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IPFiP
Année 2022
Épreuve n° 1
NOTE ADMINISTRATIVE
Sujet
Mars 2021
SUJET
Vous êtes inspecteur principal responsable de la division des collectivités locales de la DDFIP
de Haute-Chartreuse, structure de 3ème catégorie.
Votre Directeur départemental, nouvellement affecté, vous demande la rédaction d'une
courte note lui présentant les diverses solutions permettant de limiter les encaissements en
numéraire au sein du réseau comptable du secteur local, ainsi que les enjeux relatifs à la
suppression progressive des caisses dans le cadre des relations entre la DDFIP et ses
ordonnateurs. Cette étude devra se montrer synthétique et ne devra pas dépasser quatre
pages.
En outre, votre directeur demande de lui proposer, en annexe, deux articles à insérer dans la
prochaine lettre départementale aux élus. Il s'agit de valoriser les solutions de paiement
modernes au profit des usagers, et de présenter les implications des fermetures à venir des
caisses pour les ordonnateurs. À ce titre, le DDFIP souhaite que cet article fasse preuve de
conviction, et qu'il souligne la nécessité d'entamer dès maintenant la réflexion au sein des
communes du département. Au regard du format habituel de la Lettre aux élus, ces deux
articles devront occuper environ une page chacun.
Composition du dossier.
Document n° 1 : Note de service portant sur le plan de suppression des espèces à la DGFIP –
volet décaissement. DGFIP bureau CL-1C, 2020 (4 pages)
Document n°2 : Dépliant "Le compte de dépôt de fonds au Trésor". Dépliant DGFIP, 2017
(2 pages)
Document n°3 : Circulaire portant sur l'abaissement du plafond des encaissements en espèces.
DGFIP, bureau CL-1C, 2014 (4 pages)
Document n°4 : Note de service portant sur la généralisation du paiement de proximité. DGFIP,
bureau CL-1C, 2020 (4 pages)
Document n°5 : Présentation des différentes solutions PAYFIP adaptées à chaque entité
publique. DGFIP, bureau CL-1C, 2020 (3 pages)
Document n° 6 : Décret n°2018-689 du 1er août 2018 relatif à l'obligation pour les
administrations de mettre à disposition des usagers un service de paiement en ligne.(2 pages)
Document n°7 : Note de service portant sur le calendrier de mise en œuvre du marché
approvisionnement / dégagement des espèces - caisses résiduelles- . DGFIP, bureau CL-1C, 2020
(5 pages)
Document n°8 : Loi n° 2017-1775 du 28 décembre 2017 de finances rectificative pour 2017,
article 75 (1 page)
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Direction générale des Finances publiques Paris, le 1er décembre 2020
SERVICE DES COLLECTIVITÉS LOCALES
Sous-direction de la gestion comptable et
financière des collectivités locales
Bureau CL1C – Trésorerie, moyens de paiement et Le Directeur général des Finances publiques
activités bancaires
139 rue de Bercy à
75012 PARIS Cedex 12
Mmes et MM. les Délégués du Directeur général
Affaire suivie par : Patrick FAVARETTO / Nathalie
LATHIERE Mmes et MM. les Directeurs régionaux et
patrick.favaretto@dgfip.finances.gouv.fr /
nathalie.lathiere@dgfip.finances.gouv.fr
départementaux des Finances publiques
Téléphone : 01 53 18 15 97 / 84 82
Mmes et MM. les Directeurs des directions
et services à compétence nationale ou spécialisés
NC :
Dossiel : 2020/11/2832
Circulaire
Instruction
Note de service ✘
Service(s) concerné(s) :
- Pilotes d’Accompagnement du Changement (PAC)
- Services SPL des DR/DDFiP
- Correspondants Moyens de Paiement (CMP)
Les DR/DDFiP sont invitées à communiquer dès maintenant auprès des collectivités
locales, afin de promouvoir les solutions de remplacement déjà opérationnelles,
identifiées lors de l’enquête nationale, et accompagner départements et communes
dans les démarches nécessaires à la mise en place de ces solutions.
