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Partie B

TS1
Contrôle du jeudi 25 avril 2013 La durée de l’exposé est conforme au règlement du concours si elle est comprise entre 535 et 665 secondes.
(4 h) Soit X la variable aléatoire qui à chaque candidat associe la durée de son exposé en secondes. On suppose que
X suit la loi normale d’espérance 600 et d’écart-type 30.

1°) Calculer la probabilité qu’un exposé choisi au hasard soit de durée convenable.

Partie commune (3 heures) 2°) Calculer la probabilité qu’un exposé choisi au hasard soit de durée trop courte pour être recevable.

3°) Quelle est la durée minimale, à une seconde près, des 10 % d’exposés les plus longs ?
I. (5 points)
4°) Déterminer l’intervalle fermé I, centré sur 600, tel que P  X  I   0,9 . On arrondira les bornes au millième.
  
 
Dans l’espace muni d’un repère orthonormé O, i , j , k , on considère les points A(2 ; 4 ; 1), B(0 ; 4 ; – 3),
Partie C
3 9
C(3 ; 1 ; – 3), D(1 ; 0 ; – 2), E(3 ; 2 ; – 1), I  ; 4 ;   .
5 5 On admet dans cette partie que 85 % des exposés sont de durée convenable. On choisit au hasard 30
Pour chacune des cinq affirmations suivantes, dire, sans le justifier, si elle est vraie ou si elle est fausse. enregistrements.
Chaque réponse exacte rapporte un point ; chaque réponse fausse enlève un point. Le nombre d’enregistrement est suffisamment important pour que l’on puisse assimiler ce choix à un tirage
Aucun point n’est ajouté ou retranché en l’absence de réponse. avec remise de 30 enregistrements.
Soit Y la variable aléatoire représentant le nombre d’exposés, parmi les 30, dont la durée est convenable.
1°) Une équation cartésienne du plan (ABC) est 2x  2y – z –11  0 .
1°) Quelle est la loi de Y ? Préciser ses paramètres.
2°) Le point E est le projeté orthogonal de D sur le plan (ABC).
2°) Quelle est la probabilité qu’exactement 20 des 30 enregistrements soient de durée convenable ?
3°) Les droites (AB) et (CD) sont orthogonales.
3°) Quelle est la probabilité qu’au plus la moitié des enregistrements soit de durée convenable ?
 x   1  2t

4°) La droite (CD) est donnée par la représentation paramétrique suivante :  y   1  t ( t   ). III. (5 points)
z  1  t

 
1 1
e  nx e  nx
Pour tout entier naturel n, on pose I n  dx et J n  dx .
5°) Le point I est sur la droite (AB). 1 x 1  x 
2
0 0

II. (5 points) On ne cherchera pas à calculer I n et J n .

Les candidats à un oral de concours s’enregistrent pour vérifier que la durée de leur exposé est conforme au 1°) a) Soit n un entier naturel fixé.
règlement de ce concours. Chaque candidat peut s’exprimer soit en français, soit en anglais. On sait que : e  nx e  nx
Démontrer que pour tout réel x   0 ;1 , on a : 0    e  nx .
1  x  1 x
2

80 % des candidats interrogés s’expriment en français,


18,6 % des candidats interrogés font un exposé en anglais de durée conforme au règlement, b) Déterminer lim I n et lim J n .
n   n  
83 % des candidats qui s’expriment en français ont un exposé de durée conforme au règlement.
e nx
On interroge au hasard un candidat ; chaque candidat a la même probabilité d’être interrogé. 2°) a) Pour tout entier naturel n, on note f n la fonction définie sur l’intervalle  0 ;1 par f n  x   .
1 x
e nx
a) Démontrer que pour tout réel x   0 ;1 , on a : f n '  x    nf n  x  
On donnera les probabilités arrondies au millième le cas échéant (sauf pour la question 3°) de la partie C).
.
1  x 
2

Partie A
1  e n 
b) En déduire que pour tout entier naturel n  1 , on a : I n   1   Jn  .
1°) Calculer la probabilité que la durée de l’exposé soit conforme au règlement. n 2 
On pourra utiliser les événements E : « la durée de l’exposé est conforme au règlement » et F : « l’exposé est en
c) Déterminer à l’aide de la question b) lim  nI n  .
français ». n

2°) La durée est conforme au règlement. Quelle est la probabilité que cet exposé soit en anglais ?
Partie pour les élèves n’ayant pas choisi la
spécialité mathématiques (1 heure)
I. (2 points)

 

On pose I 
 0
e x cos x dx et J 
 0
e x sin x dx .

