sa température.
La courbe de rosée est la courbe de saturation d'une humidité relative de 100% en fonction des variations de
température, de volume et de pression. Ses valeurs détaillées sont données par le diagramme de Mollier, dit de
l'air humide.
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TOITURES FROIDES
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Toitures caractérisées par la présence en sous-face de la plaque nervurée d'une lame d'air ventilée avec l'air
extérieur.

TOITURES CHAUDES
Toitures isolées en sous-face des plaques nervurées et caractérisées très généralement par l'absence d'une
lame d'air entre la sous-face de la couverture et l'isolation. Lorsqu'une lame d'air existe, elle n'est pas ventilée
avec l'air extérieur.

DIAGRAMME DE MOLLIER (VALABLE SOUS PRESSION ATMOSPHÉRIQUE NORMALE

Comme le montre l'exemple ci-dessus, pour une température de


l'air intérieur de 21°C et un taux d'hygrométrie de 50%, on obtient
un point de rosée à 10,8°C. Des condensations sont donc
susceptibles d'apparaître sur toute paroi dont la température serait
inférieure à 10,8 °C.

CLASSIFICATION DES LOCAUX


DTU 40.35 – annexe D - D.2.2 classement descriptif indicatif des
locaux en fonction de leur hygrométrie
Les Documents Particuliers du Marché précisent la classe
d'hygrométrie des locaux.
On trouve ci-après et à titre indicatif un classement a priori des
locaux les plus courants compte tenu de leur conception, leur
destination et leur utilisation.

D.2.2.1 locaux à faible hygrométrie


• Immeubles de bureaux non conditionnés, logements équipés de ventilations mécaniques contrôlées et de
systèmes propres à évacuer les pointes de production de vapeur d'eau dès qu'elles se produisent (hottes, ...).
• Bâtiments industriels à usage de stockage.
• Bâtiments industriels de production dans lesquels il n'est pas généré de vapeur d'eau.
• Locaux sportifs sans public, non compris leurs dépendances (douches, vestiaires, ...).
D.2.2.2 locaux à hygrométrie moyenne
• Locaux scolaires sous réserve d'une ventilation mécanique appropriée.
• Bâtiments d'habitation, y compris les cuisines et salles d'eau, correctement chauffés et ventilés.
• Centres commerciaux sous réserve d'une ventilation mécanique appropriée.
D.2.2.3 locaux à hygrométrie moyenne mais à forte hygrométrie intermittente
• Locaux sportifs avec public.
• Locaux culturels et salles polyvalentes ou de culte.
Les Documents Particuliers du Marché précisent, en fonction de l'intensité de l'occupation, si les locaux sont
classés en moyenne ou forte hygrométrie. Sous réserve d'une ventilation appropriée, ils sont considérés en
moyenne hygrométrie.

VENTILATION
DTU 40.35 - 6.7.2.2 - bâtiments isolés sous pannes - Ventilation
Pour chaque versant de toiture à ventiler, la section minimale de chaque série d'ouvertures (entrée ou sortie d'air)
dépend de l'hygrométrie du local sous-jacent et de la surface (projetée) du versant considéré.
Pour chaque versant considéré, les sections minimales de chaque série d'ouvertures (par rapport à la surface
projetée) à adopter sont :
• pour les bâtiments à faible hygrométrie : 1/2000 pour les entrées d'air et 1/2000 pour les sorties d'air;
• pour les bâtiments à moyenne hygrométrie : 1/1000 pour les entrées d'air et 1/1000 pour les sorties d'air.
La section de chaque série d'ouvertures ne dépasse pas 400 cm2 par mètre linéaire.
L'épaisseur de la lame d'air continue entre l'isolant et la sous-face du support de couverture est au moins de 4
cm.
Certains isolants peuvent présenter des possibilités de foisonnement, il y a lieu d'en tenir compte dans le
dimensionnement de la lame d'air pour ventilation.
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A2/1 ETANCHEITE

