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Eau souterraine

babylone

Aza masosotra fa ny fiainana efa mahatofoka

SOGOBA
Eau souterraine
Introduction
Les eaux souterraines participent d’une manière déterminante au cycle de l’eau. Elles
offrent des propriétés de régularité, de qualité, et de protection différente de celle qi
caractérisent les eaux de surface. Elle entretient le débit de base des rivières et la pérennité des
zones humides. Parfois méconnues ou négligé elles jouent cependant un rôle économique
considérable.

Les eaux souterraines sont toutes les eaux se trouvant sous la surface du sol, dans la
zone de saturation et en contact direct avec le sol ou le sous-sol.

Les eaux souterraines constituent une provision d'eau potable inestimable pour
l'humanité. Dans plusieurs pays, c'est pratiquement la seule source d'approvisionnement.

Les aquifères souterrains sont la réserve majeure (96%) de l'eau douce exploitable sur
les terres émergées. 65% des eaux qui y sont pompées sont utilisées et parfois gaspillées pour
l’irrigation. L'eau potable constitue 25% des prélèvements alors que l'industrie pompe le reste
(10 %).

DEFINITION
Une fois dans le sol, l'eau s'infiltre et se déplace dans les matériaux qui composent le sous-
sol. Près de la surface, on trouve différents types de roches, dont le granit, le schiste argileux,
le grès et le calcaire. Dans bien des régions, le substrat rocheux est recouvert de dépôts de
sédiments, dont l'argile, le limon, le sable et le gravier. On appelle « formation » une couche
rocheuse ou sédimentaire qui est constituée de types de matériaux géologiques en particulier
(un ou plusieurs).

Les formations renferment des pores (de petits espaces vides). La « porosité » s'entend du
volume de l'espace poral total du sol contenu dans un volume donné de matériau (roches ou
sédiments). Elle s'exprime en pourcentage. Plus grande est la porosité d'une formation, plus
grand est le volume d'eau que cette formation est à même de retenir. La porosité de
formations de sable et de gravier peut atteindre 25-50 %, tandis que celle de certains substrats
rocheux très denses peut être inférieure à 0,1 %.

Contrairement à la croyance souvent répandue que ces eaux sont stockées dans des sortes
de rivières ou de grands lacs souterrains, les eaux souterraines sont contenues dans les pores
des sédiments ou des roches.
TYPES OU SORTES
 Les formes de l'eau souterraine
 L'eau de constitution

C'est l'eau qui rentre dans la structure cristalline des minéraux (exemple: gypse CaSO4,
2H2O).

 L'eau de rétention

L'eau d'adsorption (liée). Les molécules d'eau dipolaires sont attirées par des effets de
surface sur des ensembles ionisés (comme les argiles) en couche fine. L'eau d'adsorption n'est
pas chassée par centrifugation.

L'eau d'adhésion (pelliculaire). L'eau est retenue à la surface des grains par une
attraction électrique moins forte que dans l'adsorption, elle peut se déplacer.

L'eau capillaire (Frange capillaire): elle se trouve dans les pores, c'est l'eau
d'absorption (l'eau recherchée par les racines).

 L'eau libre

C'est l'eau de gravité, l'eau disponible pour les nappes phréatiques et les aquifères, et
qui est donc disponible et exploitable, par un forage ou un puits.

 Type de nappe
Aquifères et aquitards :

Un aquifère est une formation perméable saturée (imprégnée d'eau) qui peut fournir
des quantités utiles d'eau par pompage. Les aquifères les plus productifs, constitués de sable et
de gravier, sont habituellement vastes et profonds et sont alimentés par les eaux de pluie qui
s'infiltrent dans le sol.

Les aquitards (ou couches encaissantes) sont constitués de matériaux peu perméables,
notamment d'argile ou de schiste argileux, qui opposent une résistance au passage de l'eau.

 Les grands types d'aquifères selon l’emplacement

Les aquifères non confinés (à nappe libre) dont la surface correspond au niveau de
la nappe phréatique.

Les aquifères confinés (à nappe captive), des formations perméables sous-jacentes à


un aquitard ou « sandwichées » entre deux aquitards.
Les aquifères partiellement confinés ou semi-captifs, qui ressemblent à des
aquifères confinés, si ce n'est que les aquitards qui les bordent sont plus perméables et se
laissent traverser par passablement d'eau.