1°) Calculer la dérivée de la fonction f : x  e x sin x. En déduire la valeur de I  J .

2°) Calculer la dérivée de la fonction g : x  e x cos x. En déduire la valeur de I – J .

3°) Calculer I et J.

II. (3 points)

x
On considère la fonction f : x  définie sur *.
ex  1

Partie A

1°) Étudier les variations de la fonction  : x  e x  1  xe x (sans les limites) ; en déduire le signe de   x 
pour x  

2°) Déterminer le sens de variation de f (sans les limites).

Partie B


3

Le but de cette partie est de déterminer un encadrement de I  f  x  dx .


1

On ne cherchera pas à calculer cette intégrale.

e x
1°) Démontrer que pour tout réel x  0 , on a : f  x   x  .
1  e x

e x 3e  x
2°) Démontrer que si 1  x  3 , alors x
 f  x  .
1 e 1  e x

 1 
 1  e3 
3°) En déduire que l’on a a  I  3a avec a  ln  .
1
 1  
 e 
II. (3 points)
Partie pour les élèves ayant choisi la spécialité
Deux fabricants de parfum lancent simultanément leur nouveau produit désigné respectivement A et B.
mathématiques (1 heure) Afin de promouvoir celui-ci, chacun organise une campagne de publicité.
L’un d’eux contrôle l’efficacité de sa campagne par des sondages hebdomadaires.
Chaque semaine, il interroge les mêmes personnes qui toutes se prononcent en faveur de l’un de ces deux
I. (2 points) produits.

Chaque année, une association de cyclotourisme prépare de nouveaux circuits. Pour satisfaire ses nombreux Au début de la campagne, 20 % des personnes interrogées préfèrent A et les autres préfèrent B.
membres, elle élabore des circuits de différents niveaux : « niveau facile », « niveau moyen » et « niveau Les arguments publicitaires font évoluer cette répartition : 10 % des personnes préférant A et 15 % des
difficile ». personnes préférant B changent d’avis d’une semaine sur l’autre.

Au premier janvier 2010, l’association a fait son bilan : La semaine du début de campagne est notée semaine 0.
 20 % de ses adhérents ont choisi le niveau facile, noté A,
 70 % de ses adhérents ont choisi le niveau moyen, noté B,  an 
Pour tout entier naturel n, l’état probabiliste de la semaine n est défini par la matrice colonne Pn    où an
 10 % de ses adhérents ont choisi le niveau difficile, noté C.  bn 
désigne la probabilité qu’une personne interrogée au hasard préfère le produit A la semaine n et bn la
Pour répondre aux attentes des adhérents et les fidéliser sur le long terme, une enquête est effectuée.
probabilité que cette personne préfère le produit B la semaine n.
Il s’avère que, d’une année à l’autre :
1°) a) Déterminer la matrice M telle que pour tout entier naturel n, on ait Pn 1  MPn .
 parmi les adhérents ayant choisi le niveau A, 40 % restent à ce niveau et 60 % passent au niveau B,
b) Calculer P7 (on donnera des valeurs arrondies au centième des coefficients).
 parmi les adhérents ayant choisi le niveau B, 70 % restent à ce niveau, 20 % reviennent au niveau A et les
autres passent au niveau C, 2°) Le fabricant de parfum qui a lancé la campagne estime qu’en fait chaque semaine seuls 80 % des
consommateurs voient leur comportement influencé comme ci-dessus par la publicité. Les 20 % restants
 parmi les adhérents ayant choisi le niveau C, 85 % restent à ce niveau et les autres reviennent au niveau B. choisissent de façon équiprobable les deux parfums.