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En raison de la date prévue pour l’externalisation de la prestation approvisionnement /
dégagement (2ème volet du plan de suppression des espèces), la DGFiP est amenée à
maintenir provisoirement un réseau de caisses suffisant, au-delà vraisemblablement
des caisses résiduelles (cible du projet Paiement de Proximité) pour maintenir cette
prestation indispensable pour un grand nombre d’usagers.
Le versement en espèces des bons de secours devrait donc continuer jusqu’à la fin du
printemps 2021, afin de répondre à l’inquiétude de certaines collectivités, et
notamment de celles utilisant le dispositif des bons de secours avec une intensité
particulière.
En vue d’identifier les solutions de remplacement les plus adaptées dans des
conditions permettant d’améliorer le service rendu aux collectivités, et par ricochet de
simplifier le parcours usager, une enquête nationale a été réalisée en décembre 2019 et
janvier 2020 par les Pilotes d’Accompagnement du Changement (PAC) et les services
départementaux auprès des collectivités locales afin de cerner la situation actuelle, les
besoins et les initiatives éventuellement prises.
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particulièrement adaptée aux versements récurrents, doit être privilégiée car
elle présente des avantages tant pour le bénéficiaire que pour la collectivité
locale émettrice (elle permet de garantir l’effectivité de l’aide, est peu coûteuse
et aisée à mettre en œuvre) ;
• le recours aux régies installées auprès des collectivités locales émettrices pour
distribuer des espèces. De nombreuses collectivités locales ont fait part de leurs
réticences sur ce dispositif (notamment pour des raisons de sécurité,
d’organisation et de ressources humaines), mais il constitue néanmoins une
solution relativement souple à mettre en œuvre, et permet une relation de
proximité avec les bénéficiaires.
Le volet qualitatif de l’enquête précitée révèle que de nombreuses régies sont
en place, certaines constituant même l’opérateur principal, voire unique, de
versement des secours, notamment adressés aux mineurs non accompagnés. Ce
dispositif a par ailleurs été privilégié par certaines collectivités locales pendant
l’état d’urgence sanitaire instauré au printemps 2020 ;
• le virement sur le compte bancaire du bénéficiaire peut être encouragé si la
proportion de bénéficiaires non bancarisés est peu importante. Ce mode de
versement est particulièrement adapté à l’aide sociale à l’enfance,
réglementairement incessible et insaisissable. Pour les autres types d’aides, un
risque de saisie des sommes ainsi versées existe pour les bénéficiaires en
situation financière précaire ; c’est d’ailleurs le principal frein à cette solution
néanmoins très pertinente lorsque la situation le permet.
1 En application de l’article 66 de la loi n° 2019-1461 du 27 décembre 2019 relative à l'engagement dans la vie locale et à la
proximité de l'action publique, l'art. L.1611-7 du CGCT est dorénavant complété par un IV qui autorise les collectivités locales
et leurs établissements publics à recourir aux conventions de mandat pour certains types de dépenses.
2 Le c) de l'art. L.133-4 du Code monétaire et financier dispose « Un instrument de paiement s'entend, alternativement ou
cumulativement, de tout dispositif personnalisé et de l'ensemble de procédures convenu entre l'utilisateur de services de
paiement et le prestataire de services de paiement et utilisé pour donner un ordre de paiement ».
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prestataire retenu, un accompagnement spécifique, notamment lors des réunions
organisées avec les prestataires potentiels, pourra utilement être proposé aux
collectivités locales intéressées.
