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J.

19 1828

CONCOURS PROFESSIONNEL POUR L'ACCÈS AU GRADE


D'INSPECTEUR
CONCOURS PRINCIPAL DES
PROFESSIONNEL FINANCES
POUR L'ACCÈS PUBLIQUES
AU GRADE
D'INSPECTEUR PRINCIPAL DES FINANCES PUBLIQUES
ANNÉE 2020
ANNÉE 2020
_____
_____
ÉPREUVE ÉCRITE D’ADMISSIBILITÉ N° 1
ÉPREUVE ÉCRITE D’ADMISSIBILITÉ N° 1
Durée : 5 heures - Coefficient : 6
Durée : 5 heures - Coefficient : 6
_____
_____

Note administrative
Note administrative

_____
_____
Toute note inférieure à 5/20 est éliminatoire.
Toute note inférieure à 5/20 est éliminatoire.
_____
_____

Recommandations importantes
Recommandations importantes
Le candidat trouvera au verso la manière de servir la copie dédiée.
Le candidat
Sous peine trouvera au verso
d’annulation, en ladehors
manière dudevolet
servirrabattable
la copie dédiée.
d’en-tête, les copies doivent être
totalement
Sous peineanonymes et neencomporter
d’annulation, dehors du aucun
voletélément d’identification
rabattable tels copies
d’en-tête, les que nom, prénom,
doivent être
signature,
totalementparaphe,
anonymeslocalisation, initiale, aucun
et ne comporter numéroélément
ou tout autre indication, tels
d’identification même fictive,
que nom,étrangère
prénom,
au traitement
signature, du sujet.
paraphe, localisation, initiale, numéro ou tout autre indication, même fictive, étrangère
au traitement du sujet.
Sur les copies, les candidats devront écrire et souligner si nécessaire au stylo bille, plume ou
feutre
Sur lesdecopies,
couleur
lesnoire ou bleue
candidats uniquement.
devront écrire et De même, si
souligner l’utilisation
nécessairede
aucrayon surligneur
stylo bille, plume est
ou
interdite.
feutre de couleur noire ou bleue uniquement. De même, l’utilisation de crayon surligneur est
interdite.
Il devra obligatoirement se conformer aux directives données.
Il devra obligatoirement se conformer aux directives données.

Tournez la page S.V.P


Tournez la page S.V.P
Tournez la page S.V.P.
Le candidat devra compléter l’intérieur du volet rabattable des informations demandées
et se conformer aux instructions données
145112_BAT_Examen 2014 v2.qxd:Mise en page 1 13/03/14 15:07 Page1

Nom de naissance

Prénom usuel

.. . . .
: rre) ..... ..... ..... .....
étiquette Faire comme ceci étiquette

. . .
ur e b :.. ... ... ...
D’iDentificAtion D’iDentificAtion

at cod re .... .... ....


gn e tu : . ... ...
Si ce dida ce ..... .....
n ... ..

0 12 3 5
bs an sa ... ....

Jour, mois et
is ... ..
na ... ....

a .
° d e ... ..

année
N e d : ... .....
...
D om .....

e
en d
én ...
Pr : .

Axe de lecture

Axe de lecture
code à barres

code à barres
ia c
om

(s e

candidat

candidat
Ne pas faire
at
N

Signature
Numéro de obligatoire

35
candidature

012
à compléter par le candidat

Ne rabattre le cache qu'en présence d'un membre de la commission de surveillance

Concours externe - interne - professionnel - ou examen professionnel (1)


(1)
Rayer les mentions inutiles RéseRvé à L’ADMinistRAtion
professionnel
.................................................................................................
à L’Attention Du coRRecteuR
Pour l’emploi de : Inspecteur principal des Finances publiques
....................................................................
Pour remplir ce document :
épreuve n° : 1 Préciser éventuellement le nombre utilisez un stylo ou une pointe feutre
d'intercalaires supplémentaires de couleur noiRe ou BLeue.

