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MÉDITATION DU MARDI, 28 DÉCEMBRE 2021

THÈME : « Il A SAUVÉ LES AUTRES, IL NE PEUT SE SAUVER LUI-MÊME. QUE LE CHRIST, LE ROI
D’ISRAËL, DESCENDE MAINTENANT DE LA CROIX, AFIN QUE NOUS VOYIONS ET QUE NOUS
CROYIONS ! » (Marc 15. 31, 32).

Tel avait été leur langage, de tout temps. « Une génération méchante et adultère recherche un signe,
leur avait dit le Seigneur ; et il ne lui sera pas donné de signe, si ce n’est le signe de Jonas le
prophète » (Matthieu 12. 38 et suiv. ; 16. 1 et suiv.).

Mais ce signe-là ne leur a pas suffi non plus. Car, après que le Fils de l’homme eut été « trois jours et
trois nuits dans le sein de la terre », comme Jonas avait été « dans le ventre du cétacé », ils « virent »
mais ne crurent point.

Bien plus, ils recoururent à la corruption et au mensonge, afin de cacher « jusqu’à aujourd’hui » au
peuple la vérité irréfutable de la résurrection de notre Seigneur et Maître Jésus-Christ.

C’est à l’égard de ces chefs religieux que s’accomplit la prophétie d’Ésaïe, confirmée par les paroles
de notre Seigneur Jésus-Christ : « En entendant vous entendrez et vous ne comprendrez point, et en
voyant vous verrez et vous n’apercevrez point » (Matthieu 13. 14).

Leur aveuglement est particulièrement évident quand ils prononcent une parole de l’Écriture, sans
s’apercevoir que le Psalmiste la met dans la bouche des ennemis du Messie : « Il s’est confié en Dieu ;
qu’il le délivre maintenant, s’il tient à lui » (Matthieu 27. 43 ; Psaumes 22. 8). « Mes adversaires
m’outragent comme un brisement dans mes os quand ils me disent tout le jour : Où est ton Dieu ? »
(Psaumes 42. 10).

Aucune parole humaine ne pourrait mieux décrire les sentiments de l’Homme parfait, ainsi outragé.

La mesure de son humiliation est comblée, lorsque les soldats eux-mêmes et les brigands crucifiés
avec lui ajoutent leurs injures à celles du peuple et de ses chefs (Luc 23. 36, 37 ; Matthieu 27. 44).

Nous l’entendons s’écrier par l’Esprit prophétique : « Ceux qui me haïssent sans cause sont plus
nombreux que les cheveux de ma tête… Éternel ! combien sont multipliés mes ennemis, et sont
nombreux ceux qui s’élèvent contre moi. Beaucoup disent de mon âme : Il n’y a point de salut pour
lui en Dieu ».
Néanmoins sa confiance en Dieu demeure inébranlable et il sait qu’il sera délivré : « Mais toi,
Éternel ! tu es un bouclier pour moi ; tu es ma gloire, et celui qui élève ma tête » (Psaumes 69. 4 ; 3. 1
- 3).

Par le Moindre de tous, Sacrificateur de L'Éternel à Vie.

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