Signé
Guillaume ROBERT
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VOS CONTACTS
de vos régies
Vous avez sans doute créé, au sein de votre CARNET DE CHÈQUES ET/OU CARNET DE TICKETS À disposition à la trésorerie
collectivité, une ou plusieurs régies de recettes GRATUIT
DE REMISE DE CHÈQUES de proximité
ou d’avances, afin de faciliter le paiement par les
usagers de certaines factures (crèches, cantine
scolaire, etc.) ou pour accélérer le règlement de
vos fournisseurs (menues dépenses). CARTE BANCAIRE INTERNATIONALE Re-fabrication de carte
GRATUIT
(équipée d’un dispositif sans contact) Re-communication de code
Pour moderniser et sécuriser le fonctionnement
de vos régies, il peut être judicieux d’ouvrir
un compte bancaire auprès du Trésor public,
appelé « compte de dépôt de fonds » ou compte Souscription de contrats
CONTRATS COMMERÇANTS GRATUIT
DFT. Cela vous permettra notamment de : Délivrance de carte commerçant
® faciliter la traçabilité et la lisibilité
des opérations de la régie
Accès au portail internet dédié
® diversifier les modes de paiement CONSULTATION SÉCURISÉE DU COMPTE EN LIGNE
(hors frais de communication et d’équipement)
via une application dénommée GRATUIT
® moderniser les moyens d’encaissement DFT-net
® limiter dans tous les cas le maniement
des espèces Reversement des recettes
par virement
ÉMISSION DE VIREMENTS EN LIGNE au comptable assignataire GRATUIT
DES MODALITÉS SIMPLES
Émission de virements externes
D’OUVERTURE DE COMPTE
Accès aux relevés
Une seule formalité à effectuer… RELEVÉS DE COMPTE DÉMATÉRIALISÉS GRATUIT
via l’application DFT-net
þ La signature d’un document d’ouverture de
compte et d’un formulaire de procuration MISE À DISPOSITION D’UNE APPLICATION
Généralisé pour l’ensemble des entités publiques depuis le 17 décembre 2018, PayFiP est le dispositif
de paiement en ligne proposé gratuitement1 par la DGFiP.
L’offre, initialement disponible pour le paiement par carte bancaire sous le nom de « TIPI » (titres
payables par internet) a été enrichie d’un moyen de paiement par prélèvement SEPA unique et à, dès
lors, changé d’appellation pour devenir PayFiP.
Le dispositif permet de couvrir intégralement le périmètre des entités publiques soumises à l’obligation
de proposer une offre de paiement en ligne à l’horizon 2022.
La présente fiche propose un descriptif des différentes offres proposées en fonction des catégories
d’entités.
1
Hors commissions CB. Aucune commission pour le prélèvement.
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Une collectivité qui émet à la fois des titres de recette et des rôles peut adhérer aux deux offres,
PayFiP Titres et PayFiP Rôle.
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3. ENTITÉS PUBLIQUES AUTRES QUE COLLECTIVITÉS LOCALES ET ÉTABLISSEMENTS PUBLICS DE SANTÉ
(ENTITÉS DITES « CLIENTS GÉNÉRIQUES » DE PAYFIP)
Afin de permettre l'accès à son service de paiement en ligne au plus grand nombre, la DGFiP a
souhaité généraliser son dispositif à l'ensemble des entités publiques au sens de l'article 1 du décret
GBCP (Services de l'Etat, Établissements Publics Nationaux…)
Ainsi, l’offre « PayFiP clients génériques » a été déployée depuis 2016, d’abord auprès des
établissements publics d’enseignement puis, plus récemment, à des services de l’État (Direction
générale des douanes et droits indirects, Direction de l’information légale et administrative…).
Le dispositif impose à l’entité publique de disposer de son propre site internet, le site proposé par la
DGFiP n’étant pas disponible pour ce type d’adhérent.
PayFiP clients génériques se trouve en concurrence directe avec des solutions proposées par des
prestataires privés. Les entités publiques sont donc libres de choisir l’offre la mieux adaptée à leurs
besoins.
