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FICHE D’IMPACT GÉNÉRALE

N° NOR du (des) texte(s) : LOGL1833056D et LOGL1833057A

Intitulé du (des) texte(s) :

- Décret modifiant les dispositions du code de la construction et de l’habitation relatives à l’accessibilité


des bâtiments d’habitation et au contrat de construction d’une maison individuelle avec fourniture du
plan

- Arrêté modifiant l'arrêté du 24 décembre 2015 relatif à l'accessibilité aux personnes handicapées des
bâtiments d'habitation collectifs et des maisons individuelles lors de leur construction

Ministère à l’origine de la mesure : Ministère de la cohésion des territoires et des relations avec les
collectivités territoriales

Date de réalisation de la fiche d’impact : 22 janvier 2019

Texte(s) entrant dans le champ de la règle de la double compensation : ☒ oui ☐ non


(si oui, joindre la fiche relative à la maîtrise du flux de la réglementation)

Texte(s) soumis au Conseil national d’évaluation des normes : ☒ oui ☐ non


I. PRÉSENTATION GÉNÉRALE

Intitulé(s)

Décret modifiant les dispositions du code de la construction et de l’habitation relatives à l’accessibilité des
bâtiments d’habitation et au contrat de construction d’une maison individuelle avec fourniture du plan
Arrêté modifiant l'arrêté du 24 décembre 2015 relatif à l'accessibilité aux personnes handicapées des bâtiments
d'habitation collectifs et des maisons individuelles lors de leur construction

Contexte et objectifs

Contexte de ces projets de textes :

Lorsque la réglementation impose qu’une grande partie des bâtiments neufs soient totalement accessibles et adaptés
à tous les handicaps, les difficultés rencontrées dans la mise en œuvre de ces obligations, tant du point de vue
fonctionnel et architectural qu’économique amènent à réfléchir à l’adaptation de cette règlementation tout en gardant
à l’esprit la préoccupation des personnes en situation de handicap. Les exigences règlementaires sont en effet telles
qu’elles brident l’innovation et freinent de nombreux projets immobiliers. Il est donc apparu nécessaire de proposer
des ajustements et de redonner une liberté de conception aux hommes de l’art afin de favoriser l’innovation dans le
logement au service de l’autonomie et d’une meilleure qualité d’usage et la possibilité d’offrir de l’espace aux pièces
principales pour les habitants qui ne sont pas en situation de handicap.
Par ailleurs, une réflexion sur l’évolution des besoins des occupants d’un logement est apparue nécessaire compte
tenu du vieillissement de la population et de l’évolution des structures familiales. Les propriétaires ou locataires valides
aujourd’hui peuvent devenir les demandeurs de logements accessibles de demain. Il faut ainsi penser le logement
autrement pour accompagner les besoins tout au long de la vie. Ceci implique de repositionner les enjeux autour de
tous les handicaps à tous les stades de la vie.
Pour répondre à ces enjeux, il a été décidé d’introduire aux rez-de-chaussée et en étages desservis par ascenseur des
bâtiments d’habitation collectifs la possibilité de construire des logements « évolutifs (ou réversibles), accessibles en
grande partie et pouvant être rendus totalement accessibles par des travaux assez simples ».
La loi n°2018-1021 du 23 novembre 2018 portant évolution du logement, de l’aménagement et du numérique (dite
« loi ELAN »), par le biais de son article 64, est venue inscrire la volonté du Gouvernement dans la loi en introduisant le
logement évolutif à l’article L. 111-7-1 du code de la construction et de l’habitation comme suit :
« Des décrets en Conseil d’État, pris après avis du Conseil national consultatif des personnes handicapées, fixent les
modalités relatives à l’accessibilité aux personnes handicapées prévue à l’article L. 111-7 que doivent respecter les
bâtiments ou parties de bâtiments nouveaux. Ils précisent, en particulier […] les modalités particulières applicables à la
construction de bâtiments d’habitation collectifs ainsi que les conditions dans lesquelles, en fonction des
caractéristiques de ces bâtiments, 20 % de leurs logements, et au moins un logement, sont accessibles tandis que les
autres logements sont évolutifs.
a) Une personne en situation de handicap doit pouvoir accéder au logement, se rendre par un cheminement accessible
dans le séjour et le cabinet d’aisance, dont les aménagements et les équipements doivent être accessibles, et en
ressortir ;

