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Préparation concours

IPFiP
Année 2022

Galop d’essai n°2

Épreuve n° 1

NOTE ADMINISTRATIVE

Sujet

Mars 2021

ÉCOLE NATIONALE DES FINANCES PUBLIQUES


PRÉPARATION AU CONCOURS IPFIP 2022

GALOP D'ESSAI N° 2 – NOTE ADMINISTRATIVE

SUJET

Vous êtes inspecteur principal responsable de la division des collectivités locales de la DDFIP
de Haute-Chartreuse, structure de 3ème catégorie.
Votre Directeur départemental, nouvellement affecté, vous demande la rédaction d'une
courte note lui présentant les diverses solutions permettant de limiter les encaissements en
numéraire au sein du réseau comptable du secteur local, ainsi que les enjeux relatifs à la
suppression progressive des caisses dans le cadre des relations entre la DDFIP et ses
ordonnateurs. Cette étude devra se montrer synthétique et ne devra pas dépasser quatre
pages.

En outre, votre directeur demande de lui proposer, en annexe, deux articles à insérer dans la
prochaine lettre départementale aux élus. Il s'agit de valoriser les solutions de paiement
modernes au profit des usagers, et de présenter les implications des fermetures à venir des
caisses pour les ordonnateurs. À ce titre, le DDFIP souhaite que cet article fasse preuve de
conviction, et qu'il souligne la nécessité d'entamer dès maintenant la réflexion au sein des
communes du département. Au regard du format habituel de la Lettre aux élus, ces deux
articles devront occuper environ une page chacun.

Composition du dossier.

Document n° 1 : Note de service portant sur le plan de suppression des espèces à la DGFIP –
volet décaissement. DGFIP bureau CL-1C, 2020 (4 pages)

Document n°2 : Dépliant "Le compte de dépôt de fonds au Trésor". Dépliant DGFIP, 2017
(2 pages)

Document n°3 : Circulaire portant sur l'abaissement du plafond des encaissements en espèces.
DGFIP, bureau CL-1C, 2014 (4 pages)

Document n°4 : Note de service portant sur la généralisation du paiement de proximité. DGFIP,
bureau CL-1C, 2020 (4 pages)

Document n°5 : Présentation des différentes solutions PAYFIP adaptées à chaque entité
publique. DGFIP, bureau CL-1C, 2020 (3 pages)

Document n° 6 : Décret n°2018-689 du 1er août 2018 relatif à l'obligation pour les
administrations de mettre à disposition des usagers un service de paiement en ligne.(2 pages)
Document n°7 : Note de service portant sur le calendrier de mise en œuvre du marché
approvisionnement / dégagement des espèces - caisses résiduelles- . DGFIP, bureau CL-1C, 2020
(5 pages)
Document n°8 : Loi n° 2017-1775 du 28 décembre 2017 de finances rectificative pour 2017,
article 75 (1 page)

Le fonds documentaire comporte 25 pages

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Direction générale des Finances publiques Paris, le 1er décembre 2020
SERVICE DES COLLECTIVITÉS LOCALES
Sous-direction de la gestion comptable et
financière des collectivités locales
Bureau CL1C – Trésorerie, moyens de paiement et Le Directeur général des Finances publiques
activités bancaires
139 rue de Bercy à
75012 PARIS Cedex 12
Mmes et MM. les Délégués du Directeur général
Affaire suivie par : Patrick FAVARETTO / Nathalie
LATHIERE Mmes et MM. les Directeurs régionaux et
patrick.favaretto@dgfip.finances.gouv.fr /
nathalie.lathiere@dgfip.finances.gouv.fr
départementaux des Finances publiques
Téléphone : 01 53 18 15 97 / 84 82
Mmes et MM. les Directeurs des directions
et services à compétence nationale ou spécialisés
NC :
Dossiel : 2020/11/2832

Circulaire
Instruction
Note de service ✘

Objet : Plan de suppression des espèces à la DGFiP – volet décaissement : versements


d’aide sociale d’urgence (bons de secours) en espèces – solutions de remplacement.

