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Étude dimensionnelle d’une station de pompage photovoltaïque (17.
5 CV)
Etude technique d’une station

de pompage photovoltaïque
Bénéficiaire : Henchir HDADA

(JLALTA)
Client : MEDREC
Nature de station : Pompage au fil

de soleil
Entreprises : AGRIWATT ENERGY

SOLIS PRO
AES
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Étude dimensionnelle d’une station de pompage photovoltaïque (17.5 CV)
Étude dimensionnelle d’une station de pompage photovoltaïque (13 kW)
I. Introduction
La station de pompage, objet de cette étude, sera implantée à « Kroussia » de la
délégation de « Sidi El Hani » de la région de « Msaken » du gouvernorat de « Sousse »,ayant
pour coordonnées : (35°43'48.4"N 10°15'59"E) . Le périmètre du terrain agricole du
promoteur agricole s’étend sur une superficie d’environ 15 Ha dont 5 Ha à irriguer.
Le promoteur a décidé de s’inscrire dans la politique de l’état qui encourage

l’exploitation des énergies renouvelables plus précisément par la mise en place d’une station de
pompage photovoltaïque.
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Fig.1 : Localisation de la station photovoltaïque à installer par GOOGLE EARTH
II. Caractéristiques du sondage

Selon la fiche de renseignement du CRDA de Sousse N°64 de la date 18/11/2011 et
concernant l’autorisation et l’avis technique du point d’eau objet de cette étude, ce sondage
profond a principalement les caractéristiques suivantes : un débit maximal d’exploitation de 7
l/s, une profondeur de forage de 150 mètres, un niveau statique de 43 mètres, un rabattement
maximal de 39 mètres et une immersion de la pompe de 96 mètres.
III. État de lieu

Lors de notre première visite, on a trouvé une parcelle de surface nue sans végétation avec un
local technique ou existe la pompe ;on trouve ici quelque photos prise pour ce dernier.
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IV. Dimensionnement de la station de pompage

1. Conditions météorologiques du site
Pour assurer la production de la quantité maximale d’eau par an, il faut bien choisir l’inclinaison
optimale afin de fournir la quantité d’énergie d’origine photovoltaïque suffisante qui permet
d’obéir aux besoins mensuels maximums.
Pour la zone d’implantation de notre projet « Kroussia » de Sousse, on trouve les différentes
valeurs de l’ensoleillement pour les différentes inclinaisons associées aux deux mois (max et
min de l’ensoleillement) décembre et juillet dans le tableau suivant.
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Ensoleillement mensuel moyen en kWh/m² (Source PVGIS)

Mois H(25) H(30) H(35) H(40) H(45) H(50) H(55) H(60) H(65) H(70) H(75)
Juillet 237.52 231.8 224.61 216.06 206.34 195.64 183.7 170.67 156.78 142.29 126.87
Décembre 123.67 130.13 135.78 140.56 144.43 147.35 149.3 150.27 150.23 149.19 147.14
Tableau 1 : Ensoleillement mensuel moyen de la zone d’implantation de projet en
kWh/m² .
Sachant que :
- La valeur optimale de l’inclinaison dans une région est égale à la latitude de cette
dernière plus au moins 5° à 10° selon la variation des besoins maximum ;
- Notre système sera avec une structure fixée au sol durant toute l’année ;
- Les besoins vont être presque fixe (ne dépendent pas de la saison),
Alors, d’après le tableau ci-dessus, l’inclinaison optimale se trouve entre 30° et 35°. Le logiciel
PVGIZ confirme bien notre résultat et nous indique que sa valeur correspondante permettant
de produire une quantité annuelle maximale dans cette région est de 33°.
Ainsi, les conditions moyennes mensuelles associées à notre projet sont résumées dans le
tableau suivant (données issus de PVGIS-SARAH en ligne de l’année 2016) :
Mois Température ambiante moyenne Ensoleillement à un Ensoleillement
(°C) plan orienté vers le sud journalier
et incliné de 30° moyen
(KWh/m²/mois) KWh/m²/jour
Janvier 13.2 144,88 4,67
Février 14,8 139,2 4,97
Mars 15,6 179,06 5,78
Avril 19.2 191,62 6,39
Mai 21,9 214,53 6,92
Juin 26.1 214,8 7,16
Juillet 27,5 234,83 7,58
Août 27,1 225,3 7,27
Septembre 24,4 185,71 6,19
Octobre 22,6 170,29 0,57
Novembre 16,7 140,29 4,68
Décembre 13 129,59 4,18
Tableau 2 : Variation de la température et l’ensoleillement moyen mensuel et

journalier à une inclinaison optimale.
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Il faut impérativement dimensionner selon le mois où l’ensoleillement est le plus faible et pour
le rendement vis-à-vis de la température choisir le mois où la température est la plus élevée.
Fig. 2 : Trajectoire de soleil pour les coordonnées suivants (35°43'48.4"N

10°15'59"E
2. Calcul de la puissance crête minimale du champ PV
Sur la base de la motopompe existante, on peut déterminer les besoins électriques en
tenant compte de la durée moyenne de fonctionnement de la pompe.
Les deux tableaux ci-joint présentent les différentes caractéristiques de notre

motopompe ayant comme référence de partie motrice L6W110T405 et de partie pompe Z631 10.
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Tableau 3 : Caractéristiques de Moteur associé à la pompe.
Tableau 4: Caractéristiques de la pompe
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La puissance électrique de la motopompe est 13 kW. Cette puissance permet de fournir

une puissance hydraulique optimale qui atteint 10 kW d’après la fiche technique.
Le nombre moyen d’heures de fonctionnement pendant le mois de décembre est 6

heures et celui du mois de Juillet est de 10 heures.
La charge journalière moyenne est alors le produit de la puissance et le nombre moyen

d'heures de fonctionnement de la pompe.
La puissance crête du générateur photovoltaïque d'une installation de pompage

photovoltaïque se détermine à partir de la formule suivante :
𝐸𝑗 (𝐾𝑊ℎ)
𝑃𝑐 (𝑘𝑊𝑐) =
𝐸𝑖. 𝐺𝑙𝑜𝑏𝑎𝑙𝐴𝐶
Avec :
▪ PC est la puissance crête du champ photovoltaïque.

▪ Ej est la charge journalière en kWh.
▪ Ei est l’irradiation solaire journalière reçue par une surface unitaire (1 m²) du champ
photovoltaïque, en prenant en compte l’orientation et l’inclinaison de celui-ci.
▪ 𝐺𝑙𝑜𝑏𝑎𝑙𝐴𝐶 (𝑚𝑜𝑖𝑠) = α x 𝐴𝐶
Avec
-α dépend de la zone d’implantation de la station photovoltaïque (Z1, Z2 ou Z3) ;
- 𝐴𝐶 =. 𝑉𝑎𝑟𝑖𝑎𝑡𝑒𝑢𝑟 . (1-pertesAC+DC) = 0.931 ;
Avec
- 𝑉𝑎𝑟𝑖𝑎𝑡𝑒𝑢𝑟 compris en général entre 90% et 96% ;mais dans le référentiel de l’ANME elle
est choisie 0.96 ;
-les pertes AC et DC sont maximisés respectivement de 1% et 2% .
Pour une installation de pompage située à Sousse (Z2) et d’après le référentiel de l’ANME le
rendement global est estimé :
▪ 𝐺𝑙𝑜𝑏𝑎𝑙𝐴𝐶 (𝐷é𝑐𝑒𝑚𝑏𝑟𝑒) = 0.95 x 𝐴𝐶 = 0.884

▪ 𝐺𝑙𝑜𝑏𝑎𝑙𝐴𝐶 (𝐽𝑢𝑖𝑙𝑙𝑒𝑡) = 0.85 x 𝐴𝐶 = 0.791
Ainsi la puissance crête du générateur photovoltaïque pendant les mois de Décembre et

Aout sont :
Décembre Juillet
Puissance crête (kWc)
21.109 21.7
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La puissance crête qui permet de fournir le maximum d’énergie de mois le plus

ensoleillé(Juillet) bien que du mois le moins ensoleillé (Décembre) c'est-à-dire au mois ou la
température est bien maximale et on besoin plus de l’irrigation est la puissance déterminée
dans le tableau ci-dessus associée au mois de Juillet 21.7kWc
3. Etude de compatibilité entre le Champ PV et le Convertisseur

Le présent projet consiste à installer un champ PV de puissance crête minimale de 21.7
kWc. L’analyse de différents types de panneaux PV et l’étude de leurs fiches techniques et des
rapports qualité/prix de la part de MEDREC, ont permis de choisir de réaliser l’installation avec
des panneaux solaires « PIPROpoly275Wp » de référence « TP660P/275W » de la marque «
TALESUN ».
Ainsi le nombre de modules provisoire nécessaire pour ce champ photovoltaïque est de
𝑃𝑢𝑖𝑠𝑠 𝑇𝑂𝑇
Nbr mod= =21.7/0.275=78.9 = 79 modules
𝑃𝑢𝑖𝑠𝑠𝑀𝑜𝑑𝑢𝑙𝑒
Le tableau 5 résume les principales caractéristiques du panneau photovoltaïque

«PIPROpoly/TP660P/275Wc ».
Caractéristiques Electriques
Puissance maximale (W) 𝑊𝑝 275
Tension à puissance 𝑉𝑚𝑝𝑝 31.7
maximale STC(V)
Courant à puissance 𝐼𝑚𝑝𝑝 8.69
maximale STC (A)
Tension de circuit ouvert STC 𝑉𝑜𝑐 38.7
(V)
Courant de court-circuit STC 𝐼𝑠𝑐 9.17
(A)
Caractéristiques Thermiques
Courant 𝛼𝑠𝑐 %/°C 0,06
Tension 𝛽𝑜𝑐 %/°C -0,31
Puissance 𝛾𝑚𝑝 %/°C -0,4
Tableau 5 : Caractéristiques techniques du panneau

« PIPROpoly/TP660P/275Wc ».
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a) Effet de température sur le panneau photovoltaïque
L’étude de l’effet de la température revient à calculer les limites de variation de la

tension et du courant dans les deux conditions extrêmes de température de la cellule dans le site
objet. Cela dit, calculer la tension à vide à -10°C et tension à puissance maximale à 80°C. Pour
le courant, on calcule le courant de court-circuit à °C.
𝑉𝑜𝑐 (𝑇) = 𝑉𝑂𝐶_𝑆𝑇𝐶 (1 + (𝛽𝑜𝑐 % × (𝑇 − 𝑇𝑆𝑇𝐶 )))
𝑉𝑚𝑝 (𝑇) = 𝑉𝑚𝑝𝑆𝑇𝐶 (1 + (𝛾𝑚𝑝 % × (𝑇 − 𝑇𝑆𝑇𝐶 )))
𝐼𝑠𝑐 (𝑇) = 𝐼𝑆𝐶_𝑆𝑇𝐶 (1 + (𝛼𝑠𝑐 % × (𝑇 − 𝑇𝑆𝑇𝐶 )))
L’application numérique donne :
Puissance maximale à -10°C 313.5
Puissance maximale à 75°C 244.53
Tension à puissance maximale STC(V) 31,7
Tension à puissance maximale -10°C 𝑉𝑚𝑝𝑝 35.14
Tension à puissance maximale 80°C 29.15
Courant à puissance maximale STC (A) 8,7
Courant à puissance maximale -10°C 𝐼𝑚𝑝𝑝 8.51
Courant à puissance maximale 80°C 8,79
Tension de circuit ouvert STC (V) 𝑉𝑜𝑐 38,7
Tension de circuit ouvert -10°C 42.9
Tension de circuit ouvert 80°C 35.58
Courant de court-circuit STC (A) 9,17
Courant de court-circuit -10°C 𝐼𝑠𝑐 8.98
Courant de court-circuit 80 °C 9,27

« PIPROpoly/TP660P/275Wc » à différentes conditions thermiques.
b) Choix du convertisseur d’énergie et de la configuration du Champ PV
La pompe immergée de puissance 13kWc (17.5 HP) est alimentée en triphasé 380V/28.7
A. les autres caractéristiques de la pompe se trouve dans le tableau ci-joint
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Pour pouvoir assurer un fonctionnement nominal à la pompe, on choisit pour l’alimenter

le convertisseur de type variateur de fréquence solaire « INVTGD100-018G-4-PV ».
Le tableau 3 résume les principales caractéristiques du convertisseur de fréquence

solaire « INVTGD100-018G-4-PV ».
Coté champs photovoltaïque

Tension DC max 800 V
Tension démarrage 300 V
Tension de fonctionnement 250 V
min
Tension d’entrée 300 ..750 V
recommandée
Tension MPP 550 V
Courant d’entrée 47 A
Coté électropompe
Puissance nominale de sortie 18 KW
Tension de sortie 380 V (triphasée)
Courant de sortie 38 A
Fréquence de sortie 0 .. 400 Hz
Rendement MPPT 99%
Tableau 7 : Caractéristiques techniques du convertisseur « INVTGD100-018G-4-PV ».
La vérification de compatibilité de notre variateur avec notre pompe et nos besoins nous
donne les résultats suivants :
Compatibilité Électropompe-Variateur :
Le variateur est muni d’un algorithme MPPT basé sur une commande scalaire de type V/f pour
assurer l’alimentation de l’électropompe le plus longtemps possible, toutefois il doit garantir
certains critères.
On trouve dans le tableau ci-joint une comparaison et étude de compatibilité entre

l’électropompe de notre projet et le variateur choisi.
Variateur Électropompe Vérification