2
Contexte et objectifs
b) La mise en accessibilité des pièces composant l’unité de vie du logement est réalisable ultérieurement par des
travaux simples ; »
Les réflexions sur le logement évolutif ont amené à s’interroger sur le nombre de logements évolutifs ou accessibles en
abaissant d’un niveau le nombre d’étages au-delà duquel un ascenseur est obligatoire. Cette mesure étant une
nouvelle obligation pour les maîtres d’ouvrage, deux mesures de simplification ont été prises en contrepartie comme
précisé ci-dessous.
Objectifs de ces projets de textes :
Le décret poursuit quatre objectifs étroitement liés au logement évolutif.
1) Adapter et clarifier les dispositions liées à l’obligation d’installer un ascenseur dans les bâtiments d’habitation.
Au-delà du logement évolutif, et animé par la volonté de construire une société plus inclusive encore, le gouvernement
a décidé de modifier les dispositions relatives à l’installation d’ascenseurs dans les bâtiments d’habitations collectifs.
Cet équipement sera désormais exigé dans les bâtiments de plus de deux étages. Auparavant, seuls les bâtiments de
plus de trois étages devaient en être équipés.
En contrepartie de cette mesure, qui représente un surcoût pour les maîtres d’ouvrages mais qui permettra d’accroitre
l’assiette du nombre de logements accessibles ou évolutifs, il a été décidé de prendre deux mesures de simplification
(conformément à la circulaire du 26 juillet 2017 relative à la maîtrise des textes réglementaires et de leur impact) :
- de mettre fin à l’obligation de réservation pour l’installation d’un ascenseur dans les bâtiments comprenant plus de
15 logements en étages. Cette disposition est en effet apparue comme étant peu adaptée : couteuse pour tous, elle
donnait rarement lieu à l’aménagement ultérieur d’un ascenseur ;
- de remplacer l’obligation d’installation d’un conduit de fumée lors de la construction de maisons individuelles
chauffées à l’électricité par l’obligation de conception et réalisation de réservations permettant, en tant que de besoin,
la mise en œuvre ultérieure d’un conduit de fumée. Cette mesure est portée par un autre décret faisant l’objet d’une
saisine parallèle.
Par ailleurs, dans le cadre des discussions avec les acteurs de la construction liées aux mesures de compensations, il a
été jugé nécessaire de réviser l’échéancier de paiement des maisons individuelles avec fourniture de plan de façon à ce
que la mise en œuvre des enduits extérieurs correspondant aux sommes dues (mesure développée au point 4).
2) Préciser les « conditions dans lesquelles, en fonction des caractéristiques de ces bâtiments, 20 % de leurs
logements, et au moins un logement, sont accessibles tandis que les autres logements sont évolutifs. »
La loi ELAN a renvoyé au pouvoir réglementaire le soin de définir les dispositions spécifiques liées aux logements
évolutifs.
3) Faciliter la mise en œuvre des travaux d’adaptation de ces logements pour les personnes handicapées.
Des travaux d’adaptation du logement pour les personnes en situation de handicap ou de perte d’autonomie peuvent
être réalisés par le locataire. Il doit alors formuler sa demande auprès du bailleur par lettre recommandée avec avis de
réception. En l’absence de réponse du bailleur dans un délai de quatre mois à compter de la date de réception de la
demande vaut décision d’acceptation. Ces dispositions sont mises en œuvre par le décret n° 2016-1282 du 29
septembre 2016 relatif aux travaux d’adaptation du logement aux personnes en situation de handicap ou de perte
d’autonomie réalisés aux frais du locataire
4) Réviser l’échéancier de paiement des maisons individuelles avec fourniture de plan de façon à ce que la mise en

3
Contexte et objectifs
œuvre des enduits extérieurs correspondant aux sommes dues.
Aujourd’hui, les modalités de paiement de la construction dues par le maître d’ouvrage au constructeur ne
mentionnent pas, dans la liste des travaux à réaliser, les enduits extérieurs. À défaut, la rédaction actuelle de
l’échéancier sous-entend que ces derniers doivent être réalisés à l’achèvement des murs (40 % du paiement).
Or, les enduits extérieurs ne peuvent être réalisés que lorsque les murs sont secs, c’est-à-dire à la fin de la construction
de la maison, qui correspond au stade de paiement de 95 % de la construction dans l’échéancier de paiement prévu
par l’article R 231-7 du CCH. Le présent décret met en œuvre cette modification qui clarifie ainsi les modalités de mise
en paiement et réduit les malentendus constatés entre constructeurs de maisons individuelles et les clients.

L’arrêté en poursuit trois qui sont de :


1) Mettre en cohérence l’arrêté du 24 décembre 2015 avec les nouvelles dispositions relatives à l’installation
d’ascenseur introduites par le décret.
2) Préciser la notion des travaux simples.
Explicitement désignés dans l’article de loi précité, la précision de cette notion relevait de l’arrêté et non du décret. Ces
travaux doivent :
- être sans incidence sur les éléments de structure ;
- ne pas nécessiter une intervention sur les chutes d’eau, sur les alimentations en fluide et sur les réseaux aérauliques
situés à l’intérieur des gaines techniques appartenant aux parties communes du bâtiment ;
- ne pas intégrer de modifications sur les canalisations d’alimentation en eau, d’évacuation d’eau et d’alimentation de
gaz nécessitant une intervention sur les éléments de structure ;
- ne pas porter sur les entrées d’air ;
- ne pas conduire au déplacement du tableau électrique du logement.
3) Préciser que le ressaut d’une douche accessible doit être inférieur ou égal à 2 cm et indiquer des moyens de
référence permettant d’y parvenir.
Lors des discutions relatives au logement évolutif, l’absence de précision vis-à-vis de la hauteur maximale du ressaut
du bac de douche a été soulignée. Alors même que les textes relatifs aux établissements recevant du public neufs
indiquent que ce ressaut doit être de 2 cm au maximum, les textes relatifs aux bâtiments d’habitations neufs
prévoyaient seulement qu’il soit « limité ». Avec le présent arrêté, les exigences en la matière sont harmonisées.

