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THÈME: Normalisation DE l’Intégration et de

l’Interopérabilité en Informatique

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Plan
Introduction
I. Intégration de composant
1. Définition
2. Principe de l’intégration de systèmes
3. Le défi de l’intégration
4. Niveaux d’intégration de composant
5. Typologie d’intégration de composant
II. Interopérabilité
1. Definition et usage
2. Typologie d’interopérabilité
3. Mécanisme aidant a l’interopérabilité
4. L’importance de l’interopérabilité dans l’intégration de composant
III. Normalisation

Conclusion 2
Introduction

Des applications émergentes telles que le e-gouvernement, le e-learning, les bibliothèques électroniques ...
nécessitent l’accès à diverses sources d’information. Ces dernières sont généralement hétérogènes, que ce soit au
niveau syntaxique ou sémantique.
De ce fait, l’interopérabilité entre ces systèmes d’information est complexe puisque les applications doivent être
adaptées pour pouvoir déterminer, pour chaque requête, les sources de données pertinentes, la syntaxe requise
pour l’interrogation, la terminologie propre à la source, et pour pouvoir combiner les fragments de résultats issus
de chaque source en vue de construire le résultat final.

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I. Intégration de composant
1. Définition
L’intégration est un processus qui permet de connecter les différents systèmes d’information, logiciels et
applications physiquement ou fonctionnellement, dans le but d’agir comme une entité unique. Dans le domaine des
technologies de l'information, l’intégration est le processus qui rassemble les composants sous-systèmes dans un
système, et qui veille à assurer le fonctionnement des sous-systèmes tous ensemble comme un seul système.
2. Principe de l’intégration de systèmes
Les principes de l’intégration des systèmes sont multiples. Elle permet de :
Ø Faciliter l’intégration de nouveaux systèmes.
Ø Mettre en place de systèmes flexibles et évolutifs permettant de s’adapter à de nouvelles
exigences.
Ø Réaliser des systèmes pouvant interagir avec les systèmes déjà existants.
Ø Faire interagir des systèmes existants entre eux.
Ø Résoudre les problèmes d’adaptabilité de systèmes hétérogènes en :
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Ø Améliorant les applications et en les rendant complémentaires.
Ø Adaptant optimisant le partage de données entre les systèmes.
3. Le défi de l’intégration
Le système d’information est construit avec une architecture en couches : la couche métier, la couche application et
la couche technologique. Un bon système d’information garantit une forte coopération entre ces couches. Or,
L’adoption d’une nouvelle approche, méthode, composant ou nouvelle source d’information n’est pas aussi simple à
intégrer ou à connecter au système d’information tout en assurant un haut niveau de coopération entre les couches.
Et ce à cause des problèmes causés par : l’hétérogénéité, la distribution des ressources, et aussi le niveau
d’autonomie de sous-systèmes.

4. Niveaux d’intégration de
composant
Il existe différentes formes et méthodes d’intégration :
q  L’'intégration verticale
q L’intégration horizontale

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5. Typologie d’intégration de composant

• La méthode d’accès
v Intégration par les données • Le protocole d’échange
• La transformation

v Intégration par interface

L’intégration par interface permet aux applications de fonctionner tous ensemble comme si elles étaient développées comme une
seule application

v Intégration par messages


Cette intégration assure une connexion des applications à un système d’échange des messages.
Le couplage des applications se fait en communiquant à travers les messages et d’une manière asynchrone. Les
bases du messaging sont :
• La chaine de communication
• Le message
• Adaptation avant l’envoi
• Message Endpoint 6
v L’intégration par composant métier
II. Interopérabilité

1. Definition et usage
L'interopérabilité est la possibilité pour différents systèmes de communiquer entre eux sans dépendre d'un acteur
particulier. Elle repose sur la présence d'un standard ouvert. Autrement dit, on ne peut parler d'interopérabilité d'un
produit ou d'un système que si on connaît intégralement toutes ses interfaces.
L’interopérabilité intervient dans plusieurs domaines qui incluent l'informatique, le secteur médical, la sécurité
publique, l'aérospatiale, le domaine militaire et l'industrie en général.

2. Typologie d’interopérabilité
Il convient généralement d’identifier trois (03) types d’interopérabilité :

• L’interopérabilité technique
• L’interopérabilité sémantique  
• L’interopérabilité syntaxique

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3. Mécanisme aidant a l’interopérabilité
Tout au long de ces dernières années une panoplie de techniques ont été mises en œuvre pour permettre l’interopérabilité des
systèmes d’information.

L’Unified Modeling Language (UML), le Business Process Model and Notation (BPMN) , l’Extensible Markup
Language (XML) et les et les interfaces definition langage (IDL) [13]sont autant de mécanismes permettant une
interopérabilité syntaxique

4. L’importance de l’interopérabilité dans l’intégration de composant

Interopérabilité et intégration sont deux concepts complémentaires mais non sibstituables, intervenant dans le
cadre de l’urbanisation des systèmes d’information.
En effet, l'intégration des informations est confrontée à de nombreux conflits de données. Les conflits syntaxiques
résultent de l'utilisation de modèles de données différents d'un système à l'autre. Les conflits schématiques
résultent d'une structuration et d'une classification différente des informations. Les conflits sémantiques
proviennent des différences d'interprétation des informations partagées entre différents domaines d'application
[18]. Face à ces conflits, l’interopérabilité permet d’obtenir une intégration de composant à faible coût [19].
L’interopérabilité favorise donc la transparence, l’autonomie, la modularité, le découplage[18], la réutilisabilité et la
composabilité des composants.
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III. Normalisation
Il existe différents organismes de normalisation dont le rôle est de valider des normes ou recommandations que les
industries, notamment, utiliseront comme support pour rendre leurs services et produits interopérables, et a
fortiori, compatibles :
ISO : Organisation internationale de normalisation (émet des normes applicables au niveau international)[20]
ITU : Union internationale des télécommunications (le comité ITU-T émet des recommandations techniques uniquement, qui sont
ensuite approuvées comme normes internationales par l'ISO, ou comme normes au niveau intergouvernemental ou national).
ANSI : American National Standards Institute : comité national de normalisation aux États-Unis.
CEN : Comité européen de normalisation : comité intergouvernemental de normalisation dans l’Union européenne.
CENELEC : Comité européen de normalisation électrotechnique : sous-comité
AFNOR : Association française de normalisation : comité national de normalisation en France, émet des normes NF dans la série
Z pour l’informatique.

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Conclusion

La normalisation est une tendance à la simplification, conjuguée avec la volonté de mettre à la disposition de tous des solutions
sûres et « normales
Les systèmes d " information deviennent de plus en plus complexes et hétérogènes. Il convient par conséquent de les intégrer
afin de les faire communiquer et de les faire coopérer. Certains systèmes pour des problèmes d " interopérabilité de causes
diverses, sont appelés à migrer vers de nouvelles versions. L " objectif étant de rendre le système le plus agile et le plus réactif
possible (c " est-à-dire capable d " évoluer rapidement pour répondre aux nouvelles demandes) tout en préservant le patrimoine
informationnel existant.

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Merci de votre attention

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