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K4s, º§$ A
Library
of the
Steadman Thompson
· sTEADMAN -THOMPSON
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CoLUMBUs 12, Orº9
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PARIS 1840.
- , cmEz BACHELIER, IMPRIMEUR ET LIBRAIRE DU BUREAU DEs LoNGITUDEs DE L'EooLE
- - PoLYTECHNIQUE &c. QUAI DEs AUGUsTINs JM$ 55.
# # # **
A
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Sire,
Veillante.
Daignez, Sire, accueillir favorable
ment cet hommage public dicté par la
reconnoissance et par l'admiration, et re
cevoir l'assurance du plus profond respect
et de l'humble devoûment
«les auteuIM's•
P r é f a C e.
nature sur des mondes étrangers et lui offrent dans des supposi
tions hazardées une foule de notices intéressantes au plus haut
degré sur les habitants des planètes, etc. Mais il est étonnant
que presque tous ceux qui se sont voués à ces études qui sont,
il est vrai, en dehors du stricte domaine de la science, mais qu'on
ne doit pas directement rejeter — nous ne parlons pas de ces
malheureux auteurs qui sous ce titre ont mis au jour de vraies
absurdités et ont livré leur imagination effrénée à leur crasse
ignorance; — il est étonnant, disons-nous, qu'ils aient oublié de
prendre pour base des données certaines, quoique peu nom
breuses et que les observations nous mettent pour ainsi dire dans
la main: nous voulons dire les circonstances dépendantes de la
pesanteur et ce que nous pourrions appeler la position indi
viduelle des corps célestes, c'est-à-dire la manière dont se pré
sentent les phénomènes à un observateur qui seroit placé sur ces
corps. Car malgré la ressemblance des conditions fondamentales,
ces phénomènes sont essentiellement différents pour chacun des corps
de notre système solaire. Si ces zêlés astronomes à conjectures
avoient pris la peine (ce qui n'est pas trop difficile à des connoisseurs)
de faire d'abord une espèce de calendrier astronomique pour chacun
des corps de l'univers qu'ils vouloient examiner — et la chose est
en effet entièrement possible pour une partie de ces corps, —ils au
roient gagné un champ libre d'hypothèses pour les conclusions qu'ils
auroient voulu en tirer ensuite. Et le simple exposé de cette position
des corps auroit suffi pour exciter à un haut degré l'intérêt du public,et
pour en donner un exemple nous avons choisi ce rapport particulier.
Quant au lieu et à l'instrument de nos observations, nous
renvoyons à la description que nous en avons donnée dans le jour
VIII
page
La lune.
Sur l'hémisphère invisible de la lune . .. .. .. • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • 1
SatuIrIme.
Sur les deux satellites de Herschell .. ... .. .. .. ... .. .. . - - - - - - - - - 93
Sur la bande grise de Saturne . ... ... .. .. .. ... ... ... ... .. .. .. . 118
«Jupiter.
Sur la rotation de la planète ... ... ... ... .. .. .. .. ... ... .. .. .. . 122
M [ereuIre . .. .. - - - • - - º - - - - - - - • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • - - - • • • • 205
LP Il a m e ln e s.
peut pas non plus en avoir une. Comme en outre l'air et l'eau
sont dans des rapports nécessaires l'un avec l'autre, et que là où
il n'y a pas d'air, il ne peut non plus y avoir d'eau sous la forme
de fluide recouvrant la surface, nous sommes par conséquent for
cés de refuser à l'hémisphère invisible de la lune, comme à l'hé
misphère visible, tout fluide réductible en gouttes, de même que
tous les phénomènes météorologiques que présente notre terre.
Ajoutous ici encore quelques mots sur la distinction téléo
logique que nous avons faite plus haut. Certainement c'est une
des occupations les plus nobles et les plus élevées de l'esprit
pensant que de rechercher le but du créateur et d'approfondir la
raison éthique de la nature. Et cet effort ne peut pas être sans
fruits, quand les faits sont là présents dans toute leur liaison et
que l'on peut conclure de ce que l'on connoît suffisamment à
l'inconnu. Mais si nous voulons suivre la marche inverse et con
struire la mature elle-même d'après les buts qu'on lui suppose
roit ; si nous ne pouvons confirmer les rèves de notre imagination
qu'en admettant que la Divinité a dû avoir l'intention x et donner
à la nature, d'après cette intention, la forme y = p x; alors nous
laissons à penser ce que sera la réalité de ces deux grandeurs
incomnues ! En outre une considération simple et sans préjugés
des formes de la nature sur notre globe terrestre, doit déjà nous
apprendre que chaque être créé a d'abord et essentiellement le
but de son existence non dans des choses extérieures qui lui sont
étrangères, mais en lui-même, ce qui n'exclut pas une harmonie
supérieure du tout. Pourquoi donc seroit-ce le but principal d'un
corps de l'univers d'en éclairer un autre ? à plus forte raison pour
un corps de la lumière duquel un autre peut, selon toute appa
rence, très-bien se passer sans y perdre grand' chose ? Si nous
demandions à un habitant de la lune qui auroit le même système,
pourquoi la terre a été créée, ne devroit-il pas nous répondre -
avec vingt-huit fois plus de droit que nous *) -: » pour éclairer
") Car le disque terrestre a une grandeur sélénocentrique 14 fois plus considérable
que le disque lunaire; puis la terre éclaire toutes les nuits de l'hémisphère visible
de la lune dans tout son cours; tandis que la lune n'éclaire pas tout-à-fait la
moitié des nôtres.
S
et qui soit assez forte pour agir en grand sur la nature et lui
donner une autre forme, nous serons autorisés à admettre que les
deux hémisphères de la lune non seulement sont entièrement con
tinentaux, mais sont couverts des mêmes plaines, des mêmes mon
tagnes circulaires, des mêmes cratères etc., et qu'il existe sur
tous les deux la même économie de la nature.
Mais si nous ne nous bornons pas à observer la lune, mais
que nous nous transportions nous-mêmes en pensée sur sa sur
face pour contempler de là l'univers, alors la chose prend un tout
autre aspect et les deux hémisphères présentent des différences
tout-à-fait essentielles, différences dont ni la terre, ni au
cune autre planète ne se ressent et qui en partie ne se mon
trent si décidemment que sur notre satellite. Pendant que
l'hémisphère que nous voyons n'a proprement pas de nuits, et
qu'il est éclairé chaque nuit par la terre par une lumière à
peu près égale (car la variation de la phase de la terre coïn
cide d'après son cours moyen avec la variation des jours de la
lune), l'hémisphère qui nous est invisible n'a que des nuits ab
solument obscures, qui ont très-peu de différence entr'elles dans
leur durée, à l'exception des régions polaires extrêmes.
A la surface invisible dont nous avons donné plus haut la
position, la forme et la grandeur, et à laquelle seule on peut
appliquer en toute rigueur ce que nous avons dit ici, correspond
sur l'hémisphère que nous apercevons, une surface coïncidente con
stamment tournée du côté de la terre, et entre ces deux s'étend
une zône qui a à l'équateur une largeur de 15° 46 (107 lieues),
aux pôles 13° 34' (92 lieues), et sous 40° de latitude nord et
sud, 20° 48 (142 lieues), et dans les limites de laquelle la terre,
quoique pas toutes les nuits, se lève et se couche, ce qui fait
que cette zône a tour-à-tour des nuits claires et des nuits tout
à-fait obscures. Toute la surface de la lune se divise donc en
trois parties : 4 appartient à cette zône; # à la partie qui est
constamment tournée du côté de la terre, et # à la partie pour
laquelle la terre est toujours invisible. -
2 = longitude - - - -
a, t = parallaxe - - - -
9, 0 = demi-diamètre - - - -
8 = latitude de la lune.
2e = longitude moyenne de la lune.
l = libration de la lune en longitude; positive, quand les taches
sont déplacées de l'Est à l'Ouest.
b = libration en latitude; positive, lorsque les taches sont dé
placées du Nord au Sud.
13
A = t + t — 0'.
º)" fP = v (1— e cosº ) ( + )— .
Le mouvement horaire de la lune et l'angle de ce mouve
ment avec le grand axe de l'ombre elliptique s'obtiennent des
équations
2 m. sin p = Aô+ Aô'.
(2).... m. cos q = Aa cos ô - Aa cos ô'.
