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Chap.

1 LES MODELES ARCHITECTURAUX

L’amélioration des techniques de commutation (paquets, trames, cellules…), et la mondialisation des


transferts d’informations ont amené les constructeurs et les organismes internationaux à définir des
modèles d’architectures de réseaux plus ou moins standards. On rencontre ainsi le modèle OSI de l’ISO,
le modèle DOD exploité avec TCP/IP, le modèle IEEE 802 utilisé en réseau local.

I - Le modèle architectural OSI


1 - Origines et constitution

Le modèle OSI (Open System Interconnexion, Interconnexion des Systèmes ouverts) a été mis au point
(1978) par l’organisme de normalisation ISO (International Standard Organisation) sous le contrôle de
l’UIT Union Internationale de Télécommunication ex (CCITT Comité Consultatif International des
Téléphones et Télécommunications).

OSI a pour but de proposer un modèle structuré permettant aux réseaux hétérogènes de communiquer.
L’élaboration de cette norme a rencontré des difficultés dues à l’existence de standard de fait comme
TCP/IP, ou propriétaire comme SNA d’IBM.

Reprise en 1984, elle a facilité les travaux d’interconnexion de matériels issus de normes différentes.

Le modèle OSI repose sur trois termes, importants : Les couches, les protocoles et les interfaces
normalisées. Il est composé de 7 couches :
 Les couches1 à 3 dites basses orientées transmission.
 La couche 4 est une couche charnière entre couches basses et couches hautes. On parle aussi de
middleware pour désigner cette couche.
 Les couches 5 à 7 sont dites hautes et orientées traitement.

Cette organisation permet d’isoler les fonctionnalités dan les couches et de les implémenter de manière
indépendante. Elle facilite l’évolution des logiciels réseau en cachant les caractéristiques internes au
profit de la description des interfaces et des protocoles.

Une couche N communique avec les couches N-1 et N+1 par le biais d’une interface appelée, SAP
(Service Access Point) composée d’un ensemble de primitives (Connect Request, Connect Confirm,
Connect. Response, Disconnect Request) proposé par la couche à la couche adjacente.
Chaque SAP est identifié de manière unique au moyen d’un numéro de SAP.

Couche N+1

SAP (Service Access Point)


Interface normalisée « Service »
Communication
« virtuelle »
Couche N
Couche N
SAP (Service Access Point)
Interface normalisée « Service »

Couche N-1

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Communication entre couches
Les couches de même niveau de deux systèmes éloignés peuvent communiquer grâce à un protocole
commun à ce niveau et chaque couche est indépendante. Le modèle OSI normalise de manière
conceptuelle (sans imposer de règles physiques) une architecture de réseau en sept couches attribuant à
chacune un rôle particulier.

Le média (considéré comme niveau 0 désigne le support physique de la transmission. (Cuivre, fibre
optique...).

Couche 7 - Application Couche 7 - Application

Communication
Couche 6 -Présentation virtuelle Couche 6 -Présentation
Protocole de niveau n

Couche 5 - Session
Couche 5 - Session

Service Couche 4 - Transport


Couche 4 - Transport

Couche 3 - Réseau
Couche 3 - Réseau

Couche 2 – Liaison de
Couche 2 – Liaison de Service
données
données

Couche 1 - Physique Couche 1 - Physique


Médium physique

Modèle OSI 7 couches

2 - Couche physique

La couche physique niveau 1 décrit les caractéristiques électriques (niveau de tension, signaux…),
mécaniques (formes de connecteurs, caractéristiques de câbles…), physiques (distances maximales de
transmission...) et logiques (débit, codage...) de connexion de postes au réseau. Elle fait en sorte que
physiquement, l’émission d’un bit à 1 ne soit pas considérée à la réception comme un bit à 0. Elle gère le
type de transmission (synchrone/asynchrone) et procède éventuellement à la modulation/démodulation du
signal. L’unité d’échange (Data Unit) est le bit.

La norme ISO 10022 et l’avis X.211 du CCITT caractérisent la couche physique.

3- - Couche Liaison de données


La couche Liaison de Données niveau 2 contrôle l’établissement, le maintien et la libération de la liaison
logique sur le réseau et est responsable du bon acheminement des blocs d’information. Elle définit des
règles d’émission et de réception des données au travers de la connexion physique de deux nœuds du
réseau.

