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DEVELOPPEMENT PERSONNEL ET
RELATION INTERPERSONNELLE
SOMMAIRE
Objectifs généraux……………………………………………………………….. 2
Objectifs spécifiques.................................................................................…. 2
Introduction………………………………………………………………………....3
Définitions…………………………………………………………………………...7
Potentiel humain……………………………………………………………………16
Conclusion…………………………………………………………………………..17
Rapports sociaux……………………………………………………………………19
Statut………………………………………………………………………………….20
Rôle……………………………………………………………………………………21
Rôle social…………………………………………………………………………….22
Conclusion……………………………………………………………………………..29
Bibliographie …………………………………………………………………………..30
OBJECTIF GENERAL:
OBJECTIFS SPECIFIQUES :
INTRODUCTION
I- ORIGINES
Selon ses promoteurs, les questions du sens de la vie posées par la
philosophie et la religion sont à l'origine du développement personnel qui
constituerait ainsi une réponse à ces questions.
La notion de développement personnel a des significations différentes
selon qu'elle est utilisée par des psychanalystes, des promoteurs de
techniques New Age, certains courants du coaching, les éducateurs et
spécialistes du travail, telle que l'Organisation internationale du travail
(OIT), qui l'incluent dans les buts de l'enseignement supérieur et du
travail décent.
mentales nous allons créer une science de ces forces humaines dont la
mission sera de promouvoir ces vertus auprès de la jeunesse. »
II- DEFINITIONS
Qu’est-ce que le développement personnel ? Pour répondre à cette
question, tachons de déterminer d’abord ce qu’il n’est pas. Le
développement personnel n’est pas la psychothérapie ; il est d’un autre
ordre que la psychologie clinique. Cela ressort, en premier lieu, de
l’examen de ses caractéristiques extérieures.
Le cadre dans lequel il se déroule n’est pas celui du traitement des
maladies mentales. Le développement personnel se pratique dans des
séminaires et des stages qui sont, le plus souvent, de courte durée. Les
clients s’inscrivent au gré de leur désir ; ils n’hésitent pas à abandonner
une technique au profit d’une autre. Ainsi ils peuvent faire
successivement un stage de pensée positive, d’affirmation de soi, de
chant ; ils essaieront tenter par la respiration relaxante après avoir tâté
(palpé, touché) un peu d’hypnose ou de méditation transcendantale
etc.… Ces parcours sinueux sont caractéristiques du développement
personnel.
Les clients entretiennent avec leurs formateurs, ou conseillers une
relation différente de celle du patient avec son psychothérapeute. Celle-
ci n’implique aucun engagement précis et contractuel. Elle repose
encore moins sur le mécanisme du transfert ou sur celui de la
régression, qui joue un rôle majeur dans les traitements d’inspiration
psychanalytique. Les formateurs savent qui sont sur un autre terrain que
celui de la psychologie clinique ; ils sont beaucoup plus intéressés par
les projets de vie de leurs clients, et non par leurs symptômes cliniques.
Ils préfèrent discuter des objectifs plutôt que des problèmes et résument
volontiers leur pratique professionnelle en disant qu’elle est tournée vers
l’avenir et non vers le passé.
Ce mot, conscience, est un mot très abstrait, mais il ne faut pas croire,
lorsque l’on parle du développement de la conscience, qu’il s’agit du
développement d’une conscience abstraite, générale. Il s’agit au
contraire du développement de la conscience individuelle, du
développement de notre propre conscience, de la mienne, de la vôtre.
Le développement humain est donc un développement personnel : mon
développement, votre développement, notre développement – « notre »
non pas de façon collective, mais au sens du développement de nous-
mêmes en tant qu’individus, ou individus potentiels, ensemble. On ne
peut plus compter, pour avancer, sur l’élan de la vague du processus
général de l’évolution. Avec l’apparition de l’homme, du moins de
l’homme épanoui, est venue la conscience de soi-même, la conscience
réflexive, et l’homme ne peut – nous ne pouvons – dorénavant évoluer
qu’en tant qu’individu. Cela signifie que nous devons individuellement
vouloir évoluer, et non seulement cela mais aussi décider de le faire et
agir en conséquence.
Se centrer sur soi oscille entre ces deux définitions, nous pourrions
imaginer : tendance et nécessité à se préoccuper de son plaisir et de
son intérêt afin de mieux se soucier des autres ! Cette définition sous
entend que pour mieux s'occuper des autres, il faut s'avoir s'occuper de
soi. Il faut donc se connaître et se respecter.