4
Stabilité dans le temps

Texte créé

Code de la construction et de l’habitation (Art. R*111-5, R. 111-18-2, R*231-7) / Décret n° 2016 –


1282 du 29 septembre 2016 relatif aux travaux d'adaptation du logement aux personnes en situation
Texte modifié de handicap ou de perte d'autonomie réalisés aux frais du locataire (Art. 2) / Arrêté du 24 décembre
2015 relatif à l'accessibilité aux personnes handicapées des bâtiments d'habitation collectifs et des
maisons individuelles lors de leur construction

Texte abrogé

Détail des mesures du projet de décret


une mesure par ligne

Référence
N° codifiée,
Référence du fondement
article Disposition envisagée modifiée Fondement juridique /
du projet du projet de texte ou créée juridique
Objectifs poursuivis
de texte (le cas
échéant)
Modification des dispositions relatives à
l’installation des ascenseurs dans les
bâtiments d’habitation collectifs :
- obligation d’installer un ascenseur pour Amélioration de l’accessibilité des
1er
les opérations de plus de 2 étages - R*. 111-5 Texte autonome personnes en situation de
suppression de l’obligation de réserver handicap
un espace pour l’installation ultérieur
d’un ascenseur pour les opérations de
plus de 15 logements en étages.
Mise en cohérence l’article R*. 111-18-2 R*. 111-
2 Texte autonome Mise en cohérence des références
avec les évolutions de l’article R*. 111-5. 18-2
- Précision selon laquelle les logements
évolutifs sont situés en rez-de-chaussée
Article L. 111-7-1 du code de la
ou en étages desservis par ascenseur
construction et de l’habitation
dans les conditions prévues à l’article R.
Texte de dans sa version issue de l'article
111-5 du code de la construction et de R. 111-18-
3 première 64 de la loi n°2018-1021 du 23
l’habitation et qu’ils doivent être de 2
application novembre 2018 portant évolution
surface égale que s’ils avaient été conçus
du logement, de l’aménagement
accessibles.
et du numérique
- Renvoi à un arrêté la définition des «
travaux simples ».
Article 7 de la loi n° 89-462 du
Application de la disposition législative 6 juillet 1989 tendant à améliorer
qui prévoit la réduction de quatre à deux Texte de les rapports locatifs et portant
4 mois du délai passé lequel le silence du première modification de
bailleur vaut accord pour toute demande application la loi n° 86-1290 du 23 décembre
de travaux d’accessibilité 1986, dans sa version issue de
l'article 64 de la loi n° 2018-1021

5
Détail des mesures du projet de décret
une mesure par ligne

Référence
N° codifiée,
Référence du fondement
article Disposition envisagée modifiée Fondement juridique /
du projet du projet de texte ou créée juridique
Objectifs poursuivis
de texte (le cas
échéant)
du 23 novembre 2018 portant
évolution du logement, de
l’aménagement et du numérique
Texte pris pour
l'application de
Clarification dans l’échéancier de lois et
5 R*. 231-7
paiement pour les enduits extérieurs ordonnances
déjà entrées en
vigueur

Détail des mesures du projet de d’arrêté


une mesure par ligne

Référence
N° article codifiée, Référence du fondement
Disposition envisagée Fondement
du projet modifiée ou juridique /
du projet de texte créée juridique
de texte Objectifs poursuivis
(le cas échéant)
Article 13 de
Mise en cohérence de l’arrêté avec les
l’arrêté du 24 Texte Article R.* 111-5
1er nouvelles dispositions liées à l’installation
décembre autonome (application du décret)
d’ascenseurs
2015
Article 14 de
Mise en cohérence des références de l’arrêté Mise en cohérence des
l’arrêté du 24 Texte
2 avec les nouvelles références liées à références
décembre autonome
l’installation d’ascenseurs (application du décret)
2015
Obligation d’installer un dispositif de mise à Article 15 de Amélioration de
niveau de la zone dévolue à la douche l’arrêté du 24 Texte l’accessibilité des
3
accessible afin de limiter le ressaut entre le sol décembre autonome personnes en situation de
à une hauteur inférieure ou égale à 2 cm 2015 handicap
Article 16 de
Texte de
Définition de la liste de travaux simples prévus l’arrêté du 24 Article R*. 111-18-2
4 première
dans les logements évolutifs décembre (application du décret)
application
2015

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II. CONCERTATIONS ET CONSULTATIONS

Organisme Date
Avis exprimés et recommandations
Développer les sigles en toutes lettres jj/mm/aaaa
Concertation avec les collectivités territoriales et les associations d’élus locaux
hors consultations d’instances où siègent des élus

Commissions consultatives

Autres concertations / consultations (hors services interministériels)


autorités indépendantes, agences, organismes administratifs, etc.
Avis favorable avec réserve lors de la consultation sur
Conseil supérieur de la construction et de (18/12/2018)
la première version / En attente d’avis sur le nouveau
l’efficacité énergétique (CSCEE) 19/02/2019
projet
Conseil national consultatif des personnes
18/01/2019 Avis favorable
handicapées (CNCPH)
Conseil national d’évaluation des normes
10/01/2019 Avis favorable
(CNEN)
Consultations ouvertes sur internet
Préciser le fondement juridique

Notifications à la Commission européenne


Préciser le fondement juridique et l’avis rendu par la Commission et les États membres

Test PME

Test PME réalisé ☐ oui ☒ non

Justifier de la réalisation ou de la non-réalisation du test


Impacts et complexité du texte pour les PME

7
III. MÉTHODE D’ÉVALUATION
Veuillez expliquer la méthodologie, les hypothèses et les règles de calcul utilisées pour évaluer l’ensemble des impacts financiers. Il
s’agit d’une exigence essentielle, notamment pour le conseil national d’évaluation des normes qui souhaite disposer de précisions
méthodologiques sur le chiffrage des impacts de la réglementation nouvelle. À défaut, il convient d’indiquer dans quelle mesure
l’impact financier est nul ou n’a pu être chiffré.

