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2022

Rapport TP MDC

REALISER PAR :

➢ BENAHMED ANOUAR
➢ RIYAD OTHMANE
➢ SEDQUI OMAR
➢ ZEGGANI AYMANE

3GC2-G2 ( 2021-2022 )

1
SOMMAIRE
Masse volumique

I- Masse volumique …………………………………………………….4


II- But ………………………………………………………………………4
III- Masse volumique apparent …………………………………………4
1- But de l’essai …………………………………………………………….4
2- Principe de l’essai ………………………………………………………4
3- Matériel ……………………………………………………………………5
4- PROCESSUS ……………………………………………………………..5
IV- Masse volumique absolue : …………………………………………….5
1- Méthode de l'éprouvette graduée …………………………………….5
2- Matériel …………………………………………………………………….6
3- Masse volumique apparente et absolue pour le sable ……………6
4- Masse volumique apparente et absolue pour le gravier ………….6

Essai de foisonnement des sables


I- Introduction …………………………………………………………….8
II- Objectif de l’essai ……………………………………………………...8
III- Principe de l’essai ……………………………………………………..8
IV- Intérêt en Génie Civil ………………………………………………….8
V- Mode opératoire ………………………………………………………..9
VI- Résultat de l’essai ……………………………………………………..10
VII- Commentaire des resultats ………………………………………….11
VIII- Interprétation des résultats ………………………………………….11
Conclusion : …………………………………………………………11
Essai de prise du ciment
I- Introduction …………………………………………………………….12
II- Principe ………………………………………………………………….12
III- Matériel utilisé …………………………………………………………12
IV- Mode Opératoire ………………………………………………………13
V- Interprétation des résultats …………………………………………13

Essai d’équivalent de sable

I- Introduction ………………………………………………………… 14
II- But de l’essai …………………………………………………………14
2
III- Principe de l’essai ………………………………………………………14
IV- Les appareils utiliser lors de l’essai …………………………………16
V- Mode opératoire …………………………………………………………16
VI- Résultat de l’essai ………………………………………………………17
VII- Interprétation …………………………………………………………….17

Coefficient volumétrique

I- But de la manipulation …………………………………………………18


II- Introduction ………………………………………………………………18
III- Définition …………………………………………………………………18
IV- Matériels utilisés ………………………………………………………..19
V- Conduite de l’essai …………………………………………………….19
VI- Conclusion ………………………………………………………………20

ANALYSE GRANULOMETRIQUE
1er essai : d’analyse granulométrique ……………………………………..21
I- Introduction ………………………………………………………………21
II- But de l’essai …………………………………………………………….21
III- Principe de l’essai ………………………………………………………21
IV- Appareillage ……………………………………………………………..21
V- Mode opératoire …………………………………………………………22
VI- Résultat de l’essai ………………………………………………………24
VII- CONCLUSION ……………………………………………………………24

L’AFFAISSEMENT AU CONE D’ABRAMS


I- INTRODUCTION ………………………………………………………25
II- ESSAI D’AFFAISSEMENT ………………………………………….25
III- PRINCIPE DE L’ESSAI ………………………………………………25
IV- EQUIPEMENT NECESSAIRE ………………………………………26
V- MODE OPERATOIORE ………………………………………………26
VI- Résultats ………………………………………………………………27
1ér Essai : ………………………………………………………………..27
2éme Essai : ………………………………………………………………27
VII- Interprétation des résultats …………………………………………28

3
Masse volumique

I. Masse volumique :
On appelle masse volumique, la masse de l’unité de volume du matériau à l’état
naturel (pores et vides compris), caractérisée par le rapport entre la masse au repos
et son volume naturel.
ρ =MN /VN (g/cm 3)

Où MN représente la masse du matériau à l’état naturel en (g) et VN son volume en


cm³.La masse volumique varie suivant la porosité et l’humidité, elle accroît avec
l’augmentation de l’humidité mais peut dans une certaine mesure servir de critère
des paramètres économiques du matériau.