ACROTERE relief (muret) en bord de toiture, dans le prolongement de la façade, réalisé en maçonnerie ou en
béton armé.
AU DROIT DE... à la perpendiculaire de...
BANDE DE RECOUVREMENT bande latérale du lé de revêtement d'étanchéité, dépourvue d'auto-protection afin
d'y souder le lé contigu.
BANDE DE SOLIN élément préfabriqué destiné à protéger le relevé d'étanchéité. Il s'agit d'un élément
fonctionnel.
BANDEAU bande de béton horizontale disposée en saillie d'une paroi verticale.
BECQUET de "bec": dispositif destiné à protéger la tête du relevé d'étanchéité, empêchant l'eau de migrer vers le
relevé.
BLESSURE déchirure ou accroc dans le revêtement d'étanchéité provoquée par un choc, un outil, un incident...
CALEPINAGE plan de répartition et d'implantation d'éléments juxtaposés.
CALFEUTREMENT pose d'un matériau étanche ou isolant dans une fente pour empêcher l'air ou l'eau de
passer.
CISAILLEMENT effort exercé dans un plan provoquant une rupture du revêtement d'étanchéité.
COLLAGE action de coller ou son résultat.
COSTIERE élément destiné à recevoir le relevé d'étanchéité au bord d'un joint de la structure. La costière peut
être en béton coulé en place ouen métal.
COULISSEAU bande métallique repliée aux deux bords, assurant la jonction entre deux bandes de couvertine.
COURONNEMENT ouvrage de maçonnerie couronnant un mur, pour le protéger.
COUVERTINE élément, généralement en tôle pliée, couvrant la partie supérieure d'un élément en saillie par
rapport à une toiture (acrotère, pignon, émergence, etc.)
CRAPAUDINE / crépine / garde-grève ouvrages destinés à éviter la pénétration des déchets (feuilles mortes,
etc.) dans les descentes d'eau pluviale.
DALLE SUR PLOTS dalle constituée d'éléments modulaires durs préfabriqués, montés sur des supports de
hauteur généralement réglable. Les plots servent de support d'éléments de protection de toiture-terrasse.
DECOLLEMENT état d'un relevé décollé du support qu'il doit protéger.
EAC enduit à chaud : bitume chaud, qui permet de collage de l'étanchéité sur son support.
EIF enduit d'imprégnation à froid : vernis bitumineux imprégnant le béton pour favoriser l'adhérence de l'enduit à
chaud.
EMERGENCE élément en saillie par rapport à la surface d'une couverture ou d'une toiture-terrasse (souche de
cheminée, antenne TV, conduit d'évacuation...).
ENGRAVURE petite tranchée dans la maçonnerie (taille en creux), destinée à protéger la tête d'un relevé
d'étanchéité, avec, en tête, un becquet ou une goutte d'eau.
ENTREE D'EAU PLUVIALE élément de collecte des eaux pluviales en tête des descentes et canalisations
d'évacuation, incorporé dans les revêtements d'étanchéité.
EPAUFRURE éclat sur une surface ou une arête, à la suite d'un choc mécanique par exemple.
ETANCHE A L'EAU caractérise une paroi ou une enveloppe qui ne laisse pas passer l'eau. Les revêtements
d'étanchéité sont destinés à arrêter l'eau dans son écoulement.
FISSURATION formation de fissure, petite fente mettant en péril l'étanchéité d'un support ou d'un revêtement.
FOISONNEMENT augmentation du volume d'un sol. Le contraire de "tassement".
FOND DE JOINT dispositif support du calfeutrement (boudin ou bande souple).
GLACIS enduit d'imperméabilisation sur une maçonnerie pour la lisser.
GOUTTE D'EAU (FORME DE) dispositif destiné à détourner l'écoulement de l'eau. voir larmier.
INFILTRATION pénétration de l'eau dans (ou à travers) un mur ou une paroi.
JOINT volume entre deux éléments de construction, laissé vide ou calfeutré. Les joints sont garnis de matériaux
souples et éventuellement munis de couvre-joints.
JOINT DE DILATATION joint permettant à deux éléments d'un ouvrage de se dilater et de se rétracter.
JOINT DANS L'EAU résultat d'une erreur où le lé aval du revêtement d'étanchéité recouvre le lé amont,
empêchant l'écoulement naturel complet de l'eau : le joint est dans le fil d'eau.
JOINT DE FRACTIONNEMENT joint destiné à éviter la fissuration d'une paroi consécutive au retrait du béton.
JOINTOIEMENT AU MASTIC action de calfeutrer un joint à l'aide de mastic, matériau visqueux et adhérent.
LANTERNEAU petite construction surmontant une toiture, pour l'éclairage ou la ventilation.
LARMIER partie saillante d'un bandeau dont le dessous est évidé afin de permettre aux eaux de pluie de couler
sans atteindre le relevé.
LIAISON point de contact entre deux solides avec suppression d'un ou de plusieurs degrés de liberté.
MAÇONNERIE ouvrage obtenu par juxtaposition de blocs (moellons, agglomérés, briques, etc.) assemblés avec
un mortier. L'usage, dans les métiers de l'étanchéité, tend à inclure dans la maçonnerie les ouvrages de béton
armé.
MAÇONNERIE POREUSE maçonnerie non étanche laissant migrer l'eau dans sa masse.
MANCHON conduit métallique inséré dans le gros oeuvre, permettant la circulation de l'eau.
MAROUFLER presser une feuille d'étanchéité sur son support immédiatement après son collage ou son
soudage.
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PLOT élément support de dalles de protection de terrasses.
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POINÇONNEMENT percement d'une surface par un effort perpendiculaire à celle-ci.


PROTECTION
1) protection du revêtement d'étanchéité (partie courante ou relevé), destinée à éviter les blessures par choc et
les agressions climatiques, et constituée généralement d'une chape de ciment grillagée.
2) protection en tête: protection de la tête du relevé (voir bandeau, bande de solin, becquet, goutte d'eau, larmier)
destinée à écarter les eaux de ruissellement.
3) auto-protection: un revêtement auto-protégé comprend en surface un dispositif incluant la protection au sens 1.
REJAILLISSEMENT éclaboussures d'eau (le plus souvent de pluie) sur le relevé ou la maçonnerie.
RELEVE ouvrage d'étanchéité appliqué sur tout ou partie de la hauteur d'un relief, et raccordé aux parties
courantes du revêtement d'étanchéité. Il est toujours constitué par un élément distinct du revêtement de partie
courante.
RELIEF élément de gros-oeuvre vertical ou incliné qui reçoit, dans sa partie supérieure, le relevé d'étanchéité et
sa protection.
RETOMBEE DE COUVERTINE partie de la couvertine retombant à la verticale sur les côtés de l'ouvrage.
RETRAIT
1) évidement, dans un mur de béton, destiné à protéger la tête du relevé.
2) rétractation d'un matériau (ex.: le béton se rétracte après séchage).
SOLIN joint d'étanchéité calfeutrant la tête de la bande de solin, posé entre la partie haute de cette dernière et le
relief.
TETE DU RELEVE partie haute du relevé d'étanchéité.
TERRE VEGETALE couche superficielle de sol naturel contenant des matières organiques. Disposée sur les
toitures-terrasses, elle nécessite des dispositions et des matériaux spécifiques.
TROP-PLEIN dispositif destiné à évacuer l'eau lorsqu'elle atteint un certain niveau pour éviter une accumulation
excessive d'eau.
ZONE STERILE en périphérie d'une toiture-terrasse-jardin, zone non plantée garnie de matériau non organique.
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TOITURE. - COUVERTURE
/2

