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Partie A :
Le modèle OSI
2018/2019
1. Architecture réseau
Objectif :
Structurer et décomposer les fonctions du réseau
Séparer les traitements applicatifs et l’acheminement des données
Moyens :
Utiliser une architecture protocolaire = un modèle complet de communication
Un protocole est utilisé pour la communication entre entités résident dans les E.I
Une entité peut être une application, SGBD, SGF, ….
Un E.I peut contenir plusieurs entités
Au lieu d’implémenter toute cette logique en un seul bloc ou un seul module, la tâche est
divisée en sous tâches chacune «implémentée» séparément
Exemple :
Les blocs de "Transfert de fichier" servent à répondre aux pb. (4) et (5)
Les blocs "Communication entre E.I" sert à répondre aux pb. (2) et (3)
Les blocs "Moyen d’accès au réseau" sert à répondre au pb. (1)
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2. Architecture protocolaire réseau
3. La normalisation
Modèle de référence où modèle OSI (Open System Interconnection) définit par l’ISO
(International Standardization Organization)
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4. Interconnexion des systèmes ouverts
Il y a des protocoles :
Orientés vers la communication.
Orientés vers le traitement de l’information.
Une interface : ensemble de règles permettant la communication entre deux modules logiciels
fonctionnellement différents.
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Service : fonctionnalité offerte par le réseau (communication fiable de bout en bout, cryptage
des données, ….).
La couche N+1 demande un service à la couche N à l’aide d’une primitive de service de
niveau N
Les données de la couche N+1 sont encapsulées dans une unité de données de niveau N (en-
tête couche N et données N+1)
L’en-tête contient les infos nécessaires au traitement distant sur la couche homologue
(identifiant du service, adresse du destinataire, compteurs de contrôle de l’échange, …)
La couche N rend le service de niveau N à la couche N+1 à l’aide d’une interface de niveau N.
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5. Le modèle de référence : OSI
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5.1. Couche du modèle OSI :
Couche PHYSIQUE (niveau 1)
Le niveau 1 (Physique) désigne la forme prise par l'information (bit « brut » ou signal analogique) et
les caractéristiques mécaniques, électriques, ... sans traitement explicite des erreurs. Elle fait en sorte
que physiquement, l'émission d'un bit à 1 ne soit pas considérée à la réception comme un bit 0.
Le câble coaxial fin RG58, 50 ohms + connecteur BNC + carte réseau Ethernet travaillent au niveau 1
(couche 1).
Les informations qui circulent sur le réseau, sont généralement structurées en trames (frame) contenant
les données proprement dites et des informations supplémentaires de détection et de correction
d'erreurs. La couche liaison gère ces trames et assure la détection et la correction des erreurs, la
retransmission éventuelle... Elle est normalisée par l'avis X.212 du CCITT et par la norme ISO 8886.
La carte réseau (dite aussi « adaptateur réseau ») insérée dans un PC gère les couches physique et
liaison de données : émission/réception des données + méthode d'accès au support.
Des exemples de protocoles de liaison de données sont Ethernet pour les réseaux locaux (multi-
nœuds), le protocole point à point (PPP), HDLC pour des connexions point à points (double nœud).
La couche réseau - niveau 3 - est chargée de l'acheminement des données sur l'ensemble du réseau en
utilisant des informations d'adressage. On y gère ainsi le choix des trajets (adressage et routage des
paquets de données entre les nœuds du réseau) les multiplexages éventuels et le contrôle de flux.... Si
un nœud est surchargé ou hors-service, le contrôle de flux doit éviter les congestions et les données
doivent être déroutées vers un autre nœud. L'unité de données est le paquet. La couche réseau assure
également la traduction des adresses logiques en adresses physiques.
Il existe plusieurs normes à ce niveau : ISO 8348, 8208, 8473, ... et CCITT X.213, X.25, ...
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Couche TRANSPORT (niveau 4)
La couche transport - niveau 4 - fournit un service de transport de bout en bout transparent pour
l'utilisateur (même à travers plusieurs réseaux). C'est en effet le dernier niveau chargé de
l'acheminement de l'information. La couche transport de l'émetteur segmente les messages de données
en paquets et la couche transport du récepteur reconstitue les messages en replaçant les paquets dans le
bon ordre. Elle permet de multiplexer plusieurs flux d'informations sur le même support et
inversement de démultiplexeur.