II. But

La masse volumique d'un corps est la masse de l'unité volume de ce corps comme
on distingue le volume absolu et l’apparent, il faut distingue de même.

III. Masse volumique apparent :


1. But de l’essai

Cet essai permet de déterminer la masse volumique apparente d’un corps (sable, gravier…)
C'est-à-dire la masse en t (tonne) de ce corps, pour 1 m3 de volume. Cette masse volumique
intègre les grains de l’agrégat ainsi que les vides compris entre les grains.

2. Principe de l’essai :

On remplit un récipient dont on connaît le volume, en prenant de grandes précautions pour éviter
les phénomènes parasites provoqués par le tassement. On pèse ensuite l’échantillon
en prenant soin de déduire la masse du récipient .la masse de l’échantillon est devisé
par le volume du récipient pour donner la masse volumique apparente du matériau

Mvapp=M/Vapp

Mvapp : masse volumique apparente en g/cm3


M : masse du matériau étudié en g
V : volume du récipient en cm3

4
3. Matériel

Une mesure d’un litre.


Une règle à araser.
Balance de précision : force de 4 à 5kg sensibilité 1 à 2 cg.

4. PROCESSUS :

• Peser la mesure d’un litre vide.


• 2- prendre le sable dans les deux mains formant entonnoir.
• 3- Placer ces 2 mains à 10 cm environ au-dessus d’une mesure d’un litre, et
laisser tomber ce ciment, ni trop lentement.
• 4- Verser ainsi le corps, toujours au centre de la mesure, jusqu' à
ce qu'il déborde tout autour en formant un cône.
• 5- Araser à la règle.
• 6- Peser le contenu

IV. Masse volumique absolue :

C'est la masse de l'unité de volume absolue du corps, c'est-à-dire de la matière qui


constitué le corps, sons tenir compte du volume des vides.

Mvabs=M/V
Mvabs=masse volumique absolue en g/cm3
M=masse du matériau étudié en g
V=volume du récipient en cm3

1. Méthode de l'éprouvette graduée :

Cette méthode est très simple et très rapide. Toutefois sa précision est faible. 1.
Remplir une éprouvette graduée avec un volume V1 d'eau. 2. Peser un échantillon
sec M de granulats (300 g) et l'introduire dans l'éprouvette en prenant soin
d'éliminer toutes les bulles d'air. 3. Lire le nouveau volume V2. • La masse
volumique absolue est Ghomari F. & Bendi-Ouis A. 9 2. Méthode du ballon

5
2. Matériel
-Des éprouvettes graduées en plastique.
-Une tige agitatrice.
-Un entonnoir pour le remplissage.
-Une balance Des bacs en plastique pour effectuer les essais.

3. Masse volumique apparente et absolue pour le sable :

Echantillon N1
M(kg) 1,4345
Vapp(m3) 0,001
Mvapp(kg/m3) 1434,5

Echantillon N1
M(g) 100
Vi(ml) 100
Vf(ml) 140
Vabs(ml) 40
MVabs(kg/m3) 2500

4. Masse volumique apparente et absolue pour le gravier :


Echantillon N2
M(kg) 1,2675
Vapp(m3) 0,001
Mvapp(kg/m3 ) 1292,04
6
Echantillon N1
M(g) 190,5
Vi(ml) 100
Vf(ml) 162
Vabs(ml) 62
MVabs(kg/m3) 3072

7
Essai de foisonnement des sables

I. Introduction :

le sable est un élément très essentiel qui joue un rôle très important dans la
composition du béton. Au contact de teneurs en eau faibles, le volume d’un
échantillon de particules fines pulvérulentes a tendance à s’accroitre. Sur la majeure
partie des chantiers qui fabriquent leurs bétons et dont les matériaux granulaires
utilisés ne sont pas toujours à l’abri des intempéries, le dosage volumétrique des
sables humides amène dans la confection des bétons un manque d’éléments fins.
Ceci a des conséquences néfastes sur la qualité ses bétons fabriqués.