1S
(5).... †m sin M = A3
cos M = A). — A%'
19
l'obscurcissement -
cos* #)
Prenons pour exemple l'éclipse totale du 13 Octobre 1837,
qu'on doit regarder comme l'une des plus favorables à l'observa
21
| | | log. m = 3,30409 | ) | | o | | |
| · v = 27 54,6 , " " | o | e q
- sin U ! - l ob ie ne
| | log. sinT, T 0,00153 | · · ·
log #
COS q)
= 9,99958
t sin 9 = 16",8.
Si nous prenons pour B les valeurs de 0 à 27', puisque dans
cette éclipse il ne s'en présente pas de plus élevées, nous aurons
pour les demi-cordes et la demi-durée le tableau suivant :
B S. D.
0 | 2613",7 + 16",8 cos F. | 1" 17'51",4 + 29",8 cos F.
3 | 2607,5 + 16,7 - 17 40,3 + 29,7 -
6 2589,1 + 16,6 - 17 7,5 + 29 ,5 -
9 2559,4 + 16,4 - 16 14,4 + 29,2 -
12 | 2519,4 + 16,1 - 15 2,9 + 28,7 -
15 | 2470,6 + 15,8 - 13 35,7 + 28,3 -
18 | 2414,7 + 15,4 - 11 55,7 + 27,7 -
21 | 2355,2 + 15,0 - 10 5,8 + 27,1 -
24 | 2287,8 + 14,6 - 8 8,9 + 26,4 -
27 | 2219,8 + 14,2 - |1 6 7,3 + 25,7 -
pour le chemin que parcourt le centre de l'ombre sur le disque
lunaire, les formules (4) (5) (6) nous donnent :
M = 5° 40',4
log. m = 3,30411
C = 1° 28,7
p cos M = — 11'8",4
8 sin M = + 1 6,4
et pour le milieu de l'éclipse, ou dérive des formules (8):
11" 26 2",7 temps moyen de Paris.
comme la latitude de la lune est australe et va en diminuant,
le centre de l'ombre au milieu de l'éclipse tombera par con
séquent dans la partie nord-ouest de la lune. Si donc on
prend une échelle qui rende le rayon de la carte = 16 13",3, et
que depuis le centre on porte à l'ouest de la partie boréale du
. méridien la ligne de 11 18,4 sous un angle de 7°9,1, l'extré
mité de cette ligne (qui tombe entre Cassini et Egede, dans le
pays de collines voisin des Alpes) désignera le centre de l'ombre
au milieu de l'éclipse. C'est là que l'on placera le point d'inter
section des deux axes perpendiculaires, dont l'un est égal à 3 cos M.
Déterminons maintenant le milieu et la demi-durée de l'éclipse
par rapport à la montagne centrale de Copernic, pour laquelle
nos dix mesures ont donné 2" = — 19° 55',8 et 8" = + 9° 20',9.
Si l'on ne veut pas déterminer F, B et L par le procédé gra
phique, le calcul nous présente, en appliquant les formules (7),
les résultats suivants :
tang 9" = 9.21649
cos (2" — l) = 9.96015
tang N = 9.25634
N = 10° 13,7
N = N — b = 9 59,1
tang (2" — l) = 9,65207
cos N = 9,99305
Cp. sin N = 0,76098.
cotang u = 0,40609
u= 21° 26,0
tang N'= 9,24565
sin u = 9,56279
tang F = 9,68286
F = 25° 43,5
W = 14 16,1
lg. 9 (en Séc). - 2,98825
sin F = 9,63754 sin W = 9,39177
• • • • • e
-
e © e © © © - 2,62579.
© ©
|
.. .. 2,01756
2,61218
- e -
* =—
IIl
12 11,0
correction (9) = + 3,8
Milieu de l'éclipse pour Copernic = 11" 13'55",5.
Par la même méthode on a obtenu le milieu et la demi
durée de l'éclipse pour les taches suivantes, dont nous donnerons
plus bas les observations elles-mêmes.
Correction
de la du mi-| Milieu Demi-durée
L. B. F. demi- | lieu |(corrigé). | corrigée).
durée.
Reiner - 13'50"|—10'40"|60 50'|— 0",3+-4",3 10h59'58"| 1h 16 1",5
Aristarchus |— 12 20 |— 6 11 i55 2 - 0 ,5|+ 2 ,5 11 4 2 | 1 17 21 ,9
Crüger — 14 1 |— 17 33 71 46 |— 0, 4+-7 ,2 11 1 7 | 1 12 19 ,7
Kepler — 10 55 |—10 17 42 30 |— 0 ,6+-4 ,2 11 6 37 | 1 16 6 ,6
Heraclides |— 8 48 - 1 30 53 36 |— 0 ,5|+ 0 ,6 11 10 20 | 1 18 5,8
Euler — 8 52 - 5 53 39 2s |— 0 ,7|+ 2 ,4 11 10 4 | 1 17 31 ,9
Laplace — 7 5 - 0 22 52 30 |— 0 ,5|+ 0 ,1|11 13 23 | 1 1S 8 ,9
Pytheas |— 7 1 - 6 24 31 28 |— o,7|+ 2 ,6 11 13 33 | 1 17 25,9
Copernicus |— 6 49 - 9 24 25 44 |— 0 ,8+3 ,8 11 13 56 | 1 16 32 ,0
Timocharis |— 5 8 - 4 28 31 15 |— 0 ,7|+ 1 ,8 11 16 54 | 1 17 45 ,5
Plato — 4 4 + 1 1 52 0 |— 0 ,5— 0 ,4 11 18 46 | 1 18 -8 ,0
Pico - 4 2 - 0 1 46 48 |— 0 ,6 0 ,0 11 18 50 | 1 18 11 ,2
Campanus |— 6 35 -19 33 |41 11 |— 0 ,6+7,9 11 14 32 | 1 11 19 ,4
Manilius |+ 0 46 - 7 2 |14 54 |— 0 ,S + 2 ,S 11 27 28 | 1 17 19 ,0
Ménélaus |+ 2 36 - 6 26 |19 50 |—0 ,8|+ 2 ,5| 11 30 44 | 1 17 28,4
Dionysius |+ 3 30 |— 9 59 13 10 |— 0 ,Sl+4 ,0 11 32 22 | 1 16 20 8.
La comparaison de ces moments ainsi calculés avec les obser
vations, nous fera voir d'abord si la supposition d'où est partie
cette analyse, est admissible ou non. On peut présumer d'avance
qu'elle est fausse, car une athmosphère réfringente d'une épaisseur
inconnue environne la terre, et déjà des observations précédentes
ont confirmé cette conclusion. Mayer trouva que l'ombre a
augmenté de ºu de son diamètre; Lambert a vu une augmentation
de º ; mais ils ne nous ont laissé aucun détail qui justifie ces
25
"# * # # #sa» le
Cartesius 8 47 41 15
Aristarchus 5 34 46 59
Kepler 9 55 50 20
Heraclides 12 16 53 3
Laplace - 16 1 56 22 •
Picard 49 25 30 50 , , ,
Firmicus | || '
52 54 33 36 |
Lorsque nous avons observé tous les deux. la
même tache,
nous avons indiqué la moyenne. La plus grande différence est
de 13", elle s'est présentée à l'égard du premier bord de Plato.
22
calculée = c. | observée = o.