𝑰𝒔𝒐𝒓𝒕𝒊𝒆 𝒗𝒂𝒓𝒊𝒂𝒕𝒆𝒖𝒓 = 𝟑𝟖 𝑨 𝐼𝑁 𝑝𝑜𝑚𝑝𝑒 = 28.7 𝐴 𝐼𝑁 𝑝𝑜𝑚𝑝𝑒 ∗ 1.25 < 𝐼𝑠𝑜𝑟𝑡𝑖𝑒 𝑣𝑎𝑟𝑖𝑎𝑡𝑒𝑢𝑟
𝐼𝑁 𝑝𝑜𝑚𝑝𝑒 ∗ 1.25 = 35.875𝐴
𝑼𝒔𝒐𝒓𝒕𝒊𝒆 𝒗𝒂𝒓𝒊𝒂𝒕𝒆𝒖𝒓 = 𝟑𝟖𝟎 𝑽, 𝑈𝑁 𝑝𝑜𝑚𝑝𝑒 = 380 𝑉, 𝑈𝑠𝑜𝑟𝑡𝑖𝑒 𝑣𝑎𝑟𝑖𝑎𝑡𝑒𝑢𝑟 = 𝑈𝑁 𝑝𝑜𝑚𝑝𝑒
𝒇𝟏 = 𝟓𝟎𝑯𝒛 𝑓2 = 50𝐻𝑧 𝑓1 = 𝑓2
𝑷𝒗𝒂𝒓𝒊𝒂𝒕𝒆𝒖𝒓 = 𝟏𝟖 𝒌𝑾 𝑃𝐸𝑙𝑒𝑐𝑡𝑟𝑜𝑝𝑜𝑚𝑝𝑒 = 13 𝑘𝑊 𝑃𝑣𝑎𝑟𝑖𝑎𝑡𝑒𝑢𝑟 = 22 𝑘𝑊 > 𝑃𝐸𝑙𝑒𝑐𝑡𝑟𝑜𝑝𝑜𝑚𝑝𝑒 = 13 𝑘𝑊
 Toutes les conditions sont bien vérifiées. Donc la pompe et le variateur sont bien
compatible l’un avec l’autre.
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Compatibilité Variateur – Champ Photovoltaïque
Pour vérifier la compatibilité variateur-champ, on doit tout d’abord calculer le nombre maximal
et minimal de panneaux photovoltaïque par série puis calculer le nombre de série maximale
ainsi on peut déterminer la distribution parfaite et optimale de champ photovoltaïque qui obéit
à notre besoin. En effet :
𝑈 𝑀𝐴𝑋 𝑒𝑛𝑡𝑟é𝑒 𝑣𝑎𝑟𝑖𝑎𝑡𝑒𝑢𝑟

- 𝑁𝑃𝑉𝑚𝑎𝑥/𝑐ℎ𝑎𝑖𝑛𝑒 = =18.6 c'est-à-dire 18 panneaux au maximum par
𝑉𝑜𝑐 (−10)
série.
𝑈 𝑀𝐼𝑁 𝑒𝑛𝑡𝑟é𝑒 𝑣𝑎𝑟𝑖𝑎𝑡𝑒𝑢𝑟
- 𝑁𝑃𝑉𝑚𝑖𝑛/𝑐ℎ𝑎𝑖𝑛𝑒 = =10.2 c'est-à-dire 11 panneaux au minimum par
𝑉𝑀𝑃𝑃 (80)
série.
𝑈 𝑀𝑃𝑃 𝑣𝑎𝑟𝑖𝑎𝑡𝑒𝑢𝑟
- 𝑁𝑃𝑉𝑜𝑝𝑡/𝑐ℎ𝑎𝑖𝑛𝑒 = =18.86 c'est-à-dire 18 panneaux
𝐼 𝑒𝑛𝑡𝑟é𝑒 𝑣𝑎𝑟𝑖𝑎𝑡𝑒𝑢𝑟
- 𝑁𝑐ℎ𝑎𝑖𝑛𝑒 𝑀𝐴𝑋 = =5.04 c'est-à-dire 5 chaînes au maximum.
𝐼𝑆𝐶 (80)
Pour assurer les besoins énergétiques du projet (≥21.7kWc), le champ photovoltaïque pour cette
station de pompage aura donc une puissance totale de 22 kWc composé de 80 panneaux
photovoltaïques répartie comme cité ci dessous :
Cinq chaînes en parallèle composée chacune de 16 panneaux en série de type

« PIPROpoly/TP660P/275Wc » de puissance crête unitaire de 275Wc donnant une puissance
crête totale de 22kWc.
𝑃𝑐ℎ𝑎𝑚𝑝 = 𝑁𝑠 × 𝑁𝑝 × 𝑃𝑢 = 16 × 5 × 275 = 𝟐𝟐 𝒌𝑾𝒄
 La comparaison entre les caractéristiques de champ photovoltaïque conçu et le variateur

nous donne le tableau suivant :
Variateur Champ photovoltaïque Vérification

𝑰𝒆𝒏𝒕𝒓é𝒆 𝒗𝒂𝒓𝒊𝒂𝒕𝒆𝒖𝒓 = 𝟒𝟕 𝑨 𝐼𝑃𝑉 𝑀𝐴𝑋 = 5 ∗ 𝐼𝑆𝐶 (80) = 46.35 𝐴 𝐼𝑒𝑛𝑡𝑟é𝑒 𝑣𝑎𝑟𝑖𝑎𝑡𝑒𝑢𝑟 > 𝐼𝑃𝑉 𝑀𝐴𝑋
𝑼 𝑴𝑨𝑿 𝒆𝒏𝒕𝒓é𝒆 𝒗𝒂𝒓𝒊𝒂𝒕𝒆𝒖𝒓 = 𝟖𝟎𝟎 𝑽 𝑈𝑃𝑉 𝑚𝑎𝑥 = 16 ∗ 𝑉𝑜𝑐 (−10) = 686.4 𝑉 𝑈 𝑀𝐴𝑋 𝑒𝑛𝑡𝑟é𝑒 𝑣𝑎𝑟𝑖𝑎𝑡𝑒𝑢𝑟 > 𝑈𝑃𝑉 𝑚𝑎𝑥
𝑼 𝑴𝑰𝑵 𝒆𝒏𝒕𝒓é𝒆 𝒗𝒂𝒓𝒊𝒂𝒕𝒆𝒖𝒓 = 𝟑𝟎𝟎 𝑽 𝑈𝑃𝑉 𝑚𝑖𝑛 = 16 ∗ 𝑉𝑀𝑃𝑃 (80) = 466.4 𝑉 𝑈 𝑀𝐼𝑁 𝑒𝑛𝑡𝑟é𝑒 𝑣𝑎𝑟𝑖𝑎𝑡𝑒𝑢𝑟 < 𝑈𝑃𝑉 𝑚𝑖𝑛
𝑃𝑃𝑉 22
𝑷𝒗𝒂𝒓𝒊𝒂𝒕𝒆𝒖𝒓 = 𝟏𝟖 𝒌𝑾 𝑃𝑃𝑉 = 22 𝑘𝑊 F= = = 1.69 > 1.4
𝑃𝑒𝑙𝑒𝑐𝑡𝑟𝑜𝑝𝑜𝑚𝑝𝑒 13
𝑷𝒆𝒍𝒆𝒄𝒕𝒓𝒐𝒑𝒐𝒎𝒑𝒆 = 𝟏𝟑 𝒌𝑾
 Toutes les conditions sont vérifiées donc notre variateur et la configuration de notre
champ sont bien compatibles l’un avec l’autre.
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c) Emplacement et distribution des panneaux photovoltaïques
Les panneaux photovoltaïques sont distribués en 5 chaînes dont chacune comprend 16 unités.
Vus l’emplacement choisi de notre projet caractérisé par l’inexistence de bâtiments et
l’abondance de la surface non couverte de végétation et pour éviter les problèmes de glissement
ou de soulèvement du au flux de vent abondant qui engendre le décalage ou destruction de notre
installation. On va répartir la structure en 2 parties :
-La première partie (SERIE 1) comprend 3 chaînes de panneaux mis l’une à coté de l’autre
formant la configuration : 3 Chaînes X 16 Panneaux photovoltaïques
Fig. 3 : Répartition des modules photovoltaïque de la première série
- la deuxième partie (SERIE 2) comprend 2 chaînes de panneaux mis l’une à coté de l’autre
formant cette configuration : 2 Chaînes X 16 Panneaux photovoltaïques
Fig. 4 : Répartition des modules photovoltaïque de deuxième série
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Fig. 5 : Schéma explicatif de l’emplacement des deux séries de modules

photovoltaïques
Justification de la configuration portrait des panneaux :
La mise en place des panneaux avec la configuration portrait est justifiée par l’économie
réalisé en matériel d’installation comme les clips, les blocs, les rails et même la plate-forme
d’une part et la rapidité et facilité d’installation et d’intervention en cas de problème d’une autre
part en ce qui concerne l’ombrage hasard ou partiel du par exemple aux plantes sauvages il faut
savoir que les cellules d'un panneau (portrait) sont groupées habituellement par 2 colonnes avec
diodes entre les 3 groupes de cellules. De ce fait, si on a un ombrage, il vaut mieux qu'il affecte
massivement un groupe de cellules (donc 2 colonnes) plutôt que faiblement les 3 groupes de 2
colonnes.
En ce qui concerne la distance entre les deux séries, cette dernière doit être au moins 3 fois la
hauteur de la série 2 pour assurer l’inexistence d’ombrage de la série 2 sur la série 1 dans le cas
ou la hauteur su soleil est minimum (cas de 21 décembre). Pour cela on a choisi une distance
de 4 fois la hauteur de série 2 entre cette dernière et la série 1.
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Fig.6 : Simulation approximative de l’ombrage de notre installation photovoltaïque.
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4. Quantité d’eau journalière estimée pour la pompe immergée

En se basant sur les données météorologiques du site à « Kroussia» un champ
photovoltaïque de 22 kWc orienté vers le Sud et incliné à 30° peut produire moyennement une
énergie utile de :
▪ Pour le mois le plus défavorable en ensoleillement (Décembre) :
𝐸𝑛𝑒𝑟𝑔𝑖𝑒 𝑢𝑡𝑖𝑙𝑒 𝑓𝑜𝑢𝑟𝑛𝑖𝑒 = 𝑃𝑃𝑉 ∗ 𝐸𝑖 ∗ 𝐺𝑙𝑜𝑏𝑎𝑙𝐴𝐶 (𝑑é𝑐𝑒𝑚𝑏𝑟𝑒) = 22 ∗ 4.180 ∗

0.884 =81.29 kWh/j. Cette valeur obéit bien au besoin de fonctionnement de la pompe
B(décembre)=13kW*6h=78 kWh/j.
▪ Pour le mois le plus favorable en ensoleillement (Juillet) :

B(juillet)=13kW*10h=130 kWh/j.
La quantité d’eau journalière pompé est déterminé ainsi d’après la formule suivante :
𝐸𝑛𝑒𝑟𝑔𝑖𝑒 𝑢𝑡𝑖𝑙𝑒 𝑓𝑜𝑢𝑟𝑛𝑖𝑒

Q(m3/j)= ∗débitmax soutiré .
𝑃𝑒𝑙𝑒𝑐𝑡𝑟𝑜𝑝𝑜𝑚𝑝𝑒
Une interpolation permet de déduire que la quantité journalière d’eau pompée pour cette
station varie de 157.57 m3/j à 255.52 m3/j selon la saison.
V. Choix des câbles

1. Choix des câbles du côté DC
Notre champ photovoltaïque est composé de 5 chaînes mises en parallèle réparties sur
deux séries. L’étude de chute de tension revient donc à étudier la chute de tension entre les
panneaux et le coffret général.
Pour diminuer la chute de tension au niveau de la série 1 on a associé les câbles issus
des deux chaînes de cette série à une première boîte de jonction B1 situé au niveau de la
structure de la série 1 dans un petit coffret 1.
Ce répartiteur R1 va délivrer ainsi un doublet de câbles (+ et -) à une autre boîte de

jonction B2 situé au niveau de la structure de la série 2. Celle ci R2 va associer, alors, les 3
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chaînes de la série 2 ainsi que les 2 chaînes de la série 1 pour délivrer un autre doublet de câbles
(+ et -) au coffret général ou il y a le variateur.
D’où l’étude de chute de tension de la partie DC revient donc à calculer la chute de tension
entre les deux séries « série1 » et « série 2 » ainsi que la chute de tension entre « la série 2 « et
« le coffret général » :
-La distance maximale entre la série 1 et la série 2 est évalué de 8 m.
-La distance maximale entre la série 2 et le coffret général situé dans le local technique est
évalué de 20 m.
Le calcul de la chute de tension en courant continu est donné par l’équation suivante :
∆𝑈 (𝑉) = 𝑅(Ω) × 𝐼(𝐴)

𝜌×𝐿
Avec 𝑅 (en Ω) = 2 × : la résistance du câble ((+) et (-)) et 𝐼 (en A) est le courant qui y
𝑆
traverse. 𝜌(en Ωmm²/m)représente la résistivité du matériau du câble à 70°C (0,02314 Ωmm2/m

pour le cuivre à 70°C), 𝐿 (en m) sa longueur et 𝑆 (en mm²) sa section.
Cette valeur ne doit pas dépasser 2 % de la tension au borne d’une chaîne c'est-à-dire ;
∆𝑈 (𝑉)
∆𝑈 (%) = doit être << 2 %
𝑈 (𝑉)
Tableau 8 : Courant admissible Iz des câbles photovoltaïques pour une température

maximale de l’âme de 90°C (extrait de guide UTE 32-502)
En ce qui concerne le câble reliant « la série 1 » et « la série 2 », on trouve que :
- Le courant traversant ce câble (𝑰𝟏) est le courant d’une chaine. 𝑰𝟏 = 𝟖, 𝟕 ∗ 𝟐 = 𝟏𝟕. 𝟒 𝑨.