4. SYNTHÈSE
Site collectivité
PayFiP Titre Ou
Portail tipi.budget.gouv.fr
Site collectivité
PayFiP Titre EPS Ou
Portail tipi.budget.gouv.fr
Site collectivité
PayFiP Rôle Ou
Portail tipi.budget.gouv.fr
5. Documentation
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Décret n° 2018-689 du 1er août 2018 relatif à l'obligation pour les adm... https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/JORFTEXT000037277851/
Décret n° 2018-689 du 1er août 2018 relatif à l'obligation pour les administrations de mettre
à disposition des usagers un service de paiement en ligne
Dernière mise à jour des données de ce texte : 26 juillet 2019
NOR : CPAE1815650D
JORF n°0177 du 3 août 2018
Version en vigueur au 11 février 2021
Le Premier ministre,
Sur le rapport du ministre de l'action et des comptes publics,
Vu le code général des collectivités territoriales, et notamment son article L. 1611-5-1 ;
Vu le code de la santé publique ;
Vu la loi n° 2011-525 du 17 mai 2011 de simplification et d'amélioration de la qualité du droit, notamment son
article 112 ;
Vu la loi n° 2017-1775 du 28 décembre 2017 des finances rectificative pour 2017, notamment son article 75 ;
Vu l'ordonnance n° 2005-1516 du 8 décembre 2005 relative aux échanges électroniques entre les usagers et
les autorités administratives et entre les autorités administratives, notamment son article 9 ;
Vu le décret n° 2009-546 du 14 mai 2009 pris en application de l'article 47 de la loi n° 2005-102 du 11 février
2005 sur l'égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées et
créant un référentiel d'accessibilité des services de communication publique en ligne ;
Vu le décret n° 2012-1246 du 7 novembre 2012 modifié relatif à la gestion budgétaire et comptable publique ;
Vu l'avis du Conseil national d'évaluation des normes en date du 5 juillet 2018 ;
Le Conseil d'Etat (section des finances) entendu,
Décrète :
Article 1
Les dispositions du présent décret sont applicables aux personnes mentionnées à l'article L. 1611-5-1 du code général
des collectivités territoriales.
Article 2
Les personnes mentionnées à l'article 1er fournissent à titre gratuit un service de paiement en ligne, accessible aux
usagers par l'intermédiaire de téléservices, et le cas échéant d'applications mobiles, connectés à internet.
Les services de paiement mis en œuvre en application du présent décret se conforment aux règles fixées par l'arrêté
prévu à l'article 25 du décret du 7 novembre 2012 susvisé.
Pour l'application du II de l'article L. 1611-5-1 du code général des collectivités territoriales, le montant des recettes
annuelles encaissables est, pour chaque catégorie de personnes correspondante, le plus faible des seuils prévus par
les 2° à 5° de l'article 4.
- aux règles définies par le référentiel général de sécurité prévu par l'article 9 de l'ordonnance du 8 décembre 2005
susvisée ;
- aux exigences d'accessibilité définies par le référentiel d'accessibilité prévu à l'article 5 du décret n° 2019-768 du 24
juillet 2019 relatif à l'accessibilité aux personnes handicapées des services de communication au public en ligne.
Article 4
- au plus tard le 1er juillet 2019 pour ce qui concerne les amendes ;
- au plus tard le 1er janvier 2022 pour ce qui concerne leurs autres recettes ;
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Décret n° 2018-689 du 1er août 2018 relatif à l'obligation pour les adm... https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/JORFTEXT000037277851/
- au plus tard le 1er juillet 2019 lorsque le montant de leurs recettes annuelles est supérieur ou égal à 1 000 000 euros ;
- au plus tard le 1er juillet 2020 lorsque ce montant est supérieur ou égal à 50 000 euros ;
- au plus tard le 1er janvier 2022 lorsque ce montant est supérieur ou égal à 5 000 euros ;
3° Par les établissements publics de santé ainsi que, lorsqu'ils sont érigés en établissement public de santé en
application de l'article L. 6133-7 du code de la santé publique, les groupements de coopération sanitaire :
- au plus tard le 1er juillet 2019 lorsque le montant de leurs recettes annuelles est supérieur ou égal à 6 000 000 euros ;
- au plus tard le 1er juillet 2020 lorsque ce montant est supérieur ou égal à 300 000 euros ;
