Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
François RIVENC†
ABSTRACT
Ramsey était-il “déflationniste”? C’est douteux, à lire attentivement le manuscrit “On Truth”.
La position de Ramsey a néanmoins quelque chose de curieux, comme Austin l’a fait remar-
quer: quel est l’intérêt d’éliminer le prédicat de vérité (grâce à des variables pro-phrastiques) si
le problème de la vérité n’est pas en même temps éliminé? En poursuivant ces remarques, je
suggère, à titre d’expérience de pensée, de lire autrement les fameuses “équivalencesT”.
I
A quoi s’appliquent fondamentalement les adjectifs “vrais” et “faux”, de-
mande Ramsey dans le Manuscrit “On Truth” (1927-1928). Les candidats pos-
sibles au titre de porteurs de la vérité sont les significations des énoncés, ou
propositions, les états mentaux comme les croyances, enfin les énoncés dé-
claratifs d’un langage donné. A propos de la dernière classe, Ramsey affirme
rapidement:
La troisième classe des “statements” ou énoncés à l’indicatif n’est pas un rival sérieux,
car il est évident que la vérité et la fausseté des énoncés [statements] dépend de leur
signification, de ce que les gens veulent dire grâce à eux, des pensées et opinions qu’on
entend transmettre par eux. (Ramsey 1991, 7)
Cette évidence s’est perdue, largement sans doute sous l’influence de Tarski,
qui, sans trop crier gare, passe du problème de la définition de la vérité à celui
de la définition de l’expression “énoncé vrai” (dans les premières lignes de
son plus célèbre article). Tarski ne donne guère plus de justification à ce choix
†
Université de Paris - 1, Département de Philosophie, Email: francoisrivenc@noos.fr
Comme cette relativisation reste par la suite implicite dans les équivalences-
T, telles que Tarski les formule, ce point est aisément oublié.
Nul n’aurait l’idée de nier une équivalence-T comme le (trop) fameux bi-
conditionnel:
“La neige est blanche” est vrai si et seulement si la neige est blanche.
Le problème est plutôt de comprendre le statut logique de cette équivalence.
Tarski parle d’“explication” d’expressions du type “X est vrai”, de “définition
partielle de la vérité”, et affirme en 1944 que deux énoncés de la forme:
“ “p” est vrai”, et “p”,
sont équivalents, sans autre précision concernant leur relation logique. La
convention T ajoute que toute définition d’un prédicat formel de vérité doit
entraîner à titre de conséquences logiques les équivalences correspondantes
pour le prédicat défini (disons “V(x)”). Tarski aurait-il accepté d’en conclure
qu’il s’agit d’énoncés logiquement équivalents, puisque leur équivalence dé-
coule d’une définition? En 1969, dans “Truth and Proof ”, il est plus explicite:
une équivalence T concernant l’adjectif ordinaire “vrai”
a la forme prescrite pour les définitions par les règles de logique, à savoir la forme
d’une équivalence logique.
Quoi qu’il en soit, Tarski admettait, pour différentes raisons, que l’usage des
guillemets du côté gauche de l’équivalence, permettait de former un nom de
l’énoncé mis entre guillemets. L’énoncé lui-même est donc cité, ou mentionné,
plutôt qu’utilisé. Quine a transformé cette construction des guillemets en ana-
Contre la déflation de la vérité 519
lyse de l’adjectif “vrai”: puisque citer l’énoncé pour dire qu’il est vrai, revient à
affirmer cet énoncé lui-même, la fonction du prédicat de vérité est simplement
décitationnelle: il annule la référence linguistique, ou la montée sémantique,
opérée du côté gauche des équivalences. D’où la thèse célèbre: “le prédicat de
vérité est un instrument de décitation.” (Quine 1970 par exemple). On pourrait
penser qu’il est donc inutile; en fait, il a cependant son utilité, une fonction pu-
rement logique, celle de nous permettre de généraliser sur une classe infinie (ou
non connue en détail) d’énoncés. Ces deux aspects ont été baptisés par Gupta,
respectivement, Thèse de décitation, et Thèse de généralisation (Gupta 1993).