A/ SUR LES IMPACTS DU DÉCRET

1. À propos des logements évolutifs

Le « rapport sur les modalités d’application des règles d’accessibilité du cadre bâti pour les personnes handicapées1 »
du CGEDD cite des sources concordantes évaluant le surcoût de construction de la règlementation de 2005 sur
l’accessibilité du bâti à 4 %. Les surcoûts sont principalement répartis en deux postes :
- les coûts relatifs à la réalisation de toute la chaine d’accessibilité depuis la voie publique ;
- les coûts relatifs à certains équipements ou à certaines dispositions constructives […] comme des fournitures
spéciales.

Les modifications apportées dans le cadre du décret n° 2015-1770 du 24 décembre 2015 modifiant les dispositions du
code de la construction et de l’habitation relatives à l’accessibilité aux personnes handicapées des bâtiments
d’habitation collectifs et des maisons individuelles neufs ont permis aux acheteurs, dans la cadre de travaux
modificatifs acquéreurs (TMA) de demander à ce que le logement soit uniquement « visitable », c’est-à-dire que seul le
séjour soit accessible. Le logement doit pouvoir devenir entièrement accessible par le biais de travaux simples. Cette
possibilité déjà bien intégrée2 dans les pratiques des promoteurs, assure la faisabilité des exigences à coût constant dès
lors qu’elles sont prises en compte dans la conception.

Selon les chiffres du FIPHFP (Fond pour l’Insertion des Personnes Handicapées dans la Fonction Publique) de 2013,
300 000 personnes deviennent handicapées chaque année (tout type de handicaps confondus). L’INSEE estime de son
côté que la part de la population française utilisant un fauteuil roulant est comprise entre 2 et 3 %. En l’absence d’une
réflexion en amont, les travaux d’adaptations des logements peuvent être conséquents. Mais en prévoyant que le
logement puisse évoluer par des travaux simples, cette opération peut être réalisée à moindre coût, comme c’est
aujourd’hui le cas pour les TMA évoqués ci-dessus. Ainsi, le gain potentiel associé à l’obligation de travaux simples peut
être conséquent, et sera calculé au regard de l’arrêté d’application.

Les impacts marketing et commerciaux que peuvent avoir ces changements dans la manière dont les promoteurs
présentent leurs produits (par exemple en présentant des plans d’appartement plus attractifs aux personnes valides car
mieux agencés) ne sont pas pris en compte.

2. Sur l’adaptation des dispositions liées aux ascenseurs

Coût relatif à l’installation d’ascenseurs dans bâtiments d’habitation de plus de 2 étages

Jusqu’alors, si le bâtiment d’habitation comportait plus de 3 étages, au-dessus ou en-dessous du rez-de-chaussée, alors
l’installation d’un ascenseur était obligatoire.

1
https://www.economie.gouv.fr/files/directions_services/cgefi/rapport/Rapport-sur-les-Modalites-d-application-
des-regles-d-accessibilite-du-cadre-bati.pdf.
2
Voir les communications sur les sites des promoteurs : Vinci Immobilier, Marignan Immobilier, Actifi, FAQ de
Bouygues Immobilier, Equinox.

8
Avec le présent projet de décret, son installation sera obligatoire pour les bâtiments d’habitation de plus de 2 étages,
augmentant ainsi l’assiette de logements accessibles ou évolutifs.

L’évaluation économique de l’impact de la mesure est rendue complexe pour plusieurs raisons :
- le nombre de constructions annuelles impacté est indisponible et difficile à estimer. En effet, il n’existe pas à ce
jour de données indiquant à la fois le nombre d’étages et le nombre de logements dans chaque bâtiment ;
- les bénéfices de l’installation d’un ascenseur varient fortement en fonction de l’étage du logement, de sa
localisation et des préférences des usagers ;
- les bénéfices socio-économiques se mesurent sur des périodes longues et sont difficiles à quantifier ;
- les études disponibles utilisant des méthodes de prix hédoniques sont restreintes à des territoires spécifiques.

Ces difficultés obligent à prendre des hypothèses fortes pour estimer les coûts à court terme. Les bénéfices à longs
termes ne seront pas quantifiés.

L’indicateur logement du ministère3 fournit le nombre d’appartements construits par an : En 2016, près de 193 000
logements collectifs ont été commencés (166 590 logements collectifs et 26 296 logements en résidence). Étant donné
que l’on ne dispose pas d’indications sur le nombre d’étages et d’appartements par immeuble, on prendra comme
hypothèse une répartition par nombre d’étages équivalente à celui du stock de logement existant. Or, comme il est
possible de le constater sur le tableau ci-après qui regroupe les données issues de la base Sitadel2, environ 10 % des
immeubles collectifs autorisés chaque année comporte 3 étages. En appliquant ce facteur, on peut considérer que
19 300 logements par an seront impactés par la mesure.