Note administrative
Matière : ................................................................................. eXeMPLe De Faire comme ceci Ne pas faire
MARquAGe :

Date : 2 5 1    1 2   0   1   9
Pour porter votre note, cochez
les gélules correspondantes.
Nombre d’intercalaires supplémentaires : Reportez la note dans les zones note / 20 et dans
le cadre A
En cas d’erreur de codification dans le report des
à L’Attention Du cAnDiDAt notes cochez la case erreur et reportez la note
dans le cadre B.
Cadre B réservé
Cadre A réservé
en dehors de la zone d’identification rabattable, les copies doivent être à la notation
à la notation
totalement anonymes et ne comporter aucun élément d’identification tel rectificative
que nom, prénom, signature, paraphe, localisation, initiale, numéro, ou toute 20 19 18 20 19 18
N°140 - IMPRIMERIE NATIONALE 2014 01 51061 PO - Juin 2014 - 145 112

autre indication même fictive étrangère au traitement du sujet.


17 16 15 17 16 15
il est demandé aux candidats d’écrire et de souligner si nécessaire au
14 13 12 14 13 12
stylo bille, plume ou feutre, de couleur noire ou bleue uniquement.
une autre couleur pourrait être considérée comme un signe distinctif par le 11 10 09 11 10 09
jury, auquel cas la note de zéro serait attribuée. De même, l’utilisation
de crayon surligneur est interdite. 08 07 06 08 07 06

05 04 03 05 04 03
Les étiquettes d'identification codes à barres, destinées à permettre à
l'administration d'identifier votre copie, ne doivent être détachées et collées 02 01 00 02 01 00
dans les deux cadres prévus à cet effet qu'en présence d'un membre de la
commission de surveillance. Décimales Décimales

,00 ,25 ,50 ,75 ,00 ,25 ,50 ,75


Suivre les instructions données
pour les étiquettes Erreur
d'identification

NOTE / 20 NOTE / 20
, ,

EN AUCUN CAS, LE CANDIDAT NE FERMERA LE VOLET RABATTABLE


AVANT D’Y AVOIR ÉTÉ AUTORISÉ PAR LA COMMISSION DE SURVEILLANCE

– 2 –
NOTE ADMINISTRATIVE

SUJET

Les candidats et candidates peuvent avoir à leur disposition sur la table de concours, le matériel
d’écriture, une règle, des surligneurs.
Aucun matériel ni documentation spécifiques.

Partie 1 :

Vous êtes Camille ORANGE, inspecteur(rice) principal(e) des Finances publiques, affecté(e) à la
division stratégie au sein de la direction départementale de Guyane-et-Loire.
Sur la base du fonds documentaire mis à votre disposition, votre directrice vous demande de rédiger
une note préparatoire à sa prise de parole lors du prochain comité des responsables territoriaux
(CRT) à la délégation.
Son intervention portera sur l'actualité de la dématérialisation dans un contexte de profonde
transformation numérique de l’État et en particulier à la DGFiP dans ses relations avec les usagers
et partenaires.

Partie 2 :

Fort de cette synthèse remarquée par le délégué, elle envisage de proposer au comité de rédaction
du journal e-Fip un article, sous forme d'interview, sur votre perception, de l'impact de la
dématérialisation sur le quotidien des agents de la DGFiP (apports, freins, ambitions…).
Dans une note ne dépassant pas deux pages, adressée à votre directrice, vous proposerez un projet
d’article qui s’intitulera « Agent à la DGFiP: agent 2.0 ! ».

-3- Tournez la page S.V.P.