Service(s) concerné(s) :
- Pilotes d’Accompagnement du Changement (PAC)
- Services SPL des DR/DDFiP
- Correspondants Moyens de Paiement (CMP)

Calendrier : Application dès réception

Résumé : dans le cadre du plan de suppression des espèces, la DGFiP mène


actuellement des travaux, en concertation avec les représentants des collectivités
locales, pour définir des solutions de remplacement permettant le versement des
secours d’urgence au titre de l’aide sociale facultative.

Les DR/DDFiP sont invitées à communiquer dès maintenant auprès des collectivités
locales, afin de promouvoir les solutions de remplacement déjà opérationnelles,
identifiées lors de l’enquête nationale, et accompagner départements et communes
dans les démarches nécessaires à la mise en place de ces solutions.

Le volet décaissement du plan de suppression des espèces dans le réseau de la


Direction générale des finances publiques (DGFiP) nécessite qu’il soit mis fin aux
modalités actuelles de versements en espèces, par la DGFiP, des aides sociales dites de
secours d’urgence, principalement émises par les départements et les communes. Ces
aides, qui visent à soutenir des personnes en difficulté dans les plus brefs délais, pour
se loger ou se nourrir principalement, sont actuellement versées selon des circuits
variés et notamment en espèces aux guichets des centres des finances publiques.

2/26
En raison de la date prévue pour l’externalisation de la prestation approvisionnement /
dégagement (2ème volet du plan de suppression des espèces), la DGFiP est amenée à
maintenir provisoirement un réseau de caisses suffisant, au-delà vraisemblablement
des caisses résiduelles (cible du projet Paiement de Proximité) pour maintenir cette
prestation indispensable pour un grand nombre d’usagers.
Le versement en espèces des bons de secours devrait donc continuer jusqu’à la fin du
printemps 2021, afin de répondre à l’inquiétude de certaines collectivités, et
notamment de celles utilisant le dispositif des bons de secours avec une intensité
particulière.
En vue d’identifier les solutions de remplacement les plus adaptées dans des
conditions permettant d’améliorer le service rendu aux collectivités, et par ricochet de
simplifier le parcours usager, une enquête nationale a été réalisée en décembre 2019 et
janvier 2020 par les Pilotes d’Accompagnement du Changement (PAC) et les services
départementaux auprès des collectivités locales afin de cerner la situation actuelle, les
besoins et les initiatives éventuellement prises.

1. Les principaux enseignements de l’enquête nationale réalisée auprès des


collectivités locales
Deux enseignements majeurs peuvent être tirés de cette enquête nationale, qui
constituait une première sur le sujet des secours d’urgence et qui a permis de montrer
aux ordonnateurs l’intérêt porté par la DGFiP à ce domaine :
• des disparités très importantes existent entre les collectivités locales tant en
termes d’intensité du recours aux bons de secours que des modalités
d’émission.
En conséquence, aucune solution unique ne saurait être imposée au niveau
national ; il convient de sélectionner, parmi un panel de solutions, la (ou les)
solution(s) la(es) plus adaptée(s) au contexte local ;
• un nombre significatif de collectivités locales utilisent déjà largement des
solutions alternatives au versement en espèces, et ont par ailleurs déjà recours à
des prestataires ou ont a minima engagé des réflexions sur le sujet.
Toutefois, l’utilisation des espèces reste encore élevée dans certaines collectivités,
même si la crise sanitaire a permis dans certains cas de faire évoluer leur approche.
Afin qu’elles accompagnent les collectivités locales pour évoluer dans les modalités de
distribution et de versement de leurs secours, les directions trouveront en annexe n°1
un « Panorama des solutions alternatives aux versements en espèces et exemples de
mise en œuvre locale », qui recense les différentes solutions disponibles dès à présent
en faisant apparaître leurs avantages et leurs inconvénients ainsi que leur application
au niveau local.
Ces solutions, ainsi que le circuit de mise en œuvre de chacune d’entre elles, sont
également présentés dans un diaporama destiné à être diffusé lors des réunions
organisées avec les collectivités locales (cf. annexe n°5).
Une annexe n°4 « Schémas comptables » sera transmise ultérieurement. Elle décrira les
modalités de comptabilisation de l’attribution des bons de secours selon les
différentes modalités de versement.

