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Compléments cours flambement et second ordre

1. Généralités
Extrait NF EN 1992-1-1

• Un élément vertical flambe à partir du moment où il est chargé avec une charge
supérieur ou égale à la charge critique d’Euler :
Charge critique d’Euler : NB = π2 EI / l02 (Expression (5.17) de l’Eurocode 2)

Démonstration charge critique d’Euler :

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De la même façon, on peut démontrer des efforts critiques d’Euler pour d’autres conditions d’appuis
aux extrémités

• Si la charge est inférieure à la force critique d’Euler, le flambement est évité mais on
peut avoir des problèmes d’effet du second ordre

• Effet du second ordre : prise en compte de la déformée de l’élément au cours du


calcul
Notion de coefficient d’élancement

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Rayon de giration r par rapport à un axe donné :

I : moment d’inertie autour de l’axe considéré


A : aire de la section
Longueur efficace l0 :

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Cela est valable pour les cas simples. Pour les cas plus complexes, le recours à des
logiciels spécifiques (aux éléments finis par exemple) permet de déterminer l’effort
NB à partir duquel l’élément flambe, et donc d’en déduire une longueur efficace l 0 si
besoin (sens du 5.8.3.2 (6) de l’Eurocode 2).

2. Critères simplifiés
5.8.2 (6) de la NF EN 1992-1-1 :

• Cette règle des 10 % n’aide pas vraiment puisqu’elle oblige à déterminer les effets du second ordre

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Moments du premier ordre : quels sont-ils ?
Dans les bâtiments, les poteaux forment souvent un ensemble monolithique
avec les éléments horizontaux, d’où la présence de moment en tête
Notion d’imperfections géométriques provoquant du moment
Défaut d’implantation des charges provoquant du moment (donné dans les
normes d’exécution souvent) :

Imperfections géométriques selon l’Eurocode 2 :


5.2 (7) pour les bâtiments :

5.2 pour les ponts :

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3. Prise en compte du fluage

En pratique, souvent ces critères ne sont pas vérifiés, il faut donc tenir compte du
fluage

4. Vérifications au second ordre


4.1 Méthodes simplifiées
2 méthodes simplifiées
- une méthode basée sur la rigidité nomnale (5.8.7)
- une basée sur la courbure nominale (5.8.8)
Aucune difficulté particuliere pour mener ces deux méthodes, il faut savoir qu’elles
sont relativement pénalisantes par rapport à la méthode générale, mais elles sont
plus simples à programmer et à appliquer.

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4.2 Méthode générale

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Loi « Sargin » du béton donnée en 3.1.5 :

Extrait guide Eurocode 2 du Sétra concernant la méthode générale :

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Rappel :
Courbure χ = d2f/dx2 = M / EI = pente du diagramme de déformation = (εs + εbc) / d si on
est en calcul fissuré
Avec εbc le raccourcissement relatif du béton sur la fibre extrême comprimée et εs
l’allongement relatif de l’armature tendue
f : flèche de l’élément
Une section de béton armé a donc bien une loi moment courbure intrinsèque, caractérisant
son comportement en flexion

Exemples de loi moment courbure :

Section 0,30 m x 0,35 m Loi moment courbure (N = 0) :


As = 1,86 cm2
Béton C25

MRd = 24,1 kN.m

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Section 0,30 m x 0,35 m Loi moment courbure (N = 0) :
As = 3,72 cm2
Béton C25

MRd = 46,8 kN.m

Section 0,30 m x 0,35 m Loi moment courbure (N = 0) :


As = 1,86 cm2
Béton C40

MRd = 24,5 kN.m

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