- au plus tard le 1er janvier 2022 lorsque ce montant est supérieur ou égal à 5 000 euros ;
4° Par les établissements publics locaux d'enseignement, les établissements publics locaux d'enseignement et de
formation professionnelle agricoles, les établissements publics locaux d'enseignement maritime et aquacole :
- au plus tard le 1er juillet 2019 lorsque le montant de leurs recettes annuelles est supérieur ou égal à 750 000 euros ;
- au plus tard le 1er juillet 2020 lorsque ce montant est supérieur ou égal à 250 000 euros ;
- au plus tard le 1er janvier 2022 lorsque ce montant est supérieur ou égal à 75 000 euros ;
5° Par les autres personnes morales de droit public mentionnées au I de l'article L. 1611-5-1 du code général des
collectivités territoriales ainsi que par les groupements d'intérêt public lorsqu'ils sont soumis aux règles de la
comptabilité publique dans les conditions prévues par l'article 112 de la loi du 17 mai 2011 susvisée :
- au plus tard le 1er juillet 2019 lorsque le montant de leurs recettes annuelles est supérieur ou égal à 10 000 000 euros
;
- au plus tard le 1er juillet 2020 lorsque ce montant est supérieur ou égal à 1 000 000 euros ;
- au plus tard le 1er janvier 2022 lorsque ce montant est supérieur ou égal à 150 000 euros.
II. - Pour l'application du I, le montant des recettes annuelles s'entend des recettes encaissables au titre des ventes de
produits, de marchandises ou de prestations de services. Il s'apprécie au 31 décembre de l'avant-dernière année
précédant celle au titre de laquelle les personnes sont soumises à l'obligation prévue à l'article 2 pour la première fois.
Pour les personnes créées après le 1er janvier 2020, la mise en conformité aux obligations prévues à l'article 2
intervient au plus tard au 1er janvier de la deuxième année suivant la date de leur création.
Article 5
Le ministre de l'action et des comptes publics est chargé de l'exécution du présent décret, qui sera publié au Journal
officiel de la République française.
Edouard Philippe
Par le Premier ministre :
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LOI n° 2017-1775 du 28 décembre 2017 de finances rectificative pour 2017
Article 75
I.-Après l'article L. 1611-5 du code général des collectivités territoriales, il est inséré un article L.
1611-5-1 ainsi rédigé :
« Art. L. 1611-5-1.-I.-Un service de paiement en ligne répondant à des conditions fixées par décret
en Conseil d'Etat est mis à la disposition des usagers par :
« 1° Les collectivités territoriales et leurs établissements publics ;
« 2° Les établissements publics de santé et, lorsqu'ils sont érigés en établissement public de santé en
application de l'article L. 6133-7 du code de la santé publique, les groupements de coopération
sanitaire ;
« 3° L'Etat, les établissements publics locaux d'enseignement, les établissements publics locaux
d'enseignement et de formation professionnelle agricoles, les établissements publics locaux
d'enseignement maritime et aquacole, les personnes morales de droit public, dont la liste est établie
par arrêté conjoint des ministres chargés de l'économie et du budget, ainsi que les groupements
d'intérêt public lorsqu'ils sont soumis aux règles de la comptabilité publique dans les conditions
prévues à l'article 112 de la loi n° 2011-525 du 17 mai 2011 de simplification et d'amélioration de la
qualité du droit.
« II.-Pour les recettes donnant lieu à un paiement intervenant de manière concomitante au fait
générateur, ainsi que pour les personnes mentionnées au I dont les recettes annuelles encaissables au
titre des ventes de produits ou de prestations de services sont inférieures à un montant fixé par
décret en Conseil d'Etat, l'obligation prévue au même I ne s'applique pas, à condition qu'une autre
offre de paiement dématérialisée répondant aux mêmes conditions que le service mentionné audit I
soit proposée. »
II.-Le I entre en vigueur au plus tard le 1er janvier 2022, selon un échéancier fixé par décret en
Conseil d'Etat, le délai pour se conformer aux dispositions du même I étant inversement
proportionnel aux recettes annuelles encaissables au titre des ventes de produits ou de prestations de
services.
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