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TRAITEMENT des IMAGES

et

VISION par MACHINE

MASTER PRO INFO


2011/2012

Jean-Marc Vézien
Jean-Marc.Vezien@limsi.fr

Jean-Marc Vision par Machine 1


Vezien
Plan du cours

1. Introduction à l’imagerie numérique

2. Amélioration d’images

3. Traitement fréquentiel

4. Correction d’images

5. Perception humaine

6. Restauration d’images

7. Eléments de morphologie mathématique

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Bibliographie
• Computer Vision
par D.H. Ballard, et C.M. Brown
1982., Prentice-Hall.

• Vision
par David Marr
1982. W.H. Freeman and Company.

• Machine Vision
par Ramesh Jain, Rangachar Kasturi, Brian G. Schunck
McGraw-Hill Education (ISE Editions), 1995.

• Perceptual Organization and Visual Recognition


par David G. Lowe
Kluwer Academic Publishers, Boston, Mass., 1985.

• Robot Vision
par Berthold K. Horn
MIT Press, 1986.

• Digital Image Processing


par Rafael C. Gonzalez, Richard E. Woods.
Addison-Wesley, 1992.

• Digital Image Processing : a practical introduction using Java


par Nick Efford
Addison-Wesley, 2000.

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I. INTRODUCTION
A
L’IMAGE
NUMERIQUE

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I. INTRODUCTION A
L’IMAGE NUMERIQUE

Domaine omniprésent :
Grand public :
Appareil photo, téléphone

Images réelles et de
synthèse.

Informatique

Cinéma , Télévision, Home Cinéma


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I. INTRODUCTION A
L’IMAGE NUMERIQUE
Domaine omniprésent:
Applications industrielles (2D et 3D) :
Imagerie satellitaire
guidage

Radiologie
Génomique

Contrôle industriel
Robotique
(nucléaire)
Post-traitement
(audiovisuel)
Télésurveillance, biométrique,
police scientifique (reconnaissance)

Analyse du geste sportif


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I. INTRODUCTION A
L’IMAGE NUMERIQUE

Trois catégories de transformations:

• Le traitement des images:


image  image
(«image processing»).

• L’analyse d’images:
image  mesures
(«image analysis»)

• L’analyse sémantique:
image  description de haut niveau
(«image understanding»).

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I. INTRODUCTION A
L’IMAGE NUMERIQUE

Cours:

• Concepts fondamentaux du
traitement d’images.
• Images 2D (généralisation possible)

Image = fonction I(x,y)


I = amplitude = intensité (ou vecteur)
position (x,y) dans le plan cartésien.

Ex:
une photographie aérienne
un profil d'élévation d'un terrain
une carte topographique

= trois images différentes d'un même objet

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I. INTRODUCTION A
L’IMAGE NUMERIQUE

Image digitale I[m,n] =

Description dans un espace


discret de R2 d’une image
continue I(x,y)

Amplitudes =
• réels (voire complexes) ou
• Entiers = quantification des
valeurs sur un ensemble
discret (ex: 24 bits)

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I. INTRODUCTION A
L’IMAGE NUMERIQUE

colonnes

lignes
Valeur :
I(x,y,z,,t)

N lignes et M colonnes
Fréquemment on aura M=N=2K
L=2B , B = nombre de bits
B=1 : image binaire

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I. INTRODUCTION A
L’IMAGE NUMERIQUE

Types d’opération:

Complexité de calcul croissante


Traitement local: notion de voisinage,
généralement rectangulaire

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I. INTRODUCTION A
L’IMAGE NUMERIQUE

Paramètres vidéo analogiques:

Propriétés \ Standard NTSC PAL SECAM

images / seconde 29.97 25 25

ms / image 33.37 40.0 40.0

lignes / image 525 625 625

(horiz./vert.) =
4:3 4:3 4:3
aspect ratio

entrelacement 2:1 2:1 2:1

ms / ligne 63.56 64.00 64.00

OBSOLETE en 2012…

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I. INTRODUCTION A
L’IMAGE NUMERIQUE

Paramètres vidéo numériques:

Formats 16:9 plus adaptés à la télévision.