«- ov(E#)
Grimaldi 1h 17 22",6 1h 18'25',6 + 62",2
Byrgius 1 14 54 ,2 | 1 16 1 ,5 64 ,6
Aristarchus 1 19 15 ,2 | 1 20 29 ,3 74 ,1
Kepler 1 18 51 ,9 | 1 19 59 ,3 67 ,2
Heraclides 1 18 53 ,4 1 20 10 ,3 76 ,5
Laplace 1 18 46 ,6 | 1 19 57 ,2 70 ,3
Copernicus 1 19 6 ,5 | 1 20 29 ,0 82 ,2
Plato 1 18 16 ,8 | 1 19 26 ,5 69 ,O
Pico 1 18 35 ,9 | 1 19 49 ,5 72 ,8
Archimedes 1 19 5 ,4 | 1 20 25 ,6 S0 ,1
Eudoxus 1 18 29 ,8 1 19 27 ,4
Manilius 1 19 21 ,3 1 20 43 ,0 81 ,7
Sulpicius Gallus 1 19 22 ,5 | 1 20 34 ,8 72 ,3
Tycho 1 13 15 ,3 1 14 12 ,1 52 ,3
Menelaus 1 19 22.,3 1 20 42 ,2 79 ,9
Dionvsius 1 19 1 ,1 1 20 16 ,8 75 ,2
Posidonius 1 18 58 ,8 1 20 17 ,8 | 78 ,6
Endvmion 1 17 36 ,9 | 1 18 43 ,5 · · · 65 ,1
Plinius 1 19 20 ,3 1 20 38 ,5 - 78 ,2
Proclus 1 19 15 ,4 1 20 43 ,9 88 ,5
Picard 1 19 10 ,8 1 20 29 ,8 | 79 ,0
Firmicus 1 19 3 ,9 1 20 7 ,9 64 ,0
4*
2S
- - - près de Kepler .. 11 11 | | |
| Commencement de l'éclipse ... ....... 10 23 15"
| Eclipse totale. ......... . . .. .. .. .. 11 24 33
| Fin de l'éclipse totale.......... .. .. 12 55 58
Les observations précédentes donnent pour milieu :
Accroissement 86",5 de temps = # 5 du rayon de l'ombre;
par rapport au demi-diamètre de l'équateur et à la parallaxe
= 59'31",7, | | | |
Ainsi l'on voit que les erreurs que présentent les valeurs
de chaque tache à leur milieu, sont beaucoup plus grandes que
celles de 1833; car la moitié des erreurs surpasse ici 22",4, et
les plus fortes s'élèvent jusqu'à 41" et 42", tandis qu'en 1833 les
plus grandes différences n'étoient que de 16" et 20". D'après
cela nous devons admettre que ces différences n'ont pas leur
raison dans les erreurs d'observation seulement, mais qu'il existe
dans le contour de l'ombre même des inégalités momentanées et
5
334
"
-
-
-
— ——- --- -
| | | | | " |
· · · · · · e b e
- | | | | oni iºo :
- · · · · · · on enp
o ` · · · , · iº bº
- - - | | | · | | | - e !
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| | | | | | | | |
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S ur les ra à InuIres dle la sur -
fa c e luInaire.
| .
Lohr
nius. " | | | II18lIlIl.
| |
10. |près de Posi-| + 21 | + 37 | 14,5 | 13,5
donius .
51
D e s c r i p t i o n.
Difficilement visible. Direction 3 heures, avec une légère con
vexité vers le nord, entre des collines de hauteur moyenne.
Faible. Environ 500* de largeur. Ayant la direction 2", pres
que en ligne droite dans la plaine et se terminant à un cratère.
Assez bien visible. Largeur d'environ 700'. Direction 9", pa
roissant tout à fait en ligne droite. L'extrémité Nord-est
joint le rempart d'un cratère d'Aristote C; celle du Sud-ouest
arrive dans un groupe de collines. Elle est dans une plaine.
Dans une région de petites collines. Direction 2#". Commençant
au pied d'une montagne circulaire peu élevée, elle se perd peu
à peu en diminuant de largeur. Courbure tout à fait insensible.
Découverte seulement après la publication de notre carte (par
Maedler, avec le grand télescope de l'observatoire royal). Elle
part, dans le Lacus mortis, d'un point rapproché du pied oriental
de Bürg, et s'étend avec une largeur inégale et de légères cour
bures du côté de la limite orientale du Lacus, en coupant plu
sieurs collines. Direction 4". —
Direction 9". En ligne droite, étroite et difficilement visible.
Dans une petite plaine, entourée de quelques montagnes qui
forment ses deux extrémités.
Assez distincte, surtout dans la partie moyenne de son cours.
Direction 0". Courbure légèrement ondoyante. Sa partie boréale
est dans une plaine obscure; sa partie moyenne s'étend entre
de petites élévations; la partie australe passe de nouveau à tra
vers la plaine et l'extrémité sud se termine entre des collines.
Dans une plaine ouverte. La partie moyenne seule a environ
600* de large, le reste a à peine 400 et est difficilement visible.
Direction 0" presque en ligne droite. -
14. environ
# 6# lieues
nord de la † + 37 + 11 1824 Lohr
cédante.) Févr. 181 mann.
15. Plinius ô. +23 | + 17 |27,7|25,0| 1823 Lohr
Mai 15 l mann.
Avr. 26
|
59
| | | |
· | |
-
-
35.| Timaeus n. |— 8°|+ 61°| 4,1 | 2,2 | 1834 | |
Mars 30
41. A tosthenes.
l'Est d'Era-|— 17 + 16 | 6,3 6,1|,Déc.
183423
|| | | 5,8 #
46. prèsmann.
de Lohr-| 65 |
• "
1 | 7,3l
8,6 5º
6,7|,!º
Févr. 21 • *
47.
Les courbures considérables rendent très-incertaine la dé
termination de la longueur optique et encore plus de la longueur
réelle de cette vallée profonde. Dans la pleine lune et en gé
néral sous la plûpart des angles de lumière, on la reconnoît
facilement comme une ligne claire, mais il faut une réunion des
circonstances les plus favorables pour saisir le détail que nous
avons donné ici. -
Peu courbée; direction : 3". Elle traverse dans son cours plusieurs
montagnes assez considérables et se termine aussi à des mon
tagnes semblables. Difficilement visible.
Elle rencontre la précédente sous un angle droit; à 4 lieues de
leur point de réunion, elle présente un élargissement et une
plus grande élévation des bords; plus loin elle forme plusieurs
légères courbures et est bordée de quelques collines. Elle se
termine dans les premières élévations d'Archimèdes.
C'est proprement une série de 7 cratères distincts, mais qui sont
tellement liés l'un à l'autre, que, surtout dans la partie boréale,
ils ressemblent presque parfaitement à une véritable raînure.
Cependant on peut toujours, quoiqu' avec beaucoup de peine,
distinguer les enfoncements particuliers. — Dans cette région
se , trouvent beaucoup de suites de cratères qui présentent le
même aspect.
S'étendant dans la direction de 4" en ligne droite entre des mon
tagnes entassées et de moyenne hauteur. Deux remparts escar
pés marquent ses deux extrémités : celui de Gay Lussac à l'ouest
et la paroi de la haute montagne , à l'est. -
l'ouest. Par la partie boréale de la 46° et 47° (la 45° est déjà
terminée ici) passe une fente transversale qui continue encore
plus loin vers l'ouest dans la même direction, à travers 3 cra
tères et quelques enfoncements en forme de selle, et qui auroit
aussi l'aspect d'une raînure, si la longueur qui est raccourcie
optiquement de plus de la moitié, apparoissoit directement et
si sa largeur en échange apparoissoit raccourcie au même degré.
Nous n'avons pu réussir à bien représenter ce paysage sur
notre Mappa Selenographica.
Peu visible, quoique dans la pleine lune elle ait une clarté de 7°,
ce que ne dépassent que très-peu de points de la surface lu
naire. Direction de 6" avec de légères courbures vers le Sud.
Elle traverse 2 cratères et passe immédiatement à côté d'une
petite montagne. Ses extrémités orientale et occidentale sont au
pied de hauteurs considérables; son cours est dans la plaine.
Dans cette région, à l'est d'Alphons et Ptolemaeus jusque
vers Lalande, les longues fentes en forme de vallées qui s'éten
dent en ligne droite dans une direction de 11", se rétrécissent
souvent en canaux semblables aux raînures, et l'angle de lu
mière seul les fait regarder comme telles ou non; cette forma
tion est aussi fréquente à l'ouest d'Alphons et au Sud du côté
d'Arzachel.
En ligne droite; difficilement visible; elle s'étend dans une di
rection de 2", depuis une petite montagne à travers un pays
plat, jusqu'au rempart d'un cratère.
Elle s'étend avec une légère courbure ondulée, à travers un pay
sage clair, rempli de petites collines. Cependant ce n'est qu'aux
deux extrémités que les collines s'avancent jusqu'à la raînure.
Peut-être est-elle en liaison avec la suivante.
Elle s'étend en ligne droite dans une direction de 2", au pied occi
dentale d'une haute chaine de montagne. Elle n'est séparée de
la précédente que par une petite colline longitudinale, mais
s'étend probablement entre cette colline et la montagne de Mer
senius a qui s'élève très-près de là à une hauteur de 1516':
cette continuation peut difficilement avoir jamais été aperçue
distinctement; car tantôt l'étroite vallée est couverte d'ombre,
9
Longi-| Lati- |Longueur |Jour de la Premier
JM@|Dénomination. | tude | tude |réeue leptique| décou observa
- sélénographique. Lienes. | _ Verte. teur.
