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Tout d’abord, le légisme n’a guère toujours été la politique centrale pendant
toute l’histoire de l’empire chinois. En effet la politique légiste se dynamisera
suite à l’unification des Royaumes (Han, Zhao, Yan, Wei, Chu et Qi) par la
dynastie des Qin (avant l’unification le Qin appliquait déjà le légisme).
Auparavant, La chine était dans une ère d'effervescence culturelle
et intellectuelle (770-221 avant JC) qui donna naissance aux
Cent Ecoles de Pensée. Le légisme apparaît surtout pendant la période
des Royaumes Combattants et devint l'idéologie prédominante sous le
gouvernement de Li Si. Aujourd’hui les premières empreintes du légisme
sont mal connues, par exemple l’ouvrage le « Shangzi » de Shang yang, l’auteur
des réformes de Qin au milieu du siècle, est aperçu pendant plusieurs siècles
après son époque comme un faux composé. Nous connaissons le nom de Guan
Zhong grâce à son œuvre datant de l’époque des royaumes combattants. Suite
à la connaissance de son œuvre, les bibliographes incite de le définir comme le
premier légiste de l’histoire. Nous connaissons de nom Shen Buhai et Shen Dao
dont les œuvres sont méconnues. Seul un penseur au nom de Han Fei avec son
ouvrage le Hanfeizi semble nous donner des informations authentiques sur le
rapport du légisme.
Enfin, la dynastie Qin prends fin en l’an 206 avant notre ère. La dynastie Han
fondée par Liu Ban, un chef de guerre révolté contre la dynastie Qin, la
succède. On peut retenir que le légisme continue de régir pendant la première
période de la dynastie Han avant de se faire devancer par le confucianisme.
L’influence du confucianisme pendant cette ère amena plusieurs changements
tel que l’allègement de la législation des Qin. En effet, les livres autrefois
interdits par le premier empereur sont à nouveau autorisés en 176, les
mutilations pénales sont abolies du code, l’égalité devant la loi est changé tel
que certains individus appartenant à la souveraineté peuvent faire appel à une
peine adoucit. Ce traitement de faveur peut se traduire par le suicide accordé
pour les dignitaires passibles de la peine de morts. A la suite d’une longue
évolution du système pénal, un nouveau code est instauré au VIIe s, il s’agit du
code de Tang. Ce code prends en compte le degré de proximité (l’analyse du
genre et de la durée du deuil exigé pour chaque cas) ainsi que le statut des
victimes et coupables avant d’exercer la loi. Une procédure bien différente de
la législation des Qin, qui avait pour essence de suivre rigoureusement les
textes écrits et les appliquer de la même manière sans distinction d’individu.