- La tension appliqué 𝑈 est la tension d’une chaine, 𝑼𝟏 = 16 × 31,7 = 𝟓𝟎𝟕. 𝟐𝑽.
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- Le courant maximale Icc traversant les câbles en question est Icc=9.17*2*1.25=22.93

A ; Ainsi, la section la plus proche qui peut supporter un tel courant est de 4 mm² (pour
4 mm² on a Iz=26 A)
Ainsi pour une section de 4 mm², la chute de tension devient :
𝜌 ∗ 𝐿1 ∗ 𝐼1 0.02314 ∗ 8 ∗ 17.4
∆𝑈1 = 2 × =2 × = 0.0031
𝑆 ∗ 𝑈1 4 ∗ 507.2
∆𝑈 1(%)=∆𝑈1 ∗ 𝟏𝟎𝟎 =0.31 %<<2%
En ce qui concerne le câble reliant le répartiteur et le coffret général, on trouve que
- Le courant traversant ce dernier (𝑰𝟐) est le courant de 5 chaines. 𝑰𝟐 = 5 ∗ 𝟖, 𝟕𝑨 =

𝟒𝟑. 𝟓𝑨.
- La tension appliqué est la tension d’une chaîne de 𝑼𝟐 = 16 × 31,7 = 𝟓𝟎𝟕. 𝟐𝑽
- Le courant maximale Icc traversant les câbles solaires en question est de
Icc=5*9.17*1.25=57.31 A ; Ainsi, la section la plus proche qui peut supporter un tel
courant est de 16 mm² (pour 16mm² on a Iz=62 A)
Ainsi, pour une telle section, la chute de tension devient :

𝜌 ∗ 𝐿2 ∗ 𝐼2 0.02314 ∗ 20 ∗ 43.5
∆𝑈 2 = 2 × =2 × = 0.0049
𝑆 ∗ 𝑈2 16 ∗ 507.2
∆𝑈 2(%)=∆𝑈 2 ∗ 𝟏𝟎𝟎 =0.5% <<2 %
Ainsi la chute de tension totale est évalué de ∆𝑈𝐷𝐶 (%) = ∆𝑈 1(%) + ∆𝑈 2(%) = 0.8 ≪ 2%
2. Choix du câble côté AC

Le variateur de fréquence, se trouvant dans le coffret général, est distant de 2 mètres au
maximum du point de connexion avec la pompe immergée.
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Tableau 9 : Courant admissible Iz des câbles de courant alternatifs pour une température
Au niveau d’un câble AC et à 70°C, le calcul de la chute de tension en courant alternatif

triphasé équilibré est donné par l’équation suivante :
(𝜌 × 𝐿)
∆𝑈 (𝑉) = 𝑏 × [( × cos 𝜃) + (𝜆 × 𝐿 × sin 𝜃)] × 𝐼𝑛(𝐴)
𝑆
Avec :
𝐿 : longueur du conducteur (en m).
𝐼𝑛 : courant max admissible par la motopompe (en A). In=1.25*Imoto-pompe=35.875A
𝜌 : résistivité du matériau du conducteur à 70°C (0,02314 Ωmm²/m pour le cuivre).
𝑆 : section du conducteur (en mm²).
cos 𝜃 : étant le facteur de puissance : en l’absence d’indication précise, le facteur de

puissance est pris égal à 0.8 (sin=0.6) ;
dans notre cas cos 𝜃 vaut 0.9 alors sin 𝜃 = 0.435
𝜆: réactance linéique du conducteur (< 0,08 mΩ/m pour les câbles BT).
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𝑏 : Coefficient égale à 1 pour les circuits triphasés et 2 pour les circuits monophasés.
Cette valeur ne doit pas dépasser 1 % de la tension au borne de variateur c'est-à-dire ;
∆𝑈 (𝑉)
∆𝑈 (%) = doit être << 1 %
𝑈 (𝑉)
Ainsi
La section la plus proche qui peut supporter un tel courant In=35.875A est de 4 mm²
(pour 4 mm² on a Iz=45 A)
Pour cette valeur de section, la chute de tension est de
(0.02314 × 2)
∆𝑈 (𝑉) = 1 × [( × 0.9) + (0.08 × 2 × 0.435)] × 35.875 = 2.530 V
45
∆𝑈 (𝑉) 2.53
Ainsi ∆𝑈 (%) = ∗ 100 = ∗ 100 = 0.66 % ≪ 1%
𝑈 (𝑉) 380
On trouve dans le tableau ci-dessous un tableau récapitulatif de la chue de tension au

différents niveaux de l’installation photovoltaïque:
Câble 𝑫𝒊𝒔𝒕𝒂𝒏𝒄𝒆(𝒎) 𝑰𝒏𝒕𝒆𝒏𝒔𝒊𝒕é 𝒎𝒂𝒙(𝑨) 𝑻𝒆𝒏𝒔𝒊𝒐𝒏(𝑽) 𝑺𝒆𝒄𝒕𝒊𝒐𝒏 (𝒎𝒎𝟐 ) ∆𝑼 (%)

COTE DC
Répartiteur R1 – 8 18.34 507.2 4 0.3
répartiteur R2
Répartiteur – coffret 20 45.85 507.2 16 0.5
général
COTE AC
Coffret général - 2 35.875 380 4 0.66
électropompe
Tableau 9 : Chute de tension aux différents niveaux de l’installation photovoltaïque.
VI. Protection mécanique des câbles

Pour assurer la protection mécanique des câbles électriques, on fait recours à l’usage
des moulures fixées sur la structure métallique supportant les panneaux solaires pour les
raccorder entre eux. Le câble AC sera transporté en souterrain (> 50 cm) dans un conduit annelé
muni d’un tir-fil en acier inoxydable permettant le tirage aisé des câbles. Pour la connexion
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avec la pompe, on utilise une gaine thermo-rétractable pour assurer l’étanchéité et la protection
de la connexion immergée.
VII. Mise à la terre

La structure est mise à la terre à travers un câble de terre de section 16 mm² en utilisant
un répartiteur de terre. La mise à la terre entre les panneaux est faite à travers des causses de 6
mm intercalé avec des rondelles bimétal. Le variateur de fréquence est évidement mis aussi à
la terre.
Le regard de terre sera mis en place en respectant les normes suivantes :
- Il contient 3 piquets de terres de 1,5 m,

- Les piquets sont distants de 35 cm l’un par rapport à l’autre,
- Les piquets sont enterrés et couvert avec du charbon.
Une vérification de la valeur de terre est faite après les connexion et la mise en place.
VIII. Outils de sécurité électrique pour l’installation

1. Protection du côté DC
En ce qui concerne la protection des personnes contre les risques électriques, le guide
UTE C 15-712 prescrit l’usage de la classe II pour toute la partie DC.
a) Choix des fusibles DC :
Une protection par fusible 30 A de type « BR30A-100V/1P » de marque ZJ BENNY

sera ajoutée dans pour les cinq entrées des chaînes (positive et négative) du câble DC pour
chaque.
Il faut aussi ajouter un doublet de fusibles pour la paire de câbles issue de la boîte de
jonction B1 vers B2 ainsi que pour la paire de câbles issue de la boîte de jonction B2 vers le
coffret général.
Il est donc à ajouter 14 porte fusible 30 A.
Fusible choisi Chaîne photovoltaïque Vérification

Infusible=30 A -IscSTC =9.17 A donc Infusible>1.1* IscMAX
Tension = 1000V IscMAX =1.25*9.17A=11.46 A Ce type de fusible est
-1.1 * IscMAX=12.606 A bien compatible avec
les chaines
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b) Choix des parafoudres :
Les parafoudres sont destinés à limiter le niveau des surtensions à un niveau admissible par le
matériel électrique. Le niveau de tenue aux chocs est défini par la coordination de l'isolement,
norme CEI 664-1. Le parafoudre se comporte en temps normal comme un circuit ouvert. Lors
du passage du courant de foudre, il se transforme en un court-circuit, permettant ainsi de limiter
la différence de potentiel dangereuse entre les différents circuits de l'installation.
Afin de protéger les équipements (modules photovoltaïques et convertisseur) contre les

coups de foudre indirects, des parafoudres doivent être installés au niveau du coffret.
Un parafoudre est conçu en fonction de :
La configuration de l'installation, (capacité à dissiper l'énergie),
La tenue aux chocs du système à protéger, (capacité à écrêter la surtension).
Le parafoudre se caractérise par sa tension admissible 𝑼𝒄 , son pouvoir de décharge

𝑰𝒎𝒂𝒙 et 𝑰𝒏 , ainsi que son niveau de protection 𝑼𝒑 .
𝑼𝒄 : est la tension admissible par le parafoudre qui doit être sélectionnée en fonction de
la tension maximale à vide du générateur PV correspondant à la tension à vide d’une chaîne
𝑈𝑀𝑎𝑥𝐶ℎ𝑎𝑚𝑝 . La tension 𝑈𝑐 doit être supérieure ou égale à 𝑈𝑀𝑎𝑥𝐶ℎ𝑎𝑚𝑝 .
On a 𝑈𝑀𝑎𝑥𝐶ℎ𝑎𝑚𝑝 = 𝟔𝟖𝟔, 𝟒 𝑽, et pour 𝑈𝑐 = 𝟏𝟎𝟎𝟎𝑽, on a :
𝑼𝒄 > 𝑼𝑴𝒂𝒙𝑪𝒉𝒂𝒎𝒑
𝑼𝒑 : c’est le niveau de protection du parafoudre, cette valeur doit être inférieure ou égale
à 80 % de la tension de tenue de choc 𝑼𝒘 :du matériel électrique à protéger(modules et
variateur).
Dans notre cas on a 𝑈𝑤𝑃𝑉 = 8000𝑉 et 𝑈𝑤𝑉𝐴𝑅𝐼𝐴𝑇 = 6000𝑉 , on a alors ;
𝑼𝒑 < 0,8 × 𝑼𝒘 = 𝟒. 𝟖𝒌𝑽
𝑰𝒏 : C’est le courant de décharge maximal que peut écouler le parafoudre une seule fois
sans dommage. Cette valeur est mesurée à partir de l'onde d'essai 8/20µs.
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𝑰𝒏 > 𝟓 𝑲𝑨
𝑰𝒔𝒄𝑷𝒂𝒓𝒂𝒇𝒐𝒖𝒅𝒓𝒆 : Selon le guide UTE C 61-740-52 les parafoudres doivent être de type 2
ayant une valeur minimale du courant nominal de décharge 𝑰𝒄𝒄𝒑𝒂𝒓𝒂𝒇𝒐𝒖𝒅𝒓𝒆 ≥ 𝑰𝒔𝒄𝑷𝑽𝑴𝑨𝑿 . Un
Courant nominal de décharge supérieur à la valeur exigée garantit une durée de vie plus longue
au parafoudre.
𝑰𝒔𝒄𝑷𝒂𝒓𝒂𝒇𝒐𝒖𝒅𝒓𝒆 ≥ 𝑰𝒔𝒄 𝑷𝑽𝑴𝑨𝑿 = 𝟒𝟔. 𝟑𝟓 𝑨
Pour respecter ces consignes, le parafoudre DC choisi pour cette installation est de type
2, de marque ZJ BENNY et de référence « PV DC BUD-40/3 RC ».
Parafoudre choisi Caractéristique de l’installation Vérification

photovoltaïque
𝑼𝒑 =3.8 kV 𝟎, 𝟖 × 𝑼𝒘 = 𝟒. 𝟖𝒌𝑽 𝑼𝒑 < 𝟎, 𝟖 × 𝑼𝒘
𝑰𝒏 = 20 kA 𝑰𝒏 𝒎𝒊𝒏 = 5 kA 𝑰𝒏 > 𝟓 𝑲𝑨
𝑰𝒔𝒄𝑷𝒂𝒓𝒂𝒇𝒐𝒖𝒅𝒓𝒆 = 𝟒𝟎 𝒌𝑨 𝑰𝒔𝒄 𝑷𝑽𝑴𝑨𝑿 = 𝟒𝟔. 𝟑𝟓 𝑨 𝑰𝒔𝒄𝑷𝒂𝒓𝒂𝒇𝒐𝒖𝒅𝒓𝒆
𝑼𝒄 =1000 V 𝑼𝑴𝒂𝒙𝑪𝒉𝒂𝒎𝒑 = 𝟔𝟖𝟔, 𝟒 𝑽 ≥ 𝑰𝒔𝒄 𝑷𝑽𝑴𝑨𝑿
Ce type de parafoudre
est bien compatible
avec notre installation.
Remarque : Malgré que la distance entre le parafoudre et le champ photovoltaïque est
supérieure à 10 m, notre installation n’a pas besoin d’un deuxième parafoudre au niveau de
champ photovoltaïque car la tension de protection de parafoudre Up=3.8 kV est inférieure à la
moitié de la tension de tenu de choc des modules 4kV .
c) Choix de sectionneur :
Pour notre champ, on a besoin de deux sectionneur :
- Le premier « Sectionneur S1 » relie la boîte de jonction B1 et la boîte de jonction B2.