‒3‒
Tournez la page S.V.P.
Liste des documents

Document n° 1 «La dématérialisation des factures des fournisseurs du secteur public »


Dépliant de présentation / Agence pour l'informatique financière de l’État
(AIFE) – Janvier 2017 (2 pages)

Document n° 2 « PayFip – La nouvelle offre de paiement en ligne de la DGFIP »


Extrait d’un dépliant – DGFiP – Octobre 2018 (1 page)

Document n° 3 «Dématérialisation comptable et budgétaire»


Extraits Site « collectivites-locales.gouv.fr » – Mise à jour du 22 mai 2019
(2 pages)

Document n° 4 «Télé@ctes, l'incontournable au quotidien»


Dépliant – DGFiP – Septembre 2017 (2 pages)

Document n° 5 «Le nombre de factures dématérialisées adressées aux administrations publiques


a plus que doublé en 2018 »
Site Ulysse – publication – rubrique actualité – 23 janvier 2019 (1 page)

Document n° 6 « Le timbre fiscal papier est supprimé en métropole depuis le 1er janvier 2019 »
Publication Ulysse – 27 février 2019 (1 page)

Document n° 7 «Gérald DARMANIN, Ministre de l'Action et des Comptes publics lance le site
oups.gouv.fr, mise en œuvre concrètes du droit à l'erreur »
Communiqué de presse n° 710 – 4 juin 2019 (1 page)

Document n° 8 «Du PAGSI à la transformation numérique de l’État »


Dossier d’actualité du 7 novembre 2018 - Site internet vie-publique.fr (3 pages)

Document n° 9 Présentation de l'ENSAP


Site internet « ensap.gouv.fr » (1 page)

Document n° 10 « Jacques TOUBON s’inquiète de l’effet de la dématérialisation sur l’accès aux


services publics »
Le Monde – Publié le 17 janvier 2019 (1 page)

Document n° 11 « Des services en ligne pour réaliser vos démarches à tout moment depuis chez
vous »
Extrait Cartelette 2019 « impots.gouv.fr » (1 page)

Document n° 12 « Mise en place des pilotes accompagnement du changement (PAC) »


Circulaire 2012/11/2831 du 17 décembre 2012 (1 page)

‒- 44 ‒-
Document n° 13 « Création d'une procédure d'examen de comptabilité -article L,13G et L.47 AA
du livre de procédures fiscales (LPF) »
Extrait de l'instruction des bureaux CF-1A et CF-1B du 6 mars 2017 (3 pages)

Document n° 14 Extraits de la synthèse du rapport de la Cour des comptes sur l’accès aux
services publics dans les territoires ruraux.
Enquête demandée par le Comité d’évaluation et de contrôle des politiques
publiques de l’Assemblée nationale – Mars 2019 (2 pages)

Document n° 15 « Accès des notaires au fichier immobilier »


Dépliant – DGFiP – Septembre 2017 (2 pages)

Document n° 16 « Baromètre du numérique 2018 » Éditorial de Mounir Mahjoubi, Secrétaire


d’État chargé du numérique.
Extrait du dossier de presse – 3 décembre 2018 (1 page)

Document n° 17 Actualités ENSAP et SIRHIUS


Communiqué de Presse – DGFiP – N° 603 – 22 février 2019 et Actualités
Ulysse Dircofi Centre-Ouest – 22 février 2019 (1 page)

Document n° 18 « Demande de valeurs foncières (DVF) »


Extrait Plateforme ouverte des données publiques françaises (1 page)

Document n° 19 Dématérialisation et open data de la commande publique


Extrait Dépliant - DGFiP - Octobre 2018 (1 page)

Document n° 20 Résultats de l’enquête de satisfaction des utilisateurs de l'informatique de la


DGFiP
Extraits publication Ulysse – 27 septembre 2018 (1 page)

Document n° 21 Accompagnement au numérique des usagers de la DGFiP


Extraits Note SRP 21-2019 - 2019/04/11648 du 19 juin 2019 (1 page)

Le fonds documentaire comporte 30 pages.

‒- 54 ‒-
Tournez la page S.V.P.
DOCUMENT N° 1
« La dématérialisation des factures des fournisseurs du secteur public » Dépliant de présentation / Agence pour l'informatique financière de
l’État (AIFE) – janvier 2017

‒6‒
‒7‒
Tournez la page S.V.P.
DOCUMENT N° 2
« PayFip – La nouvelle offre de paiement en ligne de la DGFIP » Extrait d’un dépliant – DGFiP – Octobre 2018
(...)