2. Promouvoir les solutions alternatives aux espèces déjà opérationnelles


Il convient ainsi de valoriser dès à présent auprès des ordonnateurs les trois solutions
déjà opérationnelles suivantes :
• le virement à un tiers, créancier du bénéficiaire des bons de secours (soit par
règlement de factures d’énergie, d’eau, de loyers, etc, soit par remboursement
de commerçants chez qui le bénéficiaire s’est approvisionné). Cette solution,

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particulièrement adaptée aux versements récurrents, doit être privilégiée car
elle présente des avantages tant pour le bénéficiaire que pour la collectivité
locale émettrice (elle permet de garantir l’effectivité de l’aide, est peu coûteuse
et aisée à mettre en œuvre) ;
• le recours aux régies installées auprès des collectivités locales émettrices pour
distribuer des espèces. De nombreuses collectivités locales ont fait part de leurs
réticences sur ce dispositif (notamment pour des raisons de sécurité,
d’organisation et de ressources humaines), mais il constitue néanmoins une
solution relativement souple à mettre en œuvre, et permet une relation de
proximité avec les bénéficiaires.
Le volet qualitatif de l’enquête précitée révèle que de nombreuses régies sont
en place, certaines constituant même l’opérateur principal, voire unique, de
versement des secours, notamment adressés aux mineurs non accompagnés. Ce
dispositif a par ailleurs été privilégié par certaines collectivités locales pendant
l’état d’urgence sanitaire instauré au printemps 2020 ;
• le virement sur le compte bancaire du bénéficiaire peut être encouragé si la
proportion de bénéficiaires non bancarisés est peu importante. Ce mode de
versement est particulièrement adapté à l’aide sociale à l’enfance,
réglementairement incessible et insaisissable. Pour les autres types d’aides, un
risque de saisie des sommes ainsi versées existe pour les bénéficiaires en
situation financière précaire ; c’est d’ailleurs le principal frein à cette solution
néanmoins très pertinente lorsque la situation le permet.

3. Accompagner les collectivités locales dans le développement de solutions confiées à


des prestataires
L’ajout d’un paragraphe IV à l’article L.1611-7 du Code Général des Collectivités
Territoriales (CGCT)1 a permis d’élargir l’éventail des solutions de paiement des bons de
secours depuis le début de l’année 2020, en permettant de faire appel, via des
conventions de mandat, à des organismes publics ou privés chargés d’assurer la gestion
et le paiement des aides au moyen d’un instrument de paiement 2, ouvrant ainsi la voie
au recours :
• au chèque d’accompagnement personnalisé (CAP) nominatif : les chèques émis
et distribués par le prestataire (dématérialisés la plupart du temps), sont à
utiliser comme moyen de paiement chez les commerçants les acceptant pour
acquérir des biens correspondants à la nature de l’aide accordée. Compte tenu
de la faiblesse des coûts d’émission (certains prestataires les proposent à coût
d’émission quasi nul pour les collectivités, et se rémunèrent sur la commission
payée par le commerçant qui les accepte), le CAP est adapté à tous les types de
versements d’aide : ponctuels ou récurrents, de montant faible ou élevé ;
• à la carte prépayée : la somme attribuée par la collectivité est chargée sur une
carte utilisable chez les commerçants adhérents pour acquérir des biens
correspondants à la nature de l’aide accordée. En fonction des paramétrages
définis par la collectivité, l’aide peut être retirée en espèces à des distributeurs
automatiques de billets. Il s’agit toutefois d’un dispositif coûteux (coûts
d’émission de la carte et application de frais de gestion), par conséquent à
réserver plutôt aux versements récurrents d’un montant significatif.

La mise en œuvre de ces deux solutions nécessitant, outre la conclusion d’une


convention de mandat, la passation d’un marché public entre la collectivité et le

1 En application de l’article 66 de la loi n° 2019-1461 du 27 décembre 2019 relative à l'engagement dans la vie locale et à la
proximité de l'action publique, l'art. L.1611-7 du CGCT est dorénavant complété par un IV qui autorise les collectivités locales
et leurs établissements publics à recourir aux conventions de mandat pour certains types de dépenses.
2 Le c) de l'art. L.133-4 du Code monétaire et financier dispose « Un instrument de paiement s'entend, alternativement ou
cumulativement, de tout dispositif personnalisé et de l'ensemble de procédures convenu entre l'utilisateur de services de
paiement et le prestataire de services de paiement et utilisé pour donner un ordre de paiement ».