Toujours à 50/60Hz

HD ready: 1280 x 720 (mais peut afficher le


Full HD)

720i: entrelacé, 2:1


720p : pas d’entrelacement

FULL HD : 1920 x 1080

1080p: pas d’entrelacement, 1:1


1080i: entrelacée, 2:1

(Rappel: SD = 720 x 576 en 2:1)

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I. INTRODUCTION A
L’IMAGE NUMERIQUE

SD
HDReady

Full HD

Bande passante: BW = [(TP x Vt) /2] x 3 (MHz)


TP = total pixels (horizontal x vertical)
Vt = Rafraichissement image (Hz)
SD (entrelacé) : 19 MHz
HDReady (720p): 83 MHz
Full HD (1080p) :186 MHz

Multibust
(ref)
720p
observé
http://www.hdtvexpert.com
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Vezien
I. INTRODUCTION A
L’IMAGE NUMERIQUE

Formation des images:

Système de prise Numérisation :


Objet de vues échantillonnage
et quantification

Sources
d'éclairement

Energie Image Image


rayonnante analogique numérique

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Vezien
I. INTRODUCTION A
L’IMAGE NUMERIQUE

Formation des images:


projection perspective
x
p(x0,y0,z0)
plan focal o

f(x,y)
point focal

 x0  y0
f ( x, y)  f (d ,d )
z0  d z0  d

d = distance focale

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I. INTRODUCTION A
L’IMAGE NUMERIQUE

Imperfections des sytèmes:

• Largeur de trou: défocalisation

• Diffraction: perte de netteté

• Epaisseur de plaque: vignettage

• Astigmatisme (irisations)

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I. INTRODUCTION A
L’IMAGE NUMERIQUE

Paramètres des capteurs:

• Linéarité:

c  gain  a  offset

• Sensibilité

• absolue : nombre minimum de


photoélectrons détectables
• relative : nombre minimum de
photoélectrons nécessaire pour
passer d’un niveau de gris au
suivant 1
S
gain

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I. INTRODUCTION A
L’IMAGE NUMERIQUE

Bruits:
Le bruit photonique
RSBphoto  10 log10 (  T ) dB

T = temps d’observation
ρ = densité de photons par unité de temps.

Le bruit thermique = un courant en


l’absence de lumière = courant
d’obscurité.

Pour réduire ce bruit, on peut refroidir


le capteur.

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Vezien
I. INTRODUCTION A
L’IMAGE NUMERIQUE

Bruits:

• Le bruit de lecture
dépend de la fréquence de lecture
sur le CCD. Pour des signaux
faibles et des fréquences de lecture
importantes.

• Le bruit d’amplification
bruit gaussien généré par les
différents étages d’amplification.
presque négligeable désormais.

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I. INTRODUCTION A
L’IMAGE NUMERIQUE

• Le bruit de quantification :

généré lors de la numérisation du


signal en 2 B niveaux discrets.

RSBquant  6B  11 dB

Pour B=8 bits, on obtient 59 dB,


c’est à dire une valeur très
importante.

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I. INTRODUCTION A
L’IMAGE NUMERIQUE

Dans la pratique, c’est le bruit


photonique qui produit le RSB
le plus faible, et est donc
prépondérant.

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I. INTRODUCTION A
L’IMAGE NUMERIQUE

Vignettage: perte de
luminosité non homogène
(optique)

c(i, j )   ij a(i, j )   ij

Coefficients  et  estimés par


calibration (voir chapitre
correction d’image)

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I. INTRODUCTION A
L’IMAGE NUMERIQUE

Forme du pixel:

Zone sensible
Zone non
sensible

Parfois X0/Y0 ≠ 1 (pixel non carré)

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I. INTRODUCTION A
L’IMAGE NUMERIQUE

La forme du pixel peut conduire à des


altérations lors de la capture:

Estimation à l’aide de mires géométriques

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I. INTRODUCTION A
L’IMAGE NUMERIQUE

Facteur de remplissage:

X aYa
Fr   100 %
X oYo

Important = on collecte + de lumière

RSB meilleur mais phénomène de « bavure »

→ compromis

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I. INTRODUCTION A
L’IMAGE NUMERIQUE

Sensibilité spectrale:

CCD sensible aux IR (filtre).