Si, encouragé par l’évidente trivialité d’un énoncé comme:
“La neige est blanche” est vrai si et seulement si la neige est blanche,
on poursuit (faussant à présent compagnie à Quine) en ajoutant qu’un tel
énoncé est analytiquement vrai, définitionnel du mot “vrai”, “vrai en vertu du
sens de “vrai””, ou encore “épuise” la signification [meaning] du concept de
vérité, on a tous les ingrédients d’une forme de déflationnisme. Ce déflation-
nisme peut être présenté comme la conjonction de deux idées fondamentales:
1) les équivalences de la forme T articulent ou explicitent la signification de
la vérité, au sens de notre compréhension ordinaire de ce mot. 2) il n’y a pas
de problème supplémentaire de la vérité, au sens où le problème serait de dé-
finir strictement une propriété spéciale de certains énoncés (que cette propriété
soit ou non visée, plus ou moins confusément, à travers l’usage ordinaire du
mot “vrai”. Le mot “meaning” est souvent équivoque dans ces contextes: il
vise à la fois le sens linguistique, et le concept sous-jacent à l’usage). Il est
certainement abusif d’imputer ce déflationnisme à Tarski, comme le fait par
exemple Scott Soames (voir Soames 1999), qui parle de la conception sé-
mantique de la vérité de Tarski comme de la “plus fameuse et influente ver-
sion du déflationnisme”. Tarski acceptait en un certain sens la thèse 1), qui
fonde la légitimité de la Convention T d’adéquation. Mais il aurait certaine-
ment refusé la thèse 2), au vu de ce qu’il dit sur la fécondité théorique d’une
définition formelle de la vérité (voir en particulier le §4 du “Wahrheitsbe-
griff ”), et il tenait certainement pour un grand succès, du côté des conclusions
positives aussi bien que du côté de son théorème d’impossibilité, le traitement
mathématique d’un problème philosophique. Enrôler Tarski sous la bannière
déflationniste est une opération largement idéologique.
Il est fort douteux que “vrai” , dans son usage ordinaire, soit un prédicat
linguistique, appliqué à des énoncés: je ferai mienne à ce sujet la remarque
d’Austin, selon laquelle, quand il nous arrive de dire quelque chose comme
“ses derniers mots sont vrais”, nous visons l’affirmation faite en ces mots, non
520 François Rivenc
la forme verbale constituée de ces mots. Mais il y a plus que cette remarque
de bon sens. L’impression correcte sur quoi repose la plausibilité de cette
forme de déflationnisme, – le déflationnisme linguistique –, réfute l’hypothèse
qui la fonde, à savoir l’interprétation purement citationnelle des guillemets.
Les équivalences T sont incontestablement triviales, et on doit pouvoir justi-
fier l’idée qu’elles sont analytiques. Mais cela ne veut nullement dire qu’elles
sont vraies “en vertu du sens du mot “vrai” seulement”, ou analytiques du
concept de vérité (Gupta 1993 fait remarquer qu’il y a là un saut injustifié,
justement du sens commun au déflationnisme) . Elles sont vraies “en vertu du
sens” des mots qu’elles contiennent, et non seulement en vertu du sens du mot
“vrai”. Pour s’en assurer, il suffit de passer des équivalences homophoniques
couramment prises comme exemples, à la vérité dite hétérophonique:
“Schnee ist weiss” est vrai (en allemand) si et seulement si la neige
est blanche,
qui, à supposer que cette forme soit attestée en français, n’est certainement pas
analytique, vrai en vertu du sens de “vrai”, etc. Il est possible que ce genre
d’énoncé délivre une information substantielle sur la sémantique de la langue
allemande (c’est le genre de “théorie de la vérité” que propose Davidson).