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prestataire retenu, un accompagnement spécifique, notamment lors des réunions
organisées avec les prestataires potentiels, pourra utilement être proposé aux
collectivités locales intéressées.

Le chèque d’accompagnement personnalisé nominatif et la carte prépayée s’ajoutent


au chèque d’accompagnement personnalisé non nominatif, dont l’émission pouvait
déjà être confiée avant le 1er janvier 2020 à un prestataire par les collectivités locales en
application de l’article L.1611-6 du CGCT.
Ces trois dispositifs vous sont décrits de manière détaillée, notamment au regard de
leur référence juridique et de leur fonctionnement, en annexes n°2 et 3 à la présente
note.

Il est donc demandé au réseau un important travail d’accompagnement des


collectivités pour les aider à moderniser la distribution de leurs secours. Cet
accompagnement portera sur plusieurs volets :
• un volet pédagogique, consistant à faire connaître les différentes alternatives
exposées dans la présente note et détaillées en annexe ;
• un volet d’aide à l’ingénierie administrativo-financière : quelle est la meilleure
solution au regard de la situation de la collectivité ? Par exemple, le recours à
une régie ne sera pas privilégié de la même manière selon que la collectivité
maîtrise ces structures et sait les contrôler ou non ;
• un volet juridique, si nécessaire, pour sécuriser le recours au prestataire.
Si cet accompagnement relève à l’évidence des compétences des conseillers aux
décideurs locaux, il ne doit pas attendre leur nomination dans les départements qui en
sont dépourvus.
Un bilan des actions engagées sera effectué au printemps 2021 afin d’évaluer l’effet des
mesures prises et l’opportunité de mettre en place d’autres solutions techniques.
Les difficultés liées à l’application de cette note devront être signalées au bureau CL1C
qui se tient à votre disposition pour toute précision utile.
Je vous remercie par avance pour votre implication personnelle dans la réussite de ce
volet indispensable au succès du plan de suppression des espèces.

Pour le Directeur général et par délégation,


Le chef du service des collectivités locales

Signé

Guillaume ROBERT

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scolaire, etc.) ou pour accélérer le règlement de
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(équipée d’un dispositif sans contact) Re-communication de code
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un compte bancaire auprès du Trésor public,
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® faciliter la traçabilité et la lisibilité
des opérations de la régie
Accès au portail internet dédié
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(hors frais de communication et d’équipement)
via une application dénommée GRATUIT
® moderniser les moyens d’encaissement DFT-net
® limiter dans tous les cas le maniement
des espèces Reversement des recettes
par virement
ÉMISSION DE VIREMENTS EN LIGNE au comptable assignataire GRATUIT
DES MODALITÉS SIMPLES
Émission de virements externes
D’OUVERTURE DE COMPTE
Accès aux relevés
Une seule formalité à effectuer… RELEVÉS DE COMPTE DÉMATÉRIALISÉS GRATUIT
via l’application DFT-net
þ La signature d’un document d’ouverture de
compte et d’un formulaire de procuration MISE À DISPOSITION D’UNE APPLICATION

Et trois pièces seulement à communiquer DE DÉMATÉRIALISATION DES VIREMENTS Assistance à l’installation


GRATUIT
ET PRÉLÈVEMENTS (PRÉCONISÉE POUR et formation de l’utilisateur
þ L’acte constitutif de la régie autorisant DES FICHIERS < 500 OPÉRATIONS)
l’ouverture d’un compte de dépôt de fonds
þ L’acte de nomination du régisseur titulaire Service de paiement en ligne
et de ses mandataires OFFRE « TITRE DE PAIEMENT INTERNET » (TIPI) accessible aux usagers 7j/7 GRATUIT
þ La copie d’une pièce d’identité en cours et 24h/24
de validité pour le régisseur titulaire
et les mandataires UNE OFFRE BANCAIRE SUR MESURE AU SERVICE DES COLLECTIVITÉS LOCALES
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DIRECTION GÉNÉRALE DES FINANCES PUBLIQUES
SERVICE DES COLLECTIVITES LOCALES
Sous-direction de la gestion comptable et financière des collectivités locales
Bureau CL1C – Trésorerie, moyens de paiement et activités bancaires

