Vous êtes sur la page 1sur 10

1-INTRODUCTION 

On dit qu’un matériau est perméable si les vides qu’il contient sont
continus. La majeure partie des matériaux utilisés en génie civil (hormis
les matériaux métalliques) sont perméables y compris le granite sain ou
les bétons. Les lois qui décrivent l’écoulement dans les milieux poreux
sont toujours les mêmes, ce qui différenciera les cas sera l’intensité du
débit (toutes autres choses étant égales par ailleurs).

La qualification d’imperméabilité qui est associée souvent aux bétons ou


aux argiles est simplement liée au fait que nous ne « voyons » pas l’eau
qui passe au travers de ces matériaux. Cela n’implique pas l’absence
d’écoulement et surtout l’absence de forces  liées à cet écoulement.

La perméabilité est définie soit par la grandeur dite perméabilité


intrinsèque notée K (m2), soit par le coefficient de perméabilité k associé à
la loi de Darcy (voir paragraphe 7.8) qui est mesurée en m/s. C’est cette
grandeur qui est utilisée par les ingénieurs en mécanique des sols : elle
est improprement mais couramment appelée « perméabilité ».

Le coefficient de perméabilité k est relié à K et aux caractéristiques du


fluide qui s’écoule dans le milieu :

 où   est la viscosité dynamique de l’eau exprimée en kN.s/m2 ;


 γw le poids volumique de l’eau en kN/m3.

Si le poids volumique de l’eau est quasi constant avec la température, par


contre, la viscosité dynamique dépend significativement de celle-ci (fig.
7.5).

2. But de l’essai  :
 les proproétés dynamiques de l’eau de gravité ou la facilité avec laquelle ce
eau est capable de s’infiltrer dans le sol est définie comme étant la perméabilité.
elle a une ifluence vitale sur les problèmes de fondations et certains ouvrages de
mécanique des sols tels que :

a-  la stabilité des barages.


b- la stabilité des excavations ouvertes.
c.- la stabilité des ouvrages en palplanches.
d- les caractéristiques de consolidation du sol.
e.- la classification des sols et leurs propriétés.
 les écoulements des eaux à travers les interstices d’un système de sol, sont
complexes et variés. ils ne permettent pas de tirer des conclusions et définir par
la suite des méthodes de calcul pour résoudre les problèmes pratiques posés.
des hypotèses sont alors nécessaires ; les écoulements sont supposés lents et
leurs chemins plus courts. ainsi, la codition d’écoulement laminaire est
satisfaite.

3.  Méthode in-situ  :


 les résultats des essais de permeabilité au laboratoire ne représentent pas
réellement les conditions du terrain. ces appareils ne permettent pas de mesurer
la perméabilité horizontale.

 les sols in-situ sont généralement stratifiés et la perméabilité horizontale est


plus élevée que la perméabilité verticale mésurée au laboratoire. la sructure du
sol est altérée lors de la préparation des échantions. ces derniers ont des
dimensions réduites et la perméabilité obtenue ne reflète pas la valeur moyenne
de la perméabilité d’une surface étendue. par conséquent les essais de
perméabilité in-situ sont très recommandés pour les consructions ou les forces
⌡d’écoulement et la dissipation de pression interstitielle jouent un role très
important.

 plusieurs méthodes pour mesurer la perméabilité in-situ sont disponibles


actuellement. la meilleure mesure est par l’essai de pompage (formule dupuit)
qui est plus largement utilisée. l’essai consiste à pomper de l’eau jusqu’à
l’obtention d’un régime permanent. le débit Q et la perte de charge sont alors
constants et reliés à la peméabilité du milieu par les équations A et B. pour une
nappe libre :

A -                                  
 Q = k.2π.r.h.dh/dr
                                      
  dr/r = (2π.k/Q).h.dh
                                      
⌡dr/r = (2π.k/Q).⌡h.dh
                                      
  k = (Q.⌡dr/r)/(2π.k⌡h.dh)

k = (2,3.Q.log(r2/r1))/π(h2²/ h1²)

 dans le cas de la méthode du puit artesian (nappe captive) FIG.1, le débit


d’eau et le coefficient de perméabilité sont donnés par les formules suivantes :
B -                                 
 Q = k.2π.r.D.dh/dr
                                       
 dr/r = (2π.k.D/Q).dh
                                      
⌡dr/r = (2π.k.D/Q).⌡h.dh
                                       
k = (Q.⌡dr/r)/(2π.D⌡h.dh)

k = (2,3.Q.log(r2/r1))/ 2π.D(h2/ h1)


1. Méthode au laboratoire  :

 deux méthodes qui sont des applications directes de la loi de DARCY sont
largement utilisées en laboratoire :

  mesure sous charge constante pour les sols très perméables (les graviers et les
sables).