Assez bien visible. Limitée des deux côtés par de basses colli
nes, et se terminant au cratère Campanus A.
Ces 3 raînures sont toutes très-faibles et s'étendent avec de lé
gères courbures dans la direction du méridien; elles forment
comme une continuation de (59). La longueur totale en seroit
alors optiquement de 60,6 et réellement de 64 lieues. Le cra
tère de Campanus A, une grande colline, Agatharchides A et une
plus petite forment leurs interruptions (qui ne sont peut-être
qu'apparentes). Elles s'étendent dans la plaine et ça et là quel
ques collines peu considérables s'avancent à leur bord.
Direction 10" en ligne droite. Elle traverse 2 cratères, est comme
eux peu visible et est accompagnée de collines très-petites.
Arc de cercle tout-à-fait régulier. Dans une position favorable
elle est bien visible et large d'environ 700'. Elle s'étend entre
des collines qu'elle traverse à son extrémité boréale formant un
rempart circulaire, sans changer le rayon de sa courbure. Di
rection de la corde de l'arc : 3".
Elle s'étend en ligne droite dans une direction de 5" à travers
une plaine libre, depuis un groupe de collines à un autre.
Largeur : 3 —400, difficile à voir.
Fissure dans une haute montagne semblable à une raînure, large
d'environ 1400 et très-escarpée. Vers le Sud elle est en liaison
avec une grande et profonde vallée circulaire.
Elle tombe exactement dans le prolongement de la direction de
(65), et, comme celle-ci, elle est en ligne droite et très-délicate.
De faibles collines seulement entourent la région. -
69. 1833
# O
1833
71. | Maginus ô. |— 6 |—48 | 10,8| 8,1|Mars 29
21s | 19,4(|Juillet 24
2 !
plus faible partie (surtout dans les années 1832 à 1834) à des
recherches aussi délicates. Peut-être ne s'écoulera-t-il pas dix
années, que le nombre actuel des raînures sera aux raînures con
nues alors à peu près dans le même rapport dans lequel les
étoiles doubles trouvées par Herschell père sont à la liste actuelle
qu'en ont donnée Struve et John Herschell. Mais déjà mainte
nant on peut en tirer avec certitude ou du moins avec un haut
degré de probabilité, des conséquences importantes. Des raînures
plusieurs fois ou fortement courbées sont extrêmement rares; les
plus nombreuses sont celles qui sont tout-à-fait en ligne droite,
et elles suivent le plus souvent (comme aussi les montagnes) les
directions qui tombent entre 8" et 11". Il pourroit bien y avoir
98
une des vallées que forment ces montagnes, et nos plus gigantes
ques édifices seroient recouverts par l'ombre de la plus basse de
ces hauteurs.
C'est à la montagne T que se terminent, comme nous l'avons
déjà dit, les deux chaînes qui ont la direction du méridien. Une
troisième chaîne qui se dirige à l'est, se réunit auparavant à la
seconde et forme avec elle une vallée ovale, mais dont les ondu
lations sont plus douces que les précédentes. Plus au Nord les
sommités cessent presqu'entièrement d'être unies l'une à l'autre et
les vallées s'élargissent pour former de petites plaines. Cependant
ici encore se présentent des formations parallèles, seulement sur
une échelle plus petite et à cause de cela très-difficiles à recon
noître. On ne peut distinguer que très-rarement même avec le
meilleur télescope, les 5 élévations près de ... Les petites massifs
de montagnes près de 9 et le cratère C sont les seuls points qu'il
soit facile de distinguer, et, lorsque la lumière est assez con
sidérable, on peut aussi apercevoir distinctement le large versant
du côté du Sinus Aestuum, élevé d'environ 250 toises au dessus
de ce dernier. Du reste nous n'en avons dessiné ici qu'une partie;
sa longueur totale, depuis C, passant par e, du côté du Nord
ouest, est d'environ 60 lieues.
Outre C et a qui sont les plus grands, on trouve encore
ici 6 cratères moins considérables, dont le plus petit, à l'ouest de
a, a cependant encore un diamètre intérieur d'au moins 600 toises.
Environs du pôle boréal
dle la luIn e,
*. 23 4 |+ 2 p
96
18.
0
1
22
58
46
4
:: :
2
1,4 p S.
21. 21 10
21 20
22 9
.22 39.
·,22 ·51
Oct.
#
12.
19
19
20
22
23
23
23
22
46
49
45
36
42
48
52
6
#2
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p
1•*
, ,
+ 1,33 p ,
«
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22 24 : 1 p
23 35
0 58 + 1 p • S. .
1 20 distance increased X !
92
21 34 — 1,75 p or 1 d !
22 125 |near in conj. with the
3º X
22 -39 |conjunction complete =
1,9 p
22 59 conj. is past X
_ 1 3 — 1 d'
1 39 — 0,9 d
16. 20 16 + 0,67 d .
20 23 + 0,5 p
20 36 + 1 p 1 own diam. from thel
body X
20 50 + 1 p near in contact X
21 11 + 0,75 p
21 15 still perceived
21 55 + 0,4 p gone X
22 5 advances to contact X
22 22 near the body X ,
22 25 in contact X -
22 41 still perceived X
22 44 not quite vanished
22 47 no longer visible X
1 29 suspect — 0,75 p
17. 21 30 + 1,5 p -
0 7' — 0,67 p
Nous avons laissé de côté plusieurs observations données
dans des termes généraux et indéterminées, dont on ne peut tirer
aucune conclusion, même celles que nous avons citées ne peuvent
pas toutes, comme on le voit, être soumises immédiatement à un
calcul. Lorsqu'une fois les travaux de Bessel et de Lamont
sur les anciens satellites seront terminées, les conjonctions indi
quées pourront peut-être servir à la rectification de ces deux
satellites intérieurs. -
32h 52 59",71.
Epoque, Mai 31. 10" 52 28",4 Temps moyen de Bogenhausen
236° 48 de longitude saturnicentrique du satellite.
105
") schwabe, à Dessau, fut le premier qui remarqua cette excentricité; Harding et Schu
maeher la trouvèrent confirmée par I'observation. Struve la mesura et rechercha
aussi dans son calcul la phase de Saturne, qui peut produire une excentricité ap
parente, quoique très-faible; il obtint aussi une excentricité réelle. Enfin Bessel,
Herschelt et South s'accordent en général aussi avec ce résultat.
14 *
10S
0° 0° 0 0° 0' 0° 0 0° 0'
10 5 56 7 12 7 32 13 21
20 11 23 13 42 14 17 23 59
30 16 0 19 0 19 43 31 1
40 19 33 22 50 23 37 34 57
50 21 55 25 13 25 59 36 30
60 23 9 26 17 26 59 (36 12)
70 (23 21 ) (26 11 ) (26 50) (35 0)
Par l'interpolation entre ces séries on obtient :
Limite de visibilité de l'arite extérieure (I) 66°36 latitude
de la seconde arète 63 37
de la troisième - 62 57
de la quatrième (intérieure) 53 28
Dans ces parallèles du globe de Saturne se trouvent les racour
cissements optiques les plus faibles des faces annulaires; mais la
plus grande largeur visible des anneaux tombe sur des points qui
sont plus rapprochés de l'équateur de Saturne. On trouve :
Maximum de largeur
de l'anneau extérieur 3° 19,1 pour la parallèle 44° 50'
de l'intervalle 47,2 - - - 42 45
de l'anneau intérieur 11 26,5 - - 35 30
de tout le système annulaire 15 26,2 -37 30 .
