4.

La membrane plasmique, une structure

cellulaire au cœur de la recherche actuelle

Exo à coller
Ce qu’il faut retenir du doc :

La membrane plasmique est composée de phospholipides qui possèdent une tête

hydrophile et une queue hydrophobe. (on dit qu’ils sont amphiphiles)
Correction
•Ce qu'il faut retenir de l'expérience Gorter et Grendel
Rappel du principe de l'expérience
Cette expérience consiste à récupérer les molécules (phospholipides) constituant la
membrane plasmique de globules rouges. Ils mesurent ensuite la superficie occupée
par ces phospholipides s'ils s'alignent sur une seule ligne.

Parallèlement, ils évaluent la surface d’un globule rouge.

Ensuite, ils comparent cette surface à celle occupée par les phospholipides
alignés. Ils obtiennent les résultats qui figurent dans le tableau.
Interprétation de ces données
On observe que quelque soit l'animal considéré, la surface réelle d'un globule
rouge est environ deux fois plus petite que celle occupée par les
phospholipides alignés. (ex : échantillon1, pour le chien, la surface de ses
globules rouges est de 31.3m2 alors que la surface occupée par les
phospholipides alignés est de 62 m2 soit deux fois plus).
On peut en déduire que les phospholipides constituant les membranes
plasmiques ne s'alignent par sur une seule ligne mais deux lignes. Ils forment
une bicouche.
Schéma de la membrane plasmique
•Ce qu'il faut retenir de l'expérience de Singer et de Nicholson
La cryofracture permet de mettre en évidence l'existence de molécules supplémentaires
dans la membrane plasmique : les protéines.
(remarque du professeur : l'existence des protéines membranaires a été suggérée par
l'observation suivante : les membranes plasmiques "naturelles" étaient moins
hydrophobes que les membranes artificielles que l'on créé uniquement avec des
phopholipides. Cela suggérait qu'il existait d'autres molécules, plus hydrophiles qui
permettait le passage de l'eau. Il fallu attendre la cryofracture pour mettre d'accord les
scientifiques sur la position des protéines dans la membrane).
Les protéines membranaires, en fonction de leur caractère hydrophile ou amphiphile se
situent à la surface de la membrane plasmique ou peuvent la traverser.
On peut ainsi compléter le schéma de la membrane plasmique ainsi :
Bilan

La cellule est un espace séparé de l’extérieur par une membrane

plasmique.

Cette membrane est constituée d’une bicouche lipidique et de

protéines. La structure membranaire est stabilisée par le caractère
hydrophile ou lipophile de certaines parties des molécules
constitutives. Les phospholipides par exemple, possèdent une tête
hydrophile et une queue hydrophobe. (on dit qu’ils sont amphiphiles)

Les protéines permettent d’interagir avec le milieu extérieur (échange,

liaison...)

Certaines des molécules membranaires peuvent passer d’un feuillet à

l’autre : on parle alors de mosaïque fluide. Cela a une grande
importance pour les échanges entre la cellule et son milieu notamment.
Schéma à
connaitre
Pour aller plus loin : comment les connaissances sur la membrane plasmique nous permettent-
elles de comprendre certaines maladies ?

Exemple de la dengue

https://lemag.ird.fr/le-virus-de-la-dengue-manipule-les-phospholipides