On note : a) Établir pour n entier naturel quelconque une relation entre Pn1 et Pn faisant intervenir la matrice M et la
A l’état « l’adhérent choisit le niveau A »,  0,5 
B l’état « l’adhérent choisit le niveau B », matrice colonne N   .
C l’état « l’adhérent choisit le niveau C ».  0,5 

Pour n entier naturel, on note Pn   an bn cn  la matrice ligne donnant l’état probabiliste de la répartition b) Si les conditions initiales sont celles du début de l’énoncé, déterminer, à l’aide de la calculatrice, l’état
probabiliste des choix de parfums après 4 semaines de publicité (arrondir les résultats au millième).
dans les différents niveaux (indiqués dans l’ordre donné dans l’énoncé), au premier janvier de l’année 2010 + n.
Ainsi P0   0, 2 0, 7 0,1 .

On décide de se baser uniquement sur ces résultats pour prévoir l’évolution de la répartition à partir du premier
janvier 2010 (on néglige donc les nouveaux abonnés et les départs).

1°) Représenter cette situation par un graphe probabiliste de sommets A, B et C.


Écrire sans expliquer la matrice de transition M en ligne de ce graphe probabiliste, en respectant l’ordre
alphabétique des sommets.

2°) Une seule des trois matrices Q, R, S ci-dessous correspond à l’état probabiliste stable.
Indiquer laquelle en expliquant.

1 1 1 1 1 1 1 4 
Q  R   S 0
3 3 3 6 2 3 5 5 

Le président de l’association affirme qu’environ 50 % des adhérents choisiront après un certain nombre
d’années le niveau B. Cette affirmation est-elle correcte ?
Partie B
Corrigé du contrôle du 25-4-2013
X suit la loi N(600 ; 302 ).

I. 1°) Calculons P  535  X  665  .

Affirmation 1°) 2°) 3°) 4°) 5°) P  535  X  665   0,970

Réponse Vrai Faux Vrai Faux Vrai 2°) Calculons P  X  535  .

4°) P  X  535   0, 015


 x  2  2
 3°) Déterminons le réel u tel que P  X  u   0,1 .
On peut utiliser un système d’équations paramétriques de (AB) :  y  4    .
 z  1  4

P  X  u   0,1 Û 1– P  X  u   0,1
Avec les coordonnées de I, on observe qu’il n’y a pas de solutions. Û P  X  u   0,9
 
On peut aussi chercher si les vecteurs AI et AB sont colinéaires. Avec la calculatrice, on trouve u  638, 447  donc u  638 (valeur arrondie à l’unité).

Donc la durée minimale des 10 % exposés les plus longs est de 638 secondes environ.
II.
4°) Déterminons l’intervalle fermé I, centré sur 600, tel que P  X  I   0, 9 .
D’après l’énoncé, on a :
P  F   0,8
On pose I   600 – c ; 600  c  .
 
P F  E  0,186
P  E/F   0,83 On cherche c tel que P  X  I   0,9 (1).
Il est inutile de faire un arbre car il manque des données.
(1) donne P  X  600 – c   0, 05 (symétrie de la densité de X).
1°) Calculons P  E  .
Avec la calculatrice on obtient : 600  c  550,654391222...
D’après la formule des probabilités totales, on a :
D’où 600  c  649,345608777...
P  E   P F  E  P F  E  
I  550, 654 ; 649,346 (arrondi au millième)
P  E   P  E/F   P  F   P F  E  
P  E   0,83  0,8  0,186 Autre façon :
P  E   0, 85
1  0,9 1  0,9
On cherche a et b tel que P  X  a   et P  X  b   0,9 
2°) Calculons P F / E .   2 2

a  550, 654391222 

P F E  b  649,345608777 

P F/ E   P  E


P F/ E  
0,186
0, 85

 
P F / E  0, 219 (valeur arrondie au millième)
Partie C Donc par croissance de l’intégrale (comme les bornes sont dans le bon sens),

    
1°) Déterminons la loi suivie par Y. 1 1
e  nx
1
e nx
1 1

0 dx  dx  dx  e  nx dx soit 0  J n  I n  e  nx dx .
1  x  1 x
2
La variable aléatoire Y suit la loi binomiale de paramètres 30 (nombre de répétitions) et 0,85 (probabilité d’un 0 0 0 0 0

succès).
1


 e  nx 
1
1  e n
2°) Calculons P  Y  20  . Or pour n  * , e  nx dx      .
0  n 0 n

 30 
P  Y  20      0,8520  0,1510 1  e n
 20  Donc n  * 0  J n  In 
.
n
P  Y  20   0,006715270  (attention pour la méthode des gendarmes : n  * *)