Mais ce fait montre a contrario que dans la version homophonique:
“La neige est blanche” est vrai si et seulement si la neige est blanche,
la signification de l’énoncé entre guillemets est active, saisie par tout locuteur
compétent du français, et que “vrai en vertu du sens” doit être compris comme
“vrai en vertu du sens de tous les mots figurant dans l’équivalence”. Mais c’est
dire que l’expression, guillemets compris:
“la neige est blanche”
n’est pas qu’un nom propre de l’expression mise entre guillemets, au sens où
cette dernière ne figurerait que de manière accidentelle, logiquement non per-
tinente, dans l’expression qui la mentionne. Là encore, il suffit d’opposer la
citation hétéronyme:
L’énoncé le plus souvent pris comme exemple par Tarski est vrai si et
seulement si la neige est blanche,
à la citation ou mention autonyme utilisée plus haut, pour reprendre la termi-
nologie de Recanati (Recanati 1997). Dans ce dernier cas, l’expression est
mentionnée et utilisée à la fois. Pace Quine, la mise entre guillemets est en un
certain sens transparente (je ne prétends pas donner par cette remarque une
théorie des guillemets).
Contre la déflation de la vérité 521
II
L’argument ci-dessus enfonce un coin (du moins je l’espère) contre une va-
riante du déflationnisme. Mais il y a d’autres versions, plus séduisantes, du dé-
flationnisme, qu’il n’atteint évidemment pas: le déflationnisme proposition-
nel, selon lequel “vrai” s’applique fondamentalement à des contenus ou des
actes propositionnels, et selon lequel sa signification est épuisée par les équi-
valences comme:
la proposition que la neige est blanche est vraie si et seulement si la
neige est blanche,
et de manière générale par la collection possiblement infinie des instances du
schéma (MT):1
la proposition que P est vraie si et seulement si P.
Plus séduisantes, parce que le caractère analytique de ces nouvelles équiva-
lences est à l’abri du problème posé par les équivalences hétérophoniques (il
passe le fameux “test” de la traduction de Lewis-Langford promu par Church).
Une telle forme du déflationnisme a été défendue avec vigueur par Horwich
(Horwich 1990), sous le nom de conception minimaliste de la vérité, et plus
modérément par Soames (Soames 1999), selon lequel le déflationnisme,
considéré de manière assez vague et comme une approche générale, est “cor-
rect”. Traditionnellement, on fait remonter cette perspective à Frege, et plus
nettement à Ramsey.
Horwich insiste sur le fait que sa conception minimaliste est particulière-
ment radicale (c’est un déflationnisme maximal), parce qu’elle ne concerne
pas seulement le “meaning” du mot “vrai”, mais la nature de la vérité elle-
même, distinction qui correspond sans doute à celle introduite plus haut entre
le sens linguistique du mot, et le concept philosophique de vérité qu’on
cherche traditionnellement à clarifier (voir en particulier le Chap. 2 de Hor-
wich 1990). Il écrit par exemple:
Le rôle tout entier de la vérité, aussi bien conceptuel que théorique, peut être expliqué
sur cette base [celle formée par les instances du schéma MT). Cela confirme notre
soupçon que l’effort traditionnel pour discerner l’essence de la vérité -pour analyser
cette qualité spéciale que toutes les vérités sont supposées avoir en commun – est seu-
lement un pseudo-problème basé sur une mauvaise généralisation syntaxique. A la dif-
férence de la plupart des autres propriétés, être vrai n’est pas susceptible d’une analy-
se conceptuelle ou scientifique. Il n’est pas étonnant que sa “nature sous-jacente” ait
résisté obstinément à toute élaboration philosophique; car il n’y a tout simplement rien
de tel. (Horwich 1990, Chap. 1)
III
Ma position est qu’il y a bien, sinon un mystère, du moins une difficulté, dans
ce genre d’équivalences (le schéma T, la collection MT, ou la définition RT,
comme on voudra), même si je ne la situe pas exactement où Ramsey la voyait
(ce qui ne veut pas dire que la notion d’une croyance que... va de soi). Comme
Ramsey, Tarski les lit de gauche à droite, suivant le schéma syntaxique devenu
habituel des définitions: definiendun à gauche, definiens à droite. Corrélati-
vement, le concept figurant à gauche comme designatum du mot “vrai” est ré-
puté être analysé, défini, et en un certain sens éliminé, par l’explication don-
née à droite, où ne figure plus ce concept, et qui est donc plus simple, plus
primitive, syntaxiquement et sémantiquement parlant. De telles équivalences
amorcent la réduction conceptuelle du concept de vérité à des concepts non
sémantiques, qui s’épanouit dans la véritable définition de la vérité construite
par Tarski (quand elle est possible), et qui était le but explicite de son entre-
prise. Cette méthodologie est évidemment irréprochable, à en juger par ses
succès. Il est clair, par ailleurs, que c’est cet aspect de réduction conceptuelle
qui permet d’enrôler si facilement ces auteurs, Ramsey, Tarski, sous la ban-
nière déflationniste.