- Le deuxième « Sectionneur S2 » relie la boîte de jonction B2 au coffret général.
« Sectionneur S1 »
La tension maximale du champ est 686.4 V. En surdimensionnant les courant de 25%, on a :
𝑰𝒎𝒂𝒙 = 𝟏, 𝟐𝟓 × 𝟏𝟖. 𝟓𝟒 = 𝟐𝟑. 𝟏𝟕𝟓 𝑨
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Dans ce cas, un interrupteur sectionneur de marque ZJ BENNY et de référence « BB1-

63-3P25 900V est choisi pour le champ alimentant la pompe.
sectionneur choisi Caractéristique de l’installation Vérification

photovoltaïque
𝑼𝑴𝒂𝒙𝒊𝒏𝒕−𝒔𝒆𝒄 =900 V 𝑼𝑴𝒂𝒙𝑪𝒉𝒂𝒎𝒑 = 𝟔𝟖𝟔, 𝟒 𝑽 𝑼𝑴𝒂𝒙𝑪𝒉𝒂𝒎𝒑 < 𝑼𝑴𝒂𝒙𝒊𝒏𝒕−𝒔𝒆𝒄
𝑰𝑴𝒂𝒙𝒊𝒏𝒕−𝒔𝒆𝒄 = 25 A 𝑰𝑴𝒂𝒙𝑪𝒉𝒂𝒎𝒑 < 𝑰𝑴𝒂𝒙𝒊𝒏𝒕−𝒔𝒆𝒄
𝑰𝒎𝒂𝒙 = 𝟏, 𝟐𝟓 × 𝟏𝟖. 𝟓𝟒 = 𝟐𝟑. 𝟏𝟕𝟓 𝑨
Ce type d’interrupteur
sectionneur est bien compatible
𝑰𝒎𝒂𝒙 = 𝟏, 𝟐𝟓 × 𝟒𝟔, 𝟑𝟓 = 𝟓𝟕, 𝟗𝟑 𝑨

Interrupteur Caractéristique de l’installation Vérification

sectionneur choisi photovoltaïque
𝑰𝒎𝒂𝒙 = 𝟏, 𝟐𝟓 × 𝟒𝟔, 𝟑𝟓 = 𝟓𝟕, 𝟗𝟑 𝑨
d) Choix de bouton d’arrêt d’urgence
On a choisi pour notre installation le bouton d'arrêt d'urgence, rouge non lumineux ,de la
marque EATON de référence M22-PV de type coup de poing et de diametre 38 mm .
2. Protection du côté AC
a) Choix de disjoncteur différentiel
On a choisi le disjoncteur différentiel qui relie la pompe avec le variateur de référence « AC

RCBO DZ47LE-40/3P 3P 32A 300mA (ZJ) »
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Disjoncteur Caractéristique de variateur-pompe Vérification

différentiel
choisi
𝑼𝒆 =400 V - 𝑼𝐯𝐚𝐫𝐢𝐚𝐭𝐞𝐮𝐫 = 𝟑𝟖𝟎 𝑽 - 𝑼𝐞 > 𝑼𝒗𝒂𝒓𝒂𝒊𝒕𝒆𝒖𝒓
𝑰𝒆 = 40 A - 𝑰𝒎𝒂𝒙 = 𝟏, 𝟐𝟓 × 𝟐𝟖. 𝟕 = 𝟑𝟖. 𝟖𝟕𝟓 𝑨 - 𝑰𝒆 > 𝑰𝒎𝒂𝒙
𝑰𝒄𝒏 = 6 kA - 𝑰𝒄𝒏 𝒎𝒊𝒏 = 3 kA - 𝑰𝒄𝒗 > 𝟑 𝒌𝑨
DDR= 300 mA - DDR= 300mA - DDR= 300mA
Ce type de disjoncteur
différentiel est bien compatible
b) Choix de fusible pour la protection de la pompe
En ce qui concerne la protection des personnes et de la pompe contre les risques

électriques du côté AC, on fait recours à l’utilisation des porte fusible-sectionneurs pour la
protection de la partie AC.
Une protection par fusible 30 A avec coupe circuit porte fusibles sera ajoutée dans le
coffret pour les trois phases de la pompe immergée. Il est donc à ajouter 3 porte fusible-
sectionneur.
3. Schéma unifilaire de l’installation photovoltaïque
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IX. Résistance mécanique de l’installation photovoltaïque

Les études des structures supportant le générateur photovoltaïque prouvant sa résistance
contre la neige et le vent sont élaborés comme suit :
Le milieu de chaque triangle est renforcé d’un tube carre 40/40 de longueur 1 m. La
façade arrière de la structure est renforcée entre eux avec des cornières en Aluminium, de façon
que la structure résiste avec contre le vent jusqu’ à 120 Km/h.
X. Signalisation et étiquetage sur les composants du système PV

Pour des raisons de sécurité à l’attention des différents intervenants (chargés de
maintenance, contrôleurs, exploitants, services de secours, …), il est impératif de signaler la
présence d’une installation photovoltaïque.
1. Étiquetage du Partie DC :
Toutes les boîtes de jonction (générateur PV et groupes PV) et canalisations DC doivent
porter un marquage visible et inaltérable indiquant que des parties actives internes à ces boîtes
peuvent rester sous tension même après sectionnement du variateur de fréquence coté continu.
Une étiquette portant la mention « Attention, câbles courant continu

sous tension » :
- Sur la face avant du coffret,

- Sur les extrémités des canalisations DC.
Une étiquette portant la mention « Ne pas manœuvrer en charge » :
- A l’intérieur du coffret.
- A proximité des sectionneurs-fusibleset des connecteurs.
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2. Étiquetages sur la partie AC :
Une étiquette de signalisation située à proximité du dispositif

assurant la limite de concession en injection : le sectionneur-porte
fusible.
XI. Exploitation et Maintenance de l’installation photovoltaïque

1. Réglementation.
Contrairement à d’autres technologies de production d’énergie, les besoins en
maintenance et en entretien des installations solaires PV sont relativement faibles. Cependant,
le bon entretien d’une installation PV est essentiel pour optimiser à la fois le rendement
énergétique et la durée de vie utile de cette installation.
2. Quand et Qui peut effectuer l’entretien ?
L'entretien peut être effectué par l’usager de l’installation principalement en vérifiant l’état de
l’installation. L’installateur, une entreprise spécialisée dans les énergies renouvelables
(particulièrement le photovoltaïque) ou bien un électricien peuvent également réaliser une visite
afin de réaliser des modifications électriques et les tâches en hauteur.
Les vérifications de l’usager.
• L’usager doit vérifier régulièrement le bon fonctionnement de l’installation :

• État général de l’installation,
• Vérification de l’absence de corrosion,
• État des câbles,
• État des boîtes de jonction,
• État des connexions,
• Resserrage des bornes sur tableaux électriques,
• Contrôle visuel et caractéristiques techniques des fusibles,
• Vérifications des liaisons équipotentielles.
Les interventions à réaliser durant la visite
• Nettoyage des modules photovoltaïques,

• Vérification du maintien des conditions initiales de l’environnement des modules PV,
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• Maintien des conditions thermiques d’exploitation des modules (aération en sous-face des
modules) en fonction des prescriptions du fabricant,
• Vérification des mises à la terre fonctionnelle,
• Vérification du maintien des conditions d’exploitation des locaux et du maintien de leur
destination initiale,
• Dépoussiérage.
Les défaillances courantes d’une installation photovoltaïque.
• Chute de tension importante à l’entrée du variateur de fréquence,

• Aucun récepteur n’est alimenté (le variateur de fréquence ne débite pas),
• Le variateur indique une surtension,
• Un ou plusieurs modules ne débitent pas correctement.
XII. Conclusion
L’étude développée ci-avant a montré que pour satisfaire les besoins en eau du
promoteur qui s’élève à un minimum de 85 m3/j pendant la saison hivernale, une pompe de
puissance 17.5 CVest déjà immergée. Un champ photovoltaïque de puissance 22 KWc
composé de de CINQ CHAINES en parallèle de 16 panneaux en série de type
PIPROpoly275Wp » de référence « TP660P/275W » de la marque « TALESUN » est
nécessaire pour couvrir les besoins de la pompe pour donner la quantité d’eau souhaitée. Un
convertisseur d’énergie de type variateur de fréquence solaire de référence « INVTGD100-
022G-4-PV » supportant les grandeurs électriques du champs PV et assurant l’alimentation
adéquate de la pompe sera intercalé entre la pompe et le champ PV.
Cette station de pompage peut garantir une quantité d’eau de 157.57 m3/j durant le mois
de Décembre allant jusqu’à 255.52 m3/j durant le mois de Juillet.
Après les études déjà faites (compatibilité PV-Variateur de fréquence, Sections des
câbles, Chute de tension, Choix des composants électriques, structure mécanique…), il est à
déduire que cette installation est conforme aux normes utilisées pour une installation
photovoltaïque de pompage au fil du soleil en Tunisie.
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XIII. SIMULATION PAR PVSYST :
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Table des matières

ÉTUDE DIMENSIONNELLE D’UNE STATION DE POMPAGE PHOTOVOLTAÏQUE (13 KW) ..................................... 2
I. INTRODUCTION ....................................................................................................................................... 2
FIG.1 : LOCALISATION DE LA STATION PHOTOVOLTAÏQUE A INSTALLER PAR GOOGLE EARTH ................................................ 3
II. CARACTERISTIQUES DU SONDAGE ........................................................................................................... 3
III. ÉTAT DE LIEU............................................................................................................................................ 3
IV. DIMENSIONNEMENT DE LA STATION DE POMPAGE ............................................................................ 4
1. CONDITIONS METEOROLOGIQUES DU SITE ............................................................................................................ 4

2. CALCUL DE LA PUISSANCE CRETE MINIMALE DU CHAMP PV ...................................................................................... 6
3. ETUDE DE COMPATIBILITE ENTRE LE CHAMP PV ET LE CONVERTISSEUR ...................................................................... 9
4. QUANTITE D’EAU JOURNALIERE ESTIMEE POUR LA POMPE IMMERGEE ...................................................................... 16
V. CHOIX DES CABLES ................................................................................................................................. 16
1. CHOIX DES CABLES DU COTE DC ....................................................................................................................... 16

2. CHOIX DU CABLE COTE AC .............................................................................................................................. 18
VI. PROTECTION MECANIQUE DES CABLES .............................................................................................. 20
VII. MISE A LA TERRE ................................................................................................................................ 21
VIII. OUTILS DE SECURITE ELECTRIQUE POUR L’INSTALLATION ................................................................. 21
1. PROTECTION DU COTE DC............................................................................................................................... 21

2. PROTECTION DU COTE AC ............................................................................................................................... 24
3. SCHEMA UNIFILAIRE DE L’INSTALLATION PHOTOVOLTAÏQUE ................................................................................... 25
IX. RESISTANCE MECANIQUE DE L’INSTALLATION PHOTOVOLTAÏQUE ........................................................ 27
X. SIGNALISATION ET ETIQUETAGE SUR LES COMPOSANTS DU SYSTEME PV ............................................. 27
1. ÉTIQUETAGE DU PARTIE DC : .......................................................................................................................... 27

2. ÉTIQUETAGES SUR LA PARTIE AC : .................................................................................................................... 28
XI. EXPLOITATION ET MAINTENANCE DE L’INSTALLATION PHOTOVOLTAÏQUE ........................................... 28
1. REGLEMENTATION. ....................................................................................................................................... 28
2. QUAND ET QUI PEUT EFFECTUER L’ENTRETIEN ? .................................................................................................. 28
XII. CONCLUSION ..................................................................................................................................... 29
XIII. SIMULATION PAR PVSYST : ................................................................................................................ 30
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ANNEXE : FICHES TECHNIQUES DES COMPOSANTS DE LA
STATION PHOTOVOLTAIQUE
1- Motopompe
a- Partie motrice
b- Partie pompe
2- Champ photovoltaïque
a. Panneaux photovoltaiques (PIPROPOLY TP660 P 275W)
b. Variateur de vitesse « INVTGD100-022G-4-PV ».
c. Fusibles « BR30A-100V/1P »
d. Parafoudre
e. Sectionneur « BB1-63-3P63 900V »
f. Cables solaires IBC SOLAR
Etude technique d’une station

de pompage photovoltaïque
Bénéficiaire : Henchir HDADA

(JLALTA)
Client : MEDREC
Nature de station : Pompage au fil

de soleil
Entreprises : AGRIWATT ENERGY

SOLIS PRO
AES
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Étude dimensionnelle d’une station de pompage photovoltaïque (13 kW)
I. Introduction
La station de pompage, objet de cette étude, sera implantée à « Kroussia » de la
délégation de « Sidi El Hani » de la région de « Msaken » du gouvernorat de « Sousse »,ayant
pour coordonnées : (35°43'48.4"N 10°15'59"E) . Le périmètre du terrain agricole du
promoteur agricole s’étend sur une superficie d’environ 15 Ha dont 5 Ha à irriguer.
Le promoteur a décidé de s’inscrire dans la politique de l’état qui encourage

l’exploitation des énergies renouvelables plus précisément par la mise en place d’une station de
pompage photovoltaïque.
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Fig.1 : Localisation de la station photovoltaïque à installer par GOOGLE EARTH
II. Caractéristiques du sondage

Selon la fiche de renseignement du CRDA de Sousse N°64 de la date 18/11/2011 et
concernant l’autorisation et l’avis technique du point d’eau objet de cette étude, ce sondage
profond a principalement les caractéristiques suivantes : un débit maximal d’exploitation de 7
l/s, une profondeur de forage de 150 mètres, un niveau statique de 43 mètres, un rabattement
maximal de 39 mètres et une immersion de la pompe de 96 mètres.
III. État de lieu