▪ARBALETRIER : pièce inclinée d’une ferme de charpente qui reçoit les pannes et constitue l’un des deux côtés du
triangle dont l’entrait est la base.
▪ARETIER : ligne saillante formée par la rencontre de deux pans de couverture.
▪BANDEAU : Planche fixée au bout des chevrons pour finir l’ouvrage et fixer le chéneau (aussi planche de rive).
▪BAVETTE : bande de métal recouvrant les bandeaux, les arêtes de toit ou en façade supérieure pour rejeter les
eaux en les éloignant de la façade.
▪CHENEAU : canal métallique posé à la bordure du toit pour recueillir l’eau de pluie et la déverser dans le tuyau de
chute.
▪CHEVRON : pièce de bois de section moyenne ( 8x 8 x6 x 8 ) utilisée essentiellement pour supporter la couverture
sur une charpente, s’appuyant sur le partage des pannes et la sablière.
▪CONTREFICHE ou lien : Pièce de bois placée obliquement et qui réunit 2 autres pièces, l’une verticale l’autre
horizontale.
▪ENTRAIT : dans une charpente , pièce horizontale d’une ferme dans laquelle sont assemblés les pieds des
arbalétriers pour s’opposer à leur écartement.
▪FAITAGE : ligne de rencontre de deux versants au sommet d’une toiture inclinée.
▪FERME : assemblage triangulaire qui est composé d’éléments en bois et qui sert à supporter le toit.
▪FERMETTES : fermes intermédiaires de section plus petite (36 cm), espacées de 60 cm en général.
▪FRONTON : Ornement, le plus souvent triangulaire.
▪LITEAU : triangle ou baguette de section rectangulaire ou carrée (3x4), employée dans certains travaux en
remplacement de la latte, en raison de sa régularité de section, notamment pour la pose des tuiles et des ardoises.
▪NOUE : Ligne de rencontre de deux versants d’une toiture inclinée formant un angle rentrant.
▪PANNE : poutre parallèle à l’égout d’un toit, offrant un support intermédiaire aux chevrons ou à la couverture.
▪POINÇON : poteau employé dans une ferme, prolongé depuis le faîtage jusqu’à l’entrait.
▪RIVE : Bord latéral d’une toiture.
▪SOLIVE : pièce de charpente en bois qui s’appuie sur les poutres ou sur les murs porteurs d’un bâtiment, et qui
sert à en soutenir le plancher, le plafond ou le toit.
ANCRAGE Elément métallique assurant la fixation de la charpente au mur porteur : équerre, étrier, sabot.
ARBALETRIER Le dispositif d'Antiflambage sous Arbalétrier évite la déformation des pièces des fermes,
comprimées par le poids de la couverture et du plafond
CHANLATTE Assemblage de pièces de bois ou de métal structure de toiture, structure de mur (sans maçonnerie
porteuse).
CHEVRON Pièce de bois de section plutôt carrée, posée dans le sens du rampant sur laquelle on fixe des liteaux
qui soutiennent la couverture.
CONTREVENTEMENT Ensemble des pièces destinées à stabiliser la charpente contre la poussée horizontale du
vent.
DEVOYER Détourner une pièce de bois de sa trajectoire normale, afin de permettre le passage d'autres pièces
prioritaires.
ETRESILLON Ce contreventement a pour but de maintenir l'entraxe des fermes et d'assurer la stabilité horizontale
de la charpente.
FERME INDUSTRIALISEE Une ferme industrialisée est un ensemble de pièces de bois, assemblées entre elles
par des connecteurs métalliques à dents, de façon à former une structure plane destinée à recevoir directement les
supports de couverture et de plafond.
FLAMBEMENT Ou Flambage Déformation en arc de cercle d'un élément vertical ou horizontal soumis à une
charge trop importante.
LAMBRIS Lames de bois épaisseur 12 ou 16 mm, sapin, pour plafond.
LISSES Les Lisses ou Filants maintiennent les fermes à la distance à laquelle elles ont été posées.
LITEAU Bois de petite section supportant une couverture en petits éléments (tuiles, ardoises...).
PANNES Bois épaisseur 75/95/150 utilisé en charpente traditionnelle et façonnage des fermes assemblées.
PARQUET Lames de bois épaisseur 22 mm
PLANCHE Bois épaisseur 25 ou 27 mm cloué sur panne pour recevoir les éléments de couverture (liteaux et/ou
tuiles).
VOLIGE Bois épaisseur 15 mm cloué sur la charpente pour recevoir liteaux de couverture et/ou tuiles (entraxe
maxi 60 cm)
REDAN : Changement de plan dans un ouvrage
Découpe dans une pièce de charpente, en vue d'un assemblage.
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LE TERRASSEMENT

■ L’excavation : cavité, plus ou moins profonde, réalisée dans le sol lors de travaux de
terrassement.

■ La tranchée : longue excavation, plus ou moins large, destinée à la mise en place de


canalisations enterrées (conduites d’alimentation et d’évacuation, drains…) ou à la réalisation
de fondations pour un mur de clôture. Une petite tranchée est parfois appelée rigole.

■ La fouille excavation réalisée dans le sol et destinée à être remplie par le béton des semelles
de fondation. On distingue deux types de fouilles :

● La fouille en pleine masse réalisée sur la totalité de l’emprise du bâtiment, plus ou moins
profonde, selon l’importance de la partie enterrée de la construction.

● La fouille en rigole : tranchée destinée à recevoir les semelles filantes de fondations.


L’expression « fond de fouille » désigne le fond horizontal de l’excavation.

■ Le décapage : fouille superficielle effectuée sur une profondeur de 20 à 30-cm.

■ Le nivellement : action d’aplanir le terrain.

■ Le déblai: ensemble des terres retirées du sol lors des divers travaux de terrassement. Les
terres sont soit réutilisées sur le terrain sous forme de remblais, soit retirées du chantier.

■ Le remblai (fig.-2.2) : ensemble des terres rapportées sur le terrain pour créer une plate-
forme ou combler une cavité.
■ Le cubage ou la cubature : volume des terres déplacées lors des opérations de
terrassement.