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I. INTRODUCTION A
L’IMAGE NUMERIQUE

• Temps d’intégration: parfois aussi


bref que 500 ns. PAL = 40 ms.

• Débit de Lecture:

 images   lignes   pixels 


D       
 sec   image   ligne 

Débit
Format lignes / sec pixels / ligne
(Mhz.)
NTSC 525 x 30 (4/3) x 525 ~11.0
PAL /
625 x 25 (4/3) x 625 ~13.0
SECAM

Full HD: x 10 !! Débit important =


bruit de lecture non négligeable, voire
prépondérant.
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I. INTRODUCTION A
L’IMAGE NUMERIQUE

Exemple: portable (2007)


• 5 mégapixels = 2 592 x 1 944
• Zoom numérique jusqu'à
10x Focale: 2.8-5,6/34 mm,
ce qui correspond à la
focale de 35 mm d'un 24 x
36
• vitesse d’obturation
1/1000s
• Taille d’une image ≈ 500
Ko.
• séquences vidéo MPEG-4
de résolution VGA (jusqu'à
30 images/sec), 1minute
max NOKIA N95 (2007)
(poids :120g, 8 Go de mémoire,
Écran 240 x 320 pixels )

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I. INTRODUCTION A
L’IMAGE NUMERIQUE

Exemple: portable (2008)


• 5 mégapixels = 2 592 x 1 944 (il
existe des modèles à 8MP)
• Zoom numérique jusqu'à
20x Focale: 2.8 / 5.2 34mm
Capteur plus petit que N95
• vitesse d’obturation ?
• Taille d’une image ≈ 500
Ko.
• séquences vidéo MPEG-4
de résolution VGA (jusqu'à
30 images/sec), 1minute
max, avec flash.

NOKIA N96 (2008)


(poids :125g, 24 Go de mémoire,
Écran 240 x 320 pixels )

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Vezien
I. INTRODUCTION A
L’IMAGE NUMERIQUE

Exemple: portable (2011)


• 5 mégapixels = 2 584 x 1 938
• 2 appareils photos !
• Zoom numérique jusqu'à 14 x
Focale: 2.8 / 5.4 34mm
vitesse d’obturation ?
• Taille d’une image ≈ 500 Ko.
• séquences vidéo MPEG-4 de
résolution VGA (jusqu'à 30
images/sec), 90 minute max, avec
flash.
NOKIA N97
(2011)
(poids :138g, 32 Go de
mémoire,
Écran 640 x 480 pixels )

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I. INTRODUCTION A
L’IMAGE NUMERIQUE

Les limites de la convergence numérique

• Prix (300 € pour le N97)


• Bande passante théorique (norme
UMTS 3G): 384 Kbps . Pratique: 64 à
128 kbps en émission et 128 à 384
kbps en réception
• émettre une image, si 128 kbps ->
16ko/s -> 500/16 s = 30s !
• Flash xenon: plus puissant, mais
encore gourmand. Flash led !
• HSDPA (3G+): 7.2 Mbps
(normalement). HSUPA = 14.4 Mbps.
• Vidéo VGA à partir de 100 ko/s donc
vidéophone largement possible !
• 4G en 2012/2013 (100 Mbits/s ).
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I. INTRODUCTION A
L’IMAGE NUMERIQUE

ECHANTILLONNAGE SPATIAL

image continue → image discrète,


Réciproque: reconstruction spatiale

IMAGE CON TIN UE


fc(x,y) continue
x,y continus

Reconstruction Echantillonnage
spatiale e spatial

IMAGE DISCRETE
fd (xi,yi) continue
xi,yi entiers

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Vezien
I. INTRODUCTION A
L’IMAGE NUMERIQUE

a b

c d

e f

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Vezien
I. INTRODUCTION A
L’IMAGE NUMERIQUE