Les aquifères non confinés sont souvent ceux qu'on retrouve le plus près de la surface
du sol et qui sont le plus facilement accessibles. Les aquifères confinés et partiellement
confinés sont souvent situés plus profondément dans le sol. Plus un aquifère confiné ou
partiellement confiné est profond et plus la couche de matériau qui le recouvre est épaisse,
plus cet aquifère et son eau sont protégés des contaminations.

Dans le cas des aquifères non confinés, la nappe phréatique coïncide avec le dessus de
l'aquifère. On parle d'aquifère confiné quand la formation perméable est surmontée d'un
aquitard, ou quand elle est confinée entre deux aquitards (tel qu'il est illustré). Un aquifère
partiellement confiné ou semi-captif (non illustré) ressemble à un aquifère confiné, sauf que
l'un des aquitards qui le bordent est plus perméable et laisse passablement d'eau le traverser et
rejoindre l'aquifère.

 Les grands types d'aquifères selon la nature du couche


Les aquifères poreux, l'eau est contenue dans les pores ouverts de la roche et peut y
circuler librement (sables, craie, graviers, grès, scories volcaniques, etc.). La perméabilité est
matricielle.

Les aquifères fissurés, l'eau est contenue et circule dans les failles, fissures ou diaclases
de la roche (calcaires, granites, coulées volcaniques etc.). La perméabilité est fissurale.

Les aquifères karstiques sont des systèmes complexes particuliers associant une zone
superficielle plus ou moins fissurée et insaturée (en eau) servant de zone d'infiltration, et une
zone inférieure fissurée, présentant également des conduits, grottes etc. Cette zone est saturée
en dessous d'un certain niveau et l'eau circule avec de grandes vitesses comparativement aux
systèmes poreux.

DYNAMIQUE
La vitesse à laquelle l'eau se déplace à l'intérieur d'une formation dépend de la porosité de
cette formation et, surtout, de la façon dont les pores communiquent entre eux. Ainsi, l'eau se
déplace rapidement dans des formations constituées de matériaux dont les pores sont gros,
nombreux et interreliés, comme le gravier ou les roches très fracturées. Par contre, l'eau se
déplace lentement dans l'argile et d'autres formations constituées de matériaux possédant des
pores petits qui ne communiquent pas entre eux. Les formations qui laissent l'eau s'écouler
facilement et rapidement, comme celles qui sont constituées de dépôts de sable et de gravier
ou de grès sont « hautement perméables ». À l'inverse, les formations constituées d'argile, de
limon et de granit non fracturé le sont beaucoup moins.

La nappe phréatique monte ou descend, au rythme des variations saisonnières des


précipitations, de l'évapotranspiration et du pompage de l'eau des puits. Tous les puits tirent
leur eau d'une profondeur située sous le niveau de la nappe phréatique.

Le pompage de l'eau d'un puits a pour effet de modifier le volume des eaux souterraines et
la direction d'écoulement de l'eau sous la surface du sol.

L'eau souterraine peut progresser de quelques centimètres à quelques mètres par jour dans
les aquifères de sable ou de gravier, et de dizaines de mètres par jour et même davantage dans
des aquifères constitués de roches très fracturées. Dans certains aquitards, il arrive que l'eau
ne progresse même pas de quelques millimètres par jour.

En général, l'eau souterraine se déplace depuis des zones de recharge vers des zones
d'évacuation, ces dernières étant les sources, cours d'eau, lacs, terres humides, etc. L'eau qui
s'infiltre dans des terres hautes ou en amont d'une rivière pénètre dans le sol jusqu'à l'aquifère
superficiel, puis se déplace horizontalement à travers les différentes formations jusqu'au lit de
la rivière, d'où elle est évacuée

Le parcours exact de l'eau peut être complexe. En général, toutefois, l'eau emprunte la
trajectoire qui lui offre le moins de résistance et circule à travers les formations les plus
perméables. Une partie de l'eau de recharge peut aussi descendre dans le sol, traverser des
aquifères non confinés et aller alimenter des aquifères confinés plus profonds. Tôt ou tard,
parfois des kilomètres plus loin, l'eau atteint des zones d'évacuation où elle rejoint les eaux de
surface.
REMARQUE : Les eaux souterraines ont donc un rôle de régulation extrêmement important.
Ce sont elles qui alimentent ce que l’on appelle le " débit de base " des cours d’eau ou débit
d’étiage. Mais toutes les nappes ne sont pas d’aussi bonnes régulatrices du débit d’eau : les
nappes libres en sont d’excellentes, contrairement aux nappes captives.