Présentation des différentes solutions PayFip adaptées à chaque entité publique

Généralisé pour l’ensemble des entités publiques depuis le 17 décembre 2018, PayFiP est le dispositif
de paiement en ligne proposé gratuitement1 par la DGFiP.
L’offre, initialement disponible pour le paiement par carte bancaire sous le nom de « TIPI » (titres
payables par internet) a été enrichie d’un moyen de paiement par prélèvement SEPA unique et à, dès
lors, changé d’appellation pour devenir PayFiP.
Le dispositif permet de couvrir intégralement le périmètre des entités publiques soumises à l’obligation
de proposer une offre de paiement en ligne à l’horizon 2022.

La présente fiche propose un descriptif des différentes offres proposées en fonction des catégories
d’entités.

1. COLLECTIVITÉS LOCALES ET ÉTABLISSEMENTS PUBLICS LOCAUX

1.1. PAYFIP TITRES


Le dispositif PayFip Titres est proposé aux collectivités qui émettent des titres de recettes pris en
charge dans Hélios.
Les collectivités adhérentes ont la possibilité de donner à leurs usagers l’accès à PayFiP selon deux
modalités :
✔ soit directement depuis leur site internet : le paiement peut-être réalisé au moyen d’un
formulaire de saisie (les usagers sont invités à saisir leurs références dans des écrans
spécifiques) ou par l’intermédiaire d’un « portail famille » (les usagers s’authentifient et
choisissent les titres qu’ils souhaitent régler dans une liste proposée sur le portail.
✔ À défaut de disposer d’un site internet adapté, elles peuvent également proposer à leurs
usagers d’effectuer leurs règlements en se connectant directement au site
www.tipi.budget.gouv.fr mis gratuitement à leur disposition par la DGFiP.
Les titres de recette réglés en ligne par PayFiP sont automatiquement émargés dans
l’applicationHélios.
PayFiP est actuellement le seul dispositif permettant le paiement en ligne des titres de recettes
des collectivités gérées sous Hélios.

1.2. PAYFIP RÔLE


Le dispositif PayFip Rôle est proposé aux collectivités qui émettent des rôles pris en compte dans
Hélios.
De la même manière que pour l’offre PayFiP Titres, les collectivités adhérentes ont la possibilité de
donner à leurs usagers l’accès à PayFiP directement depuis leur site internet (au moyen d’un
formulaire de saisie ou par l’intermédiaire d’un portail famille).
À défaut de disposer d’un site internet adapté, elles peuvent également proposer à leurs usagers
d’effectuer leurs règlements en se connectant au site www.tipi.budget.gouv.fr.
Les factures (articles de rôles) réglées en ligne par PayFiP sont automatiquement émargées dans
l’application Hélios.
PayFiP est actuellement le seul dispositif permettant le paiement en ligne des rôles.

1
Hors commissions CB. Aucune commission pour le prélèvement.
1/3

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Une collectivité qui émet à la fois des titres de recette et des rôles peut adhérer aux deux offres,
PayFiP Titres et PayFiP Rôle.

1.3. PAYFIP RÉGIE


L’offre PayFiP Régie est proposée aux collectivités ayant recours à la gestion directe de leurs
services publics par le biais de régies de recettes.
Elle impose à la collectivité de disposer de son propre site internet, le site de la DGFiP
(www.tipi.budget.gouv.fr) n’étant pas disponible pour ce type de clientèle.
Le dispositif couvre à la fois les recettes au comptant (billetterie par exemple) et les droits constatés
(factures de crèches...).
Si une collectivité dispose de plusieurs régies, chacune d’entre elles souhaitant adhérer à PayFiP
devra le faire individuellement. L’adhésion à PayFiP régie est complémentaire à l’adhésion à PayFiP
Titre et/ou PayFiP Rôle.
Contrairement aux offres PayFiP Titres et PayFiP Rôle, le dispositif PayFiP Régie se trouve en
concurrence directe avec des solutions proposées par des prestataires privés. Les collectivités n’ont
donc aucune obligation d’adhérer PayFiP pour leurs régies.