  mesure sous charge variable pour les sols peu perméables (les limons et les
argiles).
a)perméamètre à charge constante  :

  l’échantillon de sol, d’une densité appropriée, est placé dens une cellule étanche
de section transversale A et de longueur L. les deux extrémités de l’échantillon
sont reliées à deux tubes par l’intermédiaire de pierres poreuses. un écoulement
d’eau vertical, sous une charge constante est maintenu à travers le sol. la perte
de charge h et la quantité d’eau Q qui passe pendant un temps donné t sont
mesurés. ce qui permet de calculer le gradient hydraulique i et le coefficient de
perméabilité :

k = Q.L / A.h

 
une série de tests doit etre effectué, chaque test a un taux d’écoulement diffèrent.
avant de commencer l’essai, une succion est appliquée à l’échantillon de sol
afin de s’assurer que le degré de saturation avoisine les 100%.
b)  perméamètre à charge variable  :

l’échantillon de sol non remanié est testé dans un cylindre de longueur L et de


section transversale A, qui peut etre l’échantillonneur. des pierres poreuses
sont placées à chaque extrémité du spécimen et une colonne montante connectée
à la partie superieure du cylindre. le drainage s’effectue dans un réservoir ou le
niveau est maintenu constant par un trop plein. la colonne est par la suite
remplie d’eau et à un temps (t1-t2) son niveau baisse deh1 à h2. a
l’instant dt la perte de charge correspondante est dh, donc le débit est :

Q = -a.(dh/dt) = A.k.(h/L)

-dh/h = (A.k/a.L)dt

-log(h2/h1) = log(h1/h2) = (A.k/aL)(t2-t1)

k= (a.L/A.(t2-t1)).log(h1/h2)

= (2,3.a.L/A.(t2-t1)).log(h1/h2)
Perméamètre à charge variable
Le schéma du dispositif expérimental utilisé est présenté sur la figure 7.14.a. Il
est constitué d’un échantillon de section A et de hauteur l placé dans un bac
plein d’eau assurant un niveau constant de sortie. L’alimentation est réalisée au
sommet de l’échantillon par un tube de faible section a (en général, les
appareillages sont équipés de plusieurs tubes de différentes sections permettant
de s’adapter à la perméabilité mesurée). On démarre l’expérience avec une
charge initiale ho et on mesure au cours du temps les hauteurs ht, pour
construire un tableau ht en fonction de t.

Figure : Perméamétre à charge variable : a : Dispositif expérimental, b :


Relation entre log ho/ht et le temps

Pour obtenir le coefficient de perméabilité, on se place à un temps t, avec un


intervalle de temps dt pendant lequel le niveau descend de dh dans le tube. Le
débit instantané est alors :

 ;

dans l’échantillon :

q = Aki ; i est le gradient au temps  .


Par intégration, on obtient en considérant à la fin de l’expérience que le niveau
hf est atteint au temps tf :

Si l’on trace dans un graphique (fig. 7.14.b) la variation de t en fonction de


log10 (ho/ht), on obtient une droite dont la pente est proportionnelle au
coefficient de perméabilité.

APPLICATION  :
-* perméamètre à cha rge constante :
emax−e
ID = emax−emin

*ID :l’indice de densité

*IR :l’indice relative

Les données :

ID = 0.15 , 0.5 , 0.8

ᶴs = 2.65 g/cm³
e min = 0.49 5 , e max = 0.817

L = 117mm , Ø = 102mm

1\-CALCUL DE LA MASSE M= !!


emax−e
ID = emax−emin  e = e max – ID (e max - e min)

e = 0.817 – 0.15*(0.817-0.495)

DONC : e = 0.7687

ᶴd = e+1
ᶴs
 ᶴd = 0.7687+1
2.65

DONC : ᶴd = 1.4982 g/cm³


π∗d ² 3.14∗(15.2)²
V= 4
∗L  V =
4
∗17.7

 DONC : V = 3210.18cm³

ᶴ ms
d= v  ᶴ
ms = d * V  ms = 1.4982 * 3210.18

DONC : ms=4809.49g

PERMEABILITE A CHARGE CONSTANTE :

EXEMPLE « 1 »

‫(ح‬s) 31 41 53
V(cm³) 192 249 320
K(cm/s) 7.19*10^-3 7.05*10^-3 7.01*10^-3
Kmoy(cm/s) 7.08*10^-3

EXEMPLE « 2 » 

‫(ح‬s) 30 60 90 120 150


V(cm³) 46 96 135 190 223
K(cm/s) 1.78*10^-3 1.85*10^-3 1.74*10^-3 1.83*10^-3 1.72*10^-3
Kmoy(cm/s 1.78*10^-3
)

PERMEABILITE A CHARGE VARIALBE :

0 = 0‫ح‬s  σh0 = 95cm L=17.7cm ; a = 1.8cm ; d=15.2cm

K1= A= π.d²/4= 181.36cm

36.49 = 1‫ح‬s  σh1 = 70cm


a
∗L
DONC : K1= 2.3 A ∗log
Dh0
( ‫ ح‬1−‫ ح‬0 ) Dh1

K1=1.46*10-³cm/s
36.49=1‫ح‬s  Dh1=70cm

K2
86.05=2‫ح‬s  Dh2=55cm
a
∗L
DONC : K1= 2.3 A ∗log
Dh1
( ‫ ح‬2−‫ ح‬1 ) Dh2

K2= 8.53*10^-4cm/s
86.05 =2 ‫ح‬s  Dh2=55cm

K3
135.61=3‫ح‬s  Dh3=46cm

a
∗L
DONC : K1= 2.3 A ∗log
Dh1
( ‫ ح‬2−‫ ح‬1 ) Dh2

K3=6.32*10^-4cm/s

Conclusion :
Dans ce tp en a remarqué que il a un déférence de résultats entre le deux
méthodes

Vous aimerez peut-être aussi