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Tout énoncé, oral ou écrit, est dit ancré ou non ancré (coupé d’une) dans une situation
d’énonciation. Si dans un énoncé sont greffées les marques de la présence de
l’énonciateur (le locuteur), cet énoncé est dit ‘’énoncé ancré dans la situation
d’énonciation’’, si, au contraire, l’énoncé ne comporte en lui aucune marque de la
manifestation de l’énonciateur, il est dit alors ‘’énoncé coupé de la situation
d’énonciation (ou non ancré dans la situation d’énonciation).
A- L’énoncé est dit ancré dans la situation d’énonciation quand il porte en lui les
marques de sa production. Dans ce cas, l’énonciation est prise en charge par un
énonciateur qui laisse les indices de sa présence dans son énoncé : ces indices peuvent
être :
– notre- nos
– votre- vos
c-Des pronoms possessifs : -le mien – la mienne – les miens – les miennes
le passé antérieur)
j- Des exclamations, des interrogations, des interjections comme comme: aïe! Ah! …
‘’Aujourd’hui, maman est morte. Ou peut-être hier, je ne sais pas. J’ai reçu un
télégramme de l’asile :’’Mère décédée. Enterrement demain. Sentiments distingués.
’’Cela ne veut rien dire. C’était peut-être hier.
Exercices d’application :
a- Il détourne les yeux. C’est ce que je pensais ; je suis considéré comme un danger
pour la race simienne. Je suis tout de même heureux de sentir en Cornélius un
allié,sinon un ami, Zira a dû lui plaider ma cause avec plus de chaleur qu’elle ne me l’a
laissé entendre et il ne fera rien qui puisse lui déplaire. Il me donne l’autorisation de
voir Nova, en cachette, bien entendu.
c-Le garde :’’Allez, allez, pas d’histoires ! Vous vous expliquerez devant le chef. Moi, je
ne connais que la consigne. Ce que vous aviez à faire là, je ne veux pas le savoir. Tout
le monde a des excuses, tout le monde a quelque chose à objecter. S’il fallait écouter les
cons, s’il fallait écouter les gens, s’il fallait essayer de comprendre, on serait propre.
Allez, allez ! Tenez-là, vous autres, et pas d’histoires ! Moi, ce qu’elle a à dire, je ne veux
pas le savoir !’’