Il existe également plusieurs normes à ce niveau : ISO 8072, 8073, 8602, ... et CCITT X.214, X.224,
...
TCP, UDP,... sont deux protocoles qui travaillent au niveau 4 (la couche transport).
La couche session - niveau 5 - est la première couche orientée traitement. Elle permet l'ouverture et la
fermeture d'une session de travail entre deux systèmes distants et assure la synchronisation du
dialogue. C'est à ce niveau que l'on décide du mode de transmission (simplex, half-duplex, full-
duplex). C'est la couche la plus concernée par le modèle client-serveur.
Il existe plusieurs normes chargées de gérer ce niveau 5 ISO 8326, 8327, ... et CCITT X.215, X.225, ...
La couche présentation - niveau 6 - se charge de transcrire les données dans une syntaxe
compréhensible par les systèmes mis en relation. Elle assure la conversion, éventuellement la
compression et le cryptage/décryptage des données.
Il existe plusieurs normes chargées de gérer ce niveau : ISO 8824, 8326, 8327, ... et CCITT X.208,
X.215, X.225, ...
La conversion d'un fichier texte MS-DOS (fin de ligne représentée par le couple de caractères cr/lt) en
un fichier texte Unix (fin de ligne représentée par le caractère Il) se fait au niveau 6.
La couche application - niveau 7 - fournit des services utilisables par les applications installées sur le
réseau. Il ne s'agit pas forcément à ce niveau de l'application terminale de l'usager, mais on peut plutôt
dire que « l'application de l'usager va utiliser cette couche application ». Il existe de nombreuses
normes chargées de gérer ce dernier niveau : ISO 9545, ... et CCITT X.207, ...
Le modèle OSI est le modèle le plus connu et le plus utilisé pour décrire et expliquer un
environnement réseau. Les fabricants d’équipements réseaux suivent les spécifications du modèle OSI.
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6. Pile (Architecture) TCP/IP
TCP/IP (Transmission Control Protocol / Internet Protocol) a été développé à partir de 1969 sur la
base du projet DARPA (Defense Advanced Research Project Agency) de la défense américaine. Sa
mise en place date réellement des années 1983-1986 avec l’emploi du réseau de recherche scientifique
(Arpanet) et l’implémentation de TCP/IP sur les versions Unix des ordinateurs des universités
Américaines reliées au réseau. Il doit son essor au développement spectaculaire d’Internet, qui lui
assure une reconnaissance mondiale en l’imposant comme « standard ».
TCP/IP n’est pas un unique protocole mais une « suite de protocoles » ou « pile TCP/IP », travaillant
sur un modèle en couches, qui recouvre les différentes couches du modèle OSI. TCP/IP « recouvre »
en effet un certain nombre de protocoles, instaurés comme des standard de fait tels que :
- RARP (Reverse Address Resolution Protocol), fait la correspondance : adresse physique machine-->
adresse Internet machine.
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Niveau application – niveaux 5,6 et 7 OSI
- DNS (Domain Name Service) qui établit la correspondance entre une adresse IP et un nom domaine,
- FTP (File Transfert Protocol) destiné au transfert de fichiers,
- NFS (Network File System) qui permet le partage de fichiers,
- SMTP (Simple Mail Transport Protocol) qui gère le courrier électronique,
- TelNet (Telet ype Network) qui permet l’ouverture de sessions à distance,
- SLIP (Serial Line IP) et PPP (Point to Point Protocol) adaptent TCP/IP à des liaisons série via le
Réseau Téléphonique Commuté ou les Liaisons Spécialisées.
- POP (Post Office Protocol) est un protocole qui permet de récupérer les courriers électroniques
situés sur un serveur de messagerie électronique.
- XDR (eXternal Data Representation), créé par sun MicroSystems, il spécifie une représentation
standard des données, indépendante des machines.
- RPC (Remote Procedures Call), défini également par Sun, c'est un protocole de communication entre
applications distantes, indépendant de la couche transport.
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