II. Objectif de l’essai :

L’objectif est déterminer ce manque en vue de le combler lors de la préparation du


mélange. Et voir L’humidité qui est très variable des sables perturbe d’une part leur
dosage volumétrique et d’autre part la quantité d’eau contenue dans le béton frais.

III. Principe de l’essai :

l’essai consiste à mesurer la variation de la masse volumique apparente d’un


échantillon de sable en fonction de l’accroissement progressif de sa teneur en eau,
et on déduit le foisonnement du sable

IV. Intérêt en Génie Civil

L'humidité très variable des sables perturbe d'une part leur dosage volumétrique et
d'autre part la quantité d'eau contenue dans le béton frais. En effet, le sable
approvisionné sur un chantier n'est jamais sec et sa teneur en eau correspond
souvent à une valeur faible: un dosage volumétrique entraîne donc une carence de
matière solide et un excès d'eau préjudiciables à la fabrication du béton. La notion
de foisonnement est également importante pour le transport des granulats et sols,

8
les capacités réelles de chargement des engins de terrassement définies par leur
masse utile ou volume utile varient donc en fonction de la teneur en eau

V. Mode opératoire :

-On commence par prendre un échantillon initial de 2 Kg de sable.


N.B: Si l'échantillon récupérer est sec on peut directement commencer l'essai, si
l'échantillon est humide il faut absolument déterminer sa teneur en eau initial avant
de commencer.
- On calcule la masse volumique apparente initiale de l'échantillon récupérer.
- Par la suite on rajoute 2% d'eau (soit 40 g, C.à.d. 40 ml d'eau) à l'échantillon de
sable et on le mélange, et on calcule à nouveau sa masse volumique apparente.
- Et on refait l'opération jusqu'à atteindre 16% de teneur en eau, en calculant la
masse volumique apparente après chaque 2% rajouté.

9
VI. Résultat de l’essai :

Teneur en eau (%) Masse (kg) M vapp (kg/m3)


0 1,412 14,09
2 1,172 11,70
4 1,089 10,87
6 1,072 10,70
8 1,170 11,68
10 1,203 12,01
12 1,220 12,18
14 1,262 12,66
16 1,324 13,22

10
Courbe Masse volumique apparante =f(teneur en eau)
14,5

Masse volumique apparante


14

13,5

13

12,5

12

11,5

11

10,5

10
0 2 4 6 8 10 12 14 16 18
Teneur en eau

VII. Commentaire des resultats :

On remarque :1-Diminution rapide et importante de la masse volumique apparente


pour w= 1% à 4,5 %.
2-Passage par un minimum très net, pour une valeur de "w" comprise entre 4,5 % et
6 %.
3-Remontée de la courbe, plus lentement, jusqu'à la valeur 16%.
4-la bonne qualité du sable et entre 4,5%-6%.

VIII. Interprétation des résultats :


Lorsque on ajoute des teneurs d'eau la masse volumique diminue et le
foisonnement augmente jusqu'on dépasse environ la teneur 5,5% la masse
volumique augmente et le foisonnement diminué. Donc il ne faut pas dépasser une
certaine quantité d'eau pour ne pas avoir perdre la qualité du sable.

IX. Conclusion :

Le foisonnement du sable est une propriété très importante pour les chantiers, il faut
prendre en considération lors de l’utilisation de ce matériau. Le sable livré est
rarement sec, alors que le dosage donné pour la composition d’un béton prévoit
toujours un sable sec il faudra donc corriger ces quantités de sable pour obtenir un
béton de qualité.Donc cette propriété peut avoir des conséquences sur le transport
du sable et la composition du béton dosé en volume.
11
Essai de prise du ciment
I. Introduction :

L'essai de prise du ciment est un essai en laboratoire qui consiste à


déterminer le temps disponible pour la mise en œuvre in situ des mortiers et
des bétons.
La présence de régulateur de prise dans la masse des liants hydrauliques
offre à ces derniers, après gâchage, une prise qui commence après une
période bien déterminée. Il est donc nécessaire de connaître la phase de
début de prise des liants hydrauliques en vue de déterminer le temps
disponible pour la mise en œuvre des mortiers et des bétons dont ils sont
confectionnés. Les essais se font à l’aide de l'appareil Vicat qui donne deux
repères pratiques : le début de prise et la fin de prise.
La manipulation est effectué pour un échantillon de Ciment CPJ 45
II. Principe :