Nombre de bâtiments d’habitation collectifs autorisés chaque année (source : Sitadel2)


Année NC < R+3 R+3 > R+3 Total Part de R+3
2008 1074 5330 743 654 7801 10 %
2009 2495 2258 525 444 5722 9%
2010 3289 2152 658 656 6755 10 %
2011 3562 2265 667 786 7280 9%
2012 3460 1719 623 682 6484 10 %
2013 2961 1614 517 575 5667 9%
2014 2700 1269 488 539 4996 10 %
2015 2906 1470 533 609 5518 10 %
2016 3326 1562 638 801 6327 10 %
2017 3224 1599 758 877 6458 12 %

Le prix moyen d’achat d’un logement en collectif étant de 208 000 euros4 et la part du coût de construction dans le prix
de vente des logements étant de 48,2 %5, le coût moyen de construction peut être estimé à 100 000 euros (208 000 € x
48 %). Or, d’après le Conseil national de la comptabilité6, le surcoût à la construction d’un ascenseur est de 2,8 %. Le
surcoût par logement est donc en moyenne de 2 800 euros (100 000 x 2,8 %). Sur l’ensemble des logements construits,
le surcoût annuel pour les entreprises de construction sera ainsi 54 millions d’euros (19 300 x 2 800 €). Il est à noter
que ce surcoût pourrait être répercuté sur le prix de vente des logements.

3
Indicateurs logement - www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr.
4
Source : prix moyen au m² et surface sur LaCoteImmo / SeLoger.com.
5
Source : Fédération française du bâtiment, Analyse de l’évolution comparée des prix et des coûts dans le
bâtiment, chiffres 2011 de la Caisse de garantie immobilière du bâtiment.
6
Conseil national de la comptabilité, avis n° 2004-11, 23 juin 2004.

9
Quant au coût des charges annuelles liées à l’entretien pour les particuliers, il représente 3 € par m² habité par an,
d’après la fédération française des ascenseurs. La surface moyenne des logements collectifs étant de 63 m27 et le
nombre annuel de nouveaux logements nécessitant un ascenseur étant de 19 300, le coût annuel d’entretien des
ascenseurs est estimé à 3,6 millions d’euros la première année (19 300 x 63 x 3 €), à 7,3 millions d’euros la deuxième
année ([19 300 + 19 300] x 63 x 3 €) et à 10,9 millions d’euros la troisième année ([19 300 + 19 300 + 19 300] x 63 x
3 €), soit un coût moyen annuel de 7,3 M€ pour les particuliers.

Gain à la revente relatif à l’installation d’ascenseurs dans bâtiments d’habitation de plus de 2 étages (non pris en
compte)

Les bénéfices réalisés lors de la revente du logement par les propriétaires ne sont pas pris en compte en raison de
l’absence de lien de causalité immédiat avec la mesure envisagée. Par ailleurs, dans la mesure où ces surcoûts seront
supportés par les nouveaux acheteurs, l’impact est, à terme, neutre pour l’ensemble des particuliers. Toutefois, et pour
information, les gains pour les propriétaires sur la revente du logement pourraient être les suivants :
- les méthodes d’évaluations de prix des logements montrent sur différents marchés que la présence d’un
ascenseur augmente la valeur de l’appartement d’au moins 6 %8 par rapport à un immeuble identique sans
ascenseur ;
- ce gain n’est révélé que lors de la revente du logement. Or, les chiffres du conseil supérieur du notariat de 2017
montrent que les propriétaires conservent en moyenne leur appartement durant 9 ans et 6 mois. Si l’on fait
donc l’hypothèse que les acquéreurs vont tous revendre leur logement au bout de 10 ans, alors le gain pour les
particuliers sera de 241 millions d’euros TTC (19 300 x 208 000 € x 6 %) ;
- en faisant l’hypothèse que ce gain est uniformément réparti sur dix ans, le gain pour les propriétaires pourrait
être de 24,1 millions d’euros sur la revente des logements pour les propriétaires (241 M€ / 10).

Gain relatif à la suppression de la réservation pour l’installation ultérieure d’un ascenseur dans les bâtiments
d’habitation comprenant plus de quinze logements situés en étages :

D’après la base Sitadel en 2017, environ 750 immeubles autorisés sont des bâtiments en R+3.

En faisant l’hypothèse que ces bâtiments comprennent plus de 15 logements en étages – et qu’ils devaient jusqu’alors
réserver un espace pour l’installation ultérieure d’un ascenseur – et en admettant que les bâtiments en R+2 et R+1 ne
disposent pas plus de 15 logements en étages, cela implique que ce sont environs 750 bâtiments qui étaient concernés
par cette mesure.

Or, selon Centre de recherche pour l’intégration des différences dans les espaces de vie (CRIDEV), une telle réservation
a un impact minimal de 9 000 € par bâtiment et par étage (contre environ 20 000 € par bâtiment et par étage pour
l’installation d’un ascenseur). Dans cette étude, il est en effet indiqué que cette opération n’est pas anodine : en plus
de la perte générée par les m² non-construits, « l'ensemble des ouvrages du gros-œuvre (fosse, gaine, édicule,
ventilations, réserves pour canalisations électriques ou hydrauliques, éventuel local de machinerie, …), ainsi que les
éventuels isolants acoustiques ou thermiques imposés par les réglementations en vigueur devront être mis en œuvre à
la construction afin de réduire le coût des travaux et la gêne occasionnée aux occupants lors de l’installation de
l'équipement. Les condamnations provisoires des baies palières devront être réalisées en maçonnerie de petits

7
Source : INSEE, Les conditions de logement en France, édition 2017.
8
Voir notamment E Baldemir et al. « Estimating hedonic demand parameters in real estate market : the case of
Mugla », Erciyes Unversity Papers, 43:67-82, 2015 ; LM Dorantes et al. « Analysis of House Prices to Assess
Economic Impacts of New Public Transport Infrastructures », Transportation Research Record, 2245: 131-139,
2011 ; J Garcia et al. « Local public expenditures and housing prices », Urban Studies, 47(7) : 1501-1512, 2010 ; R
Maurer et al. « Hedonic price indices for the Paris housing market », Allgemeines Statistisches Archiv, 88: 303-
326, 2004.