Rappel sur la distribution de Dirac:


d0 (x)   si x= 0, d(0) = 1
 0 sinon. d(n) = 0 pour n  0



et  d (x)dx  1

0 et  d(n) = 1
n

Peigne de Dirac: S(x , y)    d(x  i x , y  j y )


S(x,y) i j x

y

S (u, v)   d (u  iu, v  jv)


i j

2 2
avec u  et v 
x y

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Vezien
I. INTRODUCTION A
L’IMAGE NUMERIQUE

fd(x,y) = fc(x,y)  S(x,y)

Transformée de Fourier:
Fd(u,v) = Fc(u,v) * S(u,v)
produit classique → produit de convolution.

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Vezien
I. INTRODUCTION A
L’IMAGE NUMERIQUE

Problème du repliement:
Si on définit la fréquence de coupure par
Fc(u,v ) = 0 si u  u max et v  v max

u v
umax  et vmax 
2 2

 
Autrement dit: umax  et vmax 
x y

Jean-Marc Vision par Machine 37


Vezien
I. INTRODUCTION A
L’IMAGE NUMERIQUE

Estimation de la fréquence de coupure:


Soit l la demi-période de transition maximale.

l= Tc /2

Période de la
demi-sinusoïde

2
fc   x   l
Tc fc
Δ x ≤ l : les spectres s’écartent, pas de recouvrement

Δ x > l : recouvrement de spectre, information perdue

Jean-Marc Vision par Machine 38


Vezien
I. INTRODUCTION A
L’IMAGE NUMERIQUE

RECONSTRUCTION SPATIALE

Image discrète → image continue


Filtrer la partie fondamentale du spectre.

Passe-bas idéal:
 
H (u, v)  1 si u  et si v 
x y
 0 s inon
v

1 u

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Vezien
I. INTRODUCTION A
L’IMAGE NUMERIQUE

Opération de reconstruction:

F(u,v ) = Fd (u,v ).H(u, v)


f ( x, y)  f d ( x, y)  h( x, y)

h( x, y )  F H (u, v)  sinc (


1 x y
) sinc ( )
x y
sinc(x)=sin(x) / x

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Vezien
I. INTRODUCTION A
L’IMAGE NUMERIQUE
fd(x)

Fonction image
discrète

h(x)

0
 x

Fonction d'interpolation idéale


(sinc(x))

fd(x) * h(x)

Fonction image
reconstruite

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Vezien
I. INTRODUCTION A
L’IMAGE NUMERIQUE

Problème: sinc a un support infini.


Interpolation avec des fonctions plus simples:
h0(x)

Ordre 0: 1

x
x x

2 2


 
 

H0(u) Perte de résolution

Repliement en
fréquence

u
-2/x 2/x

Jean-Marc Vision par Machine 42


Vezien
I. INTRODUCTION A
L’IMAGE NUMERIQUE

Parasites: moiré, hautes fréquences

Basses Hautes
fréquences mal fréquences mal
représentées représentées
Jean-Marc Vision par Machine 43
Vezien
I. INTRODUCTION A
L’IMAGE NUMERIQUE

Ordre 1: h1(x) = h0(x) h0(x)

x
- x / 2 x / 2

H1(u) = H0(u) . H0(u)


Repliement en
Perte de résolution
fréquence

u
2π 2π
 x
x


 
 

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Vezien
I. INTRODUCTION A
L’IMAGE NUMERIQUE

Interpolation bidimensionnelle:
A
B

x
a b
C

c d
y

Interpolation bilinéaire:
fc(x0,y0) A
B

U x0 x
C
V
y0
D
y (x0,y0)

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Vezien
I. INTRODUCTION A
L’IMAGE NUMERIQUE

Filtrage bilinéaire:

a b

c d

e f
Jean-Marc Vision par Machine 46
Vezien
I. INTRODUCTION A
L’IMAGE NUMERIQUE

Reconstruction: récapitulatif

FONCTION % d’erreur de % d’erreur de


résolution repliement

Sinc (idéal) 0 0

Carré (ordre 0) 26.9 15.7

Triangle (ordre 1) 44.0 3.7

gaussienne 38.6 10.3


3x
( = , x = y )
8

4 x
54.6 2.0
( = , x = y )
8

5 x
66.7 0.3
( = , x = y)
8

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Vezien
I. INTRODUCTION A
L’IMAGE NUMERIQUE