L’essai consiste à suivre la transformation d’état d’un matériau visqueux, facile à travailler
à l’état d’un matériau durci (plus difficile voire impossible à travailler). Le temps de début
de prise est déterminé à l'instant où l'aiguille de Vicat (S= 1 mm2, masse = 300 g) ne
s'enfonce plus jusqu'au fond d'une pastille de pâte pure de ciment à propriétés
normalisés. L’appareil de Vicat est utilisé à la fois pour la détermination de la consistance
normale ainsi qu’à la mesure du temps de début de prise. En effet, pour chaque liant
utilisé, il y a une teneur en eau nécessaire qui donne à la pâte une consistance
dite normale. La détermination de cette teneur en eau est en fait un préalable à la mesure
de la prise.

III. Matériel utilisé :

12
• Salle climatisée : l’essai doit se dérouler dans une
salle, dont la température est de 20 °C ± 2 °C et dont
l’humidité relative est supérieure à 50 %,
• Appareil de Vicat : l’appareil est composé d’un
moule tronconique (h=40 mm d1= 70 mm et d2= 80
mm) et d’une tige coulissante,
• Balance précise à 0,1 g près,
• Chronomètre précis à 0,1 s près

IV. Mode Opératoire :

L'essai de prise se réalise selon les étapes suivantes :

• Préparer 0.5 kg de ciment, une pâte pure de rapport E/C=0,26, verser l’eau dans la
cuve du malaxeur contenant le ciment,
• Malaxer le mélange et déclencher le chronomètre
• La pâte est alors rapidement introduite dans le moule tronconique posé sur une plaque
de verre, sans tassement ni vibration excessive. Il faut enlever l’excès de pâte par un
mouvement de va-et-vient effectué avec une truelle maintenue perpendiculairement à
la surface supérieure du moule. Puis l’ensemble est placé sur la platine de l’appareil de
Vicat.
• La sonde est amenée à la surface de l’échantillon et relâchée sans élan (sans vitesse).
La sonde alors s’enfonce dans la pâte. Lorsqu’elle est immobilisée (ou après 30 s
d’attente), relever la distance d séparant l’extrémité de l’aiguille de la plaque de base.
• La pâte sera à consistance normale si d= 4 mm ± 1 mm :
▪ Dans les 2 cas, il faut jeter la pâte, nettoyer et sécher le matériel et recommencer avec
une nouvelle.

V. Interprétation des résultats :

t (min) 30 60 90 120
d (mm) 0 1.5 2.9 4

 Début de prise de la pate de ciment est après 2h

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(Essai d’équivalent de sable)

I. Introduction :

Les sables utilisés dans différentes domaines ne sont pas tous propres, ils
contiennent une proportion plus ou moins importantes des argiles fins
nuisibles qui peuvent réduire considérablement la qualité des matériaux.
Cette proportion relative d’impureté dans le sable peut être déterminée grâce
à l’essai de
propreté appelé "équivalent de sable». Cet essai consiste à faire floculer,
dans des conditions normalisées de temps et d’agitation, les
impuretés du sable.

II. But de l’essai :

Cet essai qui s’effectue sur la fraction de sol ou de granulat passant, au tamis
à mailles carrés de 5 mm, est réalisé pour déterminer le degré de pollution d’un
sol ou d’un sable.

III. Principe de l’essai :

L'essai équivalent de sable permet de mettre en victoire la proportion de


poussière fine nuisible dans un matériau. Et surtout utilisé par les matériaux
routières et les sables à béton. Car il permet de séparer les sables et graviers
des particules fines comme les limons et argiles.
L'essai équivalent de sable révèle très intéressant au laboratoire et sur
chantier grâce à sa simplicité, sa rusticité, son faible coût et sa rapidité.