10
éléments, les réservations dans les planchers pour d'éventuelles trappes d'accès devront être prises en compte dans les
calculs de structures et figurer sur les plans. »9.

En considérant l’estimation la plus basse, la suppression de cette mesure entrainera une économie annuelle de 20,3
millions d’euros pour les entreprises de construction (750 x 9 000 € x 3). Il est à noter que cette économie pourrait
être répercutée sur le prix de vente des logements.

Gain relatif aux impacts socio-économiques (non pris en compte) :

L’évaluation ne prend pas en compte les impacts socio-économiques liés aux gains de mobilité pour les personnes à
mobilité réduite, à la réduction de la dépendance pour les personnes âgées ou handicapées et à la simplification des
déplacements. De par la diversité des variables à prendre en compte, il est impossible de quantifier ces impacts, mais il
paraît néanmoins justifié de penser qu’ils constitueraient un gain non négligeable.

3. Sur la révision du délai passé lequel le silence du bailleur vaut accord pour toute demande de travaux
d’accessibilité

Cette disposition n’a pas d’impacts économiques mais permet une simplification des modalités d’échanges entre
bailleurs et locataires (voir impacts qualitatifs).

4. Sur la révision de l’échéancier de paiement des maisons individuelles avec fourniture de plan de façon à ce
que la mise en œuvre des enduits extérieurs corresponde aux sommes dues.

Cette disposition n’a pas d’impacts économiques. En effet, cela consiste uniquement à revoir la répartition dans le
temps de la somme due au constructeur sans en changer le montant total.

B/ SUR LES IMPACTS DE L’ARRÊTÉ

1. À propos de la précision selon laquelle le ressaut du bac de douche accessible ne peut être supérieur à 2 cm

Les constructeurs répondent déjà à cette disposition dans le cas d’ERP neufs (article 16 de l’arrêté du 20 avril 2017).
Pleinement maîtrisée, l’application de cette disposition aux bâtiments d’habitations neufs va donc, comme pour les
ERP, être sans conséquence sur les coûts de construction.

2. À propos des logements évolutifs et de la définition des travaux simples

Sont considérés comme simples, les travaux respectant les conditions suivantes :
- être sans incidence sur les éléments de structure ;
- ne pas nécessiter une intervention sur les chutes d’eau, sur les alimentations en fluide et sur les réseaux
aérauliques situés à l’intérieur des gaines techniques appartenant aux parties communes du bâtiment ;
- ne pas intégrer de modifications sur les canalisations d’alimentation en eau, d’évacuation d’eau et
d’alimentation de gaz nécessitant une intervention sur les éléments de structure ;

9
CRIDEV. « Étude économique mesurant l’impact financier de la nouvelle réglementation sur le cadre bâti ».
Juillet 2008.

11
- ne pas porter sur les entrées d’air ;
- ne pas conduire au déplacement du tableau électrique du logement.

Ainsi définis, les travaux simples consistent principalement en un déplacement (ou suppression) de cloisons sèches en
vue de rendre accessible un logement évolutif.

Différents coûts estimés par la Fédération Française du Bâtiment :


- coût de suppression d’une cloison 2 x 2,7 m : 292 € HT ;
- coût de mise en place d’une cloison 2 x 2,7 m : 624 € HT.

a. Travaux de mise en accessibilité d’un logement évolutif – La nature et l’ampleur des travaux à envisager dépendra
fortement des besoins spécifiques de l’occupant et de l’organisation initiale de l’appartement. L’évaluation des coûts
pour tous les types de logements n’étant pas possible, nous allons considérer un exemple crédible de travaux
réalisables pour adapter un logement :
- l’abattement d’une cloison de 2m pour réunion la salle d’eau et le WC accessible ;
- le déplacement (suppression et création) d’une cloison de 4m pour adapter la chambre ;

pour un total s’élevant donc à 2 340 € TTC ([292 € x 3 + 624 € x 2] x 1,1) comprenant une TVA travaux de 10 %.

b. Travaux d’adaptation d’un logement accessible – Ce type de logement, directement adapté aux besoins des
personnes utilisatrices de fauteuil n’est pas adapté à tous les besoins. En effet, les personnes qualifiées de « valides »
privilégieront une petite chambre et une petite salle d’eau au profit d’un plus grand séjour par exemple. Le
vieillissement de la population pousse également à mener des réflexions au sujet de l’adaptabilité des logements : les
personnes âgées, nombreuses à avoir des problèmes d’équilibre peuvent privilégier des cloisons rapprochées afin
d’avoir un support en tout point du logement. Or, le logement accessible n’est pas conçu pour être évolutif, ce qui se
traduit par une augmentation significative des travaux d’adaptation.

S’il apparaît impossible d’évaluer les coûts de transformation pour tous les types de logement, l’ANAH évoque sur son
site un prix moyen des travaux d’adaptation de 12 000 € HT, soit 13 200 € TTC. Il faut retrancher à ce montant, le coût
induit par l’achat et l’installation des équipements (barres d’appui, douche et lavabos accessibles, etc.). En l’absence de
précisions, nous estimons que ces travaux sont responsables d’un tiers de ce montant. Nous considérerons ainsi un
coût d’adaptation s’élevant à 8 800 € TTC (13 200*2/3).