■ Le talus inclinaison donnée à la paroi d’une fouille ou à des terres en remblai.

■ La terre végétale : couche superficielle de terre mélangée à des végétaux en


décomposition. La terre végétale est souvent stockée provisoirement pour être réutilisée lors
des travaux d’aménagements extérieurs.

■ La terre excédentaire : expression souvent employée au pluriel pour désigner les déblais non
réutilisés sur le terrain et évacués à la décharge.

■ Le foisonnement : augmentation du volume des terres provoquée par leur déplacement lors
des travaux de terrassement. La terre extraite des fouilles perd sa cohésion initiale et se
fragmente en petits morceaux indépendants qui occupent un volume apparent supérieur au
volume de la terre en place.

■ Le bon sol : couche de terrain résistant, plus ou moins profonde, capable de supporter le
poids de la construction.

■ Le terrain naturel : expression utilisée pour désigner la configuration du terrain avant les
travaux de terrassement.
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GROS ŒUVRE - FONDATIONS

REDAN : Changement de plan dans un ouvrage (ex. fondations sur des plans différents, mur en retrait).
Décalage entre des façades non alignées.
FOND DE FOUILLE : Fond d’un trou ou d’une tranchée aménagée pour recevoir par exemple les
fondations.
ADAPTATION AU SOL : Positionnement efficace des fondations sur le Bon Sol ou d'un niveau de
plancher à une cote impérative.
ARASE ETANCHE : L'arase disposée à la base d'une maçonnerie a pour fonction de créer une coupure
étanche quand il existe des risques de remontée d'humidité par capillarité provenant du terrain. Il
s'agit d'interrompre l'ascension d'humidité par une arase horizontale étanche incluse dans le mur.
DECAISSEMENT : Enlèvement d'une couche plus ou moins profonde de terre ou autre matière afin de
réaliser un décapage profond.
CUVELAGE : Ensemble des opérations faites et des matériaux utilisés pour protéger des eaux
les constructions en sous-sol.
FOUILLE : Action de creuser dans un terrain. Tranchée pour couler les fondations.
FONDATIONS SUPERFICIELLES : Types de fondations dont la base se trouve à faible profondeur et ne
nécessitant pas d'engins spéciaux pour les réaliser. (Semelles filantes, radiers).
EXCAVATION : Terrassement exécuté grâce à un engin situé au-dessus de la (fouille) à réaliser. Ex :
sous-sol.
FOUILLE EN RIGOLE OU EN TRANCHEE : Cette fouille est destinée à recevoir des fondations ou des
canalisations. Elle est généralement de faible largeur et de faible profondeur.
FOND DE FOUILLE : Fond d’un trou ou d’une tranchée aménagée pour recevoir par exemple les
fondations.
HERISSON : Forme de terre-plein constituée de gros blocs de matériaux durs.
REPRISE EN SOUS-OEUVRE : Travaux concernant les fondations. Une reprise en sous-œuvre est le
travail qui consiste a creuser les fondations d'une maison accolées, et redescendre la base de ces
dernières au niveau de nos fondations. Cela se fait par tranches.
NIVELLEMENT : Action d'égaliser un sol pour le rendre plat ou en pente régulière.
DRAINAGE : Action de réceptionner et canaliser des eaux d'infiltration et de ruissellement afin d'éviter
qu'elles atteignent l'ouvrage (soubassement, sous-sol, mur ... )
PENETROMETRE : Appareil utilisé pour déterminer (taux de travail) la force portante du sol, à
différentes profondeurs de façon à définir le niveau des fondations et leurs dimensions.
SOUBASSEMENT : Partie basse d'une construction prenant appui sur les fondations et servant de base
résistante pour l'élévation des murs de la maison.
PIQUETAGE : Opération consistant à matérialiser, par des piquets, les limites d'un terrain ou d'un
ouvrage à réaliser.
LONGRINE : Poutre en infrastructure reposant sur des points d'appui et servant de fondations.
DALLAGE SUR TERRE-PLEIN : Dalle de béton coulée directement sur le sol préalablement compacté.
Il remplit le même rôle que le plancher. S'il est correctement réalisé, le dallage sur terre-plein est
intéressant sur le plan du prix de revient.
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Ouvrages Verticaux
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RESEAUX – EPURATION