EXPLOITATION
 L'approvisionnement en eau potable
Elle se fait par deux types de puits: le puits de surface et le puits artésien.

 On appelle puits de surface un puits qui s'approvisionne directement dans la nappe


phréatique. Le pompage dans un puits de surface a pour effet de former autour du
puits un cône de dépression. Un excès de pompage abaissera le niveau phréatique et
pourra contribuer à assécher d'autres puits avoisinants.
 Le puits artésien est un puits qui s'approvisionne dans un aquifère confiné par un
aquiclude et mis sous pression à la faveur d'une zone de recharge. Le schéma qui suit
montre que la recharge en eau de l'aquifère se fait à partir de la surface du terrain,
créant dans l'aquifère une pression croissante avec la profondeur.

Au point où on a percé l'aquiclude, la pression dans l'aquifère fait en sorte que l'eau va
jaillir si la bouche du puits se situe sous la surface piézométrique. Si la bouche du puits se
situait au-dessus de la surface piézométrique, il n'y aurait pas de jaillissement; l'eau
atteindrait dans le puits la hauteur de la surface piézométrique. C'est une question
d'équilibre entre la zone de recharge ouverte à la pression atmosphérique et le puits aussi
ouvert à la pression atmosphérique (le principe des vases communicants). Ceci explique
qu'il faut une zone de recharge qui soit au-dessus de la bouche du puits. On pourrait avoir
facilement un puit artésien dans une plaine qui borde une zone montagneuse, si la
recharge se fait en montagne, mais il serait impossible d'avoir un puits artésien jaillissant
si la zone de recharge ne se trouvait que dans la plaine.
 âge de l'eau

L'âge de l'eau représente le temps que l'eau a mis pour se déplacer de la surface du sol
à un point précis du sous-sol. Les scientifiques ont recours à plusieurs méthodes pour
déterminer dans quel sens et à quelle vitesse l'eau « voyage », ainsi que son âge.

Dans le cas des puits peu profonds situés dans des aquifères non confinés constitués de
matériaux perméables, l'âge de l'eau peut s'exprimer en termes de semaines ou de mois
seulement. Par comparaison, l'âge de l'eau peut s'exprimer en années, voire en centaines
d'années, dans le cas des puits construits dans des aquifères confinés.

 Traitements pour les eaux souterraines

Les eaux souterraines sont généralement de très bonne qualité et ne nécessitent qu'une
désinfection avant distribution (cf. ci-après Traitement des facteurs microbiologiques et
viraux). Toutefois la présence de certaines substances naturelles gênantes peut nécessiter un
traitement spécifique. Parmi ces causes, les plus fréquemment rencontrées sont la turbidité
(eau souterraine en zone karstique), la présence de fer et de manganèse, ainsi que, plus
rarement en France, d'arsenic, de sélénium et de fluor.

La turbidité (« eaux troubles »), phénomène souvent épisodique, a longtemps été


traitée par filtration directe sur masse granulaire, précédée d'une coagulation (ou collage sur
filtre). Ces opérations, décrites ci-après, sont aujourd'hui remplacées par les procédés de
microfiltration et d'ultrafiltration qui consistent à faire passer l'eau au travers de membranes
filtrantes de porosité de l'ordre du micromètre (pour la microfiltration) à quelques centièmes
de micromètre (pour l'ultrafiltration), sous l'effet d'une pression plus ou moins élevée (0,1 à
0,7 mégapascals).