14
15
IV. Les appareils utiliser lors de l’essai :

▪ Tamis de 5 mm d’ouverture de maille avec fond de tamis.


▪ Spatule et cuillère.
▪ Balance permettant de faire les pesées avec une précision de 0.1
Chronomètre donnant la seconde.
▪ Règle de 500 mm graduée en mm.
▪ Goupillon pour le nettoyage des éprouvettes.
▪ Bac pour tamisage.
▪ Piston.
▪ Entonnoir.
▪ Tube laveur.
▪ 5 litres de solution lavant.

V. Mode opératoire :

On prend deux échantillons de 120 g de sable sec.

- On remplit deux éprouvettes séparer de solution lavante jusqu’au premier trait.

- On verse 120g de sable dans chaque éprouvette avec un entonnoir.

- On fait quelque petite rotation aux éprouvettes pour éliminer les bulles d'air et on les
laisse reposer pendant 10 minutes.

- On bouche les éprouvettes et on les agite à l'aide de l'agitateur pour 90 cycles en


30 secondes.

- On ouvre les bouchons des éprouvettes, et on les lave à la solution lavante tout en
les maintenant au-dessus de l'éprouvette.

- On fait descendre le tube pour laver les parois des éprouvettes.

- On lave le sable en faisant un léger piquage dans la masse de sable, pour ainsi faire
remonter les particules fines.

- On fait ressortir notre tube laveur lorsque le deuxième trait est atteint.

- Finalement on laisse reposer nos éprouvettes pendant 20 minutes, en faisant


attention d'éviter tout vibration.

16
VI. Résultat de l’essai :

Échantillons H1 (cm) H2 (cm) ESV (%) Interprétation


Échantillons1 9,8 8,7 88,77% Il s’agit d’un sable propre
Échantillons2 8,5 7,5 88,23 % Il s’agit d’un sable propre

Interprétation :

Donc cette essai nous permet de savoir s le sable est propre ou pollué, ce sable est
très propre donc on a l'absence presque totale de fines argileuses risque d'entraîner
un défaut de plasticité du béton qu'il faudra rattraper par une augmentation du
dosage en eau.

17
Coefficient volumétrique

I. But de la manipulation :
Le but de cette manipulation est de déterminer le Coefficient volumétrique d’un
gravier.

II. Introduction :
Le coefficient volumétrique est une grandeur numérique, qui permet de caractériser
un granulat.
Le CV d’un grain est le rapport volume V du grain au plus petit volume de la sphère
circonscrite au grain de diamètre d

III. Définition :
Le coefficient volumétrique d’un grain est le rapport du volume V du grain sur le
volume Vide la plus petite sphère circonscrite. Si d est la plus grande dimension
diamétrale du grain c’est-à-dire la plus grande distance séparant deux plans
parallèles tangents à celui-ci alors le volume vi de la sphère circonscrite est :

Vi = d / 6

Le coefficient volumétrique d’un gravier constitué de n


grains de volume total V est comme suit :
C= Σ v/ Σ (πd3/6)

C= V/ Σ (πd3/6)

Processus
-On prend 250 g d’un échantillon dont les diamètres sont supérieurs à 5 mm.
-On présente chaque grain dans les encoches du calibre et on note les volumes des
sphères trouvées.
-On place les grains dans l’éprouvette contenant de l’eau et à la fin on notera le
volume V2.
-On note le volume des grains apres les avoir mis dans une eprouvette graduée
-On classe ensuite les grais en differentes categories selon leur taille et on calcule
les volumes V.

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IV. Matériels utilisés :
Le matériel se compose de :
• un pied à coulisse.
• une éprouvette graduée.