L’unité de données est la trame et les informations qui circulent sur le réseau sont des structures en trames
contenant des données proprement dites et des informations supplémentaires de détection et de correction
d’erreurs. La couche Liaison de Données doit assurer la constitution de ces trames en gérer le
séquencement, la détection et la correction des erreurs, ainsi que la retransmission éventuelle des trames
erronées (acquittement)…
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La norme ISO 8886 et l’Avis X.212 du CCITT caractérisent la couche Liaison de Données.

Préambule MAC dest MAC source Lg/type Données encapsulées FCS


7o 6o 6o 2o 46 à 1500 o 4o

Exemple de trame Ethernet

Fanion Adresse Commande Information FCS Fanion


01111110 8 bits 8 bits N bits 16 bits 01111110

Exemple de trame HDLC

Fanion : séquence de bits particuliers délimitant la trame


Adresse : adresse de la station destinataire
Commande : type de la trame (données, trame spécifique)
FCS : (Frame Check Sequence) : séquence de contrôle permettant la détection des erreurs de transmission
(CRC).
Elle communique avec la couche supérieure réseau (pilotes de cartes réseau- niveau 3) au travers d’une
interface spécifique - généralement NDIS Network Device ou Driver Interface Specification) pour le
monde Microsoft ou ODI (Open Datalink Interface pour Novell. NDIS gère les services qui permettent à
un module de protocole d’envoyer des paquets sur un périphérique réseau et d’être averti des paquets
entrants reçus par un périphérique réseau. NDIS permet à une même carte réseau (adaptateur ou NIC
(Network Interface Card) d’être compatible avec différents protocoles et permet à plusieurs cartes réseaux
de la même machine d’utiliser un même protocole.

4 - Couche Réseau

La couche Réseau niveau 3 est chargée de l’acheminement des paquets de données qui transitent sur
l’ensemble du réseau. Elle utilise des informations d’adressage. Ces paquets seront amenés à traverser des
nœuds intermédiaires. Un routage est nécessaire ; c'est-à-dire que la couche réseau doit déterminer le
meilleur chemin de communication (le routage).

Si un nœud est surchargé ou hors service, le contrôle de flux doit éviter les congestions en régulant la
charge du trafic ou en déroutant les paquets vers un autre nœud. L’unité de données est le paquet. La
couche réseau assure également un service de traduction des adresses logiques (adresse IP) en adresses
physiques (MAC).

Il existe plusieurs normes à ce niveau : ISO 8348, 8208, 8473 …. CCITT X.213, X.25…
Les protocoles X25, IP, IPX assure l’acheminement des données respectivement sur des réseaux
TRANSPAC, ETHERNET et NETWARE travaillent au niveau 3.

5 - La couche Transport

La couche Transport niveau 4 assure l’interface entre les couches hautes orientées traitement (session,
présentation, application) et les couches basses orientées réseau (réseau, liaison de données, physique).
Elle doit assurer à la demande de la couche session le transport correct des messages, même au travers de
plusieurs réseaux, de manière fiable et économique et ce de bout en bout entre l’émetteur et le récepteur.

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Ce service transparent pour l’utilisateur, même au travers de plusieurs réseaux lui impose de gérer le flux
et de corriger les ultimes erreurs. Elle doit garantir les services qui n’auraient pas été assurés dans les
couches inférieures. C’est le dernier niveau chargé de l’acheminement de l’information. Elle définit 5
classes de transport (de 0 à 4), en fonction du niveau de qualité recherché.

L’unité de données est le segment de message. La couche transport segmente les données issues de la
couche session en segment (messages) et la couche transport du récepteur reconstitue les messages en
replaçant les paquets issus de la couche réseau dans le bon ordre. Elle permet de multiplexer plusieurs
flux d’informations sur le même support et inversement de démultiplexer.

Il existe plusieurs normes à ce niveau : ISO 8072, 8073, 8602,….et CCITT X214, X224….
Les protocoles TCP, UDP SPX, NETBEUI…. Travaillent au niveau de cette couche.

6 - Couche Session

La couche Session niveau 5 est la première couche orientée traitement. Elle permet l’ouverture et la
fermeture d’une session de travail entre système distants et assure la synchronisation du dialogue. C’est à
ce niveau que l’on décide également du mode de transmission (simplex, half-duplexe, full-duplex). La
synchronisation du dialogue se fait au moyen de « points de contrôle », ainsi lorsqu’un problème se
produit, seules les données émises après le dernier point de contrôle correctement reçues seront
réexpédiées.