Lors de notre première visite, on a trouvé une parcelle de surface nue sans végétation avec un
local technique ou existe la pompe ;on trouve ici quelque photos prise pour ce dernier.
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IV. Dimensionnement de la station de pompage

1. Conditions météorologiques du site
Pour assurer la production de la quantité maximale d’eau par an, il faut bien choisir l’inclinaison
optimale afin de fournir la quantité d’énergie d’origine photovoltaïque suffisante qui permet
d’obéir aux besoins mensuels maximums.
Pour la zone d’implantation de notre projet « Kroussia » de Sousse, on trouve les différentes
valeurs de l’ensoleillement pour les différentes inclinaisons associées aux deux mois (max et
min de l’ensoleillement) décembre et juillet dans le tableau suivant.
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Ensoleillement mensuel moyen en kWh/m² (Source PVGIS)

Mois H(25) H(30) H(35) H(40) H(45) H(50) H(55) H(60) H(65) H(70) H(75)
Juillet 237.52 231.8 224.61 216.06 206.34 195.64 183.7 170.67 156.78 142.29 126.87
Décembre 123.67 130.13 135.78 140.56 144.43 147.35 149.3 150.27 150.23 149.19 147.14
Tableau 1 : Ensoleillement mensuel moyen de la zone d’implantation de projet en
kWh/m² .
Sachant que :
- La valeur optimale de l’inclinaison dans une région est égale à la latitude de cette
dernière plus au moins 5° à 10° selon la variation des besoins maximum ;
- Notre système sera avec une structure fixée au sol durant toute l’année ;
- Les besoins vont être presque fixe (ne dépendent pas de la saison),
Alors, d’après le tableau ci-dessus, l’inclinaison optimale se trouve entre 30° et 35°. Le logiciel
PVGIZ confirme bien notre résultat et nous indique que sa valeur correspondante permettant
de produire une quantité annuelle maximale dans cette région est de 33°.
Ainsi, les conditions moyennes mensuelles associées à notre projet sont résumées dans le
tableau suivant (données issus de PVGIS-SARAH en ligne de l’année 2016) :
Mois Température ambiante moyenne Ensoleillement à un Ensoleillement
(°C) plan orienté vers le sud journalier
et incliné de 30° moyen
(KWh/m²/mois) KWh/m²/jour
Janvier 13.2 144,88 4,67
Février 14,8 139,2 4,97
Mars 15,6 179,06 5,78
Avril 19.2 191,62 6,39
Mai 21,9 214,53 6,92
Juin 26.1 214,8 7,16
Juillet 27,5 234,83 7,58
Août 27,1 225,3 7,27
Septembre 24,4 185,71 6,19
Octobre 22,6 170,29 0,57
Novembre 16,7 140,29 4,68
Décembre 13 129,59 4,18
Tableau 2 : Variation de la température et l’ensoleillement moyen mensuel et

journalier à une inclinaison optimale.
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Il faut impérativement dimensionner selon le mois où l’ensoleillement est le plus faible et pour
le rendement vis-à-vis de la température choisir le mois où la température est la plus élevée.
Fig. 2 : Trajectoire de soleil pour les coordonnées suivants (35°43'48.4"N

10°15'59"E
2. Calcul de la puissance crête minimale du champ PV
Sur la base de la motopompe existante, on peut déterminer les besoins électriques en
tenant compte de la durée moyenne de fonctionnement de la pompe.
Les deux tableaux ci-joint présentent les différentes caractéristiques de notre

motopompe ayant comme référence de partie motrice L6W110T405 et de partie pompe Z631 10.
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Tableau 3 : Caractéristiques de Moteur associé à la pompe.
Tableau 4: Caractéristiques de la pompe
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La puissance électrique de la motopompe est 13 kW. Cette puissance permet de fournir

une puissance hydraulique optimale qui atteint 10 kW d’après la fiche technique.
Le nombre moyen d’heures de fonctionnement pendant le mois de décembre est 6

heures et celui du mois de Juillet est de 10 heures.
La charge journalière moyenne est alors le produit de la puissance et le nombre moyen

d'heures de fonctionnement de la pompe.
La puissance crête du générateur photovoltaïque d'une installation de pompage

photovoltaïque se détermine à partir de la formule suivante :
𝐸𝑗 (𝐾𝑊ℎ)
𝑃𝑐 (𝑘𝑊𝑐) =
𝐸𝑖. 𝐺𝑙𝑜𝑏𝑎𝑙𝐴𝐶
Avec :
▪ PC est la puissance crête du champ photovoltaïque.

▪ Ej est la charge journalière en kWh.
▪ Ei est l’irradiation solaire journalière reçue par une surface unitaire (1 m²) du champ
photovoltaïque, en prenant en compte l’orientation et l’inclinaison de celui-ci.
▪ 𝐺𝑙𝑜𝑏𝑎𝑙𝐴𝐶 (𝑚𝑜𝑖𝑠) = α x 𝐴𝐶
Avec
-α dépend de la zone d’implantation de la station photovoltaïque (Z1, Z2 ou Z3) ;
- 𝐴𝐶 =. 𝑉𝑎𝑟𝑖𝑎𝑡𝑒𝑢𝑟 . (1-pertesAC+DC) = 0.931 ;
Avec
- 𝑉𝑎𝑟𝑖𝑎𝑡𝑒𝑢𝑟 compris en général entre 90% et 96% ;mais dans le référentiel de l’ANME elle
est choisie 0.96 ;
-les pertes AC et DC sont maximisés respectivement de 1% et 2% .
Pour une installation de pompage située à Sousse (Z2) et d’après le référentiel de l’ANME le
rendement global est estimé :
▪ 𝐺𝑙𝑜𝑏𝑎𝑙𝐴𝐶 (𝐷é𝑐𝑒𝑚𝑏𝑟𝑒) = 0.95 x 𝐴𝐶 = 0.884

▪ 𝐺𝑙𝑜𝑏𝑎𝑙𝐴𝐶 (𝐽𝑢𝑖𝑙𝑙𝑒𝑡) = 0.85 x 𝐴𝐶 = 0.791
Ainsi la puissance crête du générateur photovoltaïque pendant les mois de Décembre et

Aout sont :
Décembre Juillet
Puissance crête (kWc)
21.109 21.7
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La puissance crête qui permet de fournir le maximum d’énergie de mois le plus

ensoleillé(Juillet) bien que du mois le moins ensoleillé (Décembre) c'est-à-dire au mois ou la
température est bien maximale et on besoin plus de l’irrigation est la puissance déterminée
dans le tableau ci-dessus associée au mois de Juillet 21.7kWc
3. Etude de compatibilité entre le Champ PV et le Convertisseur

Le présent projet consiste à installer un champ PV de puissance crête minimale de 21.7
kWc. L’analyse de différents types de panneaux PV et l’étude de leurs fiches techniques et des
rapports qualité/prix de la part de MEDREC, ont permis de choisir de réaliser l’installation avec
des panneaux solaires « PIPROpoly275Wp » de référence « TP660P/275W » de la marque «
TALESUN ».
Ainsi le nombre de modules provisoire nécessaire pour ce champ photovoltaïque est de
𝑃𝑢𝑖𝑠𝑠 𝑇𝑂𝑇
Nbr mod= =21.7/0.275=78.9 = 79 modules
𝑃𝑢𝑖𝑠𝑠𝑀𝑜𝑑𝑢𝑙𝑒
Le tableau 5 résume les principales caractéristiques du panneau photovoltaïque

«PIPROpoly/TP660P/275Wc ».
Tension à puissance 𝑉𝑚𝑝𝑝 31.7
maximale STC(V)
Courant à puissance 𝐼𝑚𝑝𝑝 8.69
maximale STC (A)
Tension de circuit ouvert STC 𝑉𝑜𝑐 38.7
(V)
Courant de court-circuit STC 𝐼𝑠𝑐 9.17
(A)
Caractéristiques Thermiques
Courant 𝛼𝑠𝑐 %/°C 0,06
Tension 𝛽𝑜𝑐 %/°C -0,31
Puissance 𝛾𝑚𝑝 %/°C -0,4

« PIPROpoly/TP660P/275Wc ».
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a) Effet de température sur le panneau photovoltaïque
L’étude de l’effet de la température revient à calculer les limites de variation de la

tension et du courant dans les deux conditions extrêmes de température de la cellule dans le site
objet. Cela dit, calculer la tension à vide à -10°C et tension à puissance maximale à 80°C. Pour
le courant, on calcule le courant de court-circuit à °C.
𝑉𝑜𝑐 (𝑇) = 𝑉𝑂𝐶_𝑆𝑇𝐶 (1 + (𝛽𝑜𝑐 % × (𝑇 − 𝑇𝑆𝑇𝐶 )))
𝑉𝑚𝑝 (𝑇) = 𝑉𝑚𝑝𝑆𝑇𝐶 (1 + (𝛾𝑚𝑝 % × (𝑇 − 𝑇𝑆𝑇𝐶 )))
𝐼𝑠𝑐 (𝑇) = 𝐼𝑆𝐶_𝑆𝑇𝐶 (1 + (𝛼𝑠𝑐 % × (𝑇 − 𝑇𝑆𝑇𝐶 )))
L’application numérique donne :
Puissance maximale à -10°C 313.5
Puissance maximale à 75°C 244.53
Tension à puissance maximale STC(V) 31,7
Tension à puissance maximale -10°C 𝑉𝑚𝑝𝑝 35.14
Tension à puissance maximale 80°C 29.15
Courant à puissance maximale STC (A) 8,7
Courant à puissance maximale -10°C 𝐼𝑚𝑝𝑝 8.51
Courant à puissance maximale 80°C 8,79
Tension de circuit ouvert STC (V) 𝑉𝑜𝑐 38,7
Tension de circuit ouvert -10°C 42.9
Tension de circuit ouvert 80°C 35.58
Courant de court-circuit STC (A) 9,17
Courant de court-circuit -10°C 𝐼𝑠𝑐 8.98
Courant de court-circuit 80 °C 9,27

« PIPROpoly/TP660P/275Wc » à différentes conditions thermiques.
b) Choix du convertisseur d’énergie et de la configuration du Champ PV
La pompe immergée de puissance 13kWc (17.5 HP) est alimentée en triphasé 380V/28.7
A. les autres caractéristiques de la pompe se trouve dans le tableau ci-joint
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Pour pouvoir assurer un fonctionnement nominal à la pompe, on choisit pour l’alimenter

le convertisseur de type variateur de fréquence solaire « INVTGD100-018G-4-PV ».
Le tableau 3 résume les principales caractéristiques du convertisseur de fréquence

solaire « INVTGD100-018G-4-PV ».
Coté champs photovoltaïque

Tension DC max 800 V
Tension démarrage 300 V
Tension de fonctionnement 250 V
min
Tension d’entrée 300 ..750 V
recommandée
Tension MPP 550 V
Courant d’entrée 47 A
Coté électropompe
Puissance nominale de sortie 18 KW
Tension de sortie 380 V (triphasée)
Courant de sortie 38 A
Fréquence de sortie 0 .. 400 Hz
Rendement MPPT 99%
Tableau 7 : Caractéristiques techniques du convertisseur « INVTGD100-018G-4-PV ».
La vérification de compatibilité de notre variateur avec notre pompe et nos besoins nous
donne les résultats suivants :
Compatibilité Électropompe-Variateur :
Le variateur est muni d’un algorithme MPPT basé sur une commande scalaire de type V/f pour
assurer l’alimentation de l’électropompe le plus longtemps possible, toutefois il doit garantir
certains critères.
On trouve dans le tableau ci-joint une comparaison et étude de compatibilité entre

l’électropompe de notre projet et le variateur choisi.
Variateur Électropompe Vérification

𝑰𝒔𝒐𝒓𝒕𝒊𝒆 𝒗𝒂𝒓𝒊𝒂𝒕𝒆𝒖𝒓 = 𝟑𝟖 𝑨 𝐼𝑁 𝑝𝑜𝑚𝑝𝑒 = 28.7 𝐴 𝐼𝑁 𝑝𝑜𝑚𝑝𝑒 ∗ 1.25 < 𝐼𝑠𝑜𝑟𝑡𝑖𝑒 𝑣𝑎𝑟𝑖𝑎𝑡𝑒𝑢𝑟
𝐼𝑁 𝑝𝑜𝑚𝑝𝑒 ∗ 1.25 = 35.875𝐴
𝑼𝒔𝒐𝒓𝒕𝒊𝒆 𝒗𝒂𝒓𝒊𝒂𝒕𝒆𝒖𝒓 = 𝟑𝟖𝟎 𝑽, 𝑈𝑁 𝑝𝑜𝑚𝑝𝑒 = 380 𝑉, 𝑈𝑠𝑜𝑟𝑡𝑖𝑒 𝑣𝑎𝑟𝑖𝑎𝑡𝑒𝑢𝑟 = 𝑈𝑁 𝑝𝑜𝑚𝑝𝑒
𝒇𝟏 = 𝟓𝟎𝑯𝒛 𝑓2 = 50𝐻𝑧 𝑓1 = 𝑓2
𝑷𝒗𝒂𝒓𝒊𝒂𝒕𝒆𝒖𝒓 = 𝟏𝟖 𝒌𝑾 𝑃𝐸𝑙𝑒𝑐𝑡𝑟𝑜𝑝𝑜𝑚𝑝𝑒 = 13 𝑘𝑊 𝑃𝑣𝑎𝑟𝑖𝑎𝑡𝑒𝑢𝑟 = 22 𝑘𝑊 > 𝑃𝐸𝑙𝑒𝑐𝑡𝑟𝑜𝑝𝑜𝑚𝑝𝑒 = 13 𝑘𝑊
 Toutes les conditions sont bien vérifiées. Donc la pompe et le variateur sont bien
compatible l’un avec l’autre.
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Compatibilité Variateur – Champ Photovoltaïque
Pour vérifier la compatibilité variateur-champ, on doit tout d’abord calculer le nombre maximal
et minimal de panneaux photovoltaïque par série puis calculer le nombre de série maximale
ainsi on peut déterminer la distribution parfaite et optimale de champ photovoltaïque qui obéit
à notre besoin. En effet :
𝑈 𝑀𝐴𝑋 𝑒𝑛𝑡𝑟é𝑒 𝑣𝑎𝑟𝑖𝑎𝑡𝑒𝑢𝑟