En conclusion, l’introduction du logement évolutif permet de faire économiser 6 460 € TTC (8 800 € - 2 340 €) au
financeur des travaux d’adaptation. En l’absence de données disponibles sur le nombre de travaux d’adaptation et la
typologie des logements, il n’est néanmoins pas possible de chiffrer l’impact économique global de cette mesure.

12
IV. ÉVALUATION QUANTITATIVE DES IMPACTS

Impacts financiers globaux


Moyenne annuelle calculée sur 3 ans (ou 5 ans si le projet de texte l’exige)
Collectivités État et
Services
Particuliers / territoriales et établissements
Entreprises déconcentrés Total
Associations établissements publics
de l’État
publics locaux nationaux
Coûts 54 M€ 7,3 M€ 61,3 M€
Gains 20,3 M€ 20,3 M€
Impact net 33,7 M€ 7,3 M€ 41 M€

Répartition dans le temps des impacts financiers globaux


à compter de la date de publication prévisionnelle
Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5
N+1 N+2 N+3 (si nécessaire) (si nécessaire)

Coûts 57,6 M€ 61,3 M€ 64,9 M€


Gains 20,3 M€ 20,3 M€ 20,3 M€
Impact net 37,3 M€ 41 M€ 44,6 M€

Les dispositions envisagées n’ont pas d’impact sur les entreprises ☐

Cartographie et nombre des entreprises concernées

Grandes
TPE PME ETI Total
entreprises
Construction de bâtiment 22 500
Nombre total d’entreprises 22 500

Détails des impacts sur les entreprises


Moyenne annuelle calculée sur 3 ans

Investissement Fonctionnement Total Nombre ETP concernés

Coûts 54 M€ 54 M€
Gains 20,3 M€ 20,3 M€
Impact net 33,7 M€ 33,7 M€

13
Les dispositions envisagées ne s’appliquent pas aux collectivités territoriales ☒

Cartographie et nombre des collectivités concernées


Établissements
Bloc communal Départements Régions publics locaux
(EPL)
Précisez le nombre
(voire « toutes » / « tous »)
si nécessaire, précisez le périmètre/la
typologie/la nature concerné(e)
(notamment pour les EPL)
Nombre total

Répartition des impacts entre collectivités territoriales


Moyenne annuelle calculée sur 3 ans

Bloc communal Départements Régions Total


Coûts
Gains
Impact net

Détails des impacts sur les collectivités territoriales


Moyenne annuelle calculée sur 3 ans
Nombre ETP
Investissement Fonctionnement Total
concernés
Coûts
Gains
Impact net

Répartition dans le temps des impacts financiers sur les collectivités territoriales
à compter de la date de publication prévisionnelle
Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5
N+1 N+2 N+3 (si nécessaire) (si nécessaire)
Coûts
Gains
Impact net

14
Les dispositions envisagées n’ont pas d’impact sur les particuliers ou les associations ☐

Détails des impacts sur les particuliers / associations


Moyenne annuelle calculée sur 3 ans
Nombre personnes
Investissement Fonctionnement Total
concernées
Coûts 7,3 M€ 7,3 M€
Gains
Impact net 7,3 M€ 7,3 M€

Répartition dans le temps des impacts financiers sur les particuliers / associations
à compter de la date de publication prévisionnelle
Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5
N+1 N+2 N+3 (si nécessaire) (si nécessaire)
Coûts 3,6 M€ 7,3 M€ 10,9 M€
Gains
Impact net 3,6 M€ 7,3 M€ 10,9 M€

Les dispositions envisagées n’ont pas d’impact sur les administrations de l’État et assimilées ☒

Détail des impacts sur les administrations de l’État (et autres organismes assimilés)
Moyenne annuelle calculée sur 3 ans

Investissement Fonctionnement Total Nombre ETP concernés

Coûts
Gains
Impact net

Répartition dans le temps des impacts financiers sur les administrations de l’État (et autres organismes assimilés)
à compter de la date de publication prévisionnelle
Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5
N+1 N+2 N+3 (si nécessaire) (si nécessaire)
Coûts
Gains
Impact net

15
V. ÉVALUATION QUALITATIVE DES IMPACTS

Description des impacts

Contraintes nouvelles Allègements et simplifications

Obligation nouvelle d’installer un


ascenseur dans les bâtiments Suppression de l’obligation de
Impacts attendus sur les d’habitations collectifs de 3 étages. réserver un espace pour l’installation
entreprises, notamment les
Obligation de réserver un espace ultérieur d’un ascenseur pour les
artisans, TPE et PME
pour l’installation ultérieure d’un bâtiments de 1 et 2 étages
bac de douche accessible.
Entreprises

Impacts attendus sur la Simplification pour mettre en œuvre


production, la compétitivité des solutions innovantes concernant
et l’innovation l’évolutivité des logements.

Possibilité d’acheter un logement


Possible répercussion du surcoût sur
adapté aux besoins spécifiques du
Impacts sur les clients ou le prix d’achat de logements dans les
client sans passer par des
usagers des entreprises immeubles dont l’installation d’un
procédures complexes telles que les
ascenseur est rendue obligatoire.
TMA

Mise en place de normes de


Seuls 20 % des logements seront
construction qui rendent possible
directement accessibles aux
l’occupation des logements par des
personnes utilisatrices de fauteuils
personnes âgées ou des personnes
roulants. Les logements évolutifs
Impacts attendus sur la handicapées, en distinguant ce qui
devront faire l’objet de travaux
société est exigé dès la livraison des
simples, à la charge de l’occupant
logements et ce qui permet
Particuliers /

dans le secteur privé ou à la charge


Associations

l’adaptation aisée desdits logements


du bailleur dans le secteur social,
aux besoins différents et singuliers
afin de pouvoir être accessibles.
des occupants successifs.