Aérobie Se dit d'un milieu contenant de l'oxygène


Anaérobie Se dit d'un milieu sans oxygène
Bac à graisse ou bac dégraisseur
Appareil destiné à la séparation des graisses par flottation
Boues Matières solides décantées qui se déposent au fond de la fosse toutes eaux
Eaux usées domestiques C’est l'ensemble des eaux usées, ménagères et eaux vannes
Eaux ménagères Eaux provenant des salles de bains, cuisine, buanderie, lavabos, etc.
Eaux vannes Eaux provenant des WC
Eaux pluviales Eaux issues des toitures et des surfaces imperméables. Les eaux de pluie ne sont jamais
admises ni dans la fosse septique ni dans le système de traitement
Effluents Désignent les eaux usées issues de l'habitation ou de la fosse septique toutes eaux
Épandage Système destiné à recevoir les eaux prétraitées issues de la fosse septique et permettre leur
répartition, leur infiltration et leur épuration dans le sol en place
Exutoire C’est un site naturel ou aménagé où sont rejetées les eaux traitées
Filière d'assainissement Dispositif assurant le traitement des eaux usées domestiques comprenant dans le
cadre de ce document, la fosse septique toutes eaux et équipements annexes ainsi que le système de traitement,
sur sol naturel ou reconstitué
Fosse septique Réservoir fermé de décantation dans lequel les boues décantées sont en contact direct avec les
eaux usées traversant l'ouvrage. Les matières organiques solides y sont partiellement décomposées par voie
bactérienne anaérobie (selon l'EN 1085)
Hydromorphie Un terrain hydromorphe est un terrain gorgé d'eau, soit en permanence, soit à certaines périodes
de l'année. Exemples d'hydromorphie : terrain humide en hiver ; niveau de puits remontant jusqu'à moins de 1,50
m du sol
Matières en suspension Concentration en masse contenue dans un liquide normalement déterminée par
filtration d'un échantillon et évaporation a sec déterminées dans des conditions définies (selon NF EN 1085)
Nappe phréatique Nappe d'eau souterraine peu profonde et susceptible d'alimenter les sources ou les puits
Perméabilité C’est la capacité du sol à infiltrer les eaux
Coefficient de perméabilité k Exprimé en millimètres par heure, il traduit la plus ou moins grande capacité
d'infiltration des eaux par le sol. Le coefficient de perméabilité ne peut être évalué que par un essai de
percolation.
Pré filtre Appareil destiné à prévenir le colmatage du dispositif de traitement par les matières en suspension
Il peut être ou non intégré à la fosse septique toutes eaux.
Prétraitement Première transformation des eaux usées domestiques, assurée par la fosse septique toutes eaux,
avant leur traitement
Sol superficiel
Couche de terre superficielle jusqu'à 1 m de profondeur
Sol Épaisseur de terre entre le sol superficiel et le substratum
Substratum Couche rocheuse en place à profondeur variable (schiste, calcaire, granit, etc.) plus ou moins
masquée par des dépôts superficiels
Traitement Épuration aérobie des effluents, dans le sol en place ou reconstitué
Tuyau d'épandage Tuyau rigide, percé de façon régulière d'orifices ou de fentes permettant le passage des eaux
prétraitées dans le système de traitement
Ventilation Dispositif permettant le renouvellement de l'air à l'intérieur des ouvrages, afin d'évacuer les gaz de
fermentation issus de la fosse toutes eaux. Une mauvaise ventilation peut occasionner une odeur désagréable
Vidange Entretien périodique des dispositifs de prétraitement consistant à enlever les boues décantées, les
graisses et les matières flottantes
ALIMENTATION EAU
Clapet anti-retour d’eau : dispositif de protection contre les retours d’eau, adapté pour des usages domestiques
: cuisine, hygiène, lessive, etc.
DICT : Déclaration d’Intention de Commencement de Travaux. Elle constitue une mesure obligatoire du droit
français à prendre préalablement à l’exécution de tous travaux effectués à proximité d’ouvrages de transport ou
de distribution de gaz, d’ouvrage d’assainissement, d’ouvrage de télécommunications, etc.
Disconnecteur : dispositif renforcé de protection contre les retours d’eau, adapté pour une activité non
domestique : artisanat, agriculture, élevage, etc. Pour être aux normes, il doit être agréé (marqué NF
ANTIPOLLUTION).
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Regard : coffre dans lequel sont placés le compteur d’eau et ses éléments.
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Retour d’eau : inversion du sens d’écoulement de l’eau dans une canalisation, lorsque de l’eau déjà utilisée est
aspirée accidentellement et réintroduite dans le réseau public de distribution d’eau potable.
Robinet col de cygne : robinet spécifique qui permet aux artisans de s’approvisionner en eau, nécessaire lors
de la construction de votre maison.
Radio relevé : dispositif qui permet à Veolia Eau de relever les compteurs d’eau à distance. Le compteur est
équipé d’un module radio qui enregistre vos consommations et les transmet par ondes radio et Internet jusqu’au
Centre de traitement des données sécurisé. Ce système est mis en place à l’initiative de la collectivité.
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OUVRAGES HORIZONTAUX
CLAVETAGE : Opération permettant le blocage de 2 éléments préfabriqués par un béton mis en place sur
chantier.
DALLE FLOTTANTE : Dalle de béton armé d’un treillis soudé, rapportée sur un isolant soit thermique “qualité
sol”, soit phonique, qu’elle protège. L’isolant est lui-même posé sur la dalle de compression du plancher. Cette
dalle est désolidarisée des murs, d’où son nom “dalle flottante”.
DALLE DE COMPRESSION : Appelée aussi table de compression ou dalle de répartition. D’une épaissseur
minimum de 4 cm, armée au moins d’une nappe de treillis soudé. Son rôle consiste à répartir les charges sur les
poutrelles.
ETAIEMENT : Ensemble d’étais servant à soutenir provisoirement les poutrelles pendant la phase de coulage du
plancher. Il reste en place 28 jours.
ENTREVOUS : Appelé aussi hourdis ou voutain. Elément préfabriqué en béton de granulats courants, en bois
moulé, en polystyrène ou en matériau de synthèse. Les entrevous ne servent que de fond de coffrage et
participent indirectement à la résistance du plancher.
ENTREVOUS SURBAISSÉ : Entrevous creux ou plein de faible épaisseur. Il servent à réaliser les planchers dits
“Loi de masse”. Ils servent aussi à réaliser un contrebalancement de balcon ou de pallier en béton armé, par
exemple.
ENTREVOUS TCI : Table de Compression Incorporée. Il se caractérise par une paroi horizontale supérieure
renforcée. Il n’y a pas de béton à couler sur les entrevous, mais seulement entre les poutrelles. Il faut prévoir des
raidisseurs transversaux, perpendiculaires aux poutrelles. Ces derniers sont placés sur des entre-vous
surbaissés.
LOI DE MASSE : Le plancher dit “loi de masse” est composé de poutrelles et d’entrevous surbaissés, leur dalle
de compression est fortement épaissie pour augmenter la possibilité d’affaiblissement acoustique vis à vis des
bruits aériens. Pour réduire les bruits d’impact sur les planchers, il y a lieu de poser des matériaux résilients sous
les chapes de carrelages.
POUTRE PRÉFABRIQUÉE EN BÉTON : En béton précontraint ou béton armé elles sont préfabriquées par
l’industriel et déterminée par un calcul. Les poutres en béton précontrant sont à résistance égale plus légères que
les poutres en béton armé. Elles acceptent des portées importantes.
POUTRELLE : Elément porteur , longiforme, préfabriqué, en béton précontraint ou béton armé, ressemblant à
une poutre de faible section servant de support aux entrevous. Avant le coulage, il est nécessaire de les soutenir
avec des étais ou d’utiliser des poutrelles dites “sans étai”.
POUTRELLE EN BETON PRECONTRAINT : Elément préfabriqué suivant une technique consistant à associer la
compression du béton et la traction de l’armature en les opposant de façon permanente, la résistance de
l’élément est très nettement renforcée.
POUTRELLE DITE “AME TREILLIS” : Elle est constituée d’une semelle en béton armé de ronds à béton, et d’un
treillis métallique dans la partie supérieure. Celui-ci sera coulé en même temps que la dalle de compression.
PRÉDALLE : Plancher composé d’éléments de coffrage en béton armé précontraint intégrant les aciers porteurs
nécessaires à sa résistance. Sa faible épaisseur est déterminée par le calcul. Les éléments sont préfabriqués en
2,40 m de large et couvrent la travée, et mis en place au moyen d’une grue. Une dalle de compression en béton
armé d’un treillis soudé est coulée sur place. Son épaisseur est déterminée par le calcul.
RAIDISSEUR : Renfort béton armé perpendiculaire au plancher permettant d’augmenter la rigidité et le
monolithisme de celui-ci.
SUPERDALLE : Plancher réalisé à partir d’éléments en béton précontraint alvéolés de 58 cm de large couvrant
la longueur de la travée, d’épaisseur de 12 à 16 cm. On évite ainsi la dalle de compression. Seul un clavetage est
nécessaire.