Mais, pour secouer un instant la fascination qu’excerce cette lecture de ce
genre d’équivalences, la lecture à la Ramsey-Tarski, demandons-nous ce
qu’aurait pensé un auteur classique, Russell (disons), confronté à ce genre
d’équivalences. Il les aurait bien sûr acceptées comme évidentes; il s’en ré-
clame même, quand en faveur de sa théorie de la vérité par l’existence du com-
plexe correspondant, il fait valoir qu’elle a pour conséquence que la croyance
que aRb est vraie, si et seulement si (c’est un fait que) aRb. Mais il aurait cer-
tainement vu dans l’apparition du mot “vrai” à gauche un commencement
d’explication de ce qui se passe à droite, une manière d’épingler le caractère
de certaines de nos assertions, quand, dans le meilleur des cas, il leur arrive
d’être “correctes”. Il nous arrive (supposons-le) de dire que la neige est
blanche. Cette humble assertion a un trait que ne possède pas celle selon la-
2 Arthur Prior fait aussi remarquer que “la théorie de Ramsey préserve en fait tout ce
qui est vrai dans les autres, même dans les théories “réalistes”.”, Objets de Pensée, Chap. 1, trd.
fr. par J. C. Pariente (2002) de Prior 1971.
Contre la déflation de la vérité 525
quelle la neige est rouge. Lequel? D’être vraie. Naturellement, nous n’avons
là qu’un tout premier commencement d’explication, dans la mesure où tout
porte à penser qu’on a là une propriété relationnelle, et qu’il reste à com-
prendre comment la réalité intervient pour rendre vrai le contenu exprimé.
Mais enfin, nous sommes dans la bonne direction: ce qu’il faut expliquer, fon-
damentalement, c’est le côté droit des équivalences, le discours vrai, qu’on le
répute tel ou non.
On admet que dans un biconditionnel, la force assertive des énoncés com-
posants est levée. Soit. Dans “que la neige est blanche est vrai si et seulement
si la neige est blanche”, nous n’affirmons pas que la neige est, effectivement,
blanche. Mais ce genre d’équivalence correspond à un moment second, ré-
flexif, il s’agit d’un instrument auxiliaire pour comprendre ce qui advient, par
chance ou par méthode, à certaines de nos assertions, celles qui sont... vraies,
justement. Dire que la proposition que la neige est blanche est vraie, cette re-
marque est un début de commentaire philosophique sur le statut des assertions
selon lesquelles la neige est blanche.
La lecture russellienne des équivalences va de droite à gauche: je dis “rus-
sellienne” un peu par convention, on pourrait tout aussi bien dire “classique”.
L’idée est que le côté gauche ne fait qu’expliciter, en mentionnant la vérité, ce
qui était déjà logé au coeur du côté droit, quand dans l’usage ordinaire des
énoncés, la force assertive est présente et saisie comme telle par l’auditeur,
comme prétention à la vérité. C’est peut-être ce que voulait dire Descartes,
quand dans la lettre à Mersenne du 16 Octobre 1639, il suggère qu’il est inin-
téressant de chercher à définir la vérité, parce qu’une telle définition passerait
par une affirmation, que l’auditeur devrait déjà comprendre comme vraie ou
prétendant l’être (on trouve une remarque comparable dans la 1ère Recherche
Logique de Frege).