Le fer et le manganèse sont présents sous forme dissoute (réduite) dans les eaux
souterraines, eaux qui sont également appauvries en oxygène et riches en anhydride
carbonique. Il faut donc effectuer une aération. Pour cela, l'eau traverse un lit de percolation,
constitué de matériaux naturels ou artificiels d'une granularité déterminée, conduisant ainsi à
une augmentation de la teneur en oxygène dissous, à une diminution de la teneur en dioxyde
de carbone et, donc, à une oxydation du fer et du manganèse, sous forme d'hydroxyde ferrique
et de dioxyde de manganèse. Les précipités d'hydroxydes sont ensuite séparés de l'eau
généralement par filtration sur lit de sable. Dans la plupart des cas, et si les conditions le
permettent, il se développe des bactéries spécifiques du fer ou du manganèse, qui facilitent
énormément la précipitation des métaux en hydroxydes (c'est la déferrisation et
démanganisation biologique). Il est parfois nécessaire d'utiliser un oxydant (ozone ou
permanganate de potassium) pour oxyder le manganèse.

 La contamination d'une nappe phréatique

L'enfouissement des substances polluantes doit tenir compte de la nature des terrains. Ce
postulat qui semble pourtant des plus évidents n'est pas toujours pris en considération.

Par exemple, un enfouissement sur des matériaux poreux comme les sables et les graviers ne
peut conduire qu'à une dispersion des contaminants sur de grandes distances, lentement mais
sûrement.
On croit généralement que l'enfouissement sur le roc solide est un gage de sécurité. La
roche est souvent fracturée; elle peut alors être très perméable et constituer un excellent
aquifère.

La roche de fond n'est pas toujours homogène. Même si l'ensemble des couches apparaît à
première vue non fracturé et imperméable, il faut bien s'assurer qu'il n'y a pas une ou des
couches qui soient perméables et qui pourrait agir comme transporteurs de contaminants.

Un enfouissement dans les argiles offre beaucoup moins de risques, car ce genre de
sédiment est passablement imperméable.

Il faut bien s'assurer cependant que la couche d'argile soit suffisamment épaisse pour
que l'enfouissement n'atteignent pas des couches sous-jacentes qui seraient perméables.

Un autre type de contamination est fréquent dans les régions côtières. Il s'agit de la
contamination des puits par l'eau salée. En bord de mer, dans les régions de plaines surtout,
les eaux salées, plus denses que les eaux douces potables, s'infiltrent sous ces dernières
jusqu'à une certaine distance à l'intérieur du continent. L'eau douce "flotte" en quelque sorte
sur l'eau salée.

Le pompage de l'eau douce entraîne la création normale d'un cône de dépression à la surface
de la nappe phréatique; en réaction à ce cône de dépression, il se forme un cône inverse sous
la lentille pour rééquilibrer les masses de densités différentes.

Un surpompage entraînera un abaissement du niveau phréatique et, en réaction, une remontée


de la surface des eaux marines phréatique. Un puits qui pendant un certain temps a pompé de
l'eau douce peut subitement se mettre à pomper de l'eau salée, comme l'indique le schéma qui
suit.
Une montée du niveau marin s'accompagnera d'une montée de la nappe phréatique marine
sous la plaine littorale, entraînant le pompage d'eau salée dans les puits. C'est là une situation
qui risque de se produire avec la montée prévue du niveau des mers reliée au réchauffement
climatique en cours et qui peut s'avérer particulièrement désastreuse dans les zones deltaïques
à forte densité de population.

L'hydrothermalisme
L'hydrothermalisme constitue un cas particulier chez les eaux souterraines. On sait que la
température du sous-sol augmente avec la profondeur. Les mineurs savent bien qu'il fait plus
chaud à mesure que l'on descend dans la mine. Cette augmentation de température est de
l'ordre de 30°C par kilomètre (3°C par 100 mètres) dans la plupart des terrains où il n'y a pas
eu de magmatisme récent: c'est ce que l'on appelle le gradient géothermique. Dans les
terrains qui ont connu récemment du magmatisme (volcanisme, par exemple), le gradient
géothermique est beaucoup plus élevé que 30°C/km. Des eaux chaudes à très chaudes peuvent
remonter à la surface, donnant lieu à de l'hydrothermalisme.