V. Conduite de l’essai :
La procédure est comme suite :
1. on prélève 3 échantillons de gravier.
2. on détermine di max de chaque grain de l’échantillon puis on effectue les
calculs des volumes des sphères circonscrites correspondantes au di max.
Ce que nous permettera de remplir le tableau ci-dessous :
Gravier G1(8/15)
Echantillon 1 Echantillon 2 Echantillon 3
Grain D(cm) Vth(cm) Grain D(cm) Vth(cm) Grain D(cm) Vth(cm)
1 3 14,13 1 3,1 15,6 1 3,4 20,58
2 3,3 18,81 2 2,6 9,2 2 3,6 24,43
3 2,7 10,3 3 3,1 15,6 3 2,2 5,57
4 3,2 17,15 4 3,1 15,6 4 1,8 3,05
5 2,9 12,77 5 2,9 12,77 5 2,3 6,37
6 3,7 26,52 6 2,7 10,3 6 2,2 5,57
7 2,2 5,57 7 2,5 8,18 7 2,1 4,84
8 2,7 10,3 8 2,4 7,24 8 1,6 2,14
9 2,2 5,57 9 2,9 12,77 9 2 4,19
10 2,9 12,77 10 3,3 18,81 10 2 4,19
Totale 133,89 Totale 126,07 Totale 80,93

Vth=(ni * π * Di3)/6
3. on calcule le volume de chaque échantillon :
a- On remplie une éprouvette avec un volume d’eau et on note sa valeur V1.
b- On introduit l’échantillon dans l’éprouvette en prenant soin d’éliminer les
bulles d’air et on note la valeur du volume V2.

19
c- On déduit le volume de l’échantillon Vr=V2-V1.
On obtient les résultats suivants:
Echantillon V1 (ml) V2 (ml) Vr (ml)
1 100 152 52
2 100 146 46
3 100 138 38

4. On détermine le coefficient volumétrique c du gravier :


Echantillon Vr (ml) ∑Vth ∑vi C=v/∑vi2
1 52 133.89 0,388379
2 46 126.07 0,364877
3 38 80.93 0,469542

C=∑Vr ∕∑Vth
Moyenne C=0,4075993

 Le coefficient volumétrique de ce gravier est : C=0,4075993

VI. Conclusion :

Cet essai a une grande importance dans le choix du gravier qu’on peut utiliser pour
la fabrication d’un béton. En effet les matériaux contenant des aiguilles ou des
plaquettes rendent le béton peu maniable et nuisent à sa mise en place et sa
compacité se trouve réduite alors que sa porosité augmente. La haute résistance
du béton est obtenue par la liaison de particules rocheuses plus grosses que le sable.
Les graviers, les cailloux et même les pierres concassées entrent dans cette
catégorie, les premiers étant, bien sûr, les plus utilisés. Les matériaux concassés à
arêtes vives conviennent mieux que les matériaux à grains arrondis et la forme
optimales pour les grains est celle qui se rapproche le plus de la sphère ou du cube.
L’adhérence du ciment aux éléments de granulat joue un rôle capital à la résistance
à la traction et à la fragilité du béton.Supposons que sous un effet quelconque
une fissure se développe dans la masse de béton. Lorsque cette fissure rencontre un
élément de gravier, si l’adhérence gravier-ciment est bonne, alors le granulat arrête
la fissure. Sinon, si l’adhérence est mauvaise tout se passe du point de vue
propagation de fissure comme si le granulat n’existe pas.
Certains granulats concassés sont d’une très grande dureté (ayant une forme
optimale) mais possède des surfaces de cassure très lisses ainsi les bétons obtenus
à partir de tel granulat sont fragiles (comme pour la raison que les graviers roulés ne
sont pas recommandés).
20
ANALYSE GRANULOMETRIQUE

1er essai : d’analyse granulométrique :

I. Introduction :
Ce rapport décrit la méthode de référence servant au tamisage par voir au lavage et
voie sèche , à la détermination de la granularité des granulats.
D’autre méthodes peuvent être utilisées Pour les besoins du contrôle de la production
En usine en particulier, sous réserve qu’une corrélation appropriée avec la méthode
de référence ait été établie.
Il couvre tous les granulats jusqu’à dimension nominale de 90 mm , y compris les
granulats légers.

