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0.

1 Equation di¤érentielle de Legendre


L’un des DE spéciaux que nous rencontrerions souvent est le DE de Legendre.
. . . Il se
pose
en particulier dans les problèmes de valeurs aux limites avec symétrie sphérique.

0.1.1 introduction
Une équation di¤érentielle homogène du second ordre du type

@2y @y
1 + x2 2x + k (k + 1) y = 0 (1)
@x2 @x
oùk = 0; 1; 2; 3 (un entier positif) est connu sous le nom d’équation
di¤érentielle de
Legendre.
La solution générale de l’équation (1:1) dans le cas où k = 0; 1; 2; 3 (un
entier positif)
est donné par

Y = c1 Pk (x) + c2 Qk (x) (2)


où P (x) est le polynôme de Legendre d’ordrek (également connu sous le nom
de fonction
de Legendre de Premier type) et Q (x)est la fonction Legendre du second
Division de l’équation par(1 1) nous obtenons l’équation di¤érentielle de
Legendre comme

@2y 2x dy k (k + 1)
+ y=0 (3)
@x2 (1 + x2 ) dx (1 x2 )
qui peut être comparé au formulaire standard de DE

y" + P (x) y 0 + Q (x) y = 0


pour obtenir
2x
P (x) =
(1 x2 )
k (k + 1)
Q (x) =
(1 x2 )
Les fonctions P (x) et Q (x) sont analytiques partout sauf aux points x =
1.Le
la singularité se produit dans l’équation de Legendre en raison de la 1 x2
assis dans le dénominateur Ainsi, nous étudions la solution générale sur un
intervalle( 1 x 1)

1
En outre, le coe¢ cient de la les équations résultantes sont analytiques à
x=0
La méthode de la série Frobenius peut être appliquée pour obtenir une so-
lution de second
ordre équation di¤érentielle uniquement pour les points ordinaires ou les
points singuliers
réguliers (ici pour la simplicité x0 ) pour lesquels les solutions en série auront
les formes P P1
1 n n+m
y (x) = n=0 an (x x0 ) et y (x) = n=0 an (x x0 ) respectivement.
Le comportement des coe¢ cients P (x) et Q (x) at x = 0 est
2x
lim P (x) = lim =0
x!0 x!0 (1 x2 )
k (k + 1)
lim Q (x) = lim
x!0 x!0 (1 x2 )
D’où nous concluons que x = 0 c’est un point ordinaire
De même, nous véri…ons le comportement des coe¢ cients P (x)et Q (x) at
x = 1. Nous
trouvons que

2x
lim P (x) = lim !1
x!1 x!1 (1 x2 )
k (k + 1)
lim Q (x) = lim !1
x!0 x!1 (1 x2 )
mais
2x
lim (x 1) P (x) = lim (x 1)
x!1 x!0 1 x2

2 k (k + 1) 2
lim (x 1) Q (x) = lim (x 1)
=0
x!1 1 x2
Nous concluons donc que x = 1 est un point singulier régulier.
A…n que nous puissions appliquer la méthode des séries de puissance à la
fois à x = 0 et x = 1.

0.1.2 Le choix de la solution de la série Frobenius conduit à des solu-


tions linéairement indépendantes pour equation di¤érentielle
de Legendre
Appliquons-le pour le point ordinaire x = 0. Nous mettons x0 = 0 pour le point
ordinaire x = 0 à obtenir la solution série

2
1
X n
y (x 0) = an (x 0)
n=0
1
X
y (x) = an xn (4)
n=0

Maintenant, avec la di¤érenciation terme par terme de la solution série, nous


obtenons
1
! 1 1
0 @ X n
X @ X
y (x) = an x = (an xn ) = an nxn 1
@x n=0 n=0
@x n=0

1
! 1 1
@ X X @ X n 2
n 1
y" (x) = an nx = an nxn 1
= an n (n 1)
@x n=0 n=0
@x n=0

Remplacement de l’extension de série de puissance par y (x) ; y 0 (x) et y" (x)dans


le DE de
Legendre Eq (1 1) on a

1
X 1
X 1
X
1 x2 an n (n 1) xn 2
2x an xn 1
+ k (k + 1) an xn = 0 (5)
n=0 n=0 n=0

Notant que la première sommation ne contribue qu’à partir tandis que n = 2


la seconde
contribue de n = 1 à partir de là, la relation ci-dessus peut en outre être
écrite comme