- -
5°,9
—°,3
172°,7
74°,1|
°,6
|172°,4
72°,7|
7°,6
—
X2°,7
167°,3
72°,4|2
6177°,3
°,8
,S
1
— 4,4
|165,6
68,2|
14,4
5,2
|164
,8
15,2
2
— 8,0
161152,0
1164,8|2
X
,265,6|
,317,7
1,7
62,3|
158
21,7
2 2,7
|157,3
—58,3|
,7
22
4 3,0
137,0
11X
257,3|2
5,3
,5
23
2
—
1 8,8
151,2
56
28,8
,5|
3 0,2
|149,8
,2
30
6 51,2|
1,7
|118,3
1
—
3
X 49,8|2
8,2
,1
29
—
#
1144,0
50,9|
36
,0
3 7,8
142,2
—644,0
137°,8
42°,2
121°,8
34,6
4
—
,82,9
137,1
145,4|
42,9
5,2
134
37,1
45,2
—
1 34,8
110,8
,2
39
4
,8
5 9,8
130
1
49
— 2,5
127,5
30,2
52,5
140,8|
5,27
,6
101
44
5,6
-
1,9
——
1 6,4
|123,6
56,4
935,4|
120,1
23,6
59,9
20,1
90,8
,0
49
,8
117,2
1
6 231,0|
62,8
— 7,3
112,7
17,2
67,3
—
1 12,7
82,0
5
,7
52
—
6
,8
7
— 8
111,4
27,3|
68,6
4,7
105,3
1 11,4
74,7
05,3
74,6
55,7
9873,8
17|——
3,8
106,2
24,3|
2,7
7,3
06,2
82
,7
9 7,3
68,6
57,3
7 7,6
102,4
—22
,7
02°,4
2177°,6
X 0°,3
-
-
65 58°,7
1—21°,3 62°,6
114
Horzzon
Sud
115
A/orzºxon
Sud
C'est pourquoi à cette époque de l'année, toutes les nuits sur
tout l'hémisphère jusqu'au 66° 36 sont éclairées par la lumière
de l'anneau, et cela d'autant plus qu'elles sont plus longues, c'est
à dire d'autant plus que ces lieux se rapprochent davantage de
15 *
116
turne était plus élevé qu'il ne l'est maintenant pour Berlin, dans
l'intention d'apercevoir en elle des inégalités ou des changements,
qui nous permissent de déterminer le temps de rotation qu' Her
schell père n'avait donné que d'une manière approximative. Mais
nous n'avons jamais rien aperçu qui pût nous aider dans ce tra
vail, et toutes nos observations nous ont conduit à considérer cet
anneau gris comme un phénomène constant. Nous n'avons jamais
non plus aperçu plusieurs bandes, et la manière ordinaire de re
présenter Saturne dans les manuels d'Astronomie, tout en se fon
dant, il est vrai, sur l'observation assez probable de plusieurs
bandes faite par Herschell, pourrait cependant bien être peu
fondée sur la nature, en tant qu'elle nous conduit à admettre une
trop grande ressemblance entre les bandes de Jupiter et de Sa
turne. Dans cette dernière planète, l'une des bandes l'emporte
tellement sur les autres (même en admettant l'existence constante
de ces dernières) que l'on peut à peine les considérer comme un
phénomène analogue à celui de l'anneau central. Dans Jupiter
au contraire il ne se trouve pas de bande constamment prédomi
nante; souvent on en voit deux également intenses, mais la plû
part du temps leur intensité relative change et même l'une d'elles
disparaît entièrement.
Puis cette bande apparaît proportionellement très forte et
on peut la poursuivre jusqu'au bord de la planète, ce qui n'est
pas également le cas pour Jupiter, et sa couleur présente une
ressemblance frappante avec le gris qui caractérise l'arète inté
rieure de l'anneau intérieur et lui donne une teinte incertaine,
tandis que l'arète extérieure de cet anneau et de l'anneau exté
rieur se détache parfaitement du ciel environnant.
Les circonstances mentionnées paraissent indiquer que la
bande de Saturne n'est point d'une nature nuageuse, comme on
l'admet avec assez de vraisemblance pour Jupiter, mais qu'elle se \
sur leur planète un flux plus considérable que celui produit par
la lune sur notre terre, ce mouvement des eaux ne serait toujours
que peu considérable en comparaison du flux annulaire de Saturne,
et ne se présenterait pas sous la forme d'anneau. On pourrait
tout au plus rechercher si l'attraction des lunes a eu quelque
influence sur les changements parfois si soudains, que l'on aper
çoit dans les bandes de Jupiter.
En outre en admettant l'hypothèse précédente, on peut
expliquer d'une manière également naturelle le gris clair des parties
intérieures de l'anneau. Ici c'est l'influence exercée par le globe
de Saturne, qui oblige les masses fluides de l'anneau intérieur,
et probablement aussi des autres, d'occuper d'une manière con
stante l'arète intérieure tournée de leur côté; et l'attraction puis
sante qui s'exerce, paraît autoriser la conclusion que les autres
parties des anneaux sont uniquement composés de masses solides.
De là l'éclat considérable de l'anneau intérieur surtout, qui l'em
porte de beaucoup sur celui de Saturne même.
Rien du reste n'empêche d'admettre que des nuages contri
buent aussi à la formation de l'anneau; la nature du fluide est ici,
comme nous l'avons déjà dit, entièrement indifférente. Il serait
même difficile de refuser à cette planète un pareil fluide, vu la
densité bien faible de Saturne, densité qui même en partant des
dimensions de Bessel est à peine égale a 4 de notre terre, et
ainsi à peu près la même que celle de notre bouleau, mais in
férieure à celle de l'eau.
16
J u p i t e r.
12. 23 10 51 23 48 7. 37 16
9 7 23 9 45 5 37 42
18. 4 26 6 5 4 3 37 57
19. 10 17 26 -
21. 2 6 55 | | 2 45 17 38 22
Déc. •! . . 0 17 0 | 0 58 40 . 41 40
8.
0 18 20
2 5 9
| 0 57 15
2 43 1
| 38 55
37 52
23. 0 17 59 :: 0 58 19
- - - 0 58 14
i i - *| 5 31 57 :: | | 6 13 2
, 5 a3 54 l 6 13 32 | 39 38
Première tache. Seconde tache. Intervalle.
•; -
- 3 21
20 20
38
7. - 23 16 1
11. - 2 46 39
13. 3 50 53 4 30 15 39 22
14. 23 45 4 0 24 34 39 30
9 41 20 -
16. 1 28 54 2 8 2 39 8
18. 3 14 32 3 54 47 40 15
21. 0 54 31 -
22. 6 45 3 7 26 25 41 22
FéV. 9. 2 40 39 -
10. 8 32 7 9 14 35 42 28
º 4 24 53 5 10 18 ::
4 25 3 5 9 21 44 18
13. 6 12 31 6 55 40 43 9
14. - 2 49 50
15. - 8 42 44
16. 3 52 30 4 35 3 42 33
21. - 4 1 16
23. 5 4 11 5 46 2 41 51
27. 8 36 10 9 18 48 42 38
28. 4 32 39 -
Mars 2. - 7 0 57
9. 7 29 2 8 11 5 42 3
14. 6 55 57 - -
16. 8 42 16 9 24 30 42 14
28. 9 20 6 10 3 35 43 29
31. 7 2 27 7 44 32 42 5
Avril 7. - 8 58 22
12. - 8 24 15
14. 9 28 31 10 10 42 42 11
19. 8 55 19 9 34 24 43 5.
122
") Les formules qu'a données Mr. Hardenkamp, à Hamm (Astronomische Nachrich
ten JMG 350, Avril 1838), sont pour l'essentiel identiques avec celles de Mr. Wach
ter, même à l'égard des angles auxiliaires.
12S
17
1330
") On sait que les bandes de Jupiter s'affaiblissent considérablement vers les bords
du disque de la planète, et les taches dont nous parlons ne purent jamais être
poursuivies jusqu'aux bords; elles s'évanouïrent toujours 1h 24 ou 1h 27" après
leur passage par le centre. Cet intervalle répond à 52° ou 54° de longitude
jovicentrique, à partir du centre; ainsi dans une contrée du globe où l'affaiblisse
ment causé par l'atmosphère n'atteignoit pas encore le double du minimum, ces
taches étoient déjà invisibles, ce qui ne peut s'expliquer qu'en admettant une
atmosphère très-dense de la planète.
1331
r
tient le terme # (§) A'R, et qu'on fasse d'abord les calculs sur
chaque tache à part, les équations finales donneront la variation
pour 100 rotations,
pour la première tache + 0",322; erreur moyenne + 1",1
- la seconde - + 0,608; - - + 0 ,95,
donc cette hypothèse semble ne pas se justifier ici.
134
qui ne reposeroit sur aucun fait réel, les erreurs n'auroient pas
pu être aussi légères. Ou bien donc la rotation trouvée est celle
de Jupiter, ou bien les deux taches ont, après la disparition de
la bande environnante, conservé le même mouvement uniforme,
conséquence qu'il est impossible de démontrer directement et qui
en soi est très-peu vraisemblable.