BE STRUCTURE

Abaque
Graphique permettant de déterminer les performances d’un plancher
Ancrage de la poutrelle
Dimension de la poutrelle sur l’élément porteur comprenant le débord d’acier + l’appui de la poutrelle.
Appui de la poutrelle
Dimension d’appui béton de la poutrelle sur l’élément porteur.
Arase
Permet de rectifier l’horizontalité de l’assise supérieure d’un mur et de servir de surface d’appui au plancher.
Armature
Ferraillage servant à augmenter la résistance du béton.
Balcon
Plate-forme se dégageant du mur d’un édifice soutenue ou non par des poteaux.
Chaînage
Ceinture en béton armé assurant le monolithisme et la rigidité de la construction.
Chape
Ouvrage en mortier de ciment coulé en faible épaisseur (3 à 5cm) sur un plancher afin d’en assurer la planéité.
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Chapeau
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Ferraillage disposé en partie haute du plancher sur le treillis soudé au droit des poutrelles noyé dans la dalle de
compression.
Charges d’exploitation
Ce sont les charges qui résultent de l’usage des locaux. Elles comprennent le mobilier, le matériel, les matières et
les personnes. Appelées Q dans la réglementation.
Charges permanentes
Ce sont les charges fixes appliquées de manière définitive sur le plancher (poids mort du plancher, poids des
cloisons et mur prenant appui sur le plancher, chape, chauffage par le sol, revêtements de sols, étanchéité).
Chevêtre
Poutre de renfort du plancher autour d’une réservation importante. Le chevêtre a pour but de retenir les poutrelles
perpendiculaires qui ne reposent pas sur le mur d’appui.
Clavetage
Blocage de deux éléments préfabriqués par un béton.
Coupe-feu
Qualité d’un plancher à continuer à jouer son rôle en cas d’incendie.
Dalle flottante
Dalle de béton armée coulée sur un matériau qui la désolidarise du plancher.
Elancement
Valeur définissant le rapport entre la portée et l’épaisseur du plancher.
Entraxe
Distance entre les axes des poutrelles.
Entrevous
Elément préfabriqué (béton, bois, polystyrène, plastique,…) placé entre les poutrelles d’un plancher préfabriqué
en béton.
Etai
Elément servant au soutient du plancher pendant les phases provisoires de coulage.
Flèche
Déformation du plancher à partir de l’achèvement de l’ouvrage.
Lisse de rive
Etaiement le long d’un appui permettant de consolider l’appui des poutrelles.
Mur de refend
Mur porteur de séparation et de soutien à l’intérieur d’un édifice.
Plancher
Elément porteur constitué de poutrelles et entrevous séparant deux niveaux.
Poids mort du plancher
Poids brut d’un plancher fini à prendre en compte dans le calcul de charges.
Portée
Distance de vide entre appuis.
Poutrelle
Elément préfabriqué permettant, associée à des entrevous, de réaliser un plancher.
Retombée
Partie visible d’une poutre en dessous d’un plancher.
Table de compression
Dalle de béton armée coulée en place sur la totalité du plancher.
Talon de la poutrelle
Partie inférieure de la poutrelle permettant l’appui de l’entrevous.
Treillis soudé
Panneau de fils d’acier croisés perpendiculairement noyé dans la dalle de compression.
Trémie
Ouverture prévue dans le plancher pour permettre le passage, par exemple, d’un escalier.
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PAROIS VERTICALES
MITOYEN
Mur séparant deux immeubles appartenant en copropriété aux propriétaires de l'un et de l'autre. Dans le cas
d'immeubles de hauteur différente, le mur séparatif est rnitoyen jusqu'à l'héberge (niveau supérieur du bâtiment le
plus bas).

PIGNON
Mur extérieur dans le sens de la largeur, généralement sans ou avec peu d'ouverture.

Long PAN
Mur extérieur dans le sens de la longueur du bâtiment avec peu ou pas d'ouverture.

Gouttereau
Mur extérieur supportant la gouttière, en général le long pan.