1
X 1
X 1
X
1 x2 an n (n 1) xn 2
2x an xn 1
+ k (k + 1) an xn = 0 (6)
n=2 n=1 n=0

Nous pouvons l’étendre davantage pour écrire

1
X 1
X 1
X 1
X
an n (n 1) xn 2
an n (n 1) xn 2an nxn + k (k + 1) an xn = 0
n=2 n=2 n=1 n=0

1
X 1
X 1
X 1
X
an n (n 1) xn 2
+ an k (k + 1) xn 2an nxn an n (n 1) xn = 0
n=2 n=0 n=1 n=2

Dans l’équation, on note que la première et la deuxième série ont toutes les
puissances de
avec coe¢ cients

3
x0 x1 x2
xn
a2 2 (2 1) ! 2 1a2 a3 3 (3 1) ! 3 2a3 a4 4 (4 1) ! 4 3a4
an+2 (n + 2) [(n + 2) 1] ! (n +
a0 k (k + 1) a1 k (k + 1) a2 k (k + 1)
an k (k + 1) ! k (k + 1) an
! k (k + 1) a0 ! k (k + 1) a1 ! k (k + 1) a2
tandis que la troisième et la quatrième série ont le pouvoir de x regarder
de1&2
respectivement avec coe¢ cients
x0 x1 x2 xn
0 2a1 1 ! 2a1 2a2 2 ! 4a2 2an n ! 2nan
0 0 a2 2 (2 1) ! 2 1a2 an n (n 1) ! n (n + 1) an
Donc, dans l’équation (2 4), nous assimilons séparément la somme des co-
e¢ cients de
chaque puissance de x à zéro pour que le LHS soit identique à zéro. (Notez
que RHS de
l’équation (2 4) est égal à zéro) Le coe¢ cient de puissance zéro de x c.-à-d.
De x0
est

k (k + 1)
2 1a2 + k (k + 1) a0 = 0 ! a2 =
2
Le coe¢ cient de première puissance de x i.e. de x1 est

(kk k + 2k 2) k (k 1) (k + 2)
3 2 a3 +fk (k + 1) 2g a1 = 0 ! a3 = a1 ! a3 = a1
3 3
(7)

Et de même en collectant des termes d’ordres supérieurs de x, nous avons le


coe¢ cient de
nième puissance de x c’est-à-dire de xn comme

an+2 (n + 2) f(n + 2) 1g + an k (k + 1) 2an n an n (n 1) = 0

! an+2 (n + 2) (n + 1) + k 2 + k n2 n an=0

(k n) (k + n + 1)
! an+2 = an (8)
(n + 2) (n + 1)
C’est ce qu’on appelle la relation / formule de récurrence. Il donne chaque
coe¢ cient en
termes de a0n s le second le précédant de sorte que tous les impairs a0n s dépen-
dent les uns
des autres tandis que tous les pairs dépendent sur l’un et l’autre. Mais
aucune de ces

4
relations ne permet de …xer les coe¢ cients a0 et a1 qui sontdonc laissé comme
des
constantes arbitraires.
Nous pouvons tabuler quelques-uns des coe¢ cients, en utilisant la relation
de récurrence
ci-dessus, comme
pour n = 0 pour n = 1
a2 = k(k+1)2 a0 a 3 = (k 1)(k+2)
3 a1
pour n = 2 pour n = 4
a4 = (k 2)(k+3)
43 a2 = (k 2)(k+3)k(k+1)
432 a0 a5 = (k 3)(k+4)
54 a3 = (k 3)(k+4)(k
543
1)(k+2)
a1
(k 2)k(k+1)(k+3) (k 3)(k 1)(k+2)(k+4)
= 4 a0 = 5 a1
En remplaçant ces coe¢ cients dans eq (2 1)la solution supposée, nous
obtenons