Il existe plusieurs normes chargées de gérer ce niveau 5 : ISO 8326, 8327 et CCITT X.215, X.225.
Le langage de requête SQL (Structured Query Language), le système de partage de fichiers NFS
travaillent au niveau 5.

7 - Couche présentation

La couche Présentation niveau 6 traite l’information de manière à la rendre compatible entre les
applications mises en relation. Elle assure l’indépendance entre l’utilisateur et le transport de
l’information. Elle s’attache au format et à la représentation de données et assure si besoin la conversion
entre différents formats (EBCDIC, ASCII…) ou différents modes de représentation des données. Elle
assure éventuellement la compression et le cryptage décryptage des données

Il existe plusieurs normes chargées de gérer le réseau : ISO 8824, 8327, 9548 et CCITT X208, X.215
X.225.

Le redirecteur du réseau (composant chargé de déterminer si la demande concerne l’ordinateur local ou


un autre ordinateur du réseau) travaille aussi à ce niveau.

8 - Couche Application

La couche Application niveau 7 fournit les services utilisables par les applications de l’utilisateur.
L’application de l’usager va utiliser la couche application OSI pour fournir aux processus de l’application
usager les moyens d’accéder à l’environnement OSI et communiquer. Les applications de l’utilisateur
communiquent entre elles en faisant appel à des éléments de service d’application ou ASE (Application
Service Element). Cette technique permet de partager des modules communs OSI entre plusieurs
applications utilisateurs.

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Il existe de nombreuses normes chargées de gérer ce dernier niveau ISO 8824, 8327, 9548 et CCITT
X.207…
Les principaux services proposés :
 Transfert de fichiers (File Transfert Protocol
 Messagerie ou courrier électronique (SMTP Send Mail Transfert Protocol
 Soumission de travaux à distance (client-serveur)
 Accès aux fichiers distants (NFS Network File System)
 Terminal virtuel (Telnet)
 Web (http HyperText Transfert Protocol
Les systèmes d’exploitation réseau, le protocole http utilisé avec le WEB travaillent au niveau de cette
couche.

II - Le modèle DOD (TCP/IP)

1 - Origines et constitution

Il a été développé à partir de 1969 sur la base du projet DARPA (Defense Advanced Resaerch Project
Agency) de la défense américaine. Sa mise en place réelle date des années 80 avec la mise en sevice du
réseau scientifique Arpanet et son implémentation dans les universités américaines. So essor est
intimement lié à celui d’Internet qui lui assure une reconnaissance mondiale et l’impose comme standard
de fait. Il est à présent adopté sur les réseaux longue distance tel qu’Internet mais également comme
protocole de transport et de réseau dans une grande majorité des réseaux locaux d’entreprise.

TCP/IP ne fait pas l’objet de normes de droits telles que X25, IEEE 802… mais correspond à un
ensemble de normes définies au travers des RFC (Request of Comments) RFC 791 pour Internet Protocol,
RFC 793 pour TCP, RFC 1484 pour multicast extensions….
TCP/IP est une suite protocolaire ou pile de protocoles travaillant sur un modèle en couche particulier, qui
recouvre les différentes couches du modèle OSI notamment au niveau des couches basses.

Ce modèle comporte quatre couches seulement ce qui le rend plus performant.

Communication virtuelle
Couche 7 : Application

Protocole de niveau n
Couche Application
Couche 6 :
Présentation

Couche 5 : Session

Couche Transport
Couche 4 : Transport

Couche INTERNET
Couche 3 : Réseau

Couche 2 : Liaison de
Données Couche Accès
Couche 1 : Physique Réseau
Médium physique

Modèles OSI et TCP


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2 - Couche accès réseau

La couche accès réseau ou hôte réseau recouvre les couches physiques et Liaison de données du modèle
OSI. En fait cette couche n’a pas été vraiment spécifiée. La seule contrainte imposée est de permettre à un
hôte d’envoyer des paquets IP issus de la couche Internet, sur le réseau. L’implémentation de cette couche
est typique à la technologie utilisée sur le réseau local. Beaucoup de réseaux locaux utilisent Ethernet, qui
est une implémentation de la couche Accès réseau.

Les protocoles d’accès au réseau, utilisent deux fonctions essentielles : la gestion des liaisons de données
et les transmissions physiques via le réseau.