Simplification des procédures de


demandes d’adaptation des
Impacts attendus sur les logements auprès des bailleurs pour
particuliers les locataires.
Amélioration de l’adaptabilité et de
l’évolutivité des logements neufs

Impacts attendus sur les


Collectivit

territorial

collectivités territoriales,
és

es

notamment les plus petites


collectivités

16
Description des impacts

Contraintes nouvelles Allègements et simplifications

Impacts attendus sur les


usagers des services publics

Impacts attendus sur les


services d’administration
centrale
(voir ci-après pour services
déconcentrés)
État

Impacts attendus sur d’autres


organismes administratifs

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VI. ÉVALUATION DES IMPACTS SUR LES SERVICES DÉCONCENTRÉS DE L’ÉTAT

Les dispositions envisagées n’ont pas d’impact sur l’organisation ou les missions des services
déconcentrés de l’État ☒

Description des objectifs poursuivis par le projet de texte sur les services déconcentrés de l’État

Portée interministérielle du texte : ☐ oui ☐ non


Nouvelles missions : ☐ oui ☐ non
Évolution des compétences existantes : ☐ oui ☐ non
Évolution des techniques et des outils : ☐ oui ☐ non

Types et nombre de structures déconcentrées de l’État concernées

Structures Types Nombre

Directions interrégionales
Services régionaux
Services départementaux

Moyens / contraintes des services déconcentrés de l’État

Impacts quantitatifs

Année 1 Année 2 Année 3


Coût ETPT moyen
Gain ETPT moyen
Moyens humains supplémentaires ou redéploiement
Coût financier moyen
Gain financier moyen
Dotations supplémentaires ou redéploiement

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Impacts qualitatifs
Définition de l’indicateur de suivi
Préciser l’indicateur
Structures ou outils de pilotage
Décrire
Formations ou informations
Décrire
Mesure de la qualité de service
Décrire

Appréciation sur l’adéquation objectifs / moyens / contraintes des services déconcentrés de l’État

Précisions méthodologiques

Test ATE (administration territoriale de l’État)


Joindre les fiches de consultation des services déconcentrés

Test ATE réalisé ☐ oui non

Modalités de réalisation de la fiche

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VII. ÉVALUATION DES IMPACTS SUR LES JEUNES

Les dispositions envisagées n’ont pas d’impact sur la jeunesse ☒

Dispositif envisagé par le(s) projet(s) de Nombre de jeunes Public cible (étudiants, Âge des jeunes
texte concernés jeunes actifs, …) concernés

Dispositifs contenant des bornes d’âges

Le projet de texte comporte-t-il des limitations suivant l’âge ? ☐ oui ☐ non

Les limitations envisagées sont-elles justifiées ?

Des mesures compensatoires sont-elles envisagées ?

Dispositifs spécifiques aux jeunes


Le projet de texte apporte-t-il des réponses spécifiques aux thématiques de
☐ oui ☐ non
la jeunesse ?
Les jeunes sont-ils sous-représentés dans le public concerné par le projet de
☐ oui ☐ non
texte ?

Si oui, faut-il prévoir des mécanismes compensateurs ? ☐ oui ☐ non

La situation des jeunes sera-t-elle différente après l’entrée en vigueur de ce


☐ oui ☐ non
projet de texte ?

Quels sont les dispositifs spécifiques envisagés ?

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Liste des impacts sur les jeunes

Impacts économiques sur les jeunes


Décrire

Impacts administratifs sur les jeunes


Décrire

Autres impacts sur les jeunes


Décrire

Dimension prospective et intergénérationnelle

Quel est l’impact à long terme des mesures envisagées pour les jeunes d’aujourd’hui ?

Quel est l’impact des mesures envisagées pour les jeunes de demain ?

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VIII. NÉCESSITÉ ET PROPORTIONNALITÉ

Nécessité

Marge de manœuvre laissée par la norme


supérieure Décret d’application
Justifier le choix effectué

Alternatives à la réglementation
Préciser les autres dispositifs

Comparaison internationale
Décrire les mesures équivalentes adoptées

Proportionnalité

Mesures d’adaptation prévues pour certains


publics
Préciser les mesures

Mesures réglementaires ou individuelles


d’application
Préciser les mesures
Les dispositions des articles 1er à 3 s’appliquent aux demandes de
Adaptation dans le temps permis de construire déposées à compter du 1er juillet 2019. Les
Justifier la date d’entrée en vigueur dispositions de l’article 4 s’appliquent à compter du lendemain du jour
de la publication du présent décret.

Mesures d’accompagnement

Expérimentation
Préciser la date et la nature de l’expérimentation

Information des destinataires Passage au CSCEE et diffusion d’informations auprès des acteurs de la
Préciser la nature de support construction

Accompagnement des administrations


Préciser la nature de l’accompagnement

Obligations déclaratives
Préciser la nature des obligations
Dans un délai de cinq ans à compter de la promulgation de la loi ELAN,
Évaluation ex-post
le Gouvernement doit remettre au Parlement un rapport évaluant
Préciser l’échéance
l’application du logement évolutif.

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