1
X
y (x) = an xn = a0 + a1 x1 + a2 x2 + a3 x3 + a4 x4 + a5 x5 + (9)
n=0

k (k + 1) 2 (k 2) k (k + 1) (k + 3) 4
y (x) = a0 1 x + x
2 4

(k 1) (k + 2) 3 (k 3) (k 1) (k + 2) (k + 4) 5
+a1 x1 x + x (10)
3 5
Les deux séries de la solution convergent pour jxj 1et la solution peut être
écrite dans le
forme

y (x) = a0 y1 (x) + a1 y2 (x) (11)


où les deux solutions y1 (x) et y2 (x) sont donc

k (k + 1) 2 (k 2) k (k + 1) (k + 3) 4
y1 (x) = 1 x + x (12)
2 4

(k 1) (k + 2) 3 (k 3) (k 1) (k + 2) (k + 4) 5
y2 (x) = x1 x + x (13)
3 5
Les deux séries ci-dessus sont des solutions linéairement indépendantes qui
peuvent être
véri…ées en évaluantle Wronskian au point ordinaire x = 0, où y1 (x) et y2 (x)
sont tels que

dé…nis ci-dessus et y10 (x) et y20 (x) sont les dérivés du premier ordre du même

5
y1 (x) y2 (x) 1 0
w (y1 (x) ; y2 (x)) = = = 1 6= 0 (14)
y10 (x) y20 (x) 0 1
x=0 x=0

Les deux solutions y1 (x)et y2 (x) linéairement indépendantes peuvent être


facilement
véri…ées
du ratio
. Le fait que
contient même des pouvoirs de et
contient bizarre
pouvoirs de assure que ce rapport n’est pas une constante

0.1.3 Les polynômes de Legendre


L’équation di¤érentielle de Legendre

@2y @y
1 2
x2
2x + k (k + 1) y = 0 (15)
@x @x
aura le paramètre k comme un entier positif dans de nombreuses applica-
tions. La relation
de récurrence

(k n) (k + n + 1)
an+2 = an (16)
(n + 2) (n + 1)
signi…e alors que an+2 le coe¢ cient disparaîtra lorsque n = k évidemment,
cela garantit à
tous les coe¢ cients suivants sont des zéros,

0 = ak+2 = ak+4 = ak+6 = (17)


Par conséquent k si est pair, la solution série qui a même des pouvoirs de x,
ont termes
seulement jusqu’à xk . La solution série y1 (x) se réduit à un polynôme de
degré k et en
connu sous le nom de polynôme de Legendre Pk (x) = a0 y1 (x)

k (k + 1) 2 (k 2) k (k + 1) (k + 3) 4 k (2) k (k + 1) (2k 1)
Pk (x) = a0 y1 (x) = a0 1 x + x + + ( 1) 2 x
2 4 4

k (2) k (k + 1) (2k 1) (k 2) k (k + 1) (k + 3) 4 k (k + 1) 2
Pk (x) = a0 ( 1) 2 xk + + x x +1
4 4 2
(18)

6
k (2) k (k + 1) (2k 1) (k 2) k (k + 1) (k + 3) 4 k (k + 1) 2
Pk (x) = a0 ( 1) 2 xk + + x x +1
4 4 2
(19)

Le coe¢ cient a0 est toujours arbitraire, nous choisissons donc habituellement

a0 = 1 ! Pk (x) = 1 (20)
La solution de la deuxième série y2 (x) qui a des puissances impaires de x a
des termes
in…nis (mais convergente) et sont connues sous le nom de fonction de Legen-
dre de
deuxième type Q (x)

(k 1) (k + 2) 3 (k 3) (k
1) (k + 2) (k + 4) 5
Qk (x) = a1 y2 (x) = a1 x1 x + x termes inf inis
3 5
(21)
La solution de l’équation di¤érentielle de Legendre est donc

y (x) = Pk (x) + Qk (x) = a0 y1 (x) + a2 y2 (x) (22)

Cependant, si k est étrange, la solution série y2 (x), qui a des pouvoirs


étranges de, a x
termes jusqu’à xk . La solution série y2 (x) se réduit à un polynôme de degré
k et en
comme le polynôme de Legendre Pk (x) = a1 y1 (x)

(k 1) (k + 2) 3 (k 3) (k 1) (k + 2) (k + 4) 5 (k 1) (2) (k 1) (k + 2) (2k
Pk (x) = a1 x1 x + x + ( 1) 2
3 5 k