- 𝑁𝑃𝑉𝑚𝑎𝑥/𝑐ℎ𝑎𝑖𝑛𝑒 = =18.6 c'est-à-dire 18 panneaux au maximum par
𝑉𝑜𝑐 (−10)
série.
𝑈 𝑀𝐼𝑁 𝑒𝑛𝑡𝑟é𝑒 𝑣𝑎𝑟𝑖𝑎𝑡𝑒𝑢𝑟
- 𝑁𝑃𝑉𝑚𝑖𝑛/𝑐ℎ𝑎𝑖𝑛𝑒 = =10.2 c'est-à-dire 11 panneaux au minimum par
série.
𝑈 𝑀𝑃𝑃 𝑣𝑎𝑟𝑖𝑎𝑡𝑒𝑢𝑟
- 𝑁𝑃𝑉𝑜𝑝𝑡/𝑐ℎ𝑎𝑖𝑛𝑒 = =18.86 c'est-à-dire 18 panneaux
𝐼 𝑒𝑛𝑡𝑟é𝑒 𝑣𝑎𝑟𝑖𝑎𝑡𝑒𝑢𝑟
- 𝑁𝑐ℎ𝑎𝑖𝑛𝑒 𝑀𝐴𝑋 = =5.04 c'est-à-dire 5 chaînes au maximum.
𝐼𝑆𝐶 (80)
Pour assurer les besoins énergétiques du projet (≥21.7kWc), le champ photovoltaïque pour cette
station de pompage aura donc une puissance totale de 22 kWc composé de 80 panneaux
photovoltaïques répartie comme cité ci dessous :
Cinq chaînes en parallèle composée chacune de 16 panneaux en série de type

« PIPROpoly/TP660P/275Wc » de puissance crête unitaire de 275Wc donnant une puissance
crête totale de 22kWc.
𝑃𝑐ℎ𝑎𝑚𝑝 = 𝑁𝑠 × 𝑁𝑝 × 𝑃𝑢 = 16 × 5 × 275 = 𝟐𝟐 𝒌𝑾𝒄
 La comparaison entre les caractéristiques de champ photovoltaïque conçu et le variateur

nous donne le tableau suivant :
Variateur Champ photovoltaïque Vérification

𝑰𝒆𝒏𝒕𝒓é𝒆 𝒗𝒂𝒓𝒊𝒂𝒕𝒆𝒖𝒓 = 𝟒𝟕 𝑨 𝐼𝑃𝑉 𝑀𝐴𝑋 = 5 ∗ 𝐼𝑆𝐶 (80) = 46.35 𝐴 𝐼𝑒𝑛𝑡𝑟é𝑒 𝑣𝑎𝑟𝑖𝑎𝑡𝑒𝑢𝑟 > 𝐼𝑃𝑉 𝑀𝐴𝑋
𝑼 𝑴𝑨𝑿 𝒆𝒏𝒕𝒓é𝒆 𝒗𝒂𝒓𝒊𝒂𝒕𝒆𝒖𝒓 = 𝟖𝟎𝟎 𝑽 𝑈𝑃𝑉 𝑚𝑎𝑥 = 16 ∗ 𝑉𝑜𝑐 (−10) = 686.4 𝑉 𝑈 𝑀𝐴𝑋 𝑒𝑛𝑡𝑟é𝑒 𝑣𝑎𝑟𝑖𝑎𝑡𝑒𝑢𝑟 > 𝑈𝑃𝑉 𝑚𝑎𝑥
𝑼 𝑴𝑰𝑵 𝒆𝒏𝒕𝒓é𝒆 𝒗𝒂𝒓𝒊𝒂𝒕𝒆𝒖𝒓 = 𝟑𝟎𝟎 𝑽 𝑈𝑃𝑉 𝑚𝑖𝑛 = 16 ∗ 𝑉𝑀𝑃𝑃 (80) = 466.4 𝑉 𝑈 𝑀𝐼𝑁 𝑒𝑛𝑡𝑟é𝑒 𝑣𝑎𝑟𝑖𝑎𝑡𝑒𝑢𝑟 < 𝑈𝑃𝑉 𝑚𝑖𝑛
𝑃𝑃𝑉 22
𝑷𝒗𝒂𝒓𝒊𝒂𝒕𝒆𝒖𝒓 = 𝟏𝟖 𝒌𝑾 𝑃𝑃𝑉 = 22 𝑘𝑊 F= = = 1.69 > 1.4
𝑃𝑒𝑙𝑒𝑐𝑡𝑟𝑜𝑝𝑜𝑚𝑝𝑒 13
𝑷𝒆𝒍𝒆𝒄𝒕𝒓𝒐𝒑𝒐𝒎𝒑𝒆 = 𝟏𝟑 𝒌𝑾
 Toutes les conditions sont vérifiées donc notre variateur et la configuration de notre
champ sont bien compatibles l’un avec l’autre.
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c) Emplacement et distribution des panneaux photovoltaïques
Les panneaux photovoltaïques sont distribués en 5 chaînes dont chacune comprend 16 unités.
Vus l’emplacement choisi de notre projet caractérisé par l’inexistence de bâtiments et
l’abondance de la surface non couverte de végétation et pour éviter les problèmes de glissement
ou de soulèvement du au flux de vent abondant qui engendre le décalage ou destruction de notre
installation. On va répartir la structure en 2 parties :
-La première partie (SERIE 1) comprend 3 chaînes de panneaux mis l’une à coté de l’autre
formant la configuration : 3 Chaînes X 16 Panneaux photovoltaïques
Fig. 3 : Répartition des modules photovoltaïque de la première série
- la deuxième partie (SERIE 2) comprend 2 chaînes de panneaux mis l’une à coté de l’autre
formant cette configuration : 2 Chaînes X 16 Panneaux photovoltaïques
Fig. 4 : Répartition des modules photovoltaïque de deuxième série
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Fig. 5 : Schéma explicatif de l’emplacement des deux séries de modules

photovoltaïques
Justification de la configuration portrait des panneaux :
La mise en place des panneaux avec la configuration portrait est justifiée par l’économie
réalisé en matériel d’installation comme les clips, les blocs, les rails et même la plate-forme
d’une part et la rapidité et facilité d’installation et d’intervention en cas de problème d’une autre
part en ce qui concerne l’ombrage hasard ou partiel du par exemple aux plantes sauvages il faut
savoir que les cellules d'un panneau (portrait) sont groupées habituellement par 2 colonnes avec
diodes entre les 3 groupes de cellules. De ce fait, si on a un ombrage, il vaut mieux qu'il affecte
massivement un groupe de cellules (donc 2 colonnes) plutôt que faiblement les 3 groupes de 2
colonnes.
En ce qui concerne la distance entre les deux séries, cette dernière doit être au moins 3 fois la
hauteur de la série 2 pour assurer l’inexistence d’ombrage de la série 2 sur la série 1 dans le cas
ou la hauteur su soleil est minimum (cas de 21 décembre). Pour cela on a choisi une distance
de 4 fois la hauteur de série 2 entre cette dernière et la série 1.
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Fig.6 : Simulation approximative de l’ombrage de notre installation photovoltaïque.
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4. Quantité d’eau journalière estimée pour la pompe immergée

En se basant sur les données météorologiques du site à « Kroussia» un champ
photovoltaïque de 22 kWc orienté vers le Sud et incliné à 30° peut produire moyennement une
énergie utile de :
▪ Pour le mois le plus défavorable en ensoleillement (Décembre) :

B(décembre)=13kW*6h=78 kWh/j.
▪ Pour le mois le plus favorable en ensoleillement (Juillet) :

B(juillet)=13kW*10h=130 kWh/j.
La quantité d’eau journalière pompé est déterminé ainsi d’après la formule suivante :
𝐸𝑛𝑒𝑟𝑔𝑖𝑒 𝑢𝑡𝑖𝑙𝑒 𝑓𝑜𝑢𝑟𝑛𝑖𝑒

Q(m3/j)= ∗débitmax soutiré .
𝑃𝑒𝑙𝑒𝑐𝑡𝑟𝑜𝑝𝑜𝑚𝑝𝑒
Une interpolation permet de déduire que la quantité journalière d’eau pompée pour cette
station varie de 157.57 m3/j à 255.52 m3/j selon la saison.
V. Choix des câbles

1. Choix des câbles du côté DC
Notre champ photovoltaïque est composé de 5 chaînes mises en parallèle réparties sur
deux séries. L’étude de chute de tension revient donc à étudier la chute de tension entre les
panneaux et le coffret général.
Pour diminuer la chute de tension au niveau de la série 1 on a associé les câbles issus
des deux chaînes de cette série à une première boîte de jonction B1 situé au niveau de la
structure de la série 1 dans un petit coffret 1.
Ce répartiteur R1 va délivrer ainsi un doublet de câbles (+ et -) à une autre boîte de

jonction B2 situé au niveau de la structure de la série 2. Celle ci R2 va associer, alors, les 3
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chaînes de la série 2 ainsi que les 2 chaînes de la série 1 pour délivrer un autre doublet de câbles
(+ et -) au coffret général ou il y a le variateur.
D’où l’étude de chute de tension de la partie DC revient donc à calculer la chute de tension
entre les deux séries « série1 » et « série 2 » ainsi que la chute de tension entre « la série 2 « et
« le coffret général » :
-La distance maximale entre la série 1 et la série 2 est évalué de 8 m.
-La distance maximale entre la série 2 et le coffret général situé dans le local technique est
évalué de 20 m.
Le calcul de la chute de tension en courant continu est donné par l’équation suivante :
∆𝑈 (𝑉) = 𝑅(Ω) × 𝐼(𝐴)

𝜌×𝐿
Avec 𝑅 (en Ω) = 2 × : la résistance du câble ((+) et (-)) et 𝐼 (en A) est le courant qui y
𝑆
traverse. 𝜌(en Ωmm²/m)représente la résistivité du matériau du câble à 70°C (0,02314 Ωmm2/m

pour le cuivre à 70°C), 𝐿 (en m) sa longueur et 𝑆 (en mm²) sa section.
Cette valeur ne doit pas dépasser 2 % de la tension au borne d’une chaîne c'est-à-dire ;
∆𝑈 (𝑉)
∆𝑈 (%) = doit être << 2 %
𝑈 (𝑉)
Tableau 8 : Courant admissible Iz des câbles photovoltaïques pour une température

En ce qui concerne le câble reliant « la série 1 » et « la série 2 », on trouve que :
- Le courant traversant ce câble (𝑰𝟏) est le courant d’une chaine. 𝑰𝟏 = 𝟖, 𝟕 ∗ 𝟐 = 𝟏𝟕. 𝟒 𝑨.

- La tension appliqué 𝑈 est la tension d’une chaine, 𝑼𝟏 = 16 × 31,7 = 𝟓𝟎𝟕. 𝟐𝑽.
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- Le courant maximale Icc traversant les câbles en question est Icc=9.17*2*1.25=22.93

A ; Ainsi, la section la plus proche qui peut supporter un tel courant est de 4 mm² (pour
4 mm² on a Iz=26 A)
Ainsi pour une section de 4 mm², la chute de tension devient :
𝜌 ∗ 𝐿1 ∗ 𝐼1 0.02314 ∗ 8 ∗ 17.4
∆𝑈1 = 2 × =2 × = 0.0031
𝑆 ∗ 𝑈1 4 ∗ 507.2
∆𝑈 1(%)=∆𝑈1 ∗ 𝟏𝟎𝟎 =0.31 %<<2%
En ce qui concerne le câble reliant le répartiteur et le coffret général, on trouve que
- Le courant traversant ce dernier (𝑰𝟐) est le courant de 5 chaines. 𝑰𝟐 = 5 ∗ 𝟖, 𝟕𝑨 =

𝟒𝟑. 𝟓𝑨.
- La tension appliqué est la tension d’une chaîne de 𝑼𝟐 = 16 × 31,7 = 𝟓𝟎𝟕. 𝟐𝑽
- Le courant maximale Icc traversant les câbles solaires en question est de
Icc=5*9.17*1.25=57.31 A ; Ainsi, la section la plus proche qui peut supporter un tel
courant est de 16 mm² (pour 16mm² on a Iz=62 A)
Ainsi, pour une telle section, la chute de tension devient :

𝜌 ∗ 𝐿2 ∗ 𝐼2 0.02314 ∗ 20 ∗ 43.5
∆𝑈 2 = 2 × =2 × = 0.0049
𝑆 ∗ 𝑈2 16 ∗ 507.2
∆𝑈 2(%)=∆𝑈 2 ∗ 𝟏𝟎𝟎 =0.5% <<2 %
Ainsi la chute de tension totale est évalué de ∆𝑈𝐷𝐶 (%) = ∆𝑈 1(%) + ∆𝑈 2(%) = 0.8 ≪ 2%
2. Choix du câble côté AC