Il faut aussi être attentif au langage de notre corps ! Car " tout ce qui ne
s'exprime pas, s'imprime ! " c'est-à-dire que lorsque nous n'exprimons
pas par exemple un désaccord, celui-ci s'imprime de façon corporelle
(maux de dos, maux de tête, etc.…)
Se centrer sur soi c'est aussi apprendre à exprimer ces désaccords, ces
accords, afin de se libérer d'un poids.
Après avoir franchi ces trois étapes, nos objectifs de vie sont beaucoup
plus clairs ! Nous savons où nous voulons aller et pour quoi nous
voulons y aller ! Il faut alors définir la situation désirée ! Qu'est ce que je
veux accomplir, faire, etc. Où est-ce que je veux aller ?
Une fois que l'on sait d'où l'on part, où l'on va, il reste à définir par quels
moyens et comment ! Une image souvent utilisée est celle du voyage : si
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Ildevert EGUE Expert - Psychologue Clinicien ; Psychothérapeute
Tel : 21382433 / 95951777/97451984/90921630/93200632 ildegue@yahoo.fr ou ildegue@hotmail.com
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CONCLUSION
Le développement personnel, parfois appelé « épanouissement
personnel » ou « croissance personnelle » recouvre un ensemble de
pratiques disparates visant à développer des aspects positifs, connus ou
inconnus, de sa personnalité ou à atteindre une certaine sagesse.
Selon ses promoteurs, les questions du sens de la vie posées par la
philosophie et la religion sont à l'origine du développement personnel qui
constituerait ainsi une réponse à ces questions.
RELATION INTERPERSONNELLE
La santé n'est pas simplement l'absence de maladies mais plutôt un état
de bien-être total sur les plans physique, mental et social. Cette
définition tient compte de l'importance que revêtent les bonnes relations
interpersonnelles et le soutien social pour la santé et le bien-être global.
I- RAPPORTS SOCIAUX
La psychologie sociale analysant avant tout les lois de l’activité et du
comportement humains qui sont déterminés par l’inclusion d’individus
dans des groupes sociaux réels est confrontée au problème de la
communication entre les hommes et leur interaction.
Sa principale tache est d’éclaircir le mécanisme concret de
l’entrelacement de l’individuel dans le tissu de la réalité sociale. Ceci est
indispensable pour comprendre le résultat de l’influence des conditions
sociales sur l’activité de la personnalité. Mais cela se complique du fait
que ce résultat ne peut être interprété comme s’il existait au début un
comportement non social sur lequel se superposerait ensuite quelque
chose de social. Il est impossible au début d’étudier la personnalité et
seulement par la suite de l’insérer dans le système des liens sociaux. La
personnalité elle-même est déjà, d’une part le produit de ces liens
sociaux, et de l’autre, leur créateur actif. L’interaction de la personnalité
et du système des liens sociaux ne représente pas l’interaction de deux
essences indépendantes isolées l’une de l’autre.
II- LE STATUT
Dérivé du mot latin statutum – règlement établi pour la conduite d’une
association- le terme de statut a pris en psychologie sociale le sens de
rang, de position sociale. Dans la mesure où la place de l’individu, et les
comportements à son égard peuvent être hiérarchisés en termes de
valeurs, le statut se rapporte à la valeur de prestige de sa position.
Le statut d’une personne se définit par l’ensemble des comportements à
l’égard d’elle-même qu’elle peut légitimement attendre de la part des
autres. (Stoetzel). D’un autre point de vue, la place qu’un individu
occupe dans un système particulier, à un moment donné, sera appelé
son statut par rapport à ce système. (Linton).
La position qu’un individu occupe dans la structure sociale est
déterminée par plusieurs facteurs : son sexe, son âge, sa race, sa
religion, sa classe sociale d’origine et sa culture, sa place dans le
système économique (profession exercée et catégorie
socioprofessionnelle, salarié ou non salarié, cadre ou non cadre et son
niveau de revenus) pour ne retenir que les principaux.
