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gnon mag;que, secret des Pharaons tr La nuit des mondes 11

Le champi
· · rs qu e 1·e servais comme médecin officier dans pendant que Betty le soutenait. Quand je suis revenue, il était assis, complète­
ebu té alo
Mon expenence a d' . * .
· · , entre 195 3 et 19 55 • à l'Army Chemtcal Center , a Edgc- ment raide sur la chaise, et regardait au loin, l'air hagard. Il ne semblait pas
..

rarmee amencame
· ·

.
1 To ut co mm enç a brutalement un 17 juin 1 95 4 lorsque conscient de notre présence, mais regardait quelque chose que nous ne pou-
wood. Mary and. . . .
o s arretcr brusquement
.

u, J·e vis le sergen t Ca mc v1ons pas votr...


1evant 1es yeux de mon burea
- Apparemment il était en transe, c'est ça?
sur le pas de la porte. . .
erurbamc pou r vou s, une ccr tam e - Oui, il se trouve que c'était ça, mais à ce moment-là. je n'avais aucune
Monsieur, il y a une communication int
e dans l'autre bureau? idée de ce qui se passait. Un médecin comme vous n'aurait certainement pas
_

Madame Bouverie. Voulez-vous la prendr


été effrayé, mais moi je n'avais jamais vu personne en transe jusqu'à ce jour.
- Oui Cairico.
loir. Alic e Bouverie était - Bon, mais qu'est-ce qui vous a fait croire que c'était vraiment une
Je renvoyai le patient suivant et sortis dans le cou
erche dans l'Etat transe?
membre du conseil d'administration d'une fondation de rech
du Maine: j'y avais travaillé avant d'entrer dans l'armée. Je m'int
errogeais - Il est simplement resté assis le regard dans le vide pendant cinq minutes.
Puis il s'est levé brusquement et a saisi sa main avec force. Je dois dire que
sur la raison de son appel.
- Allô, Capitaine Puharich à l'appareil. c'était gênant et embarrassant, surtout parce qu'il continuait à me regarder
- Allô. allô, Andrija. Je suis désolée de vous déranger pendant vos heures fixement. Je n'ai jamais vu, de ma vie, des yeux aussi violemment bleus. Il
de consultation, mais je mourais d'envie de vous transmettre cette informa­ n'arrêtait pas de répéter : «Vous ne vous souvenez pas de moi, vous ne vous
tion. souvenez pas de moi? »Et moi, je n'arrêtais pas de répéter : • Bien sûr, Harry,
- Ça ne me dérange pas du tout, Alice. C'est un plaisir d'entendre votre je me souviens de vous. )) Mais ça ne lui faisait aucune impression. Puis, i l
voix après toutes les clameurs de la clinique. s'est mis à parler, assez clairement, en anglais, de son éducation. Je n'ai rien
- Vous souvenez-vous de ce sculpteur hollandais que je vous ai présenté, remarqué d'extraordinaire dans son propos, jusqu'à ce qu'il demande un

il y a quelques mois à New York? papier et un crayon et commence à dessiner des hiéroglyphes. Bien que je
- Oui, vaguement. Celui qui est censé être capable de décrire, les yeux ban­ ne sache pas un seul mot d'égyptien, je suis sûre qu'il s'agissait de hiérogly­
dés, une image cachée de Pautre côté d'une pièce? phes. Je me suis finalement rendu compte qu'il était dans un état de somnam­
- Oui, c'est lui. Donc, Betty et lui se trouvaient ici, hier soir, pour dîner. bulisme. II s'est mis alors à me parler d'une drogue qui stimulerait les facultés
Comme il est sculpteur, j'ai pensé que certaines des pièces psychiques. Voici pourquoi je vous ai appelé, parce que vous êtes la seule
de ma collection
l'i�téresseraient. Il a aimé le Madelmann et le Henry Moo personne que je connaisse qui puisse donner un sens à ce que Harry a dit.
re mais c'est à peu

pr s tout. Alors, fai pensé à lui montrer des pièc
es plus anciennes et je suis J'aimerais bien savoir ce que toute cette histoire signifie.

�liee c erch�r les bijoux égyptiens. J'ai un pendentif en or 3 qui a appartenu - Oui, ça me semble intéressant; pourquoi ne m'envoyez-vous pas une

a la reme 1y - en tout cas Sir Wallis
Budge, du British Museum, a dit à transcription de ce qu'il a dit, et je vous donnerai mon opinion.

.
� �
ma belle-mere � u le no de Tiy s'y
trouvait, et qu'elle en avait été probable­ - Heureusement nous avons pris des notes. Je vais vous les envoyer par
ment la propneta•re. Ma1s je lui
avais à peine tendu le bijou qu'il se mi t à exprès, tout de suite. A u revoir, je vous laisse retourner à vos malades.

trembler d tous ses membres, son
regard devint étrangement fixe il avança - Au revoir, je vous donnerai de mes nouvelles dès que j'aurai quelque
un � �
u en •tubant dans la pièce, pu

is s'écroula sur une chaise. J'ét s pétrifié chose signaler.
et J- a1- vra1ment pensé qu'il . e
. .
avat·1 une cnse d'ep1leps1e. Betty
.

, . . . m'a dit qu'elle Je suivis le couloir jusqu'à mon bureau où m'attendait la femme du colonel
ne 1 ava1t Jama•s vu dans cet · . . . .
etat 1e me sws prec1p1tee po .

Blalock. Lorsque je m'assis, j'avais l'esprit occupé par cette conversation télé­
·

ur chercher de l'eau
cen tre de recherches chimiques
de l'armee de terre de phonique. J'entendis à peine Madame Blalock me dire :
.
s USA

JO 11

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