Le résultat définitif est donc :
e = 1835. Févr. 9. 4" 53 48",69 ; Incertitude E 20",87
' = — — - 5 36 41 ,13 ; , - + 20,56
R = 9 55 26 ,5324; - + 0,1733.
Il pourroit encore être intéressant de connoître la durée
de la rotation pour cet intervalle de 17 jours pendant lesquels
il n'y eut pas d'observations. Une simple division nous montrera
que la première tache a, depuis le 22 Janvier au 9 Février, fait
43 rotations, chacune de 9" 55 24",4; la seconde dans le même
temps jusqu'au 10 Février, 46 rotations, chacune de 9" 55 26"1.
Ces résultats offrent, il est vrai, une coïncidence assez remar
quable avec le dernier cité plus haut, nous ne trouvons toutefois
pas convenable d'y introduire pour cela des changements.
D'après Laplace la révolution sidérale de Jupiter est
= 4332,5848212, par conséquent,
l'année de Jupiter contient 10477,7963 jours sidéraux
|
ou 10476,7963 jours solaires de Jupiter;
l'excédent du jour solaire est = 3",4097,
et sa durée moyenne = 9h 55 29",9421.
Ces mêmes taches ont été observées encore par Mr. le professeur
Airy à Greenwich. Il remarqua une série peu considérable de
différences en AR entre la tache et les bords de Jupiter (le dé
tail de ce travail ne nous est du reste pas connu) et il en déduisit
une période de rotation = 9" 55 24",2. Mr. le conseiller Bessel
fit également quelques observations sur les passages de ces taches
par le centre apparent, et trouva un temps de rotation assez rap
proché du nôtre. Par conséquent si Mr. Valz à Nîmes résuma
ses travaux sur ces taches en disant (Astronomische Nachrich
ten 278): ,la lunette me permettant à peine de distinguer ces
,,taches, la précision ne seroit pas suffisante pour conclure la
13B6
Temps
sidéral. Satellites. Remarques.
1835 Déc. 10. 1h 1o 1 =2,4 Lorsque nous ne comparons que
3 ou 2 satellites, c'est que les
autres étoient ou invisibles ou
trop rapprochés de la planète.
1836 Janv. - 134
2
22
le 4° bleuâtre.
-º 4
##
20 ; Légère différence; le 3° le plus
grand, le 1" le plus petit.
52 de même. -
: très-déterminé.
le 4° très faible.
3 le 2" visible sur le disque de
Jupiter.
# #$ Le 3° plus grand que le 1",
mais de la même clarté.
18 *
140
† Satellites.
Remarques.
1836 Janv. 25. 12h 0' 3=1 ; 2 , 4 Vers 5h le 1º et le 3° étoient
très-rapprochés; de même vers '
12". Les deux fois le 1", en
comparaison du 3°, présentoit
une lueur bleuâtre et plus in
tense que le 3°, qui étoit jau
nâtre et plus grand.
26. 6 0
3 ; 1,2 ;4
FéV. 1• 5 30
3, 1 ,4 Le 3° jaunâtre, le 1" bleuâtre.
7 0
3, 1 ; 2, 4
3 0
3, 1 , 4,2 Différence très-faible.
4 30
3 ;4=2, 1
: 3 0 3. 2= 1 ; 4
4 15 3. 1 , 2 ; 4
Le 3° extraordinairement clair.
Le 1"un peu plus clair quele2º,
mais seulement pendant leur
conjonction mutuelle.
5 30 3; 1 ;2 ;4
4 15 3;2; 1 ;4
5 20 3;2; 1 ;4
7 10 3;2;4
4 30 3 ; 1 ;4
6 30 3 ; 1 ;4
5 0 3,4, 2, 1 Différence incertaine. Le 4e
est notablement plus clair qu'à
l'ordinaire.
3 40 3 ; 1 , 2, 4
4 20 3 ; 2.4
5 25 3 ; 1 =2;4 Le 2" plus grand, mais de même
clarté que le 1".
Mars 5 25 3 ;2; 4
6 10 3, 1 = 2 ; 4
6 40 3, 1 , 2 ; Le 2" plus grand, le 1" plus
clair.
7 30 3, 1 ; 2=4
141
Temps
sidéral. | Satellites. Remarques.
1836 Mars 6. | 5º 15 3 ; 2 ; 1 ;4
- | 5 50 3 ; 2, 1 ; 4
- | 7 20 3 . 2= 1 ; 4| Le 2º et le 1°r sont à 12" seu
lement l'un de l'autre. Quel
ques fois le 2" paroît un peu
plus clair, mais c'est incertain.
12. | 6 40 1 , 2 ; -
1839. Juin 7.
Temps sid. 13º48 14h 0' 14h 15' 14h 24'
69R,605 7OR,9S9 70R,9S6 71R,025
71R,028 " 69R,624 " " 69R,640 6OR,603
69 ,594 70 ,9S0 70 ,985 71 ,011
71 ,011 69 ,622 69 ,632 69 ,611
69 ,598 70 ,995 70 ,990 71 ,025
71 ,013 9 ,626 69 ,632 69 ,613
70 ,986 70 ,995 71 ,022
69 ,626 69 ,627 69 ,600
70 ,989 70 ,981 71 ,019
69 ,635 69 ,624 69 ,601
1835 R5 + 24 - - - 14 Avril - -
1837 U + 58 - - — 19 Mai - -
1839 R5 + 93 - - - 24 Juin - -
1845 {5 + 66 - - - 28 NoV. - -
20 *
156
Longi
Longi-| tude
,: | tude aréo
Temps moyen 5 aréo- graphi
de Berlin. 5 | centri- | que du Remarques.
# que de | méri
É |la tache | dien
5 (l. central.
(# † d degré
rand d de clarté.
cl D
Dans
boréal, †
u'il est visible, aucune trace
.112.
- 11 45 |550| 17 4 |158 15 e taches.
2. 11 15 1300| 0 19 | 174 47
5. 8 15 |185|288 17 |246 14 |Un peu indistinct. Fort vent.
12. 8 50 |185|234 28 |298 57
- 10 50 |185|263 42 |269 43 |Air agité. d distinct.
- 11 300|266 8 |267 17
.113. 13. 8 23 |300|218 37 |314 42
- 10 28 |300|249 5 |284 13
.114.
14. 7 37 |300|198 23 |334 50 |peu de temps serein.
19. 8 4 | 185||159 38 | 13 18
l15.
,|16.
- 8 13 |300|162 19 | 10 36
20. 7 52 |400|148 4 | 24 51
- 10 20 |300|184 8 |348 47
|# ^ -
-
ºº ººº
-
159
§ § §§ § § $ Aº = + 14,5
Nov. 17. 8.37 160 114 44 3 #! - l 1 > //
§§ § §§ $ o $ ** = + 1ººº
NoV. 20. 7. 2 187 164 0 3 1
8.53 177 136 54 3 1 ( A , _ , , ,,
1§ 140 § § § 1 } ** = + 1º7
15. 36 78 38 37 3 1
NoV. 23. 5. 40 220 210 6 3 2
8. 18
10. 14
180
150
171 32
143 14
3
3
#!
2W
At = + 2",8
•-
18. 11 36 - - 4 0 peu avant son
cultation paroc
la
lune rendu in
visible par des
nuages.
22. 10 7 - - 1 18
11 26 - - 0 14
28. 6 44 - - 2 1
Mars 7. 8 12 - - 4 3
8 53 - - 3 47
10 28 - - 0 40
10. 7 17 - - 4 32
La concordance assez rapprochée de ces angles, qu'on peut
à peine, il est vrai, garantir à 1#° près (chaque angle particulier
est la moyenne de 4 lectures, dans lesquelles il vient des diffé
rences de 2° à 3°), et où on doit encore avoir égard aux varia
tions de C, conduit au résultat que i ne peut guère s'élever au
delà de 4° et qu'en général pour le déterminer il faut des obser
vations plus nombreuses et meilleures que celles que nous avons
obtenues cette fois-ci. Dans la réduction des dessins particuliers
nous n'avons d'après cela pas eu de scrupule à rendre i nulle.
