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ISETSBZ Cours Fondement des Réseaux TI1

Chapitre 3 : Normalisation et protocole

Objectifs spécifiques

Présenter la normalisation dans un réseau informatique


Définir les notions de base de la normalisation
Présenter le modèle OSI, ainsi que les couches que les compose.
Présenter le modèle TCP/IP
Différencier entre le modèle TCP/IP et le modèle OSI.

Plan du chapitre

I. Introduction

II. Définitions

III. Modèle OSI

IV. Modèle TCP/IP

V. Comparaison entre TCP/IP et OSI

VI. Exercices

Volume horaire :

7 heures et demi

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I. Introduction
Le transport des
physique ou hertzien de communication. Pour que les données arrivent correctement au
destinataire, avec la qualité de service, ou QoS (Quality of Service), exigée, il faut en outre
une architecture logicielle chargée du contrôle des paquets dans le réseau.
Les deux grandes architectures suivantes se disputent actuellement le marché mondial des
réseaux :

Organization) ;

Le présent chapitre détaille ces architectures, en commençant par celle introduite par
de vingt ans et qui constitue toujours le modèle de référence pour décrire les

II. Définitions

1. Normalisation
Dans des domaines techniques comme les réseaux et les télécommunications, la
normalis
fabricants.

mais de fabricants différents puissent fonctionner correctement ensemble. De


industriels peuvent espérer toucher un plus grand nombre de consommateurs grâce à la
normalisation de leurs produits.
Les principaux organismes internationaux de normalisation regroupent des représentants
des industriels, des administrations

2. Protocole
Pour faire communiquer des machines identifiées par leurs adresses, il faut définir un
grand nombre de règles concernant la structuration du dialogue, le format des messages

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définissant la construction des


ou protocole de communication.

III. Modèle OSI

1. Présentation
Les concepts architecturaux utilisés pour décrire le modèle de référence à sept couches
O 7498-1. Chaque couche a pour but de
fournir des services à la couche située au dessus d'elle. La couche N est le fournisseur de
service pour la couche N+1 qui est l'utilisateur de service.
Les éléments actifs d'une couche sont appelés des entités. Les e ntités de la même
couche situées sur différentes machines sont appelées entités paires.
Dans une communication, les entités paires de la couche N communiquent entre elles en
suivant un protocole de niveau N.
Les services sont accessibles par des points d'accès appelés SAP (Service Access Point).
Chaque point d'accès est identifié par une adresse unique.

2. Les couches du OSI


Le modèle de référence OSI comporte sept niveaux, o u couches, plus un médium
physi couche 0, correspond au support
autre

Ce médium physique peut prendre diverses formes, allant du câble métallique aux signaux
hertziens, en passant
a. La couche physique
La couche physique s'occupe de la transmission des bits de façon brute sur un canal de
communication. Cette couche doit garantir la parfaite transmission des données (un bit 1
envoyé doit bien être reçu comme bit valant 1).
Concrètement, cette couche doit normaliser les caractéristiques électriques (un bit 1 doit être
représenté par une tension de 5 V, par exemple), les caractéristiques mécaniques (forme des
connecteurs, de la topologie...), les caractéristiques fonctionnelles des circuits de données et
les procédures d'établissement, de maintien et de libération du circuit de données.
b. La couche liaison de données
Son rôle est un rôle de "liant" : elle va transformer la couche physique en une liaison a
priori exempte d'erreurs de transmission pour la couche réseau. Elle fractionne les données

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d'entrée de l'émetteur en trames, transmet ces trames en séquence et gère les trames
d'acquittement renvoyées par le récepteur. Rappelons que pour la couche physique, les
données n'ont aucune signification particulière. La couche liaison de données doit donc être
capable de reconnaître les frontières des trames.
La couche liaison de données doit être capable de renvoyer une trame lorsqu'il y a eu un
problème sur la ligne de transmission. De manière générale, un rôle important de cette couche
est la détection et la correction d'erreurs intervenues sur la couche physique. Cette couche
intègre également une fonction de contrôle de flux pour éviter l'engorgement du récepteur.
L'unité d'information de la couche liaison de données est la trame.
Cette couche est divisée en deux sous-couches :
o La sous-couche MAC (Média Access Control) est chargée du contrôle de

