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Franklin SOSA Semestre d’Automne 2021 Prof.

Negel JOACHIM

INTRODUCTION

L’herméneutique a comme tâche l’interprétation des textes de l’écriture1. S. Paul l’emploie déjà
dans son épitre au Corinthiens pour parler d’un don de l’Esprit qui sont donnés à certains membres
de la communauté, chargés d’exposer la Parole de Dieu. Cette fonction d’interprétation suppose un
message du Maître et une présentation orale et/ou écrite. Or, l’herméneutique biblique a comme but
l’intelligence du texte transmis, de comprendre un texte et de le rendre clair et catéchétique pour
l’époque concerné.
L’HERMÉNEUTIQUE

La première partie de l’herméneutique de Ricœur se situe d’abords dans l’évolution de sa pensée, et


puis au sein de la tradition herméneutique. La section sur l’évolution de la pensée de Ricœur aurait
peut-être mérité d’être encore développée, car elle maintien en place le dialogue constant du
philosophe avec la Bible. On découvre que c’est à partir de l’étude de le symbolique du mal, dans le
récit de la Genèse, qu’il a orienté ses recherches vers l’herméneutique. Ricœur donne quatre sens
aux écritures. La première est le sens littérale. C’est celui qui est issu de la compréhension
linguistique de l’énoncé et est celui que l'auteur entend signifier. Puis le sens allégorique qui
l’interprétation d’un passage de l’Ancien Testament en fonction de l’Incarnation du Christ, ou, si
l'on préfère, il peut être l’explication des événements de l’Ancien Testament par les événements de
la vie du Christ décrits dans le Nouveau Testament. Ensuite le sens moral qui cherche dans le texte
des figures, des vices ou vertus, des passions ou des étapes que l'esprit humain doit parcourir dans
son ascension vers Dieu. Et finalement le sens analogique obtenu par l'interprétation des Évangiles,
afin de donner une idée des réalités dernières qui deviendront visibles à la fin des temps. Ce sens
concerne l’avenir
ENJEUX
Nous trouvons que l’herméneutique est vitale non seulement pour les études mais ainsi que pour le
ministère. Les études sont basées sur ce processus qui sert à interpreter des textes anciens. Nous
oserons dire même que sans cette interpretation, il n’y aurait pas d’études ni philosophiques ni
théologiques. C’est ce même processus qui donne à l’Église son pouvoir en tant que interprète
universelle des Écritures Saintes. En tenant qu’Église, et demeure terrestre de l’Esprit Saint, l’église

1 PETIT J-C, Herméneutique philosophique et théologie, Laval, p. 160.


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possède l’herméneutique par excellence2. Comme dit S. Augustin, « Je ne croirais pas à l’Evangile,
si l’autorité de l’Eglise catholique ne m’y poussait3 ».

2 CEC, n°109.
3 S. AUGUSTIN, fund. 5, 6 : PL 42, 176, cité par le CEC, n°119.

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