2. SECTEUR PUBLIC HOSPITALIER


2.1. PAYFIP TITRES EPS
Le dispositif PayFip Titre EPS est proposé aux établissements publics de santé émettant des titres de
recettes pris en charge dans Hélios.
Les établissements adhérents ont la possibilité de donner à leurs usagers l’accès à PayFiP
directement depuis leur site internet (au moyen d’un formulaire de saisie ou par l’intermédiaire d’un
portail patient sur lequel la liste des factures les concernant sont proposées au paiement).
À défaut de disposer d’un site internet adapté, ils peuvent également proposer à leurs usagers
d’effectuer leurs règlements en se connectant au site www.tipi.budget.gouv.fr.
Les titres de recette réglés en ligne par PayFiP sont automatiquement émargés dans l’application
Hélios.
PayFiP est actuellement le seul dispositif permettant le paiement en ligne des titres de recettes
pour les EPS.

2.2. PAYFIP RÉGIE


Cette offre est en tous points identique à celle proposée aux régies des collectivités locales.
Elle impose à l'EPS de disposer de son propre site internet, le site de la DGFiP
(www.tipi.budget.gouv.fr) n’étant pas disponible pour ce type de clientèle.
Si l’établissement dispose de plusieurs régies, chacune d’entre elles souhaitant adhérer à PayFiP
devra le faire individuellement. L’adhésion à PayFiP régie est complémentaire à l’adhésion à PayFiP
Titre EPS.
Contrairement à l’offre PayFiP Titre EPS, le dispositif PayFiP Régie se trouve en concurrence directe
avec des solutions proposées par des prestataires privés. Les établissements n’ont aucune obligation
d’adhérer à PayFiP.

2/3

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3. ENTITÉS PUBLIQUES AUTRES QUE COLLECTIVITÉS LOCALES ET ÉTABLISSEMENTS PUBLICS DE SANTÉ
(ENTITÉS DITES « CLIENTS GÉNÉRIQUES » DE PAYFIP)

Afin de permettre l'accès à son service de paiement en ligne au plus grand nombre, la DGFiP a
souhaité généraliser son dispositif à l'ensemble des entités publiques au sens de l'article 1 du décret
GBCP (Services de l'Etat, Établissements Publics Nationaux…)
Ainsi, l’offre « PayFiP clients génériques » a été déployée depuis 2016, d’abord auprès des
établissements publics d’enseignement puis, plus récemment, à des services de l’État (Direction
générale des douanes et droits indirects, Direction de l’information légale et administrative…).
Le dispositif impose à l’entité publique de disposer de son propre site internet, le site proposé par la
DGFiP n’étant pas disponible pour ce type d’adhérent.
PayFiP clients génériques se trouve en concurrence directe avec des solutions proposées par des
prestataires privés. Les entités publiques sont donc libres de choisir l’offre la mieux adaptée à leurs
besoins.

4. SYNTHÈSE

Collectivités territoriales et Établissements publics de Autres personnes morales de


Administrations de l’État EPLE-EPLEFPA-EPLEMA
leurs établissements publics santé droit public

Site collectivité
PayFiP Titre Ou
Portail tipi.budget.gouv.fr
Site collectivité
PayFiP Titre EPS Ou
Portail tipi.budget.gouv.fr
Site collectivité
PayFiP Rôle Ou
Portail tipi.budget.gouv.fr

PayFiP Régie Site collectivité Site collectivité

PayFiP Clients Génériques Site collectivité Site collectivité Site collectivité

5. Documentation

- Guide de mise en œuvre PayFiP Titres/Rôles portail DGFiP : http://nausicaadoc.appli.impots/2018/013048

- Guide de mise en œuvre PayFiP Titres/Rôles site collectivité : http://nausicaadoc.appli.impots/2018/013045

- Guide de mise en oeuvre PayFiP Régie URL : http://nausicaadoc.appli.impots/2018/013051

- Guide de miose en œuvre PayFiP Régie Web service : http://nausicaadoc.appli.impots/2018/013053

- Guide de mise en œuvre PayFiP Titres EPS portail DGFiP : http://nausicaadoc.appli.impots/2019/000430

- Guide de mise en œuvre PayFiP Titres EPS site établissement : http://nausicaadoc.appli.impots/2019/000383

- Guide de mise en œuvre PayFiP Clients génériques : http://nausicaadoc.appli.impots/2018/010158