Il y a quelque chose de naturel dans cette lecture de droite à gauche, à quoi
on sera peut-être plus sensible si l’on revient sur ce qu’a de finalement étrange
la position de Ramsey. Ramsey est prêt à admettre que “la vérité consiste dans
une relation entre les idées et la réalité ” (On Truth, Chap. 1), mais d’un autre
côté, face aux nombreuses difficultés liées à l’idée de correspondance, il se
réjouit d’avoir donné:
une claire définition de la vérité qui évite toutes ces difficultés en ne faisant pas du tout
appel à une notion de correspondance. (ibid.)
IV
Laissons Ramsey. Cette différence de lecture des équivalences une fois notée,
est-ce une différence qui fait la différence? Je crois que oui, bien qu’elle ne
soit pas facile à identifier exactement.
On peut à la fois tomber d’accord sur l’équivalence entre une prédication
de vérité et la simple et directe assertabilité d’un contenu, et diverger sur le
programme philosophique qu’on a en vue. On peut vouloir une théorie de la
vérité pour elle-même, une théorie du concept de vérité tel qu’on le trouve,
comme une notion parmi d’autres, dans notre appareil conceptuel. Ce concept
est à la fois transparent, et paradoxal, comme le montre la confrontation des
équivalences et du paradoxe du Menteur dans ses différentes formes. Une telle
théorie du concept de vérité aura pour but de sauver autant que possible l’in-
tuition sous-jacente aux équivalences, tout en remédiant aux paradoxes; on
peut même soutenir, à l’extrémité de cette voie, qu’il ne s’agit pas tant de re-
médier aux paradoxes, que de les exploiter pour mettre en lumière la circula-
rité du concept de vérité:
Le comportement des énoncés pathologiques, selon nous, est enraciné dans la véritable
signification de la vérité. (Gupta & Belnap 1993, Chap. 7)
je pense, comme Austin, qu’ils ont une solution simple, parce qu’un “statement”, comme
évènement historique daté, acte d’un locuteur, ne peut faire référence à lui-même. Il me sem-
ble préférable d’attribuer la vérité ou la fausseté à des propositions, qui peuvent être identiques
bien qu’exprimées par des assertions distinctes (“je suis fatigué” dit par moi, et “il est fatigué”,
dit de moi: dans les deux cas, c’est ce qui a été dit qui est, -hélas!-, vrai).
Note 2: je ne sais pas jusqu’à quel point je suis prêt à soutenir jusqu’au bout les idées
exprimées ci-dessus. Disons plutôt qu’il s’agit d’un effort pour “voir les choses autrement”.
528 François Rivenc
REFERENCES
AUSTIN 1950, “Truth”, in Philosophical Papers, 1970, Oxford U. P.
GUPTA 1993, “A Critique of Deflationism”, Philosophical Topics, 21.
GUPTA & BELNAP 1993, The Revision Theory of Truth, MIT Press.
HORWICH 1990, Truth, 1990, Oxford, Blackwell.
KRIPKE 1975, “Outline of a Theory of Truth”, Journal of Philosophy 72, 1975.
PRIOR 1971, Objects of Thought, Oxford U. P., trad. fr. par J. C. Pariente, Objets de pensée, Vrin,
2002.
QUINE 1970, Philosophy of Logic, Prentice-Hall.
RECANATI 1997, “Opacity and the Attitudes”, CREA, Rapport n° 9709, Mai 1997.
RIVENC 1998, “Ce que Ramsey a vraiment dit, ou la théorie prophrastique de la vérité”, Philo-
sophie 57, Mars 1998.
SOAMES 1999, Understanding Truth, Oxford U. P..