‒8‒
DOCUMENT N° 3
« Dématérialisation comptable et budgétaire »
Extraits Site « collectivites-locales.gouv.fr » – Mise à jour du 22 mai 2019

Le protocole d'échange standard (PES)


► Le protocole d’échange standard d’Hélios version 2 (PES V2) est la solution de dématérialisation des
titres de recette, des mandats de dépense et des bordereaux récapitulatifs validée, dès 2005, par les
partenaires nationaux réunis au sein de la SNP (Structure Nationale Partenariale).
Il constitue, en outre, la seule modalité de transmission des pièces justificatives dématérialisées au comptable
(article 9 de l'arrêté du 27 juin 2007 modifié). Les caractéristiques du PES V2 sont précisées par l’arrêté du
27 juin 2007 modifié portant application de l’article D1617-23 du code général des collectivités territoriales
relatif à la dématérialisation des opérations en comptabilité publique.

Déployé progressivement à partir de 2008, le PES V2 remplace, depuis le 1er janvier 2015, les divers
protocoles de transmission "à plat" des titres et des mandats, nécessairement doublés d’une transmission
papier lors de l’envoi à la trésorerie.
Il permet d'abord la dématérialisation des titres de recette, des mandats de dépense et des bordereaux
récapitulatifs dès lors que les flux sont signés électroniquement, puis le transport des pièces justificatives
dématérialisées lorsque la collectivité veut atteindre une dématérialisation totale de ses échanges avec le
comptable de la DGFiP.

Facturation électronique et facturation intra sphère publique (ASAP)


► Depuis le 1er janvier 2017, la mise en œuvre de la dématérialisation des pièces justificatives s'appuie
notamment sur les termes de l'ordonnance du 26 juin 2014 relative au développement de la facturation
électronique. C'est ainsi que depuis cette date, certains fournisseurs de l’État, des collectivités et des
établissements publics ont l'obligation de transmettre leurs factures électroniquement, via la solution
mutualisée "Chorus Pro", développée par l’État et commune à toute la sphère publique.

Même si l’obligation faite aux entreprises de transmettre des factures dématérialisées à leurs clients publics
est mise en œuvre de façon progressive, de 2017 à 2020, en fonction de la taille des entreprises (article 51 de
la loi n°2008-776 du 4 août 2008 de modernisation de l'économie), les collectivités et établissements publics
ont obligation de recevoir et d'accepter les factures dématérialisées dès le 1 er janvier 2017. À compter de
cette date, l'ordonnance prévoit également que les entités publiques émettant des factures à l'encontre d'autres
entités publiques le fassent de manière électronique. La structure nationale partenariale a retenu le format
PES ASAP Xml comme seul vecteur de facturation pour les collectivités et établissements publics locaux
dont la comptabilité est tenue dans Hélios.

Ces factures, reçues selon un format nativement dématérialisé, sont à transmettre au comptable public à
l'appui de la pièce comptable dématérialisée, à savoir le mandat émis au format PESV2, permettant ainsi une
gestion dématérialisée complète de la chaîne de la dépense.

Pour les facturations intra sphère publique, les titres de recettes individuels au format PESV2 doivent être
accompagnés d'un PES ASAP Xml. Les Ordres de Recette Multi Créanciers (ORMC), quant à eux, doivent
être accompagnés de factures au format PDF. Toutes les factures émises à l'encontre de débiteurs publics sont
directement transmises par le logiciel Hélios à la solution mutualisée Chorus Pro.

‒9‒
Tournez la page S.V.P.
Afin de sécuriser les développements et le déploiement de l'ASAP, une fiche de préconisations présente les
points de contrôles à mettre en place pour l'ASAP associé à un titre individuel. Cette fiche destinée aux
éditeurs doit permettre de maîtriser les risques d'anomalie au démarrage. Après les premiers mois de
déploiement du PES Facture ASAP au 1 er janvier dernier comme vecteur de transmission des factures intra
sphère publique, le retour d’expérience permet de lister un certain nombres d'anomalies qui conduisent au
rejet systématique des factures dans Chorus. Cette fiche REX énonce différents points d’attention à partager
avec les collectivités afin de minimiser le risque de rejet.