QUANTIFICATION

valeur continue fc(xi,yi) → discrète fd(xi,yi)


Quantification
Fd(xi,yi)

Codes 11
r3
10
r2
01
r1 4 niveaux
00
r0

Entrée
Fc(xi,yi)
continue
d0 d1 d2 d3 d4

di = niveaux de décision
ri = niveaux de reconstruction spatiale

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Vezien
I. INTRODUCTION A
L’IMAGE NUMERIQUE

a b

c d

e f

g
Jean-Marc Vision par Machine 49
Vezien
I. INTRODUCTION A
L’IMAGE NUMERIQUE

Quantification optimale:

Erreur de discrétisation:
M 1 d i 1
e  2
( f  R ) i
2
P( f ) df
i 0 di

P(f) = probabilité qu’un pixel ait une intensité f.

 e2
 (i ) di  ( Ri  R i  ) / 2
 0  1

  di
 2
 e  0
 

( ii) Ri  
d i 1

di
f P( f )df
  R i 

d i 1
P( f )df
 di

Ri et di sont liés !
Jean-Marc Vision par Machine 50
Vezien
I. INTRODUCTION A
L’IMAGE NUMERIQUE

Quantification de Max: M grand

Surfaces égales
P(f)

f
d0 d1 d2 d3 d4 d5 d6 d7

Solution obtenue de manière récursive.

Jean-Marc Vision par Machine 51


Vezien
I. INTRODUCTION A
L’IMAGE NUMERIQUE

Quantification par transformation:


Image de départ

Transformation T
T = égalisation
T(f) d’histogramme

Quantification linéaire
^
T( f )
-1
Transformation inverse T

^
f

T doit être inversible et produire un


histogramme « plat » pour appliquer Max

Jean-Marc Vision par Machine 52


Vezien
I. INTRODUCTION A
L’IMAGE NUMERIQUE

T existe = égalisation d’histogramme


Application de T-1:

1
j
T(i)

0 i -1
T (j) 1

On applique T aussi bien aux niveaux de


décision que de reconstruction.

Jean-Marc Vision par Machine 53


Vezien
I. INTRODUCTION A
L’IMAGE NUMERIQUE

Courbes d’iso-satisfaction

On produit des images avec des échantillonnages


de N pixels, où N varie.
Niveaux de quantification M variables eux aussi.

On demande à des observateurs de ranger les


images par ordre de satisfaction croissante.
Jean-Marc Vision par Machine 54
Vezien
I. INTRODUCTION A
L’IMAGE NUMERIQUE

Iso-satisfaction:
Satisfaction
M ( niveau de quantification) croissante

Face

Foule

N
32 64 128 256

Moins de bits nécessaires pour coder


une image de type foule (texture).

Jean-Marc Vision par Machine 55


Vezien
I. INTRODUCTION A
L’IMAGE NUMERIQUE

Suppression des bits non-significatifs:

On décompose l’image suivant les bits de


poids décroissant et on observe les bits non
significatifs (analyse statistique).

Exemple: 5 bits / 8 = économie de 37.5%


de stockage.

Jean-Marc Vision par Machine 56


Vezien
I. INTRODUCTION A
L’IMAGE NUMERIQUE

a b

c d

e f

g h

Jean-Marc Vision par Machine 57


Vezien
I. INTRODUCTION A
L’IMAGE NUMERIQUE

CAS PARTICULIER: BINARISATION

F(i,j) → G(i,j)
n niveaux de gris → 2 niveaux

Plusieurs techniques possibles:

• seuillage fixe
• seuillage aléatoire
• seuillage ordonné
• seuillage par diffusion d’erreur

Particulièrement utile pour la


reproduction des couleurs sur un support
de qualité limitée: imprimante, affiche…