P  Y  20   0, 007 1  e n
lim  0 donc d’après le théorème des gendarmes lim I n  0 et lim J n  0 .
n n n n

3°) Calculons P  Y  15  .
e  nx
2°) a) f n  x   ( x   0 ;1 )
P  Y  15   0, 000007078273 1 x
e  nx
P  Y  15   7  10  6 a) Démontrons que  x   0 ; 1 f n '  x    nf n  x   .
1  x 
2

 ne nx 1  x   e  nx
x   0 ;1 fn '  x  
III.
1  x 
2

e  nx e nx
x   0 ;1 fn ' x    n 
 
1 1
e  nx e  nx 
In  dx ; J n  dx 1  x 1  x 2
1 x 1  x 
2
0 0
e nx
x   0 ;1 f n '  x    nf n  x   1
1  x 
2
e  nx e  nx
1°) a) Démontrons que 0    e  nx .
1  x  1 x
2

1 e n 
b) Déduisons-en que n  1 I n  1  Jn  .
n n 2 
Pour tout réel x   0 ;1 , on a : 0  1  1  x  1  x  .
2

1 1 1 e  nx 
Donc 0    1 par passage à l’inverse dans l’inégalité (tous les nombres sont strictement 1 donne f n  x     f n '  x   .
1  x  1 x  1  x  
2 2
n
positifs).

e  nx e  nx
Par suite, 0    e  nx (car e  nx  0 ).
1  x  1 x
2

Une méthode possible consiste à procéder par différence.

b) Déterminons lim I n et lim J n .


n   n  

e  nx e  nx
Pour n  * fixé, on a x   0 ;1 0    e  nx .
1  x  1 x
2
1 e  nx 
 
1 1

Donc f n  x  dx    fn '  x  
 1  x  
2
 dx Corrigé de la partie pour les élèves n’ayant pas
0 0 n

 e  nx 
choisi la spécialité mathématiques

1
1
   fn '  x    dx
n 0 1  x  
2

1  I.

 
1 1
e nx
   f n '  x  dx  dx 
n 0 0 1  x 
2

  1°) f : x  e x sin x
 

1  nx
1 e
    f n  x   0 
1
dx   Calculons f '  x  .
n 1  x
2

 0 
 
 f '  x   e x sin x  e x cos x
1  nx
1
  f n  0   f n 1 
e
dx  x  
n  0 1  x 
2

 
 Déduisons-en la valeur de I + J.
1  e n 

e nx
1

 1   dx 
n 2 0 1  x 
2
  

 
 
IJ  e x cos x dx  e x sin x dx
1  e n 
 1   J n  (2) 0 0

n 


2
IJ  e x
cos x  e x sin x dx 
c) Déterminons lim  nI n  .
0


n  
IJ  f '  x  dx
en
0

(2) donne nI n  1   Jn . I  J   f  x  

2 0

I  J  e  sin   e0  sin 0
e n 
lim  0 I  J  e  0  e0  0
n 2
 donc par limite d’une somme, nlim

 nIn   1 . IJ 0
lim J n  0 
n 
2°) g : x  e x cos x

 Calculons g '  x  .

x   g '  x   e x cos x  e x sin x

 Déduisons-en la valeur de I – J.

 

IJ 
 0
e x cos x dx 
 0
e x sin x dx

IJ 
 0
e x
cos x  e x sin x dx 

IJ 
 0
g '  x  dx


I  J   g  x   0
I  J  e  cos   e0  cos 0
I  J  e    1  e0 1
I  J   e  1
2°) Déduisons-en les valeurs exactes de I et de J.
x – 0 +

On a I  – J donc J  – J  e  1 .
Signe de   x  – 0 –

Par suite, 2J  e 1.  
2
Signe de e x  1 + 0 +
Signe de f '  x  –
e  1
D’où J  .
2
Variations de f
e  1
Par suite, on a : I   .
2
Partie B


3
II. I f  x  dx
x
f:x 1
ex  1
e x
D f  * 1°) Démontrons que pour tout réel x ¹ 0, on a : f  x   x  .
1  e x

Partie A x
x  * f  x 
ex 1
1°) Étudions les variations de la fonction  : x  e x  1  xe x ; déduisons-en le signe de   x  pour x  e x
x  * f  x  x
x   . 
e 1  e x 
 '  x    xe x e x
x   x  * f  x  x 
e  e x  e  x
x

e x
x  * f  x  x 
x – 0 + 1  e x

Signe de – x + 0 – e x 3e  x
2°) Démontrons que si 1  x  3 , alors x
 f  x  .
Signe de e x
+ + 1 e 1  e x

Signe de  '  x  + 0 – On part de 1  x  3 .