Les protocoles de gestion de liaisons de données prennent les paquets à partir d’IP et les encapsulent dans
le format de trame adéquat pour le réseau local. Ces protocoles attribuent les adresses physiques aux
trames et préparent leur acheminement à travers le réseau.

Les normes et protocoles relatifs aux supports physiques stipulent comment les bits sont représentés sur
les supports, comment les signaux sont envoyés à travers le réseau et comment ceux-ci sont interprétés
par les hôtes récepteurs. Les cartes réseau implémentent les protocoles appropriés aux supports utilisés.

3 - La couche Internet

La couche Internet réalise l’interconnexion des réseaux hétérogènes distants (dans un mode non
connecté). Son rôle est de permettre l’injection de paquets dans n’importe quel réseau et l’acheminement
de ces paquets indépendamment les uns des autres jusqu’à destination. Comme aucune connexion n’est
établie au préalable, les paquets peuvent arrivés dans le désordre : le contrôle de l’ordre de remise est
éventuellement à la charge de la couche supérieure. Une de ses tâches fondamentales est de gérer le
routage des paquets au travers des réseaux empruntés.

La couche Internet est caractérisée par son implémentation traditionnelle : le protocole IP.

Le protocole IP est responsable de la prise en charge des segments formatés à partir de TCP, de
l’attribution de l’adressage logique et de l’encapsulation des segments en paquets pour leur routage vers
l’hôte de destination.

4 - La couche Transport

La couche transport a le même rôle que son homologue du modèles OSI « transport correct des messages,
au travers de plusieurs réseaux de manière fiable et ce de bout en bout entre l’émetteur et le récepteur ».
La couche transport est caractérisée par ses deux implémentations : le protocole TCP et le protocole UDP

TCP est un protocole à remise garantie, orienté connexion, qui permet l’acheminement sans erreurs des
messages issus d’une machine à une autre machine. Son rôle est fragmenter le message à transmettre de
manière à pouvoir le faire passer sur la couche internet.

A l’inverse sur la machine de destination, TCP replace dans l’ordre les fragments transmis par la couche
internet pour reconstruire le message initial. TCP s’occupe également du contrôle de flux de la connexion.

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UDP est un protocole plus simple que TCP, mais il est non fiable (remise non garantie) et fonctionne sana
connexion. Son usage suppose qu’on néglige volontairement le contrôle de flux et le séquencement (ordre
de remise) des paquets.

UDP est plus rapide que TCP. De manière générale, UDP est utilisable lorsque le temps de remise des
messages est prédominant.

5 - La couche Application

La couche application est caractérisée par ses implémentations sous forme de nombreux protocoles de
haut niveau, tels que Telnet, FTP, SMTP, HTTP…

Un rôle important de cette couche est le choix du protocole de transport à utiliser. Par exemple TFTP,
surtout employé en réseaux locaux, va exploiter UDP, car on considère que les liaisons physiques sont
suffisamment fiables et les temps de transmission suffisamment courts pour qu’il n’y ait pas d’inversion
de paquets à l’arrivée. TFTP est ainsi plus rapide que son équivalent FTP, utilisé surtout pour des
transports inter réseaux, qui va exploiter TCP pour fiabiliser la transmission. Autre exemple SMTP utilise
TCP car pour la remise de courrier électronique, on souhaite que les messages parviennent intégralement
et sans erreurs.

Les concepts de services, interfaces et protocoles, fondements du modèle OSI sont presque inexistants au
sein de TCP/IP. Le modèle ne fait pas de distinction entre spécifications et implémentation : TCP, UDP et
IP sont autant de protocoles qui font partie intégrante des spécifications du modèle. Ce modèle est moins
complexe, plus réactif et plus libre qu’OSI.

III - Autres modèles

A côté des modèles de référence OSI et TCT/IP, on rencontre quelques modèles de droit tel que IEEE 802
ou propriétaires tes que DSA-DCM ou SNA.

1 - IEEE 802

C’est un modèle qui concerne les deux premières couches « couches basse » du modèle OSI : physique et
Liaison de données. Ces deux couches sont décomposées en 3 couches.

Pour prendre en charge un large éventail de fonctions réseau, la couche liaison de données est souvent
divisée en deux sous-couches : une sous-couche supérieure et une sous-couche inférieure.

La sous-couche supérieure définit les processus logiciels qui fournissent des services aux protocoles de
couche réseau.