Une feuille de style est par ailleurs mise à disposition afin de permettre une visualisation du fichier ASAP
produit.

La signature électronique et la politique de signature de la DGFiP


La politique de signature électronique de la Direction Générale des Finances Publiques* (DGFiP) pour les
flux informatiques transmis par les ordonnateurs des organismes publics locaux à leur comptable
conformément au Protocole PESV2 pour l’exécution de leurs recettes et de leurs dépenses évolue. À compter
du 1er septembre 2017, le guichet xml sera en capacité d'accepter les signatures électroniques encodées en
SHA2 (256 bits). Les ordonnateurs auront un délai d'un an afin de mettre leur outil de signature, parapheur,
en conformité avec cette nouvelle politique de signature.

À compter de la mise en production de la version 5.9 d'Hélios, date prévue pour un premier serveur le 8 avril
et généralisation à l'ensemble des sites le 23 avril, les flux signés avec un encodage en SHA1 seront rejetés
par le Guichet XML.

(…/…)

Le PES marché pour faciliter une complète dématérialisation de la commande publique


► La réforme du droit de la commande publique entrée en vigueur au 1 er avril 2016 fixe l'obligation de
dématérialiser l’ensemble de la procédure de passation des marchés publics de plus de 25.000 euros hors
taxes, dès octobre 2018.
Dans ce cadre, l'article 56 de l'ordonnance n°2015-899 du 23 juillet 2015 relative aux marchés publics exige
que les acheteurs publics rendent public le choix de l'offre retenue et accessible sous un format ouvert et
librement réutilisable les données essentielles des marchés publics.
L'article 107 du décret n°2016-360 du 25 mars 2016 relatif aux marchés publics et l'article 34 du décret
n°2016-86 du 1er février 2016 relatif aux concessions déterminent que les données essentielles des marchés
publics et des concessions doivent être publiées sur le profil d'acheteur dans les 2 mois suivant leur
notification dès le 1er octobre 2018.

Face à la demande des associations représentatives d'élus d'une mutualisation des données, la DGFiP a mené
des travaux en vue de proposer un PES marché satisfaisant 3 objectifs :
- la publication des données essentielles sur les profils d'acheteurs ;
- l'alimentation de l'Observatoire Économique de la Commande Publique (OECP) ;
- la création et le service de la fiche marché en vue du suivi de l'exécution par le comptable

(…/…)
La Mission de Déploiement de la Dématérialisation est en charge de la validation de flux PES Marché
générés par les éditeurs. Ces derniers doivent prendre contact avec la mission en cliquant ici (lien).

‒ 10 ‒
DOCUMENT N° 4
« Télé@ctes, l’incontournable au quotidien » Dépliant – DGFiP – Septembre 2017

‒ 11 ‒
Tournez la page S.V.P.
‒ 12 ‒
DOCUMENT N° 5
« Le nombre de factures dématérialisées adressées aux administrations publiques a plus que doublé en 2018 » Site Ulysse – publication –
rubrique actualité – 23 janvier 2019

‒ 13 ‒
Tournez la page S.V.P.
DOCUMENT N° 6
« Le timbre fiscal papier est supprimé en métropole depuis le 1er janvier 2019 » Publication Ulysse – 27 février 2019

‒ 14 ‒
DOCUMENT N° 7

« Gérald DARMANIN, Ministre de l'Action et des Comptes publics lance le site oups.gouv.fr,
mise en œuvre concrètes du droit à l'erreur »
Communiqué de presse n° 710 – 4 juin 2019

‒ 15 ‒
Tournez la page S.V.P.
DOCUMENT N° 8
« Du PAGSI à la transformation numérique de l’État »
Dossier d'actualité du 7 novembre 2018 - Site internet vie-publique.fr

Du PAGSI à la transformation numérique de L’État (source


Vie publique. Fr / 7 novembre 2018)

La transformation numérique de l’État est continue depuis 20 ans. Pour répondre aux attentes des
usagers et grâce à l’évolution des technologies, de nombreux services dématérialisés ont été créés
(téléservices, simulateurs, etc.). Le programme Action publique 2022 lancé par le gouvernement à
l’automne 2017 entend donner un nouvel élan à la transformation numérique de l’administration.
L’objectif annoncé est la dématérialisation de 100% des démarches d’ici 2022.