Le variateur de fréquence, se trouvant dans le coffret général, est distant de 2 mètres au
maximum du point de connexion avec la pompe immergée.
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Tableau 9 : Courant admissible Iz des câbles de courant alternatifs pour une température
Au niveau d’un câble AC et à 70°C, le calcul de la chute de tension en courant alternatif

triphasé équilibré est donné par l’équation suivante :
(𝜌 × 𝐿)
∆𝑈 (𝑉) = 𝑏 × [( × cos 𝜃) + (𝜆 × 𝐿 × sin 𝜃)] × 𝐼𝑛(𝐴)
𝑆
Avec :
𝐿 : longueur du conducteur (en m).
𝐼𝑛 : courant max admissible par la motopompe (en A). In=1.25*Imoto-pompe=35.875A
𝜌 : résistivité du matériau du conducteur à 70°C (0,02314 Ωmm²/m pour le cuivre).
𝑆 : section du conducteur (en mm²).
cos 𝜃 : étant le facteur de puissance : en l’absence d’indication précise, le facteur de

puissance est pris égal à 0.8 (sin=0.6) ;
dans notre cas cos 𝜃 vaut 0.9 alors sin 𝜃 = 0.435
𝜆: réactance linéique du conducteur (< 0,08 mΩ/m pour les câbles BT).
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𝑏 : Coefficient égale à 1 pour les circuits triphasés et 2 pour les circuits monophasés.
Cette valeur ne doit pas dépasser 1 % de la tension au borne de variateur c'est-à-dire ;
∆𝑈 (𝑉)
∆𝑈 (%) = doit être << 1 %
𝑈 (𝑉)
Ainsi
La section la plus proche qui peut supporter un tel courant In=35.875A est de 4 mm²
(pour 4 mm² on a Iz=45 A)
Pour cette valeur de section, la chute de tension est de
(0.02314 × 2)
∆𝑈 (𝑉) = 1 × [( × 0.9) + (0.08 × 2 × 0.435)] × 35.875 = 2.530 V
45
∆𝑈 (𝑉) 2.53
Ainsi ∆𝑈 (%) = ∗ 100 = ∗ 100 = 0.66 % ≪ 1%
𝑈 (𝑉) 380
On trouve dans le tableau ci-dessous un tableau récapitulatif de la chue de tension au

différents niveaux de l’installation photovoltaïque:
Câble 𝑫𝒊𝒔𝒕𝒂𝒏𝒄𝒆(𝒎) 𝑰𝒏𝒕𝒆𝒏𝒔𝒊𝒕é 𝒎𝒂𝒙(𝑨) 𝑻𝒆𝒏𝒔𝒊𝒐𝒏(𝑽) 𝑺𝒆𝒄𝒕𝒊𝒐𝒏 (𝒎𝒎𝟐 ) ∆𝑼 (%)

COTE DC
Répartiteur R1 – 8 18.34 507.2 4 0.3
répartiteur R2
Répartiteur – coffret 20 45.85 507.2 16 0.5
général
COTE AC
Coffret général - 2 35.875 380 4 0.66
électropompe
Tableau 9 : Chute de tension aux différents niveaux de l’installation photovoltaïque.
VI. Protection mécanique des câbles

Pour assurer la protection mécanique des câbles électriques, on fait recours à l’usage
des moulures fixées sur la structure métallique supportant les panneaux solaires pour les
raccorder entre eux. Le câble AC sera transporté en souterrain (> 50 cm) dans un conduit annelé
muni d’un tir-fil en acier inoxydable permettant le tirage aisé des câbles. Pour la connexion
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avec la pompe, on utilise une gaine thermo-rétractable pour assurer l’étanchéité et la protection
de la connexion immergée.
VII. Mise à la terre

La structure est mise à la terre à travers un câble de terre de section 16 mm² en utilisant
un répartiteur de terre. La mise à la terre entre les panneaux est faite à travers des causses de 6
mm intercalé avec des rondelles bimétal. Le variateur de fréquence est évidement mis aussi à
la terre.
Le regard de terre sera mis en place en respectant les normes suivantes :
- Il contient 3 piquets de terres de 1,5 m,

- Les piquets sont distants de 35 cm l’un par rapport à l’autre,
- Les piquets sont enterrés et couvert avec du charbon.
Une vérification de la valeur de terre est faite après les connexion et la mise en place.
VIII. Outils de sécurité électrique pour l’installation

1. Protection du côté DC
En ce qui concerne la protection des personnes contre les risques électriques, le guide
UTE C 15-712 prescrit l’usage de la classe II pour toute la partie DC.
a) Choix des fusibles DC :
Une protection par fusible 30 A de type « BR30A-100V/1P » de marque ZJ BENNY

sera ajoutée dans pour les cinq entrées des chaînes (positive et négative) du câble DC pour
chaque.
Il faut aussi ajouter un doublet de fusibles pour la paire de câbles issue de la boîte de
jonction B1 vers B2 ainsi que pour la paire de câbles issue de la boîte de jonction B2 vers le
coffret général.
Il est donc à ajouter 14 porte fusible 30 A.
Fusible choisi Chaîne photovoltaïque Vérification

Infusible=30 A -IscSTC =9.17 A donc Infusible>1.1* IscMAX
Tension = 1000V IscMAX =1.25*9.17A=11.46 A Ce type de fusible est
-1.1 * IscMAX=12.606 A bien compatible avec
les chaines
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b) Choix des parafoudres :
Les parafoudres sont destinés à limiter le niveau des surtensions à un niveau admissible par le
matériel électrique. Le niveau de tenue aux chocs est défini par la coordination de l'isolement,
norme CEI 664-1. Le parafoudre se comporte en temps normal comme un circuit ouvert. Lors
du passage du courant de foudre, il se transforme en un court-circuit, permettant ainsi de limiter
la différence de potentiel dangereuse entre les différents circuits de l'installation.
Afin de protéger les équipements (modules photovoltaïques et convertisseur) contre les

coups de foudre indirects, des parafoudres doivent être installés au niveau du coffret.
Un parafoudre est conçu en fonction de :
La configuration de l'installation, (capacité à dissiper l'énergie),
La tenue aux chocs du système à protéger, (capacité à écrêter la surtension).
Le parafoudre se caractérise par sa tension admissible 𝑼𝒄 , son pouvoir de décharge

𝑰𝒎𝒂𝒙 et 𝑰𝒏 , ainsi que son niveau de protection 𝑼𝒑 .
𝑼𝒄 : est la tension admissible par le parafoudre qui doit être sélectionnée en fonction de
la tension maximale à vide du générateur PV correspondant à la tension à vide d’une chaîne
𝑈𝑀𝑎𝑥𝐶ℎ𝑎𝑚𝑝 . La tension 𝑈𝑐 doit être supérieure ou égale à 𝑈𝑀𝑎𝑥𝐶ℎ𝑎𝑚𝑝 .
On a 𝑈𝑀𝑎𝑥𝐶ℎ𝑎𝑚𝑝 = 𝟔𝟖𝟔, 𝟒 𝑽, et pour 𝑈𝑐 = 𝟏𝟎𝟎𝟎𝑽, on a :
𝑼𝒑 : c’est le niveau de protection du parafoudre, cette valeur doit être inférieure ou égale
à 80 % de la tension de tenue de choc 𝑼𝒘 :du matériel électrique à protéger(modules et
variateur).
Dans notre cas on a 𝑈𝑤𝑃𝑉 = 8000𝑉 et 𝑈𝑤𝑉𝐴𝑅𝐼𝐴𝑇 = 6000𝑉 , on a alors ;
𝑼𝒑 < 0,8 × 𝑼𝒘 = 𝟒. 𝟖𝒌𝑽
𝑰𝒏 : C’est le courant de décharge maximal que peut écouler le parafoudre une seule fois
sans dommage. Cette valeur est mesurée à partir de l'onde d'essai 8/20µs.
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𝑰𝒏 > 𝟓 𝑲𝑨
𝑰𝒔𝒄𝑷𝒂𝒓𝒂𝒇𝒐𝒖𝒅𝒓𝒆 : Selon le guide UTE C 61-740-52 les parafoudres doivent être de type 2
ayant une valeur minimale du courant nominal de décharge 𝑰𝒄𝒄𝒑𝒂𝒓𝒂𝒇𝒐𝒖𝒅𝒓𝒆 ≥ 𝑰𝒔𝒄𝑷𝑽𝑴𝑨𝑿 . Un
Courant nominal de décharge supérieur à la valeur exigée garantit une durée de vie plus longue
au parafoudre.
𝑰𝒔𝒄𝑷𝒂𝒓𝒂𝒇𝒐𝒖𝒅𝒓𝒆 ≥ 𝑰𝒔𝒄 𝑷𝑽𝑴𝑨𝑿 = 𝟒𝟔. 𝟑𝟓 𝑨
Pour respecter ces consignes, le parafoudre DC choisi pour cette installation est de type
2, de marque ZJ BENNY et de référence « PV DC BUD-40/3 RC ».
Parafoudre choisi Caractéristique de l’installation Vérification

photovoltaïque
𝑼𝒑 =3.8 kV 𝟎, 𝟖 × 𝑼𝒘 = 𝟒. 𝟖𝒌𝑽 𝑼𝒑 < 𝟎, 𝟖 × 𝑼𝒘
𝑰𝒏 = 20 kA 𝑰𝒏 𝒎𝒊𝒏 = 5 kA 𝑰𝒏 > 𝟓 𝑲𝑨
𝑰𝒔𝒄𝑷𝒂𝒓𝒂𝒇𝒐𝒖𝒅𝒓𝒆 = 𝟒𝟎 𝒌𝑨 𝑰𝒔𝒄 𝑷𝑽𝑴𝑨𝑿 = 𝟒𝟔. 𝟑𝟓 𝑨 𝑰𝒔𝒄𝑷𝒂𝒓𝒂𝒇𝒐𝒖𝒅𝒓𝒆
𝑼𝒄 =1000 V 𝑼𝑴𝒂𝒙𝑪𝒉𝒂𝒎𝒑 = 𝟔𝟖𝟔, 𝟒 𝑽 ≥ 𝑰𝒔𝒄 𝑷𝑽𝑴𝑨𝑿
Ce type de parafoudre
est bien compatible
Remarque : Malgré que la distance entre le parafoudre et le champ photovoltaïque est
supérieure à 10 m, notre installation n’a pas besoin d’un deuxième parafoudre au niveau de
champ photovoltaïque car la tension de protection de parafoudre Up=3.8 kV est inférieure à la
moitié de la tension de tenu de choc des modules 4kV .
c) Choix de sectionneur :
Pour notre champ, on a besoin de deux sectionneur :
- Le premier « Sectionneur S1 » relie la boîte de jonction B1 et la boîte de jonction B2.

- Le deuxième « Sectionneur S2 » relie la boîte de jonction B2 au coffret général.
𝑰𝒎𝒂𝒙 = 𝟏, 𝟐𝟓 × 𝟏𝟖. 𝟓𝟒 = 𝟐𝟑. 𝟏𝟕𝟓 𝑨
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sectionneur choisi Caractéristique de l’installation Vérification

photovoltaïque
𝑰𝒎𝒂𝒙 = 𝟏, 𝟐𝟓 × 𝟏𝟖. 𝟓𝟒 = 𝟐𝟑. 𝟏𝟕𝟓 𝑨
𝑰𝒎𝒂𝒙 = 𝟏, 𝟐𝟓 × 𝟒𝟔, 𝟑𝟓 = 𝟓𝟕, 𝟗𝟑 𝑨

Interrupteur Caractéristique de l’installation Vérification

sectionneur choisi photovoltaïque
𝑰𝒎𝒂𝒙 = 𝟏, 𝟐𝟓 × 𝟒𝟔, 𝟑𝟓 = 𝟓𝟕, 𝟗𝟑 𝑨
d) Choix de bouton d’arrêt d’urgence
On a choisi pour notre installation le bouton d'arrêt d'urgence, rouge non lumineux ,de la
marque EATON de référence M22-PV de type coup de poing et de diametre 38 mm .
2. Protection du côté AC
a) Choix de disjoncteur différentiel
On a choisi le disjoncteur différentiel qui relie la pompe avec le variateur de référence « AC

RCBO DZ47LE-40/3P 3P 32A 300mA (ZJ) »
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Disjoncteur Caractéristique de variateur-pompe Vérification

différentiel
choisi
𝑼𝒆 =400 V - 𝑼𝐯𝐚𝐫𝐢𝐚𝐭𝐞𝐮𝐫 = 𝟑𝟖𝟎 𝑽 - 𝑼𝐞 > 𝑼𝒗𝒂𝒓𝒂𝒊𝒕𝒆𝒖𝒓
𝑰𝒆 = 40 A - 𝑰𝒎𝒂𝒙 = 𝟏, 𝟐𝟓 × 𝟐𝟖. 𝟕 = 𝟑𝟖. 𝟖𝟕𝟓 𝑨 - 𝑰𝒆 > 𝑰𝒎𝒂𝒙
𝑰𝒄𝒏 = 6 kA - 𝑰𝒄𝒏 𝒎𝒊𝒏 = 3 kA - 𝑰𝒄𝒗 > 𝟑 𝒌𝑨
DDR= 300 mA - DDR= 300mA - DDR= 300mA
Ce type de disjoncteur
différentiel est bien compatible
b) Choix de fusible pour la protection de la pompe
En ce qui concerne la protection des personnes et de la pompe contre les risques

électriques du côté AC, on fait recours à l’utilisation des porte fusible-sectionneurs pour la
protection de la partie AC.
Une protection par fusible 30 A avec coupe circuit porte fusibles sera ajoutée dans le
coffret pour les trois phases de la pompe immergée. Il est donc à ajouter 3 porte fusible-
sectionneur.
3. Schéma unifilaire de l’installation photovoltaïque
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IX. Résistance mécanique de l’installation photovoltaïque

