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Stehdhal

Marie-Henri Beyle, dit Stendhal (probablement parce qu'il a été inspiré par la ville allemande de Stendal, où
est né l'historien et critique d'art admiré Johann Joachim Winckelmann), est l'un des écrivains français les
plus importants du XIXe siècle, exposant du romantisme et précurseur du roman réaliste. Il est né à
Grenoble en 1783. Il vit une enfance plutôt triste en raison de la perte prématurée de sa mère et de la
relation conflictuelle avec son père.
En 1799, il s'installe à Paris et s'enrôle dans l'armée de Napoléon et quelques années plus tard, il décide de
s'installer en Italie, pays qu'il aime beaucoup et où il reste jusqu'en 1821, date à laquelle il est expulsé pour
ses sympathies libérales.
Il est devenu célèbre grâce à son roman «Le Rouge et le Noir».
Il passe les dernières années à voyager entre Paris et l'Italie.
Il est mort en 1849 dans la rue à Paris d'un accident vasculaire cérébral.

L’intrigue du Rouge et du Noir


Le contexte historique du roman «le rouge et le noir» est la Restauration, sans surprise, en effet, le sous-
titre de l'œuvre est Cronique du XIX siècle.

Le protagoniste est Julien Sorel, un jeune admirateur de Napoléon Bonaparte. Il devient précepteur dans la
maison de Monsieur Rênal, maire de Verrières. Ici Julien finit par se laisser séduire par l'épouse du maire,
Mme De Rênal, une femme très fascinante: la relation entre les deux montre la soif de pouvoir du
protagoniste. Lorsque leur relation s'approfondit, la passion que Julien ressent pour Mme De Rênal est
sincère et réciproque. Le scandale, cependant, est découvert et Julien est donc contraint de fuir; peu de
temps après, grâce à la recommandation du curé Chélan, Julien entre au séminaire de Besançon.

Finalement, il est engagé comme secrétaire dans la maison du marquis de la Mole, où il tombe amoureux
de sa fille Mathilde en retour. Cependant, la jeune femme a du mal à accepter les humbles origines de
Julien et craint que leur relation, si elle soit découverte, puisse provoquer le scandale. Le père, malgré lui,
accepte le mariage. Au moment où le mariage va être célébré, cependant, une lettre arrive de madame de
Rênal qui informe le marquis que Julien l'a trompée et qu'il s'agit d'une fraude. La lettre a été dictée par le
nouveau curé de Verrières. Les attentes de Julien sont déçues, il se rend donc à Verrières et blesse Mme de
Rênal de deux coups de pistolet. Il est emprisonné et condamné à la guillotine. Après sa mort, Mathilde
enterre la tête et Mme de Rénal meurt de douleur.

Le symbolisme du Rouge et du Noir


Le rouge évoque le sang du crime et de la passion, tandis que le noir est lié à la douleur et à la mort.
De plus, le rouge peut représenter la vie militaire à laquelle aspire Julien Sorel tandis que le noir indique la
robe qu'il portait et, par conséquent, la vie au séminaire.

Les héros stendhaliens


Parmi les personnages des romans de Stendhal, on distingue deux types de héros:
Le protagoniste est Julien Sorel, un jeune admirateur de Napoléon Bonaparte. Il devient précepteur dans la
maison de Monsieur Rênal, maire de Verrières. Ici Julien finit par se laisser séduire par l'épouse du maire,
Mme De Rênal, une femme très fascinante: la relation entre les deux montre la soif de pouvoir du
protagoniste. Lorsque leur relation s'approfondit, la passion que Julien ressent pour Mme De Rênal est
sincère et réciproque. Le scandale, cependant, est découvert et Julien est donc contraint de fuir; peu de
temps après, grâce à la recommandation du curé Chélan, Julien entre au séminaire de Besançon.

Finalement, il est engagé comme secrétaire dans la maison du marquis de la Mole, où il tombe amoureux
de sa fille Mathilde en retour. Cependant, la jeune femme a du mal à accepter les humbles origines de
Julien et craint que leur relation, si elle soit découverte, puisse provoquer le scandale. Le père, malgré lui,
accepte le mariage. Au moment où le mariage va être célébré, cependant, une lettre arrive de madame de
Rênal qui informe le marquis que Julien l'a trompée et qu'il s'agit d'une fraude. La lettre a été dictée par le
nouveau curé de Verrières. Les attentes de Julien sont déçues, il se rend donc à Verrières et blesse Mme de
Rênal de deux coups de pistolet. Il est emprisonné et condamné à la guillotine. Après sa mort, Mathilde
enterre la tête et Mme de Rénal meurt de douleur.

Le symbolisme du Rouge et du Noir


Le rouge évoque le sang du crime et de la passion, tandis que le noir est lié à la douleur et à la mort.
De plus, le rouge peut représenter la vie militaire à laquelle aspire Julien Sorel tandis que le noir indique la
robe qu'il portait et, par conséquent, la vie au séminaire.

Les héros stendhaliens


Parmi les personnages des romans de Stendhal, on distingue deux types de héros:
-Julien Sorel, protagoniste du noir et du rouge
-Fabrice celui de La Chartreuse de Parme
Le héros stendhalien a tout d'abord une grande soif de bonheur. Les deux romans narrent la quête de ce
même bonheur. Pour Julien et Fabrice, il s'agit de réaliser leurs rêves en faute de la société.
Julien Sorel est un héros plus pessimiste qui veut jouer à tout prix un rôle important, même avec le risque
de changer de personnalité. Il est né dans une famille humble et, incapable de devenir l'officier de
Napoléon, il cherche la possibilité de gravir le chemin ecclésiastique.
Fabrice del Dongo est au contraire plus optimiste, qui s'engage à saisir toutes les possibilités de bonheur
qu'offre la vie.
Tous deux cherchent une évasion de la société et de la médiocrité.

Le ‘’beylisme’’ ou la ‘’chasse au bonheur’’


Les héros de Stendhal partagent une constante dans leur vie qui est "la chasse au bonheur". c'est une
recherche effrénée pour atteindre les désirs, les rêves, mais surtout une attitude humaine qui veut profiter
au maximum de l'instant qui passe. Le «Beylisme» est cette attitude envers la vie, qui combine «la chasse
au bonheur», la passion et l'énergie. Cette attitude est également combinée avec l'égoïsme, ou l'affirmation
de soi. Ce culte enthousiaste de l'individualité les amène à surmonter tous les obstacles et aussi, si
nécessaire, à trouver le bonheur désiré dans l'obstacle. C'est un art de vivre caractérisé par une recherche
continue finalisée à la réussite personnelle, un désir de grandeur.
Le Réalisme stendhalien
Dans ses romans, Stendhal s'inspire et dépeint la réalité. Son réalisme c’est aussi la volonté de faire du
roman un "miroir" c’est-à-dire un simple reflet de la réalité sociale et politique d’une époque dans toute sa
dureté. Il se concentre avant tout sur la peinture des morts et de la société de l'époque, toujours critique,
pour montrer «la vérité, la dure vérité». La méthode qu'il utilise est de partir de petits événements réels
pour ensuite se diriger vers ses pensées et événements personnels. Le Rouge et le Noir s'inspire en fait
d'une affaire criminelle authentique, tandis que La Chartreuse de Parme est basée sur une chronique de la
Renaissance italienne.
L'auteur rejette la manière artificielle de s'exprimer des romantiques et préfère un langage plus simple et
plus direct.
On peut distinguer deux types de réalisme différents utilisés par Stendhal:
- réalisme psychologique qui analyse les sentiments et les passions des personnages
- réalisme subjectif, qui concilie son intérêt pour l'autobiographie, et qui, par l'ironie et l'utilisation de la
focalisation interne, commente l'histoire et ajoute des éléments utiles à la compréhension de l'histoire.

L'enrichissement lexical de cette période est avant tout lié aux progrès de la science et de l'industrie, qui
deviennent accessibles à tous grâce à la circulation des journaux. De plus, les écrivains utilisent des mots
d'autres langues européennes, en particulier l'anglais auquel sont «empruntés» des mots issus des
domaines politique, sportif, des transports et même de l'alimentation.

les «romans-feuilletons» sont un nouveau type de roman qui se développe au cours du XIXe siècle, ils sont
publiés dans les journaux et magazines et sont divisés en «épisodes» qui sortent généralement une fois par
semaine. Cette nouvelle typologie était destinée à un public de masse, puisque, grâce au développement
de l'éducation publique, le lectorat s'était élargi. Le roman-feuilleton a également donné l'occasion à de
nombreux écrivains d'exprimer publiquement leur opinion. (Zola par exemple)

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