Cette position évolue dans le temps, en fonction de la maturation et du
développement de la personne (enfant, adulte, personne âgée), de
l’évolution de sa situation personnelle (fils, fille, sœur ou frère,
célibataire, époux ou épouse, père ou mère…), et de celle de son mode
d’insertion dans la vie sociale (enfant scolarisé, étudiant ou apprenti,
actif ou non actif, retraité. Elle dépend aussi de l’évolution de sa situation
économique (avancement et promotions, passage du statut de non
cadre à celui de cadre, de l’emploi au chômage ou inversement,
changements de profession et variations de revenus). A chacun de ces
statuts sont liés une valeur, positive ou négative, et, par la suite, un
niveau de prestige, déterminés par une structure sociale elle –même
sous –tendues par un système de valeurs et de modèles culturels.
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III- LE ROLE
Le rôle consiste dans l’ensemble des comportements qui sont
légitimement attendus d’une personne par les autres (Stoetzel). Il
désigne l’ensemble des modèles culturels associés à un statut
particulier. Il comprend donc des attitudes, les valeurs et les
comportements assignés par la société à toute personne occupant ce
statut. En tant que représentant du comportement manifeste, le rôle est
l’aspect dynamique du statut. Il est une méthode pour s’identifier à un
modèle ou pour masquer sa personnalité. On dit alors que le sujet joue
un rôle.
V- LE ROLE SOCIAL
Le rôle social est la fixation de la position qu’occupe tel ou tel individu
dans le système des rapports sociaux. On entend par rôle « la fonction,
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I- LE PROCESSUS DE LA COMMUNICATION
INTERPERSONNELLE
Nous savons que la communication implique la présence d’au moins
deux personnes qui se parlent. Elle crée ainsi une relation inter-humaine
par laquelle, les interlocuteurs peuvent se parler, se comprendre,
s’influencer mutuellement et se connaître et connaître leur
environnement ainsi que les aspirations des uns et des autres. La
communication peut être verbale ou non verbale, individuelle ou
collective, consciente ou inconsciente.
Elle comporte les éléments suivants tels qu’indiqués par le schéma
présenté ci-après :
Il importe de garder présent à l’esprit ces deux niveaux, car c’est de leur
conjonction que dépendra la qualité de la communication : communiquer
n’a de sens que si l’on traite dans le même temps, de ce qui se dit et de
ce qui se vit, autrement dit du contenu- de quoi parle t-on, sur quoi
porte l’échange ?- et du processus – comment s’y prend-on pour
échanger, quelles réactions cela provoque-t-il, comment les gérons-
nous ?
CONCLUSON
Dans les relations avec autrui aussi bien que dans la relation avec soi
même, la bienveillance est un ingrédient essentiel. La bienveillance
consiste à voir en priorité les qualités d’autrui. Elle est de ne pas avoir
d’intention négative ou agressive envers autrui. La bienveillance que
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nous pouvons développer envers autrui est étroitement liée à celle que
nous nous accordons.
La communication existe dans les processus relationnels et
interactionnels.
Tout comportement a une valeur communicative (y compris le silence).
Communiquer, être en relation avec une autre personne implique une
certaine adaptation à cette personne. La question est alors de s’adapter
à l’autre tout en restant soi-même. Cela est d’autant plus réalisable que
nous sommes conscients de l’état du moi utilisé par notre interlocuteur :
nous pouvons alors choisir, instinctivement ou en toute conscience, l’état
de notre propre moi qui lui répondre.
Parlant du respect, nous avons évoqué le bien fondé d’un mode de
relation égalitaire. Vu sous l’angle de l’analyse transactionnelle, ce
principe d’égalité garde toute sa pertinence.
BIOGRAPHIE :
1- Nicole AUBERT, Diriger et motiver, Editions d’Organisation, 1996;
2- Roger BAZIN, Développement Personnel et Entraînement Mental Les
Editions ESF 1983 ;
3- Claude LORIN/ Patricia DEMACHY, La psychologie de l’enfant et de
l’adolescent ; Privat 1989
4- André FERRE, Cours de psychologie enfantine et juvénile, Paris, 1968
5- Galina ANREEAVA- Psychologie sociale- Editions du Progrès Moscou 1986.
6- Maurice TIECHE- Guide de formation personnelle- Editions SDT, France,
1966.
7- Helen BEE, Psychologie du Développement De Boeck Université, 1997
8- RAËL- Le Maitraya Edité par la formation Raëlienne C.P. 328
9- Norman Vincent PEALE- La puissance de la pensée positive, Marabol