Refend
Mur porteur a l’intérieure d’une construction

Mur bahut
Mur de faible hauteur ne masquant pas la vue

Mur orbé
Mur sans ouverture sur lequel on simule des baies ou des arcades

Mur aveugle
Mur sans ouverture

Dosseret
Mur en contrefort

Mur habillé
Maçonnerie recouverte par une menuiserie légère
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LES MENUISERIES
Menuiserie : terme générique désignant des ouvrages en bois destinés au bâtiment.

Fermetures: volets pleins, volets roulants ou à lames, persiennes, portes de garage, jalousies.
Croisée : synonyme de fenêtre.
Vantail : partie mobile des fenêtres ouvrant à la française ou à l'anglaise ou coulissantes.
Battant : synonyme de vantail.
Partie fixe : partie d'un montant avec vitrage ou élément de remplissage mis en œuvre directement.
Dormant : cadre fixe de la fenêtre.
Châssis : cadre menuisé, fixe ou ouvrant, rapporté dans un dormant et recevant un vitrage grillagé ou un élément
de remplissage plein ou à claire-voie.
Montant : partie constituant un des côtés verticaux des ouvrages et parties d'ouvrages.
Montant de rive: montant d'un vantail qui reçoit les organes de rotation.
Montant de battement : montant d'un vantail ou d'un châssis qui vient, à la fermeture, soit s'appuyer sur le bâti
ou le dormant, soit joindre le montant correspondant des vantaux ou châssis voisins.
Meneau: montant dormant séparant deux vantaux ou deux parties fixes dans un panneau menuisé.
Traverse : pièce constituant un des côtés horizontaux des ouvrages et parties d'ouvrages.
Pièce d'appui : traverse placée à la partie inférieure du dormant sur le rejingot de l'appui ou du seuil de la baie.
Jet d'eau : pièce rapportée ou non, sur la traverse inférieure des châssis, ayant pour but de rompre le
cheminement de l'eau et/ou de rejeter l'eau vers l'extérieur; employé aussi pour désigner la traverse inférieure des
châssis munis de ce dispositif.
Traverse d'imposte: traverse du dormant séparant une imposte du ou des châssis inférieurs dans un ouvrage
composé.
Petit bois : pièce de faible section, verticale ou horizontale divisant les châssis pour en permettre le vitrage par
des vitres plus ou moins grandes.
Parclose: pièce de faible section servant au maintien des vitrages ou des parties pleines dans les feuillures des
châssis.
Caisson : assemblage de parties dormantes, horizontales ou verticales, destiné à contenir les organes de
manœuvre, de suspension, de roulement ou de glissement des fenêtres à guillotine ou coulissantes ou des volets
roulants, stores, fermetures diverses avec leurs organes de manœuvre.
Tapée : pièce de bois rapportée sur le dormant d'une fenêtre, du côté extérieur, et destinée à la pose des
persiennes ou des volets.
Fourrure : pièce destinée à compenser un manque de largeur ou d'épaisseur du dormant; elle est liée au gros
œuvre et participe à l'étanchéité de la liaison menuiserie/gros œuvre.
Précadre (métallique ou en bois) : ensemble préfabriqué mis en place avant la menuiserie et servant à lier celle-
ci au gros œuvre.
Battue : latte rapportée sur la face extérieure ou intérieur vantail et destinée à recouvrir le joint de deux vantaux
Fausse tapée: pièce rapportée sur chant à l'extérieur ou l’intérieur du dormant et destinée à compenser,
notamment, l'épaisseur l'isolation.
Dimensions en tableau : ce sont les dimensions nominales de la fenêtre correspondant aux dimensions de la
baie maçonnée finie; lorsque le terme "dimension" est employé, il sous entend "dimension en tableau".
Épaisseur : l'épaisseur nominale des fenêtres est l’épaisseur finie de ses ouvrants.
Recouvrement: partie d'un profil de deux montants ou d'un montant d'ouvrant sur un dormant.
AEV Le Classement AEV permet de définir les caractéristiques d’étanchéité des fenêtres à l’air, à l’eau et au
vent.
ALLEGE maçonnée (hauteur de mur sur laquelle vient se poser la menuiserie) ou allège menuisée (hauteur de
remplissage vitré ou plein intégrée à la menuiserie). Attention voir normes et DTU concernant les allèges.
ANODISATION Dépôt d'une couche superficielle protectrice d'alumine, de teinte naturelle ou colorée, par
traitement dans un bain électrolytique ; synonyme : oxydation anodique. Les procédés et caractéristiques de
l'anodisation font l'objet de la norme NF A 91-450
ANTI-PANIQUE Se dit des serrures ou fermetures pour établissements recevant du public dont l'ouverture vers
l'extérieur peut se faire par une simple poussée, sans aucune manipulation de poignées ou de serrures
APPUI DE BAIE Partie inférieure d'une baie sur laquelle repose la croisée ou le bloc baie.
AVIS TECHNIQUE Délivré par le CSTB (centre scientifique et technique du bâtiment), il valide la qualité de
conception et d'extrusion des profilés PVC et ALUMINIUM.
AXE DE VOLET ROULANT
En acier galvanisé de différent diamètre et de différente forme (rond ou octogonale), permet l'enroulement du
tablier et s'adapte à tous types de manœuvre dans tous les types de coffres.
BAIE Ouverture pratiquée dans un mur, pour faire une porte, une fenêtre.
BLOC BAIE Menuiserie et coffre volet roulant associé en un seul élément.
CALES D'ASSISES Cales positionnées entre le rejingot et la pièce d’appui menuiserie permettant la mise à
niveau horizontal, elles ont aussi la fonction de ne pas écraser complètement le joint d’étanchéité, elles sont
d’une épaisseur, prévues au DTU 36/1-37/1, de 5 mm.
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CEKAL Ce label concerne la qualité des vitrages mis en œuvre dans nos menuiseries. La certification Cékal
dépend de nombreux critères parmi lesquels on peut citer par exemple, la qualité de l’assemblage pour les
vitrages feuilletés, la résistance à la pénétration de l’humidité dans les joints d’assemblages, les performances
acoustiques, thermiques ou de sécurité.
CERTIFICATION Marque de qualité attribuée aux produits répondant aux spécifications techniques de la marque
NF.
CERTIFICATION ACOTHERM Cette certification n’est accordée qu’à des produits déjà détenteurs de la
certification NF CTBA ou NF CSTB. Elle atteste des performances AEV ainsi que de la conformité à un niveau de
performances d’affaiblissement acoustique et d’isolation thermique. La performance acoustique est établie suite à
des essais réalisés par un laboratoire agrée. La performance thermique est quand à elle fixée suivant les
coefficient UW Calculés pour les spécifications de la menuiserie.