Nous ne pouvons cependant pas passer sous silence la circonstance
que dans le peu d'observations où nous avons distingué une trace
de la tache du pôle austral, cette tache ne fut pas directement
opposée à la tache du pôle boréal, mais le 7 Février à 16" 14'
elle s'écartoit d'environ 12° du point opposé à cette tache boréale,
et à 18" 16 seulement de 8° à l'est; le 7 Mars à 10" 34 elle
s'en écartoit d'environ 5° à l'est, enfin le 18 Mars à 7" 56 de
3° à 5° à l'ouest.
La position opposée des taches qui apparurent en 1830 et
1837, présenta un accord assez satisfaisant; nous avons déjà re
165
marqué qu'il n'y en eut qu'un petit nombre qui purent être com
parées entr'elles. Les éléments de rotation d'Herschell se con
firmèrent en général aussi cette fois-ci.
De toutes les taches de l'hémisphère austral observées
avec quelque précision en 1830, une seule, marquée pm, put
être reconnue avec certitude. Nous la vîmes d'abord le 7 Février
à 16" 4 (fig. 11.) avec précision; ensuite le 28 Février à 6º 49'
(fig. 22.) et dans trois observations pendant la nuit du 7 Mars
(fig. 23. 25.); enfin un peu moins déterminée le 10 Mars de
7" 7 à 9º 22 et le 11 Mars à 8" 22 (fig. 28 a.). La latitude
aréographique de l'extrémité occidentale p se trouva, après
11 observations, = + 43° 29'; en 1830 elle étoit entre 39° et
42° après 3 observations, et ce fait, aussi bien que l'accord de
la figure, parle en faveur de l'identité des deux taches. Un
essai de réunir la longitude observée cette fois-ci avec celle de
1830 donna 24" 37 29",0; ce résultat, quoique suffisant pour en
confirmer l'identité aussi sous ce rapport, n'est pas propre à cor
riger la rotation calculée précédemment, à cause de la position
fortement excentrique de la tache. Cependant on peut être as
suré qu'il ne s'est pas glissé d'erreur dans le nombre des rota
tions entières.
Une seconde tache, marquée efh, a été reconnu le 12 Jan
vier (fig. 1. 2.) et le 22 Février (fig. 20. 21.), chaque fois après
deux observations; elle le fut même encore plus tard, le 22 Mars;
cependant aucun point n'en a été assez fortement marqué pour
qu'on pût en tirer une détermination précise. On ne put non plus
distinguer avec certitude une différence spécifique dans la couleur
du fond (les taches polaires exceptées). Il est vrai que dans la
première observation, faite à l'Observatoire Royal, la zône moyenne
du globe, région dont le centre est à 15° de latitude méridionale
et à 40° de longitude, parut être rougeâtre en comparaison des
autres parties; cependant Mr. le professeur Encke qui prit part
à cette observation et à plusieurs suivantes, ne se décida pas pré
cisément pour la couleur rouge, mais seulement en général pour
une teinte différente du reste de la surface et en particul er plus
foncée. Les parties qui en 1830 avoient montré une lueur rougeâtre,
166
| à#
Berlin).
12. 10 27
31. 9 38
-
phique | ridien
du centre.l central
18 13 |137 55
16
clair que le reste.
1 |316 41
Remarques.
31. 11 1 16 0 |310 49
Févr. 5. 8 10 15 26 | 2137
5. 9 2 15 26 | 9 25
5. 9 17 15 25 | 5 16
# 5. 10 49 15 25 |357 57
7. 9 49 15 11 | 14 53
7. 10 39 15 11 | 2 41
7. 16 14 15 9 |280 58 †observation. Au bord austral
7.17 16 15 9 |265 51 apparoît une lumière blanche.
7.18 2 15 9 | 254 52
8. 6 24 15 2 | 73 35
8. 7 15 15 2 | 61 7
8. 8 44 15 2 | 39 22
8. 10 0 15 1 | 20 53
8. 11 32 15 1 1358 26
11. 7 40 14 40 | 80 58
12. 9 9 14 36 | 59 2
22. 10 0 13 43 | 13250
22.11 18 13 43 | 12155
28. 6 49 13 29 |244 0
Mars 7. 8 7 13 16 |286 28
7. 9 19 13 16 |268 55 {Très
-bonne observation.
7.10 24 13 16 1254 47 Peu de précision au centre. Au
bordaustralune lumière blanche.
10. 7 7 13 11 |328 4
10. 8 21 13 10 |310 2
10. 9 32 13 10 |293 44
17 11. 8 22 13 6 1318 49
18 15. 7 2 13 4 | 19 9
15. 7 42 13 4 | 9 24
19 18. 7 56 13 0 | 28 33 Lumière blanche au bord austral.
18. 9 40 13 0| 3 7
5|20 22. 7 19 12 54 | 74 14
16S
") Déjà le 12 Mars 9h 16 (fig. 2.) nous aperçumes un rouge jaunâtre vers le milieu
du disque.
121
") Nos observations n'ont, il est vrai, pas entièrement détruit tout doute sur la
question de savoir si les pôles coïncident réellement avec le centre des taches ;
mais cela ne change rien d'essentiel au rapport physique. Lors même que les
centres des taches ne coïncideroient pas exactement avec les pôles de rotation,
ils peuvent cependant très-bien reprêsenter les pôles glaciale, qui sur notre terre
elle-même, autant que nous le sachions, ne coïncident pas avec les premiers.
175
On sait que la rotation de Vénus est un sujet qui met les astro
nomes dans une des plus étonnantes alternatives. Il ne s'agit pas
ici de la recherche d'une moyenne entre des données qui présen
tent de fortes différences, comme dans beaucoup d'autres questions,
· mais du choix difficile entre deux résultats tout-à-fait incon
ciliables et qui se contredisent entièrement, mais qui pourtant
paroissent tous les deux appuyés sur de trop bonnes raisons,
pour qu'on puisse se résoudre à rejeter absolument l'un ou l'autre.
Bianchini déduit des observations qu'il fit avec des soins rigou
reux à Rome, dans les années 1726 et 1727, une période de ro
tation de 24 jours 8 heures; Cassini au contraire en trouva une
de 23 heures, ou,- d'après les recherches de son fils, de 23" 15,
et c'est avec ce dernier résultat que s'accordent plus ou moins
presque tous les observateurs subséquents. Dans cet état des
choses, il ne nous paroît pas sans intérêt de communiquer ici
avec quelques détails deux séries d'observations faites dans les
années 1833 et 1836.
Remarquons en général que dans presque toutes les obser
vations, nous aperçumes, l'éclat du disque qui devient moins
vif vers les limites de la lumière, mais que cependant on ne
put jamais remarquer aucune tache proprement dite (à l'exception
peut-être du 7 Avril 1836). C'est pourquoi nous n'avons pas
indiqué dans les figures particulières cette diminution d'éclat le
long de la phase, d'autant plus qu'elle est généralement connue
1S4
Fig. XV. Mai 18. 7* 18. La corne australe paroît devenir tou
jours plus obtuse.
Mai 18. 7" 38. La corne boréale présente une courbure
purement elliptique; la corne australe continue à s'arrondir.
Mai 18. 7º 43'. L'échancrure de la corne australe à com
plètement disparu par l'arrondissement qui va toujours
croissant. — Plus tard les bords sont trop peu dé
terminés.
Fig. XVI. Mai 18. 23" 45'. L'aspect de la planète est complète
ment différent de celui qu'elle présentoit le soir précédent.
Mai 19. 0" 24'. La corne boréale est à peu près comme
la corne australe le soir précédent à 7" 43'.
Mai 19. 5" 40. Les deux cornes sont égales; à peu près
comme Mai 18. 5" 18'.
Mai 19. 6" 6'. On ne peut encore apercevoir aucun
changement.
Mai 19. 6" 17'. La figure XV semble se former. — Quel
ques minutes plus tard on peut apercevoir avec certitude
le changement. -
Demi-diamètre apparent Q
pour l'éloignement 1 . .. = 8",5670; Incertitude 0",03072
Irradiation etc. (simple) = 0,3253; Incertitude 0 ,05316.
Après la Conjonction.