0
Variations de  e x e x e x 3e  x
On a :  0 donc 1 x
 x x
 .
1 e x
1 e 1 e 1  e x
Signe de   x  – 0 –
e x 3e  x
Par suite, x
 f  x  .
1 e 1  e x
2°) Déterminons le sens de variation de f.
 1 
 1  e3 
f est dérivable sur *. 3°) En déduire que l’on a : a  I  3a avec a  ln  .
 1 1 
 e 
x  * f ' x 

1 e x  1  xe x  
e x  1  xe x

 x
e  e  e 
  
3 3 3
e x 3e  x
2 2 2
x
1 x
1 x
1 D’après l’inégalité précédente, on a : dx  f  x  dx  dx .
1 1  e x 1 1 1  e x
 1 
 1  e3  Corrigé de la partie pour les élèves ayant choisi

e x
3

     
3
 x
 3 1
dx  ln 1  e   ln 1  e  ln 1  e  ln  
1  e x  1 
1

1
1

 e  la spécialité mathématiques
 1 
 1  e3 
 
3
3e  x
3
e x I.
dx  3 dx  3ln  
1  e x 1  e x  1 
1

1 1 Chaque année, une association de cyclotourisme prépare de nouveaux circuits. Pour satisfaire ses nombreux
 e  membres, elle élabore des circuits de différents niveaux : « niveau facile », « niveau moyen » et « niveau
difficile ».
 1 
1 3  Au premier janvier 2010, l’association a fait son bilan :
a  I  3a avec a  ln  e .
1  20 % de ses adhérents ont choisi le niveau facile, noté A,
 1  
 e   70 % de ses adhérents ont choisi le niveau moyen, noté B,
 10 % de ses adhérents ont choisi le niveau difficile, noté C.

Pour répondre aux attentes des adhérents et les fidéliser sur le long terme, une enquête est effectuée.

Il s’avère que, d’une année à l'autre :

 parmi les adhérents ayant choisi le niveau A, 40 % restent à ce niveau et 60 % passent au niveau B,

 parmi les adhérents ayant choisi le niveau B, 70 % restent à ce niveau, 20 % reviennent au niveau A et les
autres passent au niveau C,

 parmi les adhérents ayant choisi le niveau C, 85 % restent à ce niveau et les autres reviennent au niveau B.

On note :
A l’état « l’adhérent choisit le niveau A »,
B l’état « l’adhérent choisit le niveau B »,
C l’état « l’adhérent choisit le niveau C ».

Pour n entier naturel, on note Pn   an bn cn  la matrice ligne donnant l’état probabiliste de la répartition
dans les différents niveaux (indiqués dans l’ordre donné dans l’énoncé), au premier janvier de l’année 2010 + n.
Ainsi P0   0, 2 0, 7 0,1 .

On décide de se baser uniquement sur ces résultats pour prévoir l’évolution de la répartition à partir du premier
janvier 2010 (on néglige donc les nouveaux abonnés et les départs).

1°) Représentons cette situation par un graphe probabiliste de sommets A, B et C.


Écrivons la matrice de transition M en ligne de ce graphe probabiliste.
0,4  0, 4 0, 6 0 
1 
0   0, 2 0, 7 0,1 
4
MS  
5 5  
A  0 0,15 0,85 
1 4 
MS   0
5 5 
0,6
On a : MS  S donc la matrice S n’est pas l’état stable.
0,6
La matrice R est donc l’état probabiliste stable.

Autre façon (pas satisfaisante) :


0,15
On regarde ce qui se passe au bout d’un nombre élevé d’années avec la calculatrice.
0,7 B C

0,6 n 1 n 5 n  20 n  100
an 0,22 0,1895… 0,1672… 0,1666…
 0, 4 0, 6 0 
La matrice de transition en ligne est M   0, 2 0,7 0,1  . bn 0,625 0,5440… 0,5011… 0,5
 0 0,15 0,85 
  cn 0,155 0,2663… 0,3315… 0,33333…

2°) Déterminons l’état stable parmi les matrices Q, R, S.