Les études des structures supportant le générateur photovoltaïque prouvant sa résistance
contre la neige et le vent sont élaborés comme suit :
Le milieu de chaque triangle est renforcé d’un tube carre 40/40 de longueur 1 m. La
façade arrière de la structure est renforcée entre eux avec des cornières en Aluminium, de façon
que la structure résiste avec contre le vent jusqu’ à 120 Km/h.
X. Signalisation et étiquetage sur les composants du système PV

Pour des raisons de sécurité à l’attention des différents intervenants (chargés de
maintenance, contrôleurs, exploitants, services de secours, …), il est impératif de signaler la
présence d’une installation photovoltaïque.
1. Étiquetage du Partie DC :
Toutes les boîtes de jonction (générateur PV et groupes PV) et canalisations DC doivent
porter un marquage visible et inaltérable indiquant que des parties actives internes à ces boîtes
peuvent rester sous tension même après sectionnement du variateur de fréquence coté continu.
Une étiquette portant la mention « Attention, câbles courant continu

sous tension » :
- Sur la face avant du coffret,

- Sur les extrémités des canalisations DC.
Une étiquette portant la mention « Ne pas manœuvrer en charge » :
- A l’intérieur du coffret.
- A proximité des sectionneurs-fusibleset des connecteurs.
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2. Étiquetages sur la partie AC :
Une étiquette de signalisation située à proximité du dispositif

assurant la limite de concession en injection : le sectionneur-porte
fusible.
XI. Exploitation et Maintenance de l’installation photovoltaïque

1. Réglementation.
Contrairement à d’autres technologies de production d’énergie, les besoins en
maintenance et en entretien des installations solaires PV sont relativement faibles. Cependant,
le bon entretien d’une installation PV est essentiel pour optimiser à la fois le rendement
énergétique et la durée de vie utile de cette installation.
2. Quand et Qui peut effectuer l’entretien ?
L'entretien peut être effectué par l’usager de l’installation principalement en vérifiant l’état de
l’installation. L’installateur, une entreprise spécialisée dans les énergies renouvelables
(particulièrement le photovoltaïque) ou bien un électricien peuvent également réaliser une visite
afin de réaliser des modifications électriques et les tâches en hauteur.
Les vérifications de l’usager.
• L’usager doit vérifier régulièrement le bon fonctionnement de l’installation :

• État général de l’installation,
• Vérification de l’absence de corrosion,
• État des câbles,
• État des boîtes de jonction,
• État des connexions,
• Resserrage des bornes sur tableaux électriques,
• Contrôle visuel et caractéristiques techniques des fusibles,
• Vérifications des liaisons équipotentielles.
Les interventions à réaliser durant la visite
• Nettoyage des modules photovoltaïques,

• Vérification du maintien des conditions initiales de l’environnement des modules PV,
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• Maintien des conditions thermiques d’exploitation des modules (aération en sous-face des
modules) en fonction des prescriptions du fabricant,
• Vérification des mises à la terre fonctionnelle,
• Vérification du maintien des conditions d’exploitation des locaux et du maintien de leur
destination initiale,
• Dépoussiérage.
Les défaillances courantes d’une installation photovoltaïque.
• Chute de tension importante à l’entrée du variateur de fréquence,

• Aucun récepteur n’est alimenté (le variateur de fréquence ne débite pas),
• Le variateur indique une surtension,
• Un ou plusieurs modules ne débitent pas correctement.
XII. Conclusion
L’étude développée ci-avant a montré que pour satisfaire les besoins en eau du
promoteur qui s’élève à un minimum de 85 m3/j pendant la saison hivernale, une pompe de
puissance 17.5 CVest déjà immergée. Un champ photovoltaïque de puissance 22 KWc
composé de de CINQ CHAINES en parallèle de 16 panneaux en série de type
PIPROpoly275Wp » de référence « TP660P/275W » de la marque « TALESUN » est
nécessaire pour couvrir les besoins de la pompe pour donner la quantité d’eau souhaitée. Un
convertisseur d’énergie de type variateur de fréquence solaire de référence « INVTGD100-
022G-4-PV » supportant les grandeurs électriques du champs PV et assurant l’alimentation
adéquate de la pompe sera intercalé entre la pompe et le champ PV.
Cette station de pompage peut garantir une quantité d’eau de 157.57 m3/j durant le mois
de Décembre allant jusqu’à 255.52 m3/j durant le mois de Juillet.
Après les études déjà faites (compatibilité PV-Variateur de fréquence, Sections des
câbles, Chute de tension, Choix des composants électriques, structure mécanique…), il est à
déduire que cette installation est conforme aux normes utilisées pour une installation
photovoltaïque de pompage au fil du soleil en Tunisie.
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XIII. SIMULATION PAR PVSYST :
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Table des matières

ÉTUDE DIMENSIONNELLE D’UNE STATION DE POMPAGE PHOTOVOLTAÏQUE (13 KW) ..................................... 2
I. INTRODUCTION ....................................................................................................................................... 2
FIG.1 : LOCALISATION DE LA STATION PHOTOVOLTAÏQUE A INSTALLER PAR GOOGLE EARTH ................................................ 3
II. CARACTERISTIQUES DU SONDAGE ........................................................................................................... 3
III. ÉTAT DE LIEU............................................................................................................................................ 3
IV. DIMENSIONNEMENT DE LA STATION DE POMPAGE ............................................................................ 4
1. CONDITIONS METEOROLOGIQUES DU SITE ............................................................................................................ 4

2. CALCUL DE LA PUISSANCE CRETE MINIMALE DU CHAMP PV ...................................................................................... 6
3. ETUDE DE COMPATIBILITE ENTRE LE CHAMP PV ET LE CONVERTISSEUR ...................................................................... 9
4. QUANTITE D’EAU JOURNALIERE ESTIMEE POUR LA POMPE IMMERGEE ...................................................................... 16
V. CHOIX DES CABLES ................................................................................................................................. 16
1. CHOIX DES CABLES DU COTE DC ....................................................................................................................... 16

2. CHOIX DU CABLE COTE AC .............................................................................................................................. 18
VI. PROTECTION MECANIQUE DES CABLES .............................................................................................. 20
VII. MISE A LA TERRE ................................................................................................................................ 21
VIII. OUTILS DE SECURITE ELECTRIQUE POUR L’INSTALLATION ................................................................. 21
1. PROTECTION DU COTE DC............................................................................................................................... 21

2. PROTECTION DU COTE AC ............................................................................................................................... 24
3. SCHEMA UNIFILAIRE DE L’INSTALLATION PHOTOVOLTAÏQUE ................................................................................... 25
IX. RESISTANCE MECANIQUE DE L’INSTALLATION PHOTOVOLTAÏQUE ........................................................ 27
X. SIGNALISATION ET ETIQUETAGE SUR LES COMPOSANTS DU SYSTEME PV ............................................. 27
1. ÉTIQUETAGE DU PARTIE DC : .......................................................................................................................... 27

2. ÉTIQUETAGES SUR LA PARTIE AC : .................................................................................................................... 28
XI. EXPLOITATION ET MAINTENANCE DE L’INSTALLATION PHOTOVOLTAÏQUE ........................................... 28
1. REGLEMENTATION. ....................................................................................................................................... 28
2. QUAND ET QUI PEUT EFFECTUER L’ENTRETIEN ? .................................................................................................. 28
XII. CONCLUSION ..................................................................................................................................... 29
XIII. SIMULATION PAR PVSYST : ................................................................................................................ 30
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Étude dimensionnelle d’une station de pompage photovoltaïque (17.

Etude technique d’une station

Bénéficiaire : Henchir HDADA

Nature de station : Pompage au fil

Entreprises : AGRIWATT ENERGY

Étude dimensionnelle d’une station de pompage photovoltaïque (13 kW)

Le promoteur a décidé de s’inscrire dans la politique de l’état qui encourage

Fig.1 : Localisation de la station photovoltaïque à installer par GOOGLE EARTH

II. Caractéristiques du sondage

III. État de lieu

IV. Dimensionnement de la station de pompage

Ensoleillement mensuel moyen en kWh/m² (Source PVGIS)

Tableau 2 : Variation de la température et l’ensoleillement moyen mensuel et

Fig. 2 : Trajectoire de soleil pour les coordonnées suivants (35°43'48.4"N

Les deux tableaux ci-joint présentent les différentes caractéristiques de notre

Tableau 3 : Caractéristiques de Moteur associé à la pompe.

Tableau 4: Caractéristiques de la pompe

La puissance électrique de la motopompe est 13 kW. Cette puissance permet de fournir

Le nombre moyen d’heures de fonctionnement pendant le mois de décembre est 6

La charge journalière moyenne est alors le produit de la puissance et le nombre moyen

La puissance crête du générateur photovoltaïque d'une installation de pompage

▪ PC est la puissance crête du champ photovoltaïque.

▪ 𝐺𝑙𝑜𝑏𝑎𝑙𝐴𝐶 (𝐷é𝑐𝑒𝑚𝑏𝑟𝑒) = 0.95 x 𝐴𝐶 = 0.884

Ainsi la puissance crête du générateur photovoltaïque pendant les mois de Décembre et

La puissance crête qui permet de fournir le maximum d’énergie de mois le plus

3. Etude de compatibilité entre le Champ PV et le Convertisseur

Ainsi le nombre de modules provisoire nécessaire pour ce champ photovoltaïque est de

Le tableau 5 résume les principales caractéristiques du panneau photovoltaïque

Tableau 5 : Caractéristiques techniques du panneau

a) Effet de température sur le panneau photovoltaïque

L’étude de l’effet de la température revient à calculer les limites de variation de la

𝑉𝑜𝑐 (𝑇) = 𝑉𝑂𝐶_𝑆𝑇𝐶 (1 + (𝛽𝑜𝑐 % × (𝑇 − 𝑇𝑆𝑇𝐶 )))

𝑉𝑚𝑝 (𝑇) = 𝑉𝑚𝑝𝑆𝑇𝐶 (1 + (𝛾𝑚𝑝 % × (𝑇 − 𝑇𝑆𝑇𝐶 )))

𝐼𝑠𝑐 (𝑇) = 𝐼𝑆𝐶_𝑆𝑇𝐶 (1 + (𝛼𝑠𝑐 % × (𝑇 − 𝑇𝑆𝑇𝐶 )))

L’application numérique donne :

Tableau 6 : Caractéristiques techniques du panneau

b) Choix du convertisseur d’énergie et de la configuration du Champ PV

Pour pouvoir assurer un fonctionnement nominal à la pompe, on choisit pour l’alimenter

Le tableau 3 résume les principales caractéristiques du convertisseur de fréquence

Coté champs photovoltaïque

On trouve dans le tableau ci-joint une comparaison et étude de compatibilité entre

Variateur Électropompe Vérification

Compatibilité Variateur – Champ Photovoltaïque

𝑈 𝑀𝐴𝑋 𝑒𝑛𝑡𝑟é𝑒 𝑣𝑎𝑟𝑖𝑎𝑡𝑒𝑢𝑟

Cinq chaînes en parallèle composée chacune de 16 panneaux en série de type

𝑃𝑐ℎ𝑎𝑚𝑝 = 𝑁𝑠 × 𝑁𝑝 × 𝑃𝑢 = 16 × 5 × 275 = 𝟐𝟐 𝒌𝑾𝒄

 La comparaison entre les caractéristiques de champ photovoltaïque conçu et le variateur

Variateur Champ photovoltaïque Vérification

c) Emplacement et distribution des panneaux photovoltaïques

Fig. 3 : Répartition des modules photovoltaïque de la première série

Fig. 4 : Répartition des modules photovoltaïque de deuxième série

Fig. 5 : Schéma explicatif de l’emplacement des deux séries de modules

Justification de la configuration portrait des panneaux :

Fig.6 : Simulation approximative de l’ombrage de notre installation photovoltaïque.

4. Quantité d’eau journalière estimée pour la pompe immergée

▪ Pour le mois le plus défavorable en ensoleillement (Décembre) :

𝐸𝑛𝑒𝑟𝑔𝑖𝑒 𝑢𝑡𝑖𝑙𝑒 𝑓𝑜𝑢𝑟𝑛𝑖𝑒 = 𝑃𝑃𝑉 ∗ 𝐸𝑖 ∗ 𝐺𝑙𝑜𝑏𝑎𝑙𝐴𝐶 (𝑑é𝑐𝑒𝑚𝑏𝑟𝑒) = 22 ∗ 4.180 ∗

▪ Pour le mois le plus favorable en ensoleillement (Juillet) :

𝐸𝑛𝑒𝑟𝑔𝑖𝑒 𝑢𝑡𝑖𝑙𝑒 𝑓𝑜𝑢𝑟𝑛𝑖𝑒 = 𝑃𝑃𝑉 ∗ 𝐸𝑖 ∗ 𝐺𝑙𝑜𝑏𝑎𝑙𝐴𝐶 (𝑑é𝑐𝑒𝑚𝑏𝑟𝑒) = 22 ∗ 7.575 ∗

𝐸𝑛𝑒𝑟𝑔𝑖𝑒 𝑢𝑡𝑖𝑙𝑒 𝑓𝑜𝑢𝑟𝑛𝑖𝑒

V. Choix des câbles

Ce répartiteur R1 va délivrer ainsi un doublet de câbles (+ et -) à une autre boîte de

-La distance maximale entre la série 1 et la série 2 est évalué de 8 m.

- Le courant maximale Icc traversant les câbles en question est Icc=9.1721.25=22.93