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Auf Flügeln des Gesanges

(Sur les ailes de mon chant)

Poème de Heinrich Heine (1797 - 1856)

Allemand Français

Auf Flügeln des Gesanges, Sur les ailes de mon chant, Bienaimée,
Herzliebchen, trag ich dich fort, nous allons nous envoler
Fort nach den Fluren des Ganges, loin, là-bas, vers le Gange et ses prés,
Dort weiß ich den schönsten Ort; Où je connais un lieu de toute beauté.

Dort liegt ein rotblühender Garten Là, au clair de lune, dans un silence feutré
Im stillen Mondenschein, s'étale un jardin tout de rouge fleuri;
Die Lotosblumen erwarten les fleurs de lotus attendent
Ihr trautes Schwesterlein. qu'arrive leur sœurette chérie.

Die Veilchen kichern und kosen, Les violettes se taquinent en riant


Und schaun nach den Sternen empor, et regardent le firmament étoilé;
Heimlich erzählen die Rosen les roses, en chuchotant,
Sich duftende Märchen ins Ohr. se racontent des histoires parfumées.

Es hüpfen herbei und lauschen Les sages et timides gazelles


Die frommen, klugen Gazelln, arrivent par petits bonds, écouter;
Und in der Ferne rauschen au loin on entend gronder
Des [heiligen]2 Stromes Well'n. les ondes du fleuve sacré.

Dort wollen wir niedersinken Là, sous le palmier,


Unter dem Palmenbaum, nous allons nous étendre,
Und Liebe und Ruhe trinken, savourer l'amour en tranquillité
Und träumen seligen Traum. et rêver un rêve béni, de félicité.

source : http://www.lieder.net/lieder/get_text.html?TextId=91843

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