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Décret n° 2018-689 du 1er août 2018 relatif à l'obligation pour les adm... https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/JORFTEXT000037277851/

Décret n° 2018-689 du 1er août 2018 relatif à l'obligation pour les administrations de mettre
à disposition des usagers un service de paiement en ligne
Dernière mise à jour des données de ce texte : 26 juillet 2019
NOR : CPAE1815650D
JORF n°0177 du 3 août 2018
Version en vigueur au 11 février 2021

Le Premier ministre,
Sur le rapport du ministre de l'action et des comptes publics,
Vu le code général des collectivités territoriales, et notamment son article L. 1611-5-1 ;
Vu le code de la santé publique ;
Vu la loi n° 2011-525 du 17 mai 2011 de simplification et d'amélioration de la qualité du droit, notamment son
article 112 ;
Vu la loi n° 2017-1775 du 28 décembre 2017 des finances rectificative pour 2017, notamment son article 75 ;
Vu l'ordonnance n° 2005-1516 du 8 décembre 2005 relative aux échanges électroniques entre les usagers et
les autorités administratives et entre les autorités administratives, notamment son article 9 ;
Vu le décret n° 2009-546 du 14 mai 2009 pris en application de l'article 47 de la loi n° 2005-102 du 11 février
2005 sur l'égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées et
créant un référentiel d'accessibilité des services de communication publique en ligne ;
Vu le décret n° 2012-1246 du 7 novembre 2012 modifié relatif à la gestion budgétaire et comptable publique ;
Vu l'avis du Conseil national d'évaluation des normes en date du 5 juillet 2018 ;
Le Conseil d'Etat (section des finances) entendu,
Décrète :

Article 1
Les dispositions du présent décret sont applicables aux personnes mentionnées à l'article L. 1611-5-1 du code général
des collectivités territoriales.

Article 2

Les personnes mentionnées à l'article 1er fournissent à titre gratuit un service de paiement en ligne, accessible aux
usagers par l'intermédiaire de téléservices, et le cas échéant d'applications mobiles, connectés à internet.
Les services de paiement mis en œuvre en application du présent décret se conforment aux règles fixées par l'arrêté
prévu à l'article 25 du décret du 7 novembre 2012 susvisé.
Pour l'application du II de l'article L. 1611-5-1 du code général des collectivités territoriales, le montant des recettes
annuelles encaissables est, pour chaque catégorie de personnes correspondante, le plus faible des seuils prévus par
les 2° à 5° de l'article 4.

Article 3 Modifié par Décret n°2019-768 du 24 juillet 2019 - art. 11


Le service de paiement en ligne se conforme :

- aux règles définies par le référentiel général de sécurité prévu par l'article 9 de l'ordonnance du 8 décembre 2005
susvisée ;
- aux exigences d'accessibilité définies par le référentiel d'accessibilité prévu à l'article 5 du décret n° 2019-768 du 24
juillet 2019 relatif à l'accessibilité aux personnes handicapées des services de communication au public en ligne.

Article 4

I. - Les services de paiement mentionnés à l'article 2 sont proposés :


1° Par les administrations de l'Etat :

- au plus tard le 1er juillet 2019 pour ce qui concerne les amendes ;
- au plus tard le 1er janvier 2022 pour ce qui concerne leurs autres recettes ;

2° Par les collectivités territoriales et leurs établissements publics :

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Décret n° 2018-689 du 1er août 2018 relatif à l'obligation pour les adm... https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/JORFTEXT000037277851/

- au plus tard le 1er juillet 2019 lorsque le montant de leurs recettes annuelles est supérieur ou égal à 1 000 000 euros ;
- au plus tard le 1er juillet 2020 lorsque ce montant est supérieur ou égal à 50 000 euros ;
- au plus tard le 1er janvier 2022 lorsque ce montant est supérieur ou égal à 5 000 euros ;

3° Par les établissements publics de santé ainsi que, lorsqu'ils sont érigés en établissement public de santé en
application de l'article L. 6133-7 du code de la santé publique, les groupements de coopération sanitaire :

- au plus tard le 1er juillet 2019 lorsque le montant de leurs recettes annuelles est supérieur ou égal à 6 000 000 euros ;
- au plus tard le 1er juillet 2020 lorsque ce montant est supérieur ou égal à 300 000 euros ;
- au plus tard le 1er janvier 2022 lorsque ce montant est supérieur ou égal à 5 000 euros ;