(k 1) (2k 1) (k + 2) (k 1) (2)
(k + 4) (k + 2) (k 1) (k 3) (k + 2) (k 1)
Pk (x) = a1 ( 1) 2
xk + + x5
k 5 3
(23)
La première solution en série y1 (x) qui a des puissances égales de x a des
termes in…nis
(mais convergents) et sont connues sous le nom de fonction Legendre de
Second
KindQk (x)

k (k + 1) 2 (k 2) (k + 1) (k + 3) 4
Qk (x) = a0 y1 (x) = a0 1 x + x termes inf inis
2 4
(24)

7
La solution de l’équation di¤érentielle de Legendre est donc

y (x) = Qk (x) + Pk (x) = a0 y1 (x) + a1 y2 (x) (25)

Les polynômes de Legendre ou fonctions de Legendre de premier type, ou


coe¢ cients de
Legendre, ou Les harmoniques zonales sont toutes des solutions à l’équation
di¤érentielle
de Legendre et désignées par Pn (x) sommesun cas particulier d’harmoniques
sphériques
comme les élèves le liront plus tard.
Pour obtenir l’expression du polynôme de Legendre, nous inversons d’abord
la relation de
récurrence pour le réécrire comme

(n + 2) (n + 1)
an = an+2 (26)
(k n) (n + k + 1)
Le coe¢ cient a0 & a1 est au début encore arbitraire, nous choisissons donc
habituellement

an = 1lorsquen = 0

(2k) 1 3 5 7 (2k 1)
ak = 2 = 8 k = 1; 2; 3; ordre polyn^
omial
2k (k) K
(27)
La raison de ce choix de ak est d’avoir tous les polynômes de Legendre avec
x = 1 comme 1. c’est-à-dire tous
de Pk (x) sont un pour x = 1.En supposant une solution de Pk (x) comme
équation eq (3:12a)ou (3 12b) selon k être
pair ou impair nous écrivons
0ou
X1
Pk (x) = an xn (28)
n

Puisque nous savons

(2k)
ak = 2
2k (k)
Et en utilisant n comme n 2 dans la relation de récurrence donnée par eq
(3 11)nous trouvons le plus bas
coe¢ cient an 2

n (n 1)
an 2 = an (29)
2 (2n 1)

8
En substituant l’expression de ak nous obtenons

k (k 1) (2k) k (k 1) (2k) (2k 1) (2k 2)


ak 2 = 2 = (30)
2 (2k 1) 2k
(k) 2 (2k 1) 2k (k) (k 1) (k 2) (k) (k 1)
(2k 2)
=
2k (k 2) (k 1)

De même, en répétant les étapes, mais en utilisant n comme n 4 dans


l’équation #(3.11) nous trouvons le plus bas
coe¢ cient an 4 pour k = n comme:

(k 2) (k 3)
ak 4 = ak 2 (31)
4 (2k 3)
En remplaçant l’expression par ak 2 on a

(k 2) (k 3) (2k 2)
ak 4 = (32)
4 (2k 3) 2k (k 2) (k 1)
(k 2) (k 3) (2k 2)
=
4 (2k 3) 2k (k 2) (k 3) (k 4) (k 2)

(2k 4)
=
2k 2 (k 2) (k 4)
Par conséquent, en général, lorsque k 2m 0 on peut écrire le coe¢ cient
ak=2m a
m
( 1) (2k 2m)
ak 2m = (33)
2k m (k m) (k 2m)
La solution résultante de l’équation di¤érentielle de Legendre est appelée
polynôme de Legendre
de degré k et désigné par Pk (x)
M
X M
X m
k 2m ( 1) (2k 2m)
Pk (x) = ak 2m x = k
xk 2m
(34)
m=0 m=0
2 m (k m) (k 2m)

où M = k2 ou M = k 1
2 celui qui est un entier. En particulier

0.1.4 Formule de Rodrigues pour les polynômes de Legendre


La formule de Rodrigues pour les polynômes de Legendre est exprimée comme
1 @n n
Pn (x) = x2 1 (35)
2n n @xn
La preuve de la même chose est la suivante:

9
Laisser
n
y = x2 1 (36)
Di¤érencier le même w.r.t. x on a
@y n 1
= n x2 1 2x (37)
@x
Multiplier les deux côtés de l’équation ci-dessus par x2 1 on a
@y n
x2 1 = 2 n x x2 1 (38)
@x
En utilisant eq #(4 2) nous écrivons

10

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