Jean-Marc Vision par Machine 58


Vezien
I. INTRODUCTION A
L’IMAGE NUMERIQUE

SEUILLAGE FIXE:

Si F(i,j) < M alors G(i,j) = 0


Si F(i,j) > M alors G(i,j) = 1

• Avantage: ultra-rapide
• Inconvénient: flexibilité réduite,
M choisi sur toute l’image

Jean-Marc Vision par Machine 59


Vezien
I. INTRODUCTION A
L’IMAGE NUMERIQUE
SEUILLAGE ALEATOIRE:

But: tempérer les effets « violents » du


seuillage simple en laissant aux pixels
sombres « une chance » d’apparaître
dans le résultat.

Implémentation:
• choix d’une loi de probabilité
• Tirage de la loi sur chaque pixel =
image aléatoire
• Comparaison pixel à pixel

Ex: Loi gaussienne autour du seuil moyen


(127 pour une image 8 bits)

On peut régler le seuil avec l’image


(histogramme)
Jean-Marc Vision par Machine 60
Vezien
I. INTRODUCTION A
L’IMAGE NUMERIQUE

Seuillage aléatoire par gaussienne (127,4)


Jean-Marc Vision par Machine 61
Vezien
I. INTRODUCTION A
L’IMAGE NUMERIQUE
SEUILLAGE ORDONNE ou DITHERING

Technique visant à représenter des niveaux de gris


en distribuant des intensités binaires sur un
voisinage.

Ex: Ordered Clustered Dot dithering

• On définit dans un voisinage N x N une matrice,


qui se répète sur toute l’image.

Jean-Marc Vision par Machine 62


Vezien
I. INTRODUCTION A
L’IMAGE NUMERIQUE
SEUILLAGE ORDONNE ou DITHERING

• Dans cette matrice, on définit en chaque point


une valeur de seuillage.

• En seuillant chaque pixel de l’image originale


suivant les valeurs de la matrice, on réduit le
nombre de niveau de gris apparent à NxN.

Jean-Marc Vision par Machine 63


Vezien
I. INTRODUCTION A
L’IMAGE NUMERIQUE

SEUILLAGE PAR DIFFUSION D’ERREUR:

Diffusion d’erreur: on seuille un pixel, on


regarde l’erreur, que l’on distribue sur les
pixels adjacents:

Floyd-Steinberg: 7/16
X
3/16 5/16 1/16

... et on itère.

Jean-Marc Vision par Machine 64


Vezien
I. INTRODUCTION A
L’IMAGE NUMERIQUE

SEUILLAGE PAR DIFFUSION D’ERREUR:

for (x=0;x<width;x++) {
for (y=0;y<height;y++) {
Algorithme lent,
test = (I(x,y) < seuil ? 0 :1); mais supérieur en
e=I(x,y) - 255*test; qualité
I(x,y) = (test > 0 ? 255 : 0);
I(x,y+1) += α*e;
I(x+1,y-1) += β*e;
I(x+1,y) += γ*e; D’autres filtres disponibles
I(x+1,y+1) += δ*e;
} Extension en couleur
} possible.
Jean-Marc Vision par Machine 65
Vezien
I. INTRODUCTION A
L’IMAGE NUMERIQUE

Quantification des couleurs:

Définir dans l'espace RVB, des


domaines de décision Di (volumes) et
des niveaux de reconstruction Ri
(vecteurs couleur) approximant
toutes les couleurs tombant dans le
domaine des décisions Di.

Ri = le centre d'inertie du domaine Di


Probabilité d'avoir la couleur (RVB) du
domaine = densité de probabilité de Di.

Problème complexe → solutions sous-optimales

Jean-Marc Vision par Machine 66


Vezien
I. INTRODUCTION A
L’IMAGE NUMERIQUE

 Solution sous-optimale par composantes:


R

Volume de décision
ri

 Algorithme des nuées dynamiques:


Processus itératif de génération de M classes
Critère: chaque pixel vote pour la classe dont
le centre de gravité est le plus proche

Jean-Marc Vision par Machine 67


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