On voit que c’est la matrice R qui semble être l’état stable.
1 1 1 1 1 1 1 4 
Q  R   S 0 La matrice R correspond à la limite de Pn quand n tend vers + .
3 3 3 6 2 3 5 5 
Donc lorsque n devient de plus en plus grand, la proportion d’adhérents qui choisissent le niveau B devient de
1
 0, 4 0, 6 0  plus en plus proche de (la proportion d’adhérents qui choisissent le niveau A devient de plus en plus proche
1 1 1   2
MQ    0, 2 0,7 0,1 
3 3 3   
1
de , la proportion d’adhérents qui choisissent le niveau C devient de plus en plus proche de ).
1
 0 0,15 0,85  6 3
 1 1 1 
MQ   0, 4   0, 2   0  ... ...  On peut donc considérer que l’affirmation du président de l’association est correcte.
 3 3 3 
 1 29 19 
MQ    (on effectue les calculs en valeur exacte) Autre méthode pour la détermination de l’état stable :
 5 60 60 
On pourrait très bien également déterminer directement l’était stable.
MQ  Q donc la matrice Q n’est pas l’état stable.
On pose E   x y z  la matrice ligne qui correspond à l’état probabiliste stable.
 0, 4 0,6 0 
1 1 1   On a : x  y  z  1 .
MR    0, 2 0, 7 0,1
6 2 3   

 0 0,15 0,85 
De plus EM  M 1 .
1 1 1
MR   
6 2 3
MR  R 1 Û  0, 4 x  0, 2 y 0,6 x  0, 7 y  0,15 z 0,1 y  0,85 z    x y z

MR  R donc la matrice R est l’état stable. 0, 4 x  0, 2 y  x



1 Û 0, 6 x  0, 7 y  0,15 z  y
0,1y  0,85 z  z

0, 4 x  0, 2 y  x  0, 2 
0, 6 x  0, 7 y  0,15 z  y D’après les conditions initiales précisées dans l’énoncé, on a : P0   .
  0,8 
On résout le système  avec la calculatrice.
0,1y  0,85 z  z
 x  y  z  1 P7  M 7  P0

On retrouve la matrice R.  0, 547 


P7   
 0, 453 
II.
 0,55 
P7   
1°) a) Déterminons la matrice M telle que n   Pn 1  MPn .  0, 45 

La situation peut être représenté par le graphe probabiliste suivant : 2°)

a) Établissons pour n entier naturel quelconque une relation entre Pn1 et Pn faisant intervenir la matrice
0,1  0, 5 
M et la matrice colonne N   .
 0, 5 
0,9 A B 0,85

0,15 Pn 1  0,8MPn  0, 2N

 0,9 0,15  b) Déterminons l’état probabiliste des choix de parfums après 4 semaines de publicité.
La matrice de transition en colonne est M   .
 0,1 0,85  On effectue les calculs de proche en proche (en utilisant la touche permettant de reprendre le résultat
précédent).
 an1 
Pn 1    Il n’y a pas de formule explicite possible.
 bn1 

 0,34 
 an 1  0,9an  0,15bn P1   
  0, 66 
bn1  0,85bn  0,1an
 0, 424 
 0, 9an  0,15bn  P2   
Pn 1     0, 576 
 0,85bn  0,1an 
 0, 4744 
 0, 9 0,15   an  P3   
Pn 1      0, 5256 
 0,1 0,85  bn 
 0,9 0,15   0,50464 
Pn1    Pn P4   
 0,1 0,85   0, 49536 
Pn 1  MPn
 0, 505 
P4    (valeurs arrondies au millième)
Donc  0, 495 

n   Pn 1  MPn P4  0,8MP3  0, 2N
P4  0,8M  0,8MP2  0, 2N   0, 2 N
b) Calculons P7 .
P4  0,8M  0,8M  0,8MP1  0, 2N   0, 2N   0, 2N
On a la relation Pn  M n P0 pour tout entier naturel n.  
P4  0,8M 0,8M  0,8M  0,8MP0  0, 2N   0, 2N   0, 2N  0, 2N

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