adresses de liaison de ).
o La sous-
communications entre les stations et interagit avec la couche réseau.
c. La couche réseau
C'est la couche qui permet de gérer le sous-réseau, i.e. le routage des paquets sur ce
sous-réseau et l'interconnexion des différents sous-réseaux entre eux. Au moment de sa
conception, il faut bien déterminer le mécanisme de routage et de calcul des tables de routage
(tables statiques ou dynamiques...).
L'unité d'information de la couche réseau est le paquet.
d. La couche transport
Cette couche est responsable du bon acheminement des messages complets au
destinataire. Le rôle principal de la couche transport est de prendre les messages de la couche
session, de les découper s'il le faut en unités plus petites et de les passer à la couche réseau,
tout en s'assurant que les morceaux arrivent correctement de l'autre côté. Cette couche
effectue donc aussi le réassemblage du message à la réception des morceaux.
Cette couche est également responsable de l'optimisation des ressources du réseau : en
toute rigueur, la couche transport crée une connexion réseau par co nnexion de transport
requise par la couche session.
Cette couche est également responsable du type de service à fournir à la couche session, et
finalement aux utilisateurs du réseau : service en mode connecté ou non, avec ou sans garantie
d'ordre de délivrance, diffusion du message à plusieurs destinataires à la fois... Cette couche

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est donc également responsable de l'établissement et du relâchement des connexions sur le


réseau.
Un des tous derniers rôles à évoquer est le contrôle de flux.
C'est l'une des couches les plus importantes, car c'est elle qui fournit le service de base à
l'utilisateur, et c'est par ailleurs elle qui gère l'ensemble du processus de connexion, avec
toutes les contraintes qui y sont liées.
L'unité d'information de la couche réseau est le message.
e. La couche session
Cette couche organise et synchronise les échanges entre tâches distantes. Elle réalise le
lien entre les adresses logiques et les adresses physiques des tâches réparties. Elle établit
également une liaison entre deux programmes d'application devant coopérer et commande
leur dialogue (qui doit parler, qui parle...). La couche session permet aussi d'insérer des points
de reprise dans le flot de données de manière à pouvoir reprendre le dialogue après une panne.
f. La couche présentation
Cette couche s'intéresse à la syntaxe et à la sémantique des données transmises : c'est
elle qui traite l'information de manière à la rendre compatible entre tâches communicantes.
Elle va assurer l'indépendance entre l'utilisateur et le transport de l'information.
Typiquement, cette couche peut convertir les données, les reformater, les crypter et les
compresser.
g. La couche application
Cette couche est le point de contact entre l'utilisateur et le réseau. C'est donc elle qui va
apporter à l'utilisateur les services de base offerts par le réseau, comme par exemple le
transfert de fichier, la messagerie...

3. Communication entre les couches

ation.

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Figure 14 : Modèle OSI


Encapsulation
processus de conditionnement des données consistant à ajouter un en-tête de
protocole déterminé avant que les données ne soient transmises à la couche inférieure :
-à-dire
que la couche N de la source communique avec la couche N du destinataire.

dernières avec ses informations puis les passe à la couche inférieure. Le mécanisme
inverse a lieu au niveau du destinataire ou une couche réceptionne les données de la
couche inférieure, enlève les informations la concernant, puis transmet les informations
restantes à la couche supérieure. Les données transitant à la couche N de la source sont donc
les mêmes que les données transitant à la couche N du destinataire.

PDU (Unité de données de protocole) est utilisée.

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Figure 15 : Communication entre les couches

IV. Architecture TCP/IP

le modèle OSI. Les


concepts universels, répondant à tous les besoins possibles, et des fonctionnalités en dehors de
elles
contiennent de nombreuses options, destinées à couv tés
ture
TCP/IP se sont attachés à décrire en premier les protocoles, avant de proposer un modèle de
référence décrivant leur empilement. De plus, ils ont privilégié une approche pragmatique :
trouver une solution rapide et opérationnelle, même si elle ne résout pas la totalité du
problème.
on 34 : physique,
réseau (aussi appelé Internet), Transport et Application.

V. Comparaison entre le modèle TCP/IP et le modèle OSI


Ces deux modèles sont très similaires, dans la mesure où les 2 sont des modèles de
communication à couche et utilise
On remarque cependant deux différences majeures :
TCP/IP regroupe certaines couches du modèle OSI dans des couches plus
générales

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repose le réseau Internet actuel.

Couche Désignation Couche Désignation


Application Couche application
Présentation Application
Session Protocoles
Transport Couches de contrôle Transport
Réseau de flux Internet
Liaison de données Accès réseau Réseaux
Physique

Figure 16 : Comparaison OSI et TCP/IP

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