II. But de l’essai :


L’analyse granulométriques est une procédure qui consiste à examiner la repartition
de grains distincts dans un échantillon en fonction de leurs caractéristiques ( la masse
, et la taille) . A l’exception des fillets , elle s’applique à tous les granulats d’une
dimension nominale de 90 mm.
III. principe de l’essai :
A l’aide d’une série de tamis, le test divise et sépare un materiau é de nombreuses
classes granulaires de taille décroissante. La taille des mailles et le nombre de tamis
sont déterminés par le type d’échantillon, ainsi que par la précision souhaitée
IV. Appareillage :
1. Série des tamis
2. Fonds et couvercles s’adaptant aux tamis
3. Etuve ventilée régler par thermostat pour maintenir une température de (110
plus ou moins 5)
4. Matériel de lavage
5. Balances
6. Tamiseuse

V. Mode operatoir :
21
On place l’échantillon à étudier à l’étuve à 105°C pendant 24h (au moins 3kg)

Prélever 2kg de matériau

Imbiber cette quantité dans l’eau pendant 24h

On le repasse à l’étuve pendant 24h après avoir lavé le matériau pour éliminer les
fines.

On sort le matériau que l’on verse sur les tamis disposés comme dans l’appareillage
et on secoue à la main ou au vibreur de tamis, il y aura un passage selon le diamètre
des tamis.

On enlève chaque tamis et on pèse le refus, au fur et à mesure en faisant un cumul


sur le tamis suivant.

Calculs
On détermine :

VI. resultat de l’essai :


pour le sable :2Kg
Diametre du tamis Refus Refus cummule Refus cumule ℅
5 0 0 0
2,5 11,5 11,5 0,69
1,6 12,5 24 1,23
1,25 17 41 2,106
1 0 41 2,106
0,630 16,5 57,5 2,95
0,400 518 575,5 29,556
0,315 799,5 1375 70,64
0,100 562 1947 99,512
0,08 9,5 1546,5 100
TOTAL 1946,5

22
Courbe Granulometrique
120

100

80

60

40

20

0
0 1 2 3 4 5 6

pour le gravier :3Kg


Diametre du Refus Refus Refus cumule
tamis cummule ℅
25 0 0 0
20 540 540 18,34
16 1408 1948 66,19
12,5 707 2655 90,21
10 208,5 2863,5 97,30
8 97,5 2901 98,57
6,3 36,5 2936 ,5 99,78
4 6 2942,5 99,83
0,315 0,5 2943 100
TOTAL 2943

23
Courbe Granulometrique
120

100

80

60

40

20

0
0 5 10 15 20 25 30

VII. CONCLUSION :

Les pourcentages des refus cumulés ou tamisas cumulés peuvent sont représentés
sous forme d'une courbe granulométrique en reportant les diamètres des tamis en
abscisse sur une échelle logarithmique et les pourcentages en ordonnées sur une
échelle arithmétique.

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L’AFFAISSEMENT AU CONE D’ABRAMS

I. INTRODUCTION :

La norme béton NF EN 206-1 précise que "tous les bétons doivent être soumis à
un contrôle de production sous la responsabilité du producteur". Ces contrôles ont
pour but de vérifier la conformité par rapport aux spécifications en vigueur et/ou à
un cahier des charges demandé. Parmi tous les contrôles nécessaires, il faut
distinguer ceux qui sont effectués lorsque le béton est à l’état frais de ceux qui le
sont lorsqu’il est à l’état durci. Les contrôles réalisés sur le béton à l’état frais
constituent les premières vérifications possibles de la conformité d’un béton et
permettent, à la livraison de ce dernier, de pouvoir détecter d’éventuelles
variations susceptibles de nuire à la mise en œuvre. Et donc à la bonne tenue des
ouvrages dans le temps.