Oct. 3. 19" - - • • • - • • • • • - • - - - - - - - 90
- 5. 19 30 ) Les pointes des cornes paroissent 88 46
- 6. 19 15 4 encore un peu augmenter . . . . § 10
- 7. 19 30 Vénus éclairée à moitié, mais pas
au delà . . . . . . . .. • . . - - - 87 34
- 14. 19 30 Au premier moment éclairée exac
tement à moitié, ensuite il semontre
une légère convexité . . . . . . . 83 32
Dans toutes ces observations Vénus fut donc certainement
moins éclairée que ne l'exigeoit le calcul, et on peut admettre
86° 30 comme étant la valeur de V pour laquelle justement la
moitié du disque étoit éclairée, valeur que l'on aura 6 jours avant
et après la quadrature calculée.
La largeur de la partie éclairée a été mesurée et calculée
comme suit :
Largeur de la
1836. V. | partie éclairée. | Différence.
M esur é e. | Calculé e.
culairement sur la ligne qui unit les cornes, que dans le cas où
l'axe de l'équateur de la planète se confondroit presqu' entière
ment avec la phase. Mais cela n'expliqueroit point encore les
formes que l'on a remarquées dans la limite de la lumière. La
manière la plus simple est de comparer cette observation avec
une observation analogue et dès longtemps connue, dont les
raisons nous sont connues suffisamment. Lorsqu'on considère à
l'oeil nu la lune croissante ou décroissante, surtout pendant
le jour, la largeur de la partie visible, prise perpendiculaire
ment à la ligne qui joint les cornes, nous apparoît également
diminuée et l'on croira distinguer une concavité très-prononcée
dans la limite de la lumière, lorsque la lune est déjà réellement
dans sa quadrature. Les grandes ombres noires des hautes
montagnes de la lune, entre lesquelles on ne peut apercevoir
près de la limite de la lumière que de petites étendues peu
nombreuses et pour la plûpart très-peu éclairées, produisent une
impression générale tout-à-fait semblable à celle que produit le
fond obscur du ciel, et ce n'est qu'au moyen du télescope qu'on
peut les distinguer l'une de l'autre. Si maintenant, par un gros
sissement encore applicable, Vénus est placée pour nous à peu
près dans le même rapport optique que la lune vue à l'oeil nu,
et si sa surface est ainsi couverte de montagnes, le phénomène
devra se présenter tel que nous l'avons observé.
Si ces montagnes étoient proportionnellement aussi hautes
que celles de la lune et qu'elles atteignissent par conséquent sur
Vénus un maximum de 5 à 6 lieues, la limite de la lumière de
vroit se montrer inégale et dentelée, comme celle de la lune à
l'oeil nu. Quelques observateurs prétendent avoir aperçu une
forme pareille; quant à nous, nous ne l'avons du moins jamais
vue avec précision, à l'exception des échancrures que nous avons
données dans quelques dessins et qui n'ont encore été aperçues
qu'avec beaucoup de peine. Comme en outre l'état de l'at
mosphère, la réfraction, etc., peuvent avoir et ont très-probable
ment en effet une grande part à cette variation dans les limites
de la lumière, il seroit inutile de vouloir tirer quelque déduction
26
sur la hauteur des montagnes de Vénus. — Ajoutons encore quel
ques mots pour jeter un peu de jour là-dessus.
Le diamètre de Vénus que nous avons trouvé pour l'éloigne
ment I (8",567), se rapproche tellement de la parallaxe du soleil
qu'a donnée Encke (8",577 ou, suivant la correction survenue
par les observations originales de Wardhus qui n'ont été connues
que plus tard, 8",569), que Vénus et la Terre peuvent être re
gardées comme ayant un diamètre parfaitement égal. Or l'ombre
qu'une montagne haute de 4000 toises répand sur la terre, lors
qu'elle se projette sur une surface tout-à-fait plane et qu'elle
atteint jusqu'à la limite de la lumière, couvre 2° 50 de l'équateur
et est aperçue sous un angle de 0",594, lorsque le demi-diamètre
de la planète apparoît à une grandeur de 12", ce qui est juste
ment le cas dans les quadratures de Vénus; et pour une mon
tagne dont la hauteur sera de º . la grandeur de l'ombre
- 0",594 - - - t -
") Comparez avec ceci ce qui est dit plus haut sur une apparition semblable dans Vénus.
2O3
5",8057
8023
8207
8323
8215
5",8165
et par conséquent, en appliquant la parallaxe du soleil donnée
par Encke, on aura pour le vrai diamètre
972 lieues.
L'exactitude des mesures paroît entièrement satisfaisante,
seulement nous n'avons pu profiter des moments où le vent étoit
trop violent. Les bords de Mercure et les fils se dessinoient du
reste d'une manière parfaite.
Quant à la question de savoir si le diamètre de Mercure
a été bien aperçu, nous ne voudrions pas la décider de prime
abord d'une manière affirmative. Lorsqu'une irradiation, c'est-à-
dire une saillie du bord lumineux sur le fond plus obscur, a lieu
dans un télescope donné, tout objet vu d'une manière seulement
mégative, comme Mercure devant le soleil, apparoîtra plus petit.
Mais ce que nous désignons par le nom d'irradiation, d'après son
effet total, est une réunion d'effets si divers que nous pouvons
difficilement arriver à la connoître par une autre voie que par des
observations réelles, et ces observations ne permettent que dans
des cas bien rares d'établir un ordre où elle résulte d'une manière
indépendante comme grandeur cherchée. Les observations sur
Vénus (Voyez plus haut) nous ont donné 0",3253, mais cette gran
deur, applicable à Vénus vue pendant le jour, ne l'est pas d'une
manière absolue au soleil comparé avec Mercure: cette dernière
grandeur est probablement plus considérable. Une série de 50 cul
minations du soleil prises en 1837, donne, sous la supposition que
le demi-diamètre du soleil adopté dans le Berliner Jahrbuch soit
le vrai, pour l'irradiation du bord du soleil vue dans l'hélioscope,
0",53; mais une semblable détermination, qui dépend de certaines
suppositions, ne peut prétendre à une valeur absolue. Cependant
si l'on veut la maintenir pour Mercure, on obtient pour son dia
mètre en distance moyenne 6",4085 ou 1070 lieues; en tout cas
209
27
A p p e n d i c e.
0 Serpentis.
1839. Août 2.
71R,208 69,723 1",485 = 21",00
71 ,185 1 ,481 = 20,94
69,704
71 ,200 69,714 1 ,486 = 21
71 ,212 69,719 1 ,493 = 21,11
71 ,205 1 ,498 = 21,17
69,707 ;
21",046 . .. . 5 obs.
Nous avons mesuré de la même manière :
0 Serp. Août 7. Août 9. Août 11.
20",94 21",01 21",38
21 ,13 " 21,17 21,36
21 ,08 21,25 21,12
21 ,08 21 ,36
20 ,93 21 ,13
21",032 21",184 21",287
On obtient comme moyennes :
1839. Août 2. 21",044 . ... 5 obs.
7. 21 ,032 . .. . 5 -
9. 21 ,184 . .. . 5 -
11. 21 ,287 . .. . 3 -
1839, 60. .. 21",118 ... 18 obs. Erreur moyenne = 0",054.
Pour cette étoile on a les déterminations suivantes de Struve
et de Bessel :
1827, 55 . ... 21",671 Struve; Erreur moy. = 0",066
1830, 75 . ... 21 ,712 Bessel; - - 0,048
1832, 54 . .. . 21 ,622 Struve; - - 0,080.
Il paroît d'après cela que la distance de ces deux étoiles tend
maintenant à diminuer.
# Ursae majoris. Moyenne. -
x Herculis.
Août 17. Août 17. Août 18. Moyenne.
30",58 30",40 30",55 30",430. .. 5 B.
30 ,47 30,45 30 ,49 30 ,404 . .. 5 B.
30 ,44 30 ,26 30 ,62 30 ,524 . .. 5 B.
30 55 30 ,47 30 ,56 1839, 63 .. 30",453 . .. 15 B.
30 ,11 30 ,44 30 ,49
30",430 30",404
--*
30",524
(En appliquant la (De la manière
distance simple.) ordinaire.)
Struve (dans ses mensuris secundis) a déjà supposé une dimi
, nution dans la distance de cette étoile double; elle est confirmée ici :
1822, 69 . . 31", 45 Struve.
1831, 52 .. 31 ,233 Struve.
1836, 33 . . 31 ,015 Struve.
1839, 63 .. 30 ,453. -
-=SEB@3E=---
• • • • • razz-rºzzy”.
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--------|-· |---------
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V I 18 5 9 .
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