La sous-couche inférieure définit les processus d’accès au support exécutés par le matériel.

Le fait de diviser la couche liaison de données en sous-couches permet à un type de trame défini par la
couche supérieure d’accéder à différents types de supports définis par la couche inférieure. Il en est ainsi
avec de nombreuses technologies de réseau local, y compris Ethernet.

Les deux sous-couches de réseau local courantes sont les suivantes :


 Contrôle de lien logique (LLC, Logical Link Control),
 Contrôle d’accès au support (MAC, Media Access Control).

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 Contrôle de lien logique (LLC, Logical Link Control),
La sous-couche LLC place les informations dans la trame qui indique quel protocole de couche réseau est
utilisé pour la trame. Ces informations permettent à plusieurs protocoles de couche 3 (par exemple, IP et
IPX) d’utiliser la même interface réseau et les mêmes supports.

 Contrôle d’accès au support (MAC, Media Access Control)

La sous-couche MAC assure l’adressage de couche liaison de données et la délimitation des données en
fonction des exigences de signalisation physique du support et du type de protocole de couche liaison de
données utilisé.

Contrôle de liaison de données

 Met en trame le paquet de couche


réseau
Liaison de données  Identifie le protocole de couche
réseau

Contrôle de l’accès aux supports

 Oriente la trame

 Marque le début et la fin de la trame

Contrairement aux protocoles des couches supérieures de la suite TCP/IP, les protocoles de couche liaison
de données ne sont généralement pas définis par des requêtes pour commentaires (RFC, Request For
Comments). Bien que le groupe IETF (Internet Engineering Task Force) maintienne les protocoles et les
services fonctionnels de la suite de protocoles TCP/IP dans les couches supérieures, il ne définit pas les
fonctions et le fonctionnement de la couche d’accès réseau de ce modèle. La couche d’accès réseau
TCP/IP est l’équivalent des couches liaison de données OSI et physique.

Les protocoles et les services fonctionnels au niveau de la couche liaison de données sont décrits par des
organismes d’ingénierie (par exemple, IEEE, ANSI et ITU) et des sociétés du secteur des
communications. Les organismes d’ingénierie définissent les normes et les protocoles publics et ouverts.
Les sociétés du secteur des communications peuvent définir et utiliser des protocoles propriétaires pour
tirer parti des nouvelles avancées technologiques ou des opportunités commerciales.

Les services et les spécifications de couche liaison de données sont définis par plusieurs normes reposant
sur une variété de technologies et de supports auxquels sont appliqués les protocoles. Certaines de ces
normes intègrent les services de couche 1 et de couche 2.

Les organismes d’ingénierie qui définissent des normes et des protocoles ouverts s’appliquant à la couche
liaison de données incluent :
 l’ISO (International Organization for Standardization) ;
 l’IEEE (Institute of Electrical and Electronics Engineer
 l’ANSI (American National Standards Institute) ;
 l’ITU (International Telecommunication Union).

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Contrairement aux protocoles de couche supérieure, qui sont surtout mis en œuvre dans les logiciels tels
que le système d’exploitation hôte ou des applications spécifiques, les processus de couche liaison de
données s’exécutent à la fois au niveau des logiciels et du matériel. Au niveau de cette couche, les
protocoles sont mis en œuvre au sein des composants électroniques des adaptateurs réseau avec lesquels
le périphérique se connecte au réseau physique.

2 - DSA

Distributed System Architecture est un modèle proposé par Bull, qui depuis les années 1980 tente de se
plaquer sur le modèle OSI. DSA distingue un réseau primaire, qui gère les connexions entre sites distants,
et un réseau secondaire chargé de gérer les ressources d’un site. Depuis quelques années DSA a évolué
vers DCM (Distributing Computing Model), n’utilisant que des protocoles OSI fonctionnant avec Unix.

3 - SNA

System Network Architecture est le modèle architectural proposé par IBM. Il est basé sur l’emploi des
ressources logiques (Logical Units) et physiques (Physical Units). SNA propose une architecture en
couche assez proche du modèle OSI.

Il existe également d’autres modèles architecturaux tels que DNA Digital Network Architecture de DEC
ou ceux offerts par HEWLETT PACKARD, SUN, ou NCR…. Mais ils prennent dans l’ensemble le
modèle en couche de OSI qui reste avec TCP/IP la grande référence.

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