II. ESSAI D’AFFAISSEMENT :


Cet essai appelé aussi cône d'Abrams ou bien slump-test est décrit dans la norme
NF EN 12350-2. Il est incontestablement un des plus simples et des plus
fréquemment utilisés, car il est très facile à mettre en œuvre. Il ne nécessite qu'un
matériel peu coûteux et peut être effectué directement sur chantier par un
personnel non hautement qualifié mais ayant reçu simplement les instructions
nécessaires au cours de quelques séances de démonstration. . Il est utilisable tant
que la dimension maximale des granulats ne dépasse pas 40 mm.

III. PRINCIPE DE L’ESSAI :

Il s’agit de constater l’affaissement d’un cône de béton sous l’effet de son propre
poids. Plus que l’affaissement sera plus grand plus que le béton sera très fluide.

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IV. EQUIPEMENT NECESSAIRE :
Le cône d'Abrams est un cône en acier galvanisé utilisé pour la mesure de la
consistance d'un béton frais. Il mesure 20 cm à sa base et 10 cm à son sommet. Il
porte le nom de son inventeur Duff Abrams.

L'appareillage est complètement décrit dans la norme NF P 18-451. Il se compose


de :
✓ Moule tronconique sans fond de 30 cm de haut, de 20 cm de diamètre en sa
partie inférieure et de 10 cm de diamètre en sa partie supérieure.
✓ Une plaque d'appui.
✓ Une tige de piquage de 1.6cm de diamètre et de 60 cm de longueur. ✓ Un
portique de mesure avec une règle graduée de 0 a 30 cm.
✓ Entonnoir.
✓ Main écope.

V. MODE OPERATOIORE :
➢ Mouiller l'intérieur du moule.
➢ Placer le moule avec l’entonnoir sur un support rigide et horizontal, mais non
absorbant.
➢ A l'aide d'une truelle (Main écope) remplir le moule de béton frais, en trois
couches d'à peu près même hauteur, éviter le déplacement du moule en pesant sur
les pattes de calage.
➢ Compacter chaque couche par 25 coups de barre.
➢ Retirer l’entonnoir, araser le dessus du moule et nettoyer le support autour du
moule.
➢ Retirer le moule verticalement avec précaution en 3 à 5 secondes.
➢ Mesurer l'affaissement du cône par rapport à la hauteur initiale (moule).

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VI. Résultats :

1ér Essai :
Donnés :
C=6Kg ,
E = 2.8 Kg ,
G= 4.8 Kg ,
g = 3 Kg ,
S = 8 Kg

 On trouve que l’Affaissement = 13.8 cm


 Classe S4 donc il s’agit d’un béton Très plastique, très humide et à
maniabilité élevée

2éme Essai :
Donnés :
C = 6 Kg + 1Kg + 0.095
E = 2.8 Kg
G = 4.8 Kg
g = 3 Kg
S = 8 Kg + 0.5 Kg

 On trouve que l’Affaissement = 5.7 cm


 Classe S2 donc il s’agit d’un béton Plastique, à humidité moyenne
et à maniabilité moyenne

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VII. Interprétation des résultats
Classe d’affaissement :
La norme ENV 206-1 définit 4 classes de consistance, en fonction de
l’affaissement mesuré. Elles sont indiquées sur la figure ci-dessous. Sur cette figure,
les rectangles blancs représentent la variation possible d’affaissement
correspondant à la classe considérée. Les classes sont notées S1, S2, S3, S4, et
appelée classes d’affaissement. S rappelle ici l'initiale du nom de l’essai en anglais :
slump test. La norme NF P 18 – 305 définit les mêmes classes d’affaissement, mais
les note F, P, TP et Fl (Ferme, Plastique, Très Plastique et Fluide).

Affaissement en
Classe Propriété du béton frais Utilisations
mm

Fabrication de routes, fondations à


S1 10 – 40 Ferme, très secs et peu maniable
armature légère

Plastique, à humidité moyenne et Béton armé normal placé avec


S2 50 – 90
à maniabilité moyenne vibration

Très plastique, très humide et à


S3 100 – 150
maniabilité élevée

Fluide, très humide et à maniabilité


S4 160 – 210
élevée

Très fluide, très humide et à


S5 ≥ 220
maniabilité élevée

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