4° Par les établissements publics locaux d'enseignement, les établissements publics locaux d'enseignement et de
formation professionnelle agricoles, les établissements publics locaux d'enseignement maritime et aquacole :

- au plus tard le 1er juillet 2019 lorsque le montant de leurs recettes annuelles est supérieur ou égal à 750 000 euros ;
- au plus tard le 1er juillet 2020 lorsque ce montant est supérieur ou égal à 250 000 euros ;
- au plus tard le 1er janvier 2022 lorsque ce montant est supérieur ou égal à 75 000 euros ;

5° Par les autres personnes morales de droit public mentionnées au I de l'article L. 1611-5-1 du code général des
collectivités territoriales ainsi que par les groupements d'intérêt public lorsqu'ils sont soumis aux règles de la
comptabilité publique dans les conditions prévues par l'article 112 de la loi du 17 mai 2011 susvisée :

- au plus tard le 1er juillet 2019 lorsque le montant de leurs recettes annuelles est supérieur ou égal à 10 000 000 euros
;
- au plus tard le 1er juillet 2020 lorsque ce montant est supérieur ou égal à 1 000 000 euros ;
- au plus tard le 1er janvier 2022 lorsque ce montant est supérieur ou égal à 150 000 euros.

II. - Pour l'application du I, le montant des recettes annuelles s'entend des recettes encaissables au titre des ventes de
produits, de marchandises ou de prestations de services. Il s'apprécie au 31 décembre de l'avant-dernière année
précédant celle au titre de laquelle les personnes sont soumises à l'obligation prévue à l'article 2 pour la première fois.
Pour les personnes créées après le 1er janvier 2020, la mise en conformité aux obligations prévues à l'article 2
intervient au plus tard au 1er janvier de la deuxième année suivant la date de leur création.

Article 5

Le ministre de l'action et des comptes publics est chargé de l'exécution du présent décret, qui sera publié au Journal
officiel de la République française.

Fait le 1er août 2018.

Edouard Philippe
Par le Premier ministre :

Le ministre de l'action et des comptes publics,


Gérald Darmanin

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LOI n° 2017-1775 du 28 décembre 2017 de finances rectificative pour 2017

Article 75

I.-Après l'article L. 1611-5 du code général des collectivités territoriales, il est inséré un article L.
1611-5-1 ainsi rédigé :

« Art. L. 1611-5-1.-I.-Un service de paiement en ligne répondant à des conditions fixées par décret
en Conseil d'Etat est mis à la disposition des usagers par :
« 1° Les collectivités territoriales et leurs établissements publics ;
« 2° Les établissements publics de santé et, lorsqu'ils sont érigés en établissement public de santé en
application de l'article L. 6133-7 du code de la santé publique, les groupements de coopération
sanitaire ;
« 3° L'Etat, les établissements publics locaux d'enseignement, les établissements publics locaux
d'enseignement et de formation professionnelle agricoles, les établissements publics locaux
d'enseignement maritime et aquacole, les personnes morales de droit public, dont la liste est établie
par arrêté conjoint des ministres chargés de l'économie et du budget, ainsi que les groupements
d'intérêt public lorsqu'ils sont soumis aux règles de la comptabilité publique dans les conditions
prévues à l'article 112 de la loi n° 2011-525 du 17 mai 2011 de simplification et d'amélioration de la
qualité du droit.
« II.-Pour les recettes donnant lieu à un paiement intervenant de manière concomitante au fait
générateur, ainsi que pour les personnes mentionnées au I dont les recettes annuelles encaissables au
titre des ventes de produits ou de prestations de services sont inférieures à un montant fixé par
décret en Conseil d'Etat, l'obligation prévue au même I ne s'applique pas, à condition qu'une autre
offre de paiement dématérialisée répondant aux mêmes conditions que le service mentionné audit I
soit proposée. »

II.-Le I entre en vigueur au plus tard le 1er janvier 2022, selon un échéancier fixé par décret en
Conseil d'Etat, le délai pour se conformer aux dispositions du même I étant inversement
proportionnel aux recettes annuelles encaissables au titre des ventes de produits ou de prestations de
services.

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