Une e-administration en constant déploiement depuis 20 ans

La période 1998-2007

Depuis 1998, les pouvoirs publics ont lancé plusieurs programmes ou plans en vue de développer
l’administration électronique. Ce mouvement a débuté avec le programme d’action gouvernemental
pour la société de l’information (PAGSI). Il a notamment débouché sur l’adoption par les ministères
de programmes pluriannuels de modernisation (PPM) et sur la création en 2000 du portail de
l’administration, Service-public.fr.

La politique poursuivie vise à faire de l’État un acteur exemplaire et un accélérateur, plus transparent
et plus efficace, en facilitant la diffusion en ligne des informations publiques essentielles et en
généralisant les téléprocédures. Il s’agit de mettre en place "une administration à accès pluriel" pour
les usagers (guichets physiques, courriers, services en ligne ou téléphonie).

Ce mouvement de modernisation s’est poursuivi avec le plan ADministration ÉLEctronique (ADELE),


sur la période 2004-2007. L’objectif de ce plan, doté d’un budget de 1,8 milliard d’euros, est de faire de
l’administration électronique un levier de la modernisation de l’État. Le plan prévoit 140 mesures afin
que l’ensemble des démarches administratives puissent être accomplies à distance par téléphone ou par
internet à l’horizon 2006. L’Agence pour le développement de l’administration électronique (ADAE),
créée en 2003 auprès du Premier ministre, assure la mise en œuvre du plan.

La période 2008-2018

En 2008, le plan "France numérique 2012" prend le relais d’ADELE en matière d’administration
électronique. Il vise notamment à accroître l’accessibilité des sites Internet publics, à développer le
paiement en ligne, à améliorer l’interopérabilité entre administrations et à ouvrir les données
publiques (open data). Selon un bilan présenté en novembre 2011 par le gouvernement, le plan
"France numérique 2012" a permis la dématérialisation de 76% des procédures les plus attendues
par les usagers. Un référentiel général d’interopérabilité (RGI) est publié en 2009 et valorise les
standards ouverts. Quant à la politique en faveur des données ouvertes, elle se concrétise par
l’ouverture fin 2011 de la plateforme de données publiques, data.gouv.fr, développée par la mission
Étalab, structure également née en 2011 et placée sous l’autorité du Premier ministre.

En 2012, le Secrétariat général à la modernisation de l’action publique (SGMAP) est créé. Il est
chargé de mettre en œuvre la politique de modernisation de l’État, notamment en matière
numérique.
‒ 16 ‒
Des comités interministériels de la modernisation de l’action publique (CIMAP) décident des
actions à engager, conformément au "choc de simplification" annoncé par le président de la
République en mars 2013.

Une nouvelle stratégie technologique de l’État est mise en place via le réseau interministériel de
l’État (RIE) et le projet dit de "l’État plateforme". Un décret du 1er août 2014 place les différents
systèmes d’information (SI) ministériels sous la gouvernance du Premier ministre en créant un
système d’information unifié de l’État (socle matériel et logiciel commun).

La même année, le gouvernement présente son projet pour faire du numérique l’instrument de la
transformation de l’État. 40 nouvelles mesures de simplification des démarches administratives
pour les particuliers sont annoncées. La majorité correspond à la création par les ministères de
nouveaux services numériques (par exemple simulateur pour estimer ses droits aux prestations
sociales). Un administrateur général des données est institué pour animer et impulser la politique
d’ouverture des données au sein des administrations de l’État.

Fin 2015, les usagers se voient proposer un nouveau service numérique : celui de saisir par voie
électronique (SVE) - dans les mêmes conditions qu’une saisine postale - les administrations d’État
pour près de 9 démarches administratