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José Luis Leal: Emilio Aragón: Carmen Posadas: Francisco Javier Crisanto Plaza: Luis Escauriza: Jorge Semprún:
Président Vice-président Membre Ruiz Paredes: Membre Membre Président d’honneur
Secrétaire
LETTRE DU PRÉSIDENT
En 2009, nous avons vu comment la crise économique et finan- puissant pour stimuler la croissance que l’éradication de la
cière a bouleversé tous les niveaux de ce que l’on a coutume faim et de la pauvreté et les investissements dans l’agricul-
d’appeler l’économie réelle. Cette situation de crise s’est bien ture». Et c’est ici qu’apparaît la leçon la plus importante à
sûr également répercutée sur le travail mené par Action Contre retenir: il est indispensable de renforcer la volonté politique
la Faim, qui a vécu une année de défis considérables, mais aussi des gouvernements, institutions et organismes internationaux
de grandes opportunités. Parce que cette crise, qui nous touche d’augmenter les ressources destinées à cet objectif, pour que
tous dans une plus ou moins grande mesure, frappe plus dure- ce sixième de la population de notre planète qui souffre de la
ment encore les plus démunis, les plus vulnérables lorsque les faim puisse avoir accès à une alimentation adéquate et aux
temps se font difficiles. La situation est particulièrement grave moyens nécessaires à la production des aliments dont elle a
pour de nombreuses personnes auxquelles nous prêtons notre besoin pour assurer son avenir à long terme.
aide, en particulier les personnes déplacées et les familles de Face à ces défis, Action Contre la Faim travaille année après
petits agriculteurs des pays les plus pauvres. Fait remarquable, année à l’amélioration de son efficacité, de sa présence et de
alors que 2009 a été une année de récoltes records dans le sa réponse aux problèmes qui assaillent les personnes les plus
monde entier, le nombre de personnes souffrant du fléau de la vulnérables. Cette tâche serait insurmontable sans nos parte-
faim a encore grossi, dépassant le chiffre symbolique du milliard, naires et donateurs qui, en ces temps difficiles, continuent de
soit une personne sur six sur notre planète. nous soutenir, de lutter et de faire preuve de générosité envers
Mais les décisions que la société, les gouvernements et les ceux qui en ont le plus besoin. Je profite de cette lettre pour
institutions comme la nôtre doivent prendre en raison de cette leur témoigner personnellement toute ma gratitude. Parce
crise représentent également l’occasion de concentrer nos que nous sommes intimement convaincus que la faim n’est
forces vers le meilleur résultat possible, en améliorant notre pas une fatalité, nous poursuivons notre travail pour convertir
efficacité, en innovant et en recherchant des solutions aux les nouvelles menaces en opportunités afin que plus une seule
nouveaux problèmes qui se posent à nous. personne ne souffre de la faim sur cette Terre.
Comme l’a dit Jacques Diouf, directeur général de l’Organi-
sation des Nations Unies pour l’agriculture et l’alimentation José Luis Leal
(FAO): «L’histoire démontre qu’il n’existe pas de moteur plus Président du conseil d’administration
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BILAN DE L’ANNÉE
En 2009, le seuil du milliard d’affamés a été de vendre leur récolte au moins bon moment. Ils
franchi sous nos yeux, un record intolérable la vendent lorsque le prix est à son niveau le plus
qui signifie qu’un habitant sur six de la planète bas, juste après la récolte, parce qu’ils ne dispo-
ne bénéficie pas d’une alimentation digne de sent pas d’entrepôts où conserver la production
ce nom. Aujourd’hui plus que jamais, Action et que le remboursement de leurs dettes ne peut
Contre la Faim continue de focaliser ses ef- plus attendre. Au bout de quelques mois, les prix
forts sur la prévention et l’attention aux plus recommencent à monter, de telle sorte que les
démunis. Nous travaillons également pour que paysans sont acculés à contracter de nouvelles
la communauté internationale, les donateurs dettes pour alimenter leur famille. Très souvent,
et les pays en voie de développement unissent les intermédiaires qui achètent les denrées au
leurs efforts pour prendre la lutte contre la plus bas prix pour ensuite les revendre au prix le
faim à bras le corps. plus élevé sont ceux-là mêmes qui concèdent les
emprunts aux agriculteurs. Au Sahel, la spécu-
lation à laquelle se livrent les intermédiaires
Un record inadmissible Olivier Longué, locaux est en grande partie responsable du dif-
L’Organisation des Nations Unies pour l’agri- directeur général férentiel entre le prix que perçoit l’agriculteur
d’Action Contre la Faim-Espagne et le prix que son produit aura sur le marché. Ce
culture et l’alimentation (FAO, ses initiales en
anglais) a officialisé ce que les projets d’Action différentiel atteint parfois 200 %, c’est-à-dire
Contre la Faim nous avaient déjà permis de déceler: la faim que l’agriculteur en arrive à payer la nourriture à un prix trois
croît, et de façon spectaculaire. En 2009, le chiffre total fois supérieur à celui auquel il l’a vendue.
des personnes menacées par la faim a dépassé le milliard. Tout ceci nous indique que la faim est structurelle. La mal-
L’humanité n’avait jamais atteint une malnutrition d’une nutrition aiguë qui emporte parfois les plus vulnérables, en
pareille ampleur. Une telle croissance ne peut s’expliquer général les enfants, et la faim invisible qui, génération après
par la seule crise économique ; il faut également y voir le génération, freine le développement physique et psychique de
point culminant d’un processus né à la fin du siècle dernier. millions de personnes dans le monde sont les deux visages de
Le paradoxe que nous avions déjà analysé l’an dernier dans la faim. Tous deux hypothèquent le développement futur.
ce même rapport annuel s’accentue: la faim progresse en
En 2009, nous avons démontré qu’il est possible de briser
dépit d’une récolte de céréales encore une fois historique.
ce cercle vicieux de la faim. Les canaux de distribution des
Cette situation confirme que la faim n’est plus un simple
ressources alimentaires peuvent être diversifiés pour rétablir
problème de manque d’aliments, mais d’accès économique
une relation plus équitable entre le producteur et le consom-
à ceux-ci. En d’autres mots, en 2009 la faim était le résultat
mateur.
d’une mauvaise distribution des ressources existantes et non
de la fatalité d’une mauvaise récolte, de la malchance d’une D’autre part, lorsque l’on aide les agriculteurs pour qu’ils
sécheresse ou d’un autre coup du sort ponctuel. ne soient plus contraints de vendre leur récolte au moment
où les prix sont au plus bas, on constate que même les plus
Notre interprétation de la faim doit changer. La faim ne peut
pauvres ont la possibilité d’augmenter leurs revenus. Les
plus être représentée par des greniers vides dans des villages
investissements visant à améliorer, diversifier et augmenter
fantômes ; au contraire, les entrepôts débordent de nourri-
la production des petits agriculteurs sont également très
ture, mais celle-ci est hors de portée de ceux qui en ont le
rentables à très court terme.
plus besoin.
Action Contre la Faim envisage depuis longtemps la faim
Le deuxième paradoxe, c’est que malgré l’existence de
comme un problème de distribution des ressources alimen-
réserves alimentaires, le niveau et la volatilité des prix des
taires et pas seulement comme un défi technique ou un
denrées échappent à toute analyse rationnelle. Conséquence
problème de production alimentaire. L’activité humanitaire
immédiate, les aliments sont hors de prix pour ceux qui consa-
doit viser non seulement à sauver la vie de ceux qui sont en
crent la plus grande part de leurs revenus à l’alimentation.
situation critique, mais aussi à aller plus loin en s’attaquant
L’envolée des prix du blé, du millet ou du maïs porte préju-
directement aux causes structurelles du problème.
dice à de nombreux foyers pauvres, parce qu’ils ne disposent
d’aucune marge d’adaptation. Leur unique réaction possible L’objectif de nos projets de sécurité alimentaire consiste de
est de réduire la qualité et le nombre des repas quotidiens. plus en plus à fournir les outils et la formation nécessaires
Nous avons été témoins de ce cruel phénomène dans plusieurs pour ouvrir un accès au marché à la production des petits
pays et l’avons analysé dans un rapport spécifique1 . Il s’agit agriculteurs, notamment par la création de coopératives de
d’un phénomène inadmissible, parce qu’il est la conséquence commercialisation de produits lactés dans le Caucase du Sud,
de la spéculation sur les produits alimentaires dont les bourses de coton au Paraguay ou de miel en Angola.
agricoles du monde entier sont le siège.
Troisième paradoxe, le petit agriculteur ne tire aucun béné- Engagement international
fice de la hausse des prix des aliments, il en serait plutôt la
première victime. Que ce soit en Asie, en Amérique latine ou La Réunion de haut niveau sur la sécurité alimentaire, qui
en Afrique, les petits agriculteurs n’ont pas la capacité de s’est tenue à Madrid en janvier 2009 et à laquelle Action
produire l’intégralité des aliments dont ils ont besoin et dépen- Contre la Faim a pris une part active, a permis de faire de la
dent donc de sources d’approvisionnement externes, nationales nutrition infantile une priorité essentielle de l’agenda inter-
et internationales. Ce paradoxe est d’autant plus révoltant que national. Les dirigeants mondiaux ont reconnu que la préven-
les aliments qu’ils ne peuvent acheter se révèlent parfois être tion et le traitement de la malnutrition constituent l’une des
précisément ceux qu’ils produisent. Au Sahel, par exemple, approches les plus efficaces pour en finir avec la faim, ainsi
nous avons constaté comment les agriculteurs sont contraints que pour détecter les situations de famine nécessitant une
action urgente.
1 — Rapport d’Action contre la faim: El hambre estacional — 2009
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Il ne s’agit pas seulement de l’obligation de sauver la vie des et supposera de nouveaux droits et devoirs pour les gouverne-
cinq millions d’enfants victimes de la malnutrition chaque an- ments, les populations et tous les autres acteurs concernés. Il
née, mais aussi de couper à la racine le cercle vicieux malnu- est capital pour le développement humain qu’il ne reste plus une
trition-pauvreté-faim qui tue dans l’œuf leurs possibilités de seule personne sans accès à l’eau, si étroitement liée à la santé,
développement: un nombre croissant de personnes sacrifient à l’éducation et à la lutte contre la faim dans les pays en voie de
en effet leur futur sur l’autel de la survie immédiate. développement.
Il est indispensable que la communauté internationale mise
sur des réponses adaptées à chaque contexte particulier et Urgences
attribue à l’agriculture le rôle qui lui revient dans la lutte
contre la faim, à l’image de ce que nous faisons dans notre Depuis le début de l’année 2009, nos équipes sur le terrain ont
organisation. Pour ce faire, il convient avant tout que les été obligées de répondre à des catastrophes de divers types
aides économiques promises commencent à se concrétiser et aux quatre coins du monde.
soient consacrées à améliorer la situation de ceux qui souf- Après l’intervention militaire d’Israël à Gaza, dont les presque
frent de cette pandémie qu’est la malnutrition. 200 jours de bombardements ont gravement endommagé les
En 2009, le réseau international d’Action Contre la Faim a infrastructures d’approvisionnement en eau et d’assainissement
multiplié sa présence dans d’autres forums internationaux, de la zone, nous avons pourvu aux besoins les plus urgents en
comme le Sommet mondial de l’alimentation qui s’est tenu à distribuant de l’eau à la population, en alimentant en com-
Rome en novembre, en usant de son influence pour solliciter bustible les puits et stations de pompage et en réparant des
ces réponses adaptées et la reconnaissance de ce rôle crucial infrastructures de distribution d’eau et d’assainissement.
de l’agriculture dans la lutte contre la faim. En Afrique, la région de Mandera, au Kenya, enregistrait des
taux de malnutrition globale de 30 %2, 20 000 enfants étant
Changement climatique atteints de malnutrition aiguë sévère. En République centra-
fricaine, les évaluations de l’état nutritionnel dans la ville
Le changement climatique exerce déjà un impact sur la faim de Berberati révélaient que 7 %3 des enfants souffraient du
et la malnutrition et devient une des principales menaces stade ultime de malnutrition. La vie de milliers d’enfants de la
pour le développement humain. Sécheresses et précipitations province de Kasai, en République démocratique du Congo, était
irrégulières compromettent les maigres moyens de subsis- menacée par la malnutrition aiguë.
tance des populations des pays en voie de développement, en
Les effets du changement climatique ont été évidents au Mali,
frappant tout particulièrement les petits agriculteurs, et l’on
au Soudan et au Burkina-Faso, où de longues sécheresses et des
peut affirmer sans exagérer que le changement climatique
inondations saisonnières ont épuisé les réserves alimentaires de
sera le nouveau visage de la faim au XXIe siècle.
nombreuses familles et causé des taux alarmants de malnutri-
Le changement climatique accroît la probabilité de catas- tion aiguë, sans parler des importants dommages matériels.
trophes naturelles et affecte les moyens de subsistance Les inondations provoquées par la tempête tropicale Ketsana
dont dépend la nutrition infantile. Dans le même temps, il aux Philippines ont laissé presque 2 millions de personnes sans
se répercute sur les causes structurelles de la malnutrition, accès aux services de distribution d’eau et d’assainissement et
limitant les possibilités des foyers, réduisant leur résistance aux aliments de base. L’île indonésienne de Sumatra a été se-
et perpétuant le cercle vicieux pauvreté-malnutrition. couée par un puissant séisme qui a touché directement 78 000
foyers. Enfin, le spectre de la faim produite par une sécheresse
En plus de travailler dans des programmes de prévention
prolongée a à nouveau plané sur l’Amérique centrale, rappe-
des catastrophes, Action Contre la Faim œuvre à renforcer
lant les pires mois de 2002.
le rôle auquel peuvent prétendre les petits agriculteurs des
pays les plus pauvres en les investissant d’une responsabilité Lors de toutes ces urgences et crises, nous étions présents sur
globale. Aujourd’hui, ils sont les principales victimes, mais ils le terrain et avons offert assistance et réponses aux popula-
peuvent se convertir en combattant de première ligne dans tions touchées grâce à l’appui d’institutions comme l’Agence
la lutte pour mitiger le changement climatique. En 2009, des espagnole pour la coopération au développement (Agencia
sécheresses ont touché des régions aussi différentes que le Española de Cooperación al Desarrollo, AECID) ou d’entreprises
Sahel ou l’Amérique centrale, où nos équipes sur le terrain telles que Caja Madrid. Mais nous sommes conscients que ce
ont travaillé avec la population menacée de malnutrition et sont avant tout les efforts de nos partenaires qui nous ont
mis en place des activités de développement agricole et des permis, en ces moments de crise économique, de faire face à
programmes «Argent contre travail». ces situations auxquelles sont exposés les plus vulnérables, les
plus démunis, ceux dont la marge de manœuvre est réduite à
sa plus simple expression.
L’accès à l’eau,
Aujourd’hui plus que jamais, la mission d’Action Contre la Faim
un Droit fondamental continue d’être nécessaire et nous encourage à poursuivre
Au cours de ces dernières années, l’accent a été mis sur un nou- notre travail pour endiguer et vaincre l’injustice, la pauvreté
vel aspect des droits humains, celui de l’accès à l’eau. Celui-ci et la faim dont souffre une personne sur six sur cette planète.
n’est en effet plus considéré simplement comme un besoin de Sans les institutions, entreprises et personnes qui nous soutien-
base, mais comme un droit humain fondamental en lui-même. nent, notre tâche serait insurmontable. Merci à elles.
4
TRANSPARENCE ET BONNE Recherche + innovation =
GOUVERNANCE: efficacité
UNE RESPONSABILITÉ Le département technique, constitué de spécialistes de la
DE L’ORGANISATION santé, la nutrition, l’agriculture, l’économie et diverses ingé-
nieries, tant au siège que sur le terrain, a lancé de nouveaux
Bien qu’Action Contre la Faim compte divers mécanismes in- projets pilotes et ouvert des lignes de recherche:
ternes et externes assurant la transparence (audits externes,
auditeur interne, comité d’éthique, conseil d’administration • Des projets visant à augmenter la capacité de production
et comités de contrôle, évaluations des bailleurs, participa- agricole des petits agriculteurs ont été encouragés. Ils leur
tion à l’assemblée générale de la plate-forme de coordination donnent accès à des technologies à bas coût, comme la
espagnole des ONGD [Coordinadora Española de ONGD], le pompe à corde et pédale, qui permet de développer des
comité d’éthique a décidé en 2009 de soumettre l’organisa- stratégies d’irrigation à petite échelle.
tion à une certification attestant le caractère éthique de son • Des structures légères de réhabilitation des puits ont été
système de gestion et sa responsabilité sociale: la SGE-21 de mises en place. Les nouveaux cuvelages à bas coût rédui-
FORÉTICA. sent la charge logistique et le temps de construction et/ou
La crédibilité de la certification SGE-21 de FORÉTICA réside de réhabilitation des puits. Les recherches ont été menées
principalement dans le fait que la vérification est réalisée en collaboration avec l’université publique de Navarre.
par un auditeur externe (SGS, dans notre cas) conformé-
ment à une norme spécifique de Forética, une fondation qui • De nouveaux manuels de terrains ont été élaborés, notam-
ment les guides des Activités génératrices de revenus et
se consacre à la promotion de la responsabilité sociale des
des Stratégies de transfert monétaire. De nouveaux docu-
entreprises et compte en ses rangs d’importantes entreprises
et institutions espagnoles. La SGE-21 est une des rares normes ments de positionnement concernant la sécurité alimen-
existantes certifiant la validité d’un système de gestion taire et nutritionnelle ont également été lancés.
éthique ; elle complète d’autres normes liées à la qualité et à
la gestion organisationnelle (ISO 9000, EFQM, etc.).
La norme permet d’évaluer une vaste gamme de mécanismes
internes et externes de gestion éthique grâce aux paramètres
traditionnels de qualité, tels que l’existence et la cohérence
du code de conduite, les mécanismes internes de contrôle et
de communication, la gestion des ressources humaines, les
relations avec les groupes d’intérêt (partenaires, bailleurs,
entreprises, administrations publiques, universités, etc.), les
aspects environnementaux, etc.
À l’heure actuelle, Action Contre la Faim est la seule ONG Action Contre la Faim a partagé ces expériences, parmi
espagnole à posséder cette certification, qui garantit qu’elle d’autres, à l’occasion de forums internationaux tels que la
dispose d’un système de gestion conforme aux standards Réunion de haut niveau sur la sécurité alimentaire et la nutri-
internationaux les plus stricts en matière de responsabilité tion pour tous tenue en janvier à Madrid (dont la déclaration
sociale. Pour une organisation, la vraie responsabilité sociale finale faisait des activités relatives à la nutrition infantile un
consiste à répondre de ses actes de façon volontaire et à aller axe prioritaire en raison de leur efficacité et de leur capacité
au-delà ou améliorer la législation en vigueur. à détecter les situations de famine nécessitant une réaction
immédiate), le Ve Forum mondial de l’eau (Istanbul, Turquie,
mars 2009), où
elle a promu le
droit à l’eau, ou
le 9e Congrès
international de
la nutrition (Ban-
gkok, Thaïlande,
octobre 2009),
axé sur la sécurité
nutritionnelle.
5
Action contre la Faim dans le monde
6
ACF-Espagne
ACF-France
ACF-É.-U.
MISSIONES DE :
ACF-Espagne Nutrition
ACF-É.-U. Santé
Nutrition
AFRIQUE Mali: Dans un contexte de crises récurrentes,
les énormes besoins du pays se sont encore ag-
L’Afrique est le deuxième continent de la planète en superficie gravés en raison du manque de précipitations.
© ACF-Espagne
et en population. Elle compte plus d’un milliard d’habitants
répartis dans 54 pays et s’étend des zones tempérées de l’hé- Mauritanie: Dans un pays présentant des indices
misphère nord aux zones tempérées de l’hémisphère sud. élevés de malnutrition chronique, les bonnes pra-
tiques d’hygiènes et le rôle des femmes pour les
Des sécheresses prolongées et de graves inondations ont réduit transmettre sont fondamentaux.
la production de céréales en 2009, exposant de nombreuses © Angela Millan/ACF-Espagne
personnes au risque de pénurie alimentaire, en particulier
jusqu’à la prochaine récolte d’octobre. Cette situation règne Guinée-Conakry: La crise du prix des aliments a
accru la vulnérabilité des habitants, la malnu-
dans une vaste zone du continent, du Niger jusqu’en Éthiopie,
trition étant en progression dans les zones les
en passant par le Mali et le Tchad. plus touchées.
© ACF-Espagne
La situation de la sécurité alimentaire en Afrique continue par
conséquent de se dégrader en raison des mauvaises récoltes, de
la hausse des prix des aliments et des conflits armés. Les zones
rurales possédant un potentiel de production agricole élevé ont
besoin d’investissements supplémentaires.
La hausse des prix des denrées alimentaires met les économies
africaines à rude épreuve et menace les progrès accomplis dans
la lutte contre la faim et la malnutrition: la malnutrition sévère
est toujours une urgence au Sahel, l’une des régions les plus
pauvres du monde.
Si l’on ne peut nier les avancées tangibles au niveau mondial
concernant les ODM, l’Afrique dans son ensemble est à la traîne
pour chacun d’entre eux, en dépit de la croissance récente des
indices économiques et aux efforts pour améliorer l’économie
et plus particulièrement la macroéconomie.
8
Tchad:En 2009, la vulnéra-
bilité de la population du
Tchad s’est accentuée en
raison de la récurrence des
sécheresses, de l’instabilité
politique, etc., qui ont
contribué à l’aggravation
de la crise alimentaire. Soudan: Obligées par le
© ACF-France gouvernement soudanais à
Niger: L’isolement de quitter le pays, les équipes des
certaines zones peut programmes d’accès à l’eau,
accentuer l’insécurité ali- d’assainissement et d’hygiène,
mentaire des populations de nutrition et de sécurité
rurales, particulièrement alimentaire prêtaient secours à
sensibles à cause de l’ab- plus de 450 000 personnes.
sence de précipitations. © Mamie Sackey/ACF-France
© ACF-Espagne
Angola: La
population rurale
d’Angola dispose à
peine des services
minimaux de
distribution d’eau
et d’assainisse-
ment..
© Ana Buelta/ACF- Zimbabwe: Tandis que le pays est victime d’une
Espagne grande épidémie de choléra, nous travaillons pour
mitiger les effets de la crise humanitaire tout en dé-
Lesotho: Les équipes de veloppant des mécanismes de subsistance efficaces.
l’organisation se rendent © Alex Le Cluziat/ACF-France
chez les familles tou-
chées, dans ce pays dont Swaziland: La malnutrition chronique af-
50 % de la population fecte un enfant de moins de 5 ans sur trois
vit en dessous du seuil à cause de l’insécurité alimentaire élevée,
de pauvreté et où la de la forte prévalence du VIH/SIDA et des
prévalence du VIH/SIDA mauvaises habitudes nutritionnelles.
atteint le troisième rang © María Pérez Negro/ACF-Espagne
mondial.
© Gwynet Wong/ACF-Espagne 9
AMÉRIQUE
L’Amérique latine, dont le nombre d’habitants ne bénéficiant
pas d’une alimentation correcte est passé de 53 à 45 millions
entre 1990 et 2005, était la seule des cinq grandes régions
du monde à réduire la faim. Hélas, ce même chiffre de 53
millions a à nouveau été atteint en 2009. La crise écono-
mique, qui a débuté en décembre 2007, a fait table rase des
progrès enregistrés entre 1995 et 2006: 10 % des 516 millions
de Latino-Américains vivent dans une pauvreté extrême et
souffrent des conséquences de la faim. La crise économique
mondiale et la flambée des prix des denrées alimentaires qu’a
connues la région ont réduit à néant les avancées des 20 der-
nières années dans ce domaine. Couronnant les catastrophes
naturelles, les sécheresses et inondations, les mauvaises
récoltes et les inégalités en Amérique centrale, Amérique du
Sud et aux Caraïbes, elles ont intensifié la crise alimentaire au
cours de ces deux dernières années.
Nicaragua: La distribution de semences et outils est fonda-
Les poches d’insuffisance alimentaire chronique sont d’autant mentale pour garantir la sécurité alimentaire des communau-
plus paradoxales que la région dispose de quantité de res- tés rurales, qui souffrent d’une sécheresse prolongée.
© ACF-Espagne
sources, terres, eau et énergie, notamment, qui devraient lui
permettre de subvenir largement à ses besoins. La région dans
son ensemble produit plus de nourriture qu’elle n’en requiert
et le problème de la faim en Amérique latine n’est donc pas
un problème de production, mais d’accès aux aliments.
Dans des pays comme la Bolivie, la Colombie, le Guatemala,
le Honduras, le Nicaragua, le Paraguay et le Pérou, les dé-
penses alimentaires des secteurs les plus pauvres dépassent
les 60 %, ce qui crée une situation de dépendance de la popu-
lation vis-à-vis des importations et de l’aide internationale.
Action Contre la Faim s’efforce d’en finir avec cette menace
de la faim qui pèse sur plus de 200 millions de Latino-Améri-
cains et Caribéens pauvres, à la merci de la moindre aggra-
vation du contexte économique ou de nouvelles catastrophes
naturelles ; dans le même temps, seuls cinq pays de la région
disposent de lois relatives à la sécurité alimentaire.
Bailleurs de fonds
ACCD, AECID, Agence de l’eau espagnole, mairie de
Pampelune, Caja Madrid, Canal de Isabel II, Conseil régional
de Castilla-La Mancha, communauté de Madrid, Conseil
régional de Bretagne, Coopération canadienne, COSUDE,
DIPECHO, ECHO, EurpeAid, Generalitat de Valence,
Gouvernement de Navarre, MAAIONG, OCHA, PMA, PNUD, UE,
UNICEF, Ville de Paris.
10
Guatemala: Au mois de décembre 2009, l’organisation a détecté les pre-
miers cas de malnutrition depuis 2005 dans la zone de Corredor Seco ; ils
étaient dus à la sécheresse prolongée qui frappe cette dernière.
© Jorge Salamanca/ACF-Espagne
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ASIE
En Asie, le continent le plus vaste et le plus peuplé de la Syrie: L’organisation tente
planète, la crise économique actuelle s’est convertie en crise d’améliorer l’état nutrition-
nel des Iraquiens déplacés les
alimentaire en raison de l’augmentation du chômage, de plus vulnérables (femmes et
la chute des revenus et de l’envolée des prix des aliments, enfants) en promouvant des
auxquelles s’ajoute la menace que représentent les séche- pratiques adéquates de soins
resses, les pluies torrentielles et autres effets du change- aux enfants et l’intégration
de services de nutrition
ment climatique pour la sécurité alimentaire. Sur plus d’un préventive dans les centres
milliard de personnes souffrant de la faim dans le monde, 600 de santé.
millions vivent en Asie, qui n’avait pas connu une situation © ACF-Espagne
aussi alarmante depuis 40 ans. De même, la région Asie-Pa-
cifique héberge le plus grand nombre de personnes souffrant
d’insécurité alimentaire, y compris plus de 64 % des enfants et
adultes dénutris du monde.
Dans des pays comme le Népal, la population ne pouvant
subvenir à ses besoins alimentaires s’est accrue de 50 % en
2009, passant de six à neuf millions en six mois à peine. Au
Pakistan, le chiffre est passé de 37,5 millions il y a trois ans à
84 millions. Au Bangladesh, il est monté de 13 % pour s’établir
à 65,3 millions d’affamés. Parmi les pauvres, tant dans les
zones urbaines que rurales, ce sont les femmes et les enfants Liban: Au cours de l’année
qui ont le plus souffert. 2009, les activités de sécu-
rité alimentaire se sont cen-
Des catastrophes naturelles, telles que le tremblement de trées sur la distribution de
terre qui a frappé l’Indonésie en octobre et le passage du ty- ressources, l’amélioration
phon Ketsana aux Philippines en septembre, ont accru un peu de la productivité agricole
plus encore la vulnérabilité de pays comme le Bangladesh, et les activités génératrices
de revenus et l’optimisation
l’Afghanistan et le Népal face aux effets du changement cli- de la gestion et de l’accès
matique. Ceux-ci mettent en évidence l’importance d’établir aux ressources hydriques.
des programmes visant à réduire le risque de catastrophe afin © ACF-Espagne
de limiter le nombre de victimes et les dommages matériels.
Territoires palestiniens: Action Contre la
Action Contre la Faim adopte dans la région une approche Faim s’efforce d’améliorer la satisfaction
de prévention des catastrophes, de sécurité alimentaire, de des besoins de base des familles les plus
vulnérables grâce à diverses activités:
nutrition, d’accès à l’eau et d’assainissement afin d’enrayer réponse d’urgence et programmes de
le problème de la faim et de la malnutrition. renforcement, amélioration de la gestion
et de l’accès à l’eau et meilleure utilisa-
tion des ressources agricoles.
© ACF-Espagne
Pakistan: Dans un
contexte de crise
permanente, où l’or-
ganisation œuvre à la
sécurité alimentaire
et à l’amélioration
de l’accès à l’eau
et aux services
d’assainissement, les
enfants de moins de 5
ans sont exposés à la
malnutrition.
© Anna Bosch/ACF-É.-U.
Bailleurs de fonds
ACCD, Action Contre la Faim, UNHCR, AECID, Agence française
de l’eau, AQYA, mairie de Pampelune, mairie de Paris,
Banque mondiale, BRPM, Cartier, Coopération canadienne,
Coopération danoise, Coopération française, Coopération
anglaise, Coopération norvégienne, Coopération suisse,
COSUDE, DIPECHO, ECHO, EuropeAid, ambassade des Pays-
Bas, Generalitat de Valence, HERF, OCHA, ONU, PACAP, PAM,
UE, UNICEF.
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Mongolie: Action Contre la Faim travaille dans des Népal: La majorité des habitants des zones isolées ne bénéficie
programmes d’accès à l’eau et aux services d’hygiène pas d’un accès satisfaisant à la nourriture, à l’eau potable et
et d’assainissement pour améliorer les conditions sani- aux infrastructures sanitaires ; la malnutrition infantile, loin
taires dans les districts suburbains d’Ulan Bator. de se résorber, s’est aggravée dans certaines zones.
© Franck Hourdeau/ACF-France © Stephane Remael/ACF-France
13
EuropE
Depuis leur indépendance, les indicateurs socio-économiques
des trois républiques du Caucase se sont progressivement dé-
gradés. Aux difficultés que doit affronter la population après
la chute de l’Union soviétique (changement de système éco-
nomique, instauration de la démocratie, conflits territoriaux,
déplacements, pauvreté, etc.) s’ajoute l’instabilité politique
générée par les mouvements sociaux. Malgré le cessez-le- Fédération de Russie: Après le conflit qui a éclaté en 1994, la situation
humanitaire semble s’améliorer dans certaines zones, même si ce n’est pas
feu, les conflits territoriaux ne sont toujours pas résolus et le le cas dans les plus isolées, raison pour laquelle l’organisation travaille au
contexte sociopolitique reste fragile et complexe. travers d’une ONG locale fondée au début de l’année 2009 et composée
d’anciens travailleurs d’Action Contre la Faim.
Les personnes déplacées sont plus de 250 000 en Géorgie et © ACF-France
650 000 en Azerbaïdjan, l’Arménie comptant pour sa part 300
000 réfugiés. Les indices de pauvreté élevés (supérieurs à 50 %
pour l’ensemble de la région), le chômage et l’incapacité des
nouveaux gouvernements à faire face à la situation provo-
quent une perte de confiance généralisée au sein de ces trois
pays.
La Géorgie a traversé des moments de crise interne grave
(Abkhazie). Les tensions à Kvemo Kartli reflètent une nouvelle
période d’instabilité causée par les problèmes d’intégrité
territoriale du pays (Abkhazie, Ossétie du Sud). La mission
reste sur le qui-vive en raison des possibles foyers d’instabilité
pouvant compliquer l’accès direct aux bénéficiaires ou aux
zones d’intervention.
2009 a été marqué par les revendications indépendantistes
sans équivoque de la république de fait d’Abkhazie, qui a
reçu l’appui inconditionnel de la Russie, du Venezuela et du
Nicaragua. D’un autre côté, les relations diplomatiques entre
l’Arménie et la Turquie se sont nettement détendues, cette
dernière ayant accepté d’ouvrir ses frontières aux échanges
économiques.
L’objectif général d’Action Contre la Faim dans le Caucase
est de favoriser la satisfaction des droits de base (sécurité
alimentaire, eau et assainissement) de la population la plus
vulnérable touchée par la pauvreté, les conflits et les catas-
trophes naturelles. Des approches pionnières de mobilisation
sociale et communautaire sont introduites avec succès, fai-
sant de l’organisation la référence dans la région.
Géorgie: Depuis la fin du conflit de 2008, nos programmes ont pour but
Bailleurs de fonds d’améliorer la sécurité économique des foyers ruraux pauvres via la
Action Contre la Faim, UNHCR, Coopération norvégienne, réforme institutionnelle et les approches de développement durable.
COSUDE, ECHO, ONU, UE, UNICEF. © ACF-Espagne
14
Azerbaïdjan: Certaines
régions du pays ne
disposent que d’un accès
rudimentaire à une eau
de qualité ; nous nous
efforçons donc d’amélio-
rer l’accès durable à
l’eau et aux services
d’assainissement des
communautés rurales
pauvres grâce à une
meilleure gestion.
© ACF-Espagne
15
ACTIVITÉS EN ESPAGNE
CAMPAGNE «NO HUNGER» VENTE AUX ENCHÈRES
«COW PARADE»
Diverses actions de relations pu-
bliques (affiches dans des arrêts Action Contre la Faim s’est
de bus, projection de bandes-an- associée à un évènement
nonces dans les cinémas, récolte reconnu dans le monde entier,
de signatures sur des cartes pos- auquel ont pris part plus de
tales, etc.) ont été menées par 50 villes en 10 ans, au travers
l’intermédiaire de cette initia- du parrainage par la poste
tive. Elles ont permis de recueillir espagnole de la vache «No
plus de 73 000 signatures pour Hunger», puis de sa vente
faire comprendre qu’on peut en en enchères qui a permis de
finir avec la malnutrition et que récolter 19 000 euros pour nos
les gouvernements et institutions projets
ont le devoir et les moyens de
mener à bien cette mission.
16
2009 EN IMAGES
FESTIVAL INTERNATIONAL «DU NIGER AU
DE BENICASSIM NICARAGUA: DEUX
ASPECTS DE LA FAIM»
En 2009, Action Contre la Faim
a à nouveau pris part au Festi- Fernando Bellas et Alfonso
val international de Benicassim Costa, membres de Cultura
(FIB), où elle a organisé des Solidaria Galega, ont mis
activités d’information sur la leur sensibilité au service
lutte contre la faim et distribué de la société galicienne en
des articles de merchandising évoquant la réalité de deux
à tous ceux qui désiraient des sociétés les plus défavo-
collaborer. risées de la planète.
CONCERT
«NO HUNGER»
L’ensemble musical
Klaudia a organisé le
concert de bienfai-
sance «No Hunger»
en collaboration avec
le groupe Love of
Lesbian à Barcelone.
17
BILAN DE LA SITUATION
BILAN DE LA SITUATION AU 31 DÉCEMBRE 2009
(Montants en euros)
3.284.131
18
COMPTE DES RÉSULTATS
COMPTE DES PERTES ET PROFITS DE L’EXERCICE 2009
(Montants en euros)
Exercice 2009
Recettes provenant des campagnes de promotion, des sponsors et des collaborateurs 1.487.832
Approvisionnements (5.318.695)
Contributions (536)
19
ORIGINE DES FONDS
Évolution générale (Action Contre la Faim-Espagne, ne comprend pas le réseau international ACF)
ACF
ACF %
année INTERNA-
Espagne acc. 35.000.000
TIONAL
1995 841.417 0 -
1996 3.203.395 0 281% 30.000.000
1996
1997
1998
1999
2000
2001
2002
2003
2004
2005
2006
2007
2008
2009
10.000.000
À partir de 2006, la colonne des recettes inclut les contrats exécutés par le réseau international et signés par ACF-Espagne
5.000.000
0
1995
1996
1997
1998
1999
2000
2001
2002
Distribution de bailleurs (Action Contre la Faim-Espagne, y compris les contrats du réseau international ACF)
Bailleurs Euros NU 9%
ECHO 7.294.027
Autres organismes de l’UE 2.836.838
AECID 5.987.948
Partenaires et donateurs 4.826.884 Autres
Communautés autonomes 3.492.898 organismes
Communautés de l’UE 9%
NU 2.667.494 autonomes
11%
DFID 2.026.779
Coopération suisse 1.019.850
Entreprises 674.883
Autres donateurs internationaux 898.910 AECID 19%
Partenaires et donateurs 15%
20
10.000.000
1995
1996
1997
1998
1999
2000
2001
2002
2003
2004
2005
2006
2007
2008
2009
VOLUME PAR MISSION EN 2009 (en euros) Bénéficiaires par secteur d’intervention
Nutrition et santé
Lesotho 63.037 Réduction des 13%
Malawi 145.302 catastrophes
17%
Nicaragua 295.154
Syrie 302.476
Swaziland 305.568
Paraguay 382.560
Lesotho Lesotho
63.037 63.037
Pérou 547.474
Malawi Malawi145.302 145.302
Bolivie 594.607
Nicaragua Nicaragua 295.154 295.154 TOTAL:
Espagne 766.797 4.633.947
Syrie Syrie302.476 302.476
Guinée 897.635
Swaziland Swaziland305.568 305.568
Mauritanie 916.607
ParaguayParaguay382.560 382.560
Angola
Pérou Pérou 547.474 547.474
951.748 Eau et
Guatemala 1.194.653
assainissement
Bolivie Bolivie 594.607 594.607 Sécurité
29% alimentaire
Liban 1.312.562
Espagne Espagne 766.797 766.797
Niger 1.367.834 41%
Guinée Guinée 897.635 897.635
Colombie 2.283.931
Mauritanie
Mauritanie 916.607 916.607
Philippines 2.326.165
Angola Angola 951.748 951.748
Géorgie 2.664.457
GuatemalaGuatemala 1.194.6531.194.653
Mali 2.742.314
Liban Liban 1.312.5621.312.562
Territoire palestinienne 6.838.746
Niger Niger 1.367.8341.367.834
Colombie
Colombie 2.283.931
2.283.931
Philippines
Philippines 2.326.165
2.326.165
Répartition des fonds par secteur d’intervention Utilisation des fonds en 2009
Nutrition
Sécurité
alimentaire 12,27%
55,66%
21
MERCI À…
… et à l’ensemble des institutions, organisations et volontaires qui, d’une façon ou d’une autre, ont lutté à nos côtés contre la faim.
22
ACRONYMES
ACCD: Agencia Catalana de Cooperación al Desarrollo MAEE: Ministère des Affaires étrangères et européennes
(Agence catalane pour la coopération au développement)
OCHA: Office for the Coordination of Humanitarian
UNHCR: Haut Commissariat des Nations Unies pour les Affairs (Bureau de coordination des affaires humanitaires
réfugiés des Nations Unies)
AECID: Agencia española de Cooperación Internacional OFDA: Office of U.S. Foreign Disaster Assistance (Bureau
para el Desarrollo (Agence espagnole de coopération de l’aide aux sinistrés à l’étranger)
internationale pour le développement)
ONU: Organisation des Nations Unies
AJWS: American Jewish World Service (Service mondial
juif américain) PACAP: Philippines-Australia Community Assistance
Program (Programme d’assistance aux communautés des
CIAA: Confédération des industries agroalimentaires de Philippines et d’Australie)
l’Union européenne
PAM: Programme alimentaire mondial
DIPECHO: European Commission Humanitarian Aid
Office’s Disaster Preparedness Programme (Programme PEPFAR: US President’s Emergency Plan for AIDS Relief
de prévention des catastrophes de l’Office d’aide (Plan présidentiel d’aide d’urgence à la lutte contre le
humanitaire de la Commission européenne) sida, É.-U.)
ECHO: Office d’aide humanitaire de la Commission PNUD: Programme des Nations Unies pour le
européenne développement
FAO: Organisation des Nations Unies pour l’alimentation UBS: Union des banques suisses
et l’agriculture UNICEF: Fonds des Nations Unies pour l’enfance
HERF: Human Ecology Research Foundation (Fondation de USAID: United States Agency for International
recherche sur l’écologie humaine) Development (Agence américaine pour le développement
MAAIONG: Mission d’appui à l’action internationale des international)
ONG
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SIÈGES DÉLÉGATIONS
INTERNATIONAUX EN ESPAGNE