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1.1.1.

standard

Il s'agit de la méthode la plus couramment utilisée dans l'industrie où l'interaction sol-


fondation est représentée par un ensemble de ressorts p-y distribués tout au long du pieu fournis
par les normes de conception actuelles [32], [33] (voir Figure Erreur ! Il n'y a pas de texte
répondant à ce style dans ce document..1). Contrairement à la méthode simplifiée, la
stratigraphie variable du sol peut également être modélisée. Cette méthode n'est cependant
applicable que pour les fondations profondes. La relation entre la charge p et le déplacement
latéral y, dite courbe p-y, recommandée par les normes de conception pétrolière en mer API
« American Petroluim Institute » et DNV « Det Norske Veritas » sous charge cyclique, est
exprimée comme suit:

Pour Z>ZR :

Erreur ! Il
1
n'y a pas de
y 3 texte
p={ 0.5pu ( ) for y ≤ 3yc répondant à
yc
0.72pu for y > 3yc ce style
dans ce
document..1

et pour Z≤ZR :

1
y 3 Erreur ! Il
0.5pu ( ) for y ≤ 3yc n'y a pas de
yc
texte
Z (y − 3yc )
p = 0.72pu [1 − (1 − ) ] for 3yc < y ≤ 15yc répondant à
ZR 12yc ce style
Z dans ce
0.72pu for y > 15yc
{ ZR document..2

𝑝𝑢 est la résistance ultime du sol et elle peut se mettre sous la forme :


Erreur ! Il
n'y a pas de
𝑐Z texte
𝑝𝑢 = 3𝑐 + 𝛾Z + 𝐽 𝑓𝑜𝑟 𝑍 < 𝑍𝑅
{ 𝐷 répondant à
𝑝𝑢 = 9𝑐 𝑓𝑜𝑟 𝑍 ≥ 𝑍𝑅 ce style
dans ce
document..3

où c est la résistance au cisaillement non drainée pour des échantillons de sol argileux non
perturbés (kpa), D est le diamètre du pieu en (m), γ est le poids unitaire effectif du sol KN / m3,
J est une constante empirique sans dimension avec des valeurs allant de 0,25 à 0,5, Z est la
profondeur sous la surface du sol en m et ZR est la profondeur de la zone de résistance réduite
en m, est définie comme:

Erreur ! Il
n'y a pas de
6𝐷 texte
𝑍𝑅 = répondant à
𝛾D
+𝐽 ce style
𝑐
dans ce
document..4

Erreur ! Il
n'y a pas de
texte
𝑦𝑐 = 2.5𝜀𝑐 𝐷 répondant à
ce style
dans ce
document..5

avec 𝑦𝑐 est le déplacement latéral critique qui se produit à la moitié de la résistance maximale
du sol, obtenue lors d'essais de compression non drainés en laboratoire d'échantillons de sol non
perturbés.
Figure Erreur ! Il n'y a pas de texte répondant à ce style dans ce document..1 Modélisation de la fondation par la méthode
standard (courbe p-y)

1.1.2. Méthodes avancées:

Il s'agit d’utiliser les modèles de matériaux du sol prédéfinis dans les logiciels d'éléments
finis. L’utilisation de ces modèles nécessite une bonne maitrise des lois de comportements des
matériaux. De plus, l’application de ces modèles génèrent un temps de calcul tellement
important que ces calculs deviennent lourds et par conséquent onéreux. L'avantage est que ces
solutions offrent une grande précision.

2. Quantification des incertitudes

Comme dans tout type de prédiction scientifique, des incertitudes existent dans l'analyse
d'ingénierie structurelle. En pratique, l'estimation des paramètres d'entrée d'un système
structurel peut être difficile ou imprécise, c'est-à-dire incertaine. Le fait que les paramètres
d'entrée soient incertains conduit également à une incertitude sur la réponse du système, donc
dans la prédiction de la réponse structurelle. Si les informations des paramètres d'entrée sont
inconnues et que les statistiques de ces paramètres ne peuvent pas être évaluées, la théorie des
ensembles flous peut être appliquée, [34]. Dans le cas d'informations statistiques connues, par
exemple, les distributions de probabilité des paramètres d'entrée sont connues, la réponse du
système peut être déterminée à l'aide de la théorie des probabilités en utilisant des processus ou
des champs aléatoires, Ghanem et Spanos (1991) [35].

2.1. Classification des incertitudes

Pour la quantification et la description mathématique des incertitudes, les procédures


statistiques et probabilistes fournissent un cadre solide pour un traitement raisonnable de
l'analyse de ces incertitudes. De plus, il existe diverses sources d'incertitudes à traite, on peut
citer par exemple les incertitudes inhérentes, les incertitudes statistiques, les incertitudes de
modèle. Dans la littérature, ces incertitudes sont souvent classées en catégories épistémiques et
aléatoires :
L'incertitude épistémique décrit une carence potentielle dans toute phase de
modélisation qui est due à des connaissances imparfaites, à l'ignorance ou à des limitations
d'informations dans la construction du modèle mathématique d'un système physique et / ou dans
son calcul numérique. Des exemples pourraient inclure le manque de précision dans les
paramètres structurels ou dans les conditions aux limites, le manque de modélisation du système
physique ou une insuffisance des données expérimentales. D'après la description qui précède,
il est clair que de telles incertitudes peuvent être réduites en collectant plus d'informations.
L'incertitude aléatoire a un caractère aléatoire ou une variabilité inhérente aux propriétés
physiques, telles que la variabilité ou la dispersion des propriétés des matériaux, des paramètres
géométriques, etc…, d'un système dans le temps et dans l'espace. Des informations
supplémentaires ne peuvent pas réduire ce type d'incertitude.
Conceptuellement, les analyses qui impliquent des incertitudes épistémiques et aléatoires
impliquent les trois entités mathématiques distinctes suivantes, Helton et coll. [2008] [36].
1. Une caractérisation de l'incertitude aléatoire.
2. Une fonction qui prédit les quantités d’intérêts.
3. Une caractérisation de l'incertitude épistémique.

2.2. Propagation d’incertitudes

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