CHARIOTS POUR COULISSANT ALUMINIUM


il existe 4 familles de chariots
• Simples (1 galet)
• Bogie (2 galets)
• Réglables.
• Non réglables
CHICANE jonction entre deux vantaux d'une baie coulissante.
CLAIR DE JOUR Clair de vitrage = Partie visible du vitrage.
COCHONNET partie du dormant de la menuiserie restant visible de l'extérieur du bâtiment, (hors pièce d'appui et
seuil).
COFFRE VOLET ROULANT Caisson dans lequel se déroule et s'enroule le tablier du volet roulant. Suivant le
type de pose, le coffre est visible ou non.
COFFRE EN LINTEAU En construction neuve, en maison individuelle, ce coffre est destiné à être intégré dans
l'épaisseur du mur. Une fois les enduits de finition terminés, il n'est plus visible ni de l’extérieur, ni de l'intérieur.
COULISSE Pièce comportant une rainure permettant de guider le tablier lors de la montée et de la descente du
tablier volet roulant
CREMONE Mécanisme de fermeture d'une fenêtre.
DORMANT Cadre fixe scellé dans la maçonnerie sur lequel est montées les parties mobiles de la menuiserie à
savoir les vantaux.
DRESSAGE Opération de reprise du gros œuvre maçonné pour le rendre conforme aux tolérances admises de la
baie
FAUSSE TAPEE Pièce posée sur le dormant servant à rattraper l'épaisseur d’isolation
FEUILLURE Angle rentrant ménagé dans la maçonnerie pour encastrer une huisserie, un cadre dormant, un
volet, etc… (En menuiserie : angle rentrant généralement pour accueillir et arrêter un élément mobile)
FERMETURE Désigne tout ouvrage de protection des baies et des ouvertures contre l'effraction ou la lumière
extérieure : volets, persiennes, grilles de protection, rideaux de magasins, jalousies sont des fermetures par
opposition aux portes et fenêtres elles mêmes, qui sont des ouvertures.
FICHE À BROCHE paumelles vissées directement dans le dormant et le vantail.
FOND DE JOINT Bande de mousse permettant l’appui du mastic extrudé.
GACHE Pièce en Zamac ou en ABS (pvc chargé de fibre de verre) fixé dans le dormant ou sur le vantail semi -
fixe d'une menuiserie à deux vantaux pour recevoir les points d'ancrages de la crémone afin d'assurer la
fermeture de la menuiserie.
GALANDAGE permet l'effacement de l'ouvrant derrière la cloison.
HABILLAGE Elément de menuiserie permettant la finition et l’esthétique d’un ouvrage, (il existe des habillages
intérieur et extérieur)
IMPOSTE Partie fixe ou ouvrante, pleine ou vitrée, placée au dessus de la porte, qui peut se commander à
distance à l'aide d'un ferme imposte.
JOINT Souple ou coextrudé qui assure la fonction d'étanchéité entre dormant et ouvrant.
JOINT BROSSE Utiliser sur les baies coulissantes et les coulisses de volet roulant.
LAME Constitue le tablier d'un volet roulant en PVC, ALU, avec ou sans mousse isolante.
LINTEAU Partie renforcée soutenant la maçonnerie et située au-dessus d'une ouverture
MANŒUVRE Permet l'ouverture et la fermeture du tablier volet roulant par sangle, par tringle ou électrique
MASTICS Utilisés pour le calfeutrement des menuiseries. Conditionnés en cartouches, leur mise en œuvre
s’effectue par extrusion avec un pistolet adapté à cet usage. Il existe deux types de mastics utilisables en
menuiserie pour le calfeutrement :
1. les mastics plastiques ;
2. les mastics élastomères.
Leurs caractéristiques et performances sont régies par les normes NF.
MENEAU Montant vertical dormant divisant une menuiserie.
MONOBLOC Dormant PVC intégrant d'un bloc les fausses tapées pour une épaisseur de doublage donné (100,
120, 140, 160)
REJINGOT Bord relevé à l'arrière d'un appui de baie, sur lequel repose la pièce d'appui (traverse basse du
dormant d'une croisée)
PARCLOSE Maintien le vitrage ou un panneau dans les feuillures du châssis.
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PETIT BOIS traverse ou montant étroit, qui divise la surface d'un vitrage de croisée ou de porte-fenêtre en BOIS,
PVC et ALU (petit bois collés sur le vitrage (bois, pvc) ou petit bois incorporés à l'intérieur du vitrage (bois, pvc et
alu).
PLAN DE POSE Surface du gros œuvre sur laquelle s'effectuent la fixation et le calfeutrement de la menuiserie.
REJET D'EAU pièce rapportée sur la traverse basse de l'ouvrant
TABLEAU C'est la dimension extérieure entre mur ou enduit fini qu'il faut donner pour la largeur, pour la hauteur
la dimension se donne du dessus du rejingot au dessous du linteau maçonnerie ou autre
TAPEES Pièces de menuiseries verticales fixées sur la face extérieure de la fenêtre pour y positionner les
persiennes.

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