Un bon exemple d'hydrothermalisme nous est donné par les geysers et sources chaudes du
Parc Yellowstone aux U.S.A. Dans ce parc national américain (nord-ouest du Wyoming), on
peut observer les manifestations spectaculaires de l'hydrothermalisme, telles les geysers, les
sources chaudes, les lacs de boues chaudes et tous les dépôts qui y sont associés. Cette portion
de la plaque continentale nord-américaine se situe au-dessus d'un point chaud qui a produit du
volcanisme intraplaque il y a à peine quelques centaines de milliers d'années. Aujourd'hui, le
magma se refroidit et la chaleur se dissipe dans la croûte continentale, créant un flux de
chaleur constant, comme l'indique le schéma qui suit.

Les eaux de surface, c'est-à-dire les eaux de pluies, s'infiltrent dans les fractures de la
croûte, sont réchauffées et, comme dans le cas de l'hydrothermalisme des fonds océaniques,
elles sont ramenées à la surface grâce à ce flux de chaleur qui établit une cellule de
convection.

Les eaux hydrothermales sont acides et produisent énormément de dissolution. Elles


créent des réseaux de cavités dans le sous-sol qui est composé par endroits de rhyolite (roche
volcanique) et ailleurs de calcaires.
Le flux de chaleur chauffe l'eau des cavités qui progressivement passe en vapeur. La
pression dans les cavités d'un réseau donné augmente progressivement, comme dans une
marmite couverte, jusqu'à ce que, la pression devenant trop élevée, la vapeur soit évacuée
subitement, vidant tout le réseau, comme lorsque saute le couvercle de la marmite. C'est le
geyser. Le cycle recommence avec le remplissage à nouveau des cavités par l'eau qui,
chauffée, passe en vapeur, puis explose. C'est le cas du fameux geyser "Old Faithfull" à
Yellowstone qui, depuis des dizaines d'années, fait éruption périodiquement à chaque heure.
A Yellowstone, il n'y a pas que des geysers, il y a aussi des sources d'eaux chaudes qui
forment des petits chaudrons bouillonnants ou des petits étangs chauds alimentés par des
sources provenant d'un réseau où les eaux ne sont pas confinées.

Les eaux des sources hydrothermales et des geysers sont chargées en sels minéraux acquis
en profondeur. Avec l'écoulement des eaux en surface, ces sels minéraux précipitent pour
former des amoncellements de dépôts siliceux ou calcaires.

Un aspect intéressant de ces sources chaudes est qu'elles constituent une source d'énergie
thermique gratuite. Il faut voir cependant qu'elles n'existent en général que dans les régions
qui ont connu du magmatisme récent, mais pas exclusivement. Par exemple, dans les
Appalaches de Virginie (U.S.A.), il y a des sources chaudes qui proviennent d'eaux qui ont été
réchauffées en profondeur uniquement à cause du gradient géothermique; ces eaux cependant
ont des températures à peine plus élevées que celle du corps humain. En Islande, où l'activité
magmatique est actuelle, on utilise cette forme d'énergie pour le chauffage de serres, ce qui
permet une culture qui serait pratiquement impossible autrement sous un tel climat nordique.
Aussi, plusieurs attribuent des vertus thérapeutiques à ces sources chaudes et fréquentent
assidûment les thermes.
CONCLUSION
Une partie des eaux de précipitation ruissellent à la surface des continents pour former les
cours d'eau, alors qu'une autre partie s'infiltre dans le sol pour donner ce qu'on appelle les
eaux souterraines.

Les eaux souterraines constituent une provision d'eau potable inestimable pour l'humanité.
Dans plusieurs pays, c'est pratiquement la seule source d'approvisionnement. Au Québec,
nous sommes habitués à compter sur les eaux de ruissellement (lacs, rivières, fleuve) pour
notre approvisionnement en eau potable, mais de plus en plus, individus et municipalités se
tournent vers cette richesse que constituent les nappes phréatiques. Celles-ci contiennent un
volume énorme d'eau exploitable. En milieu urbain ou industriel, les nappes phréatiques
peuvent devenir rapidement fragiles à la surexploitation ou à la contamination. Géologues et
ingénieurs géologues commencent à peine à faire l'inventaire de cette ressource et à
développer des outils pour une protection et une exploitation rationnelles.

Contrairement à la croyance souvent répandue que ces eaux sont stockées dans des sortes
de rivières ou de grands lacs souterrains, les eaux souterraines sont contenues dans les pores
des sédiments ou des roches.

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