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Pour

L’amour
D’une
Bague

Dédicace à mon fils Kévin


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Il y a fort longtemps vivaient le roi Kévard avec ses deux fils ;
Hugo le fils aîné, et Richard le fils cadet.

Une nuit, le roi fit un rêve ; il vit un cerf tué par un épieu.
Il s’éveilla en sursaut et vit là, un présage de sa fin
prochaine. Le lendemain matin en s’éveillant, le roi se
demanda auquel des deux fils, il devrait remettre le pouvoir.
Il les convoqua et leur dit.
_ Je désignerai pour me succéder, celui d’entre vous qui
épousera la plus belle princesse.
Les deux princes approuvèrent ces paroles.
Ils préparèrent leur balluchon, dirent au revoir à leur père, puis
se dirigèrent vers le salon et avisant deux épées accrochées au
mur, ils s’en ceignirent et se mirent en route.

C’était l’été.
Le ciel était bleu ; il n’y avait pas un nuage.
En chemin, ils rencontrèrent un mendiant hâve, assis à
l’ombre d’un gros arbre.
Le prince Richard s’avança vers lui, et lui présenta sa gourde.
Le mendiant la prit et but sans tarder. Il déglutit une fois puis
deux, et la gourde fut rendue au prince Richard.
Mais le malheureux torturé par la faim, s’adressa au prince
Hugo:
_ J’ai l’estomac vide.
L'autre le toisa d'un air méprisant et lui répondit:
- Tu as faim? Ça m’est bien égal !.
Et il s'éloigna.
En voyant cela, Richard ouvrit son balluchon, plongea sa main
et quand il la retira, il tenait une cuisse de poulet:
_Tiens, lui dit-il, c'est pour toi.
L'indigent le remercia.
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Là-dessus, Richard referma son balluchon, le jeta sur son
épaule, et rejoignit son frère Hugo.

Comme ils marchaient d’un bon pas, ils ne tardèrent pas à


traverser une ville.
Ils entrèrent dans une auberge et allèrent à la buvette. Il ne leur
fallut pas beaucoup de temps pour boire et se remettre en
route.
Ils marchaient depuis une heure déjà, quand ils arrivèrent à
une croisée de chemin.
_ Eh bien ! dit le prince Hugo, je vais prendre ce chemin-ci en
direction du Nord, et toi, tu suivras ce chemin-là en direction
du Sud.

Le prince Hugo prit un chemin caillouteux.


Il avançait péniblement depuis une heure, quand il arriva près
d'une rivière. Il choisit un endroit à l'ombre, s'assit, ouvrit son
balluchon et sortit un œuf dur. Il allait le porter à sa bouche,
quand un écureuil en quête de nourriture vint à passer. Le
prince décida de manger comme si de rien n'était, tandis que le
rongeur grimpa le long de l’écorce d’un arbre, et disparut.
Dès que sa soif et sa faim furent calmées, le prince se mit
debout et se remit en marche.
Il avait à peine fait un court chemin qu'il arriva devant un
vieux château envahi par la végétation.
Le prince dégaina son épée pour se frayer un chemin, mais en
vain. Et comme il remettait l’épée au fourreau, une porte
apparut.
Pour son malheur, elle n'avait pas de serrure. Résigné, il s’assit
par terre.
C'est alors que se produisit une chose étrange; un verrou
apparut.
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Le prince se mit debout, tira le verrou, et ouvrit la porte.
Devant lui, se trouvait une princesse. Il la prit par la main et
lui demanda de l’épouser. Celle-ci accepta, et ils allèrent
ensemble au château du roi Kevard.

Pendant ce temps, le prince Richard traversait un bois de


cèdres quand, il vit de loin, le mendiant.
Ce dernier s'approcha et lui demanda où il allait.
_ J’ai promis à mon père d’épouser la plus belle princesse, lui
répondit le prince. Mais plus j’avance, plus je m’égare, je suis
complètement perdu!
_ Une princesse ! s’exclama le mendiant. Mais oui, je sais.
Grimpe au sommet de ce cèdre, et dis-moi ce que tu vois. Le
prince grimpa dans l’arbre, arrivé en haut, il tourna la tête et
aperçut les tours d’un château.
Lorsqu'il fut à terre, le mendiant voulut savoir ce qu'il avait
vu:
_ As-tu vu le château ?
_ Oh ! oui, répondit le prince.
_ Ce château appartient au roi Meilleur, lança le mendiant. Il y
vit avec sa fille unique, elle s'appelle Mélisande et elle est
d'une grande beauté.
_ Eh bien ! dit le prince, je vais y aller.
Alors, sans plus attendre, il lui donna une bourrade amicale
dans le dos, et s'en alla en direction du château.

Comme le prince était leste, il marchait sans se fatiguer. Il ne


fut donc pas long à arriver.
Il approchait de la douve quand un garde aux énormes
moustaches et fort comme un bœuf, lui fit signe de passer par
derrière.
Le prince obéit.
Le garde parla le premier.
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_ Que faites-vous là, jeune homme?
_ Je m’appelle Richard, lui répondit celui-ci, et le roi Kévard
est mon père. Je souhaite parler à Sa Majesté.
_ Sa Majesté est partie tôt ce matin pour ses affaires, expliqua
le garde.
_ Alors, s'inquiéta le prince, que faire ?
Le garde le conduisit à une fontaine.
_ Voici la fontaine sacrée, lui dit-il, le fleuron de Sa Majesté.
Vous pouvez l’attendre ici, mais il est formellement interdit de
boire l’eau de la fontaine.
Sur ces mots, il se retira.
Le prince voulut suivre le conseil du garde mais il avait
tellement soif qu'il ne put résister ; il but. Mais à peine eut-il
bu, que ses mains devinrent lumineuses. Naturellement, il
n'était pas content du tout. Pire encore, il manqua de tomber à
la renverse en voyant le roi, suivi de sa suite, s'arrêtait devant
lui.
Sa Majesté sauta au bas de son cheval, leva son épée et lui
intima l'ordre de se battre:
- En garde!
Le prince était inquiet.
Sans dire un mot, il s'inclina devant le roi, sortit l'épée de son
fourreau et la déposa à terre. L'instant d'après, il révéla qui il
était.
_ Je suis Richard, Votre Majesté, le fils cadet du roi Kévard, et
je promets que, dorénavant, je ne boirais plus l’eau de la
fontaine.
Lorsqu'il apprit que le jeune homme était prince, le roi
Meilleur lui parla avec plus de civilité.
_ Bon, bon, n’en parlons plus ! qu'êtes-vous venu faire au
château ? demanda le roi.
_ Je voulais seulement rencontrer la princesse Mélisande,
répondit le prince.
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_ Eh bien, suivez-moi, lui dit le roi.
Ils traversèrent d’abord une cour jardin, puis ils arrivèrent
devant un saule pleureur, où se tenait la princesse en
compagnie de ses soubrettes. Jamais le prince n'avait vu si
jolie princesse. Il lui demanda de l'épouser. Celle-ci promena
sur lui un air étonné, puis accepta. Quant au roi, il donna son
consentement et leur fit promettre de revenir le voir.
Comme le prince et la princesse allaient quitter le château, un
carrosse se présenta devant eux. Un valet de pied vint aider la
princesse et le prince à prendre place dans le carrosse, puis les
chevaux partirent au galop.
La nuit tomba au moment où l’attelage arriva au royaume du
roi Kévard.
Le prince Richard prit la princesse Mélisande par la main, et
ils entrèrent ensemble dans le château.
Toute la noblesse était là.
Au milieu du salon, se trouvaient les futurs époux ; le prince
Hugo et la princesse.
Tout à coup, un éclair cingla le plafond et, à l'instant même, la
princesse se transforma en sorcière. Le prince Hugo se frotta
les yeux ne pouvant croire que c'était là, la princesse qu'il avait
rencontrée un peu plus tôt. Mais il lui fallut bien le croire. Il
hurla.
Maintenant la sorcière devait fuir. Elle s’enfuit.
Alors le roi se fâcha très fort, et déclara:
_ Mon successeur sera Richard!
En entendant cela, le prince Hugo tomba à genoux en lui
demandant pardon.
Mais le roi avait pris sa décision:
- Il te faut partir, mon fils, et sur-le-champ. Tu ne peux plus
habiter au château.
Puisque c'était là, la décision du roi, le prince Hugo obéit:
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- Je me vengerais, grommela-t-il entre ses dents.
À peine eut-il claqué la porte, que le mariage du prince
Richard et de la princesse Melisande, fut célébré.

De son côté, la sorcière assise sur son balai, cherchait un


moyen d'arranger les choses.
Le prince Hugo était très en colère:
- Regarde ce que tu m'as fait! tu as causé ma perte. Cela
mérite une sanction.
- Avant de vous fâcher prince Hugo, lui dit-elle, écoutez
plutôt ce que j'ai à dire. J'ai un cousin qui possède une
bague magique; il vous suffit de prononcer un souhait, et il
s'accomplit.
- Où trouve-t-on ce cousin? demanda le prince avec curiosité.
- Il habite au sommet de la montagne, lui répondit la sorcière.
Si vous venez avec moi, je vous promets que vous ne serez
pas déçu.
Le prince se réjouissait d'avance; il monta à cheval sur le
balai, et hop! il vola.
Il vola si vite, quand quelques minutes il atterrissait devant
une masure, d'où sortit le vieux grigou.
- J'ai eu connaissance de la réputation de la bague,! s'exclama
la sorcière, on raconte qu'elle possède des pouvoirs
magiques.
- Pff, tu ne sais même pas ce que tu dis, lui répondit le vieux
grigou.
Et ils assistèrent alors à une chose stupéfiante; la bague
émit une lueur aveuglante.
Alors avec une effronterie incroyable, la sorcière lui
demanda de la lui donner.
- On peut dire que ça tombe bien! donne-moi la bague.
Le vieux grigou ne voulait rien savoir :
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- Ah! non, protesta celui-ci, pas question de te la donner!
En entendant cela, le prince Hugo lui proposa:
- Remet-lui la bague, et je te donnerai une bourse pleine d'or.
L'autre, ravi, échangea sa bague contre la bourse.
C'était une bague sur laquelle était serti le diamant, le plus
gros qui eût jamais existé.
À peine la sorcière avait-elle eu le temps de passer la bague
à son doigt, que le balais s'envola en direction du château.
-
Quelques minutes plus tard, il atterrissait devant la grande
porte.
Le prince mit pied à terre.
- Le moment est venu de vérifier les dons, que l'on prête à
cette bague, dit-il.
Aussitôt, la sorcière l'ôta de son doigt:
- Voici, lui dit-elle. Cette bague est à vous!
Dès que le prince eut la bague, il la fixa, et clama:
- Bague, emprisonne la princesse à l'intérieur du diamant.
La bague émit aussitôt une lueur aveuglante, et ce fut tout
content, que le prince Hugo entra dans le château.
Il se dirigea vers la salle du trône, quand le prince Richard
arriva et, s'approcha de lui:
- Que fais-tu là? demanda Richard avec curiosité:
- Ah, mon cher Richard, lui répondit Hugo, je suis venu
t'offrir cette bague comme cadeau de mariage.
Le prince Richard accepta le cadeau et monta jusqu'à la
chambre de la princesse. Il se mit à genoux auprès d'elle, et
lui passa la bague au doigt.
Tout à coup, la princesse bailla, s'étira...et disparut.
- Que signifie cela? s'écria le prince.
Il était sur le point d'alerter la garde, quand il vit qu'il
portait à son doigt; la bague. Intrigué, il regarda la pierre et
soudain il trembla; la princesse se réfléchissait sur
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l'ensemble des facettes. Elle le regardait.
Le prince poussa alors de tels cris, que le roi fit irruption
dans la chambre et lui demanda ce qui lui arrivait.
Richard lui montra la bague. Le roi la regarda sans
comprendre.
Et comme le prince réfléchissait, il se rappela que le
mendiant l'avait aidé. Voilà pourquoi il dit au revoir à son
père, et prit la direction de la forêt.
Mais cette fois, il ne trouva personne. Alors il s'assit au pied
d'un arbre, et l'attendit.
Passèrent des minutes et des minutes et le prince ne voyait
personne.
Alors il se mit debout et retourna au château.
Il marchait depuis un long moment sur un chemin jonché de
ronces et d'épines, quand, tout à coup, une voix le fit se
retourner ; c'était le mendiant:
- Voilà cinq minutes que je cours après toi! lui dit-il, qu'est-
ce-qu'il y a? Pourquoi cet air triste?.
L'autre lui raconta son chagrin et lui demanda conseil.
- Ecoute, lui dit le mendiant, trouve le druide Andenez. Il
possède la poussière de lune qui libèrera la princesse.
- Un druide, dis-tu ? s'écria le prince surpris.
- Parfaitement mon ami, lui répondit le mendiant. Dans le
monde, il n'est personne plus sage que le druide Andenez.
Sur ce, le mendiant s'en alla.
- Comment veut-il que je le trouve? s'écria le prince fort
ennuyé, je ne sais même pas de quoi a-t-il l'air.
Et tout de suite après, il partit à son tour.
Il cheminait tranquillement sur le sentier, lorsque
malencontreusement il trébucha sur un tronc pourri, et peu
sans faut, qu'il écrasa un crapaud qui avait élu domicile.
À ce moment-là, le batracien leva les yeux, gonfla son sac
vocal, et lui dit d'une voix toute à fait humaine:
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- Ainsi, tu viens troubler mon repos!
À peine le crapaud avait-il terminé sa phrase, que le prince
s'agenouilla devant lui:
- Pardonne-moi, répondit celui-ci, je suis à la recherche du
druide Andenez.
Après un instant de réflexion, le crapaud s'écria:
- Attends-moi là!
À peine le prince s'était-il redressé qu'un vieil homme avec
une longue barbe, de longs cheveux grisonnants, et portant
une tenue blanche, apparaissait devant lui et lui dit:
- Je t'attendais, prince Richard.
Le prince observa avec curiosité le vieil homme:
- Qui êtes-vous ? demanda-t-il.
- Comment ? fit ce dernier, tu ne me connais pas? Je suis le
druide Andenez.
- Ah, eh bien ce n'est pas trop tôt! s'exclama le prince.
Comme il se languissait de revoir sa belle princesse! il lui
demanda donc la poussière de lune.
Le druide réfléchit:
- Tu ne penses tout de même pas, que je vais te la donner,
ditil avec un sourire.
- Bien sûr que si! répliqua le prince. -
Bien sûr que non, lui répondit le druide, un peu agacé.
Écoute, si tu prouves que ton cœur est pur et digne, je te
donnerai la poussière de lune.
L'autre se laissa convaincre et il se dirigea vers un sentier.
Le temps était clair et beau.
Mais, soudain, le soleil se coucha, le ciel devint gris et bas
et la neige se mit à tomber.
- Tiens ! il neige! se dit le prince. Je n'y comprends rien.
Après avoir quelque peu repris ses esprits, il s'en fut
chercher un abri. Il chercha, chercha, mais il avait beau
chercher, il ne le trouva pas.
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Tout à coup, il entendit de petits cris aigus; c'était un
louveteau transi de froid. Le prince le prit rapidement dans
ses bras, et comme il était encore tout petit, il le cacha sous
sa chemise pour qu'il n'ait pas trop froid.
- Maintenant il faut nous dépêcher, lui dit-il.
Mais voilà qu'arriva papa loup en grognant. En voyant ces
dents pointues, le prince eut si peur, qu'il prit le petit et le
déposa doucement à terre. Le loup approcha son oreille
pour s'assurer que le louveteau allait bien, et spontanément,
il s'arracha un poil et le donna au prince. Celui-ci le glissa
dans la poche de son pantalon, tandis que l'autre prenait son
petit par le collet, et partait loin, très loin.
Peu après leur départ, la neige s'arrêta net de tomber. Et ce
fut le retour du soleil.
Du coup, le prince reprit sa route.
Il n'avait pas fait cent pas, qu'une voix tonitruante le fit
sursauter:
- Arrête-toi là.
Bien sûr celui-ci obéit.
Devant ses yeux, deux chemins.
- Veux-tu prendre le chemin de gauche? lui demanda la voix.
Veux-tu prendre le chemin de droite?
Ce dernier était bien embarrassé.
- Dis-moi donc quel est le chemin que tu veux prendre? se
remit à dire la voix.
Le prince lui dit alors:
- Je prends celui de droite.
Et il s'en alla.
Il marchait depuis assez longtemps quand il aperçut au loin
une licorne qui gémissait. S'approchant, de plus près, il vit
qu'elle avait une lance plantée dans la croupe. Le prince
comprit qu'il devait faire quelque chose. Et il se dépêcha de
la retirer. Mais il eut beau essayer de toutes ses forces, elle
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tenait solidement.
Il se rappela alors le poil de loup qu'il avait dans sa poche.
Il le sortit, et l'enroula autour de la lance. Et, o surprise avec
une grande facilité, il la retira.
- Tu souffres, dit-il à la licorne. Ne t'inquiète pas, je te
guérirai.
Le prince alors se souvint de la fontaine sacrée. Il posa tout
naturellement ses mains sur la blessure et quand il les retira,
elle avait cicatrisé. La licorne guérie, se mit debout sur ses
pattes, et partit au galop.
L'autre la suivit des yeux tant qu'il le put, puis il reprit sa
route.
Il avait à peine fait quelques pas, qu'il remarqua une vieille
femme qui s'épuisait à couper une branche. Le prince
s'approcha d'elle et n'eut pas d'autre choix que de couper la
branche à sa place. Mais quand il l'eut fait, un nuage de
fumée enveloppa la vieille femme et disparut avec elle.
Le prince resta ébahi, ce n'est qu'en voyant la branche, qu'il
sut que c'était un cadeau de la vieille femme.
- Mais oui, bien sûr!
Et comme il ramassa la branche, il se retrouva
immédiatement, où le druide Andenez l'attendait.
- Ton coeur est pur et digne, dit alors ce dernier. Donne-moi
la branche!
Le prince accepta sans hésiter.
Le druide prit alors, un chaudron de cuivre, jeta au fond la
branche, et en moins de temps qu'il ne faut pour le dire, elle
se transforma en poudre:
- Il est temps de libérer la princesse, s'exclama le druide.
Frotte le diamant jusqu'à ce qu'il brille.
Ainsi fut fait.
Le prince prit en hâte la poudre de lune, et il frotta, frotta,
tant et si bien que la princesse Melisande apparut.
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Depuis ce jour, la princesse et le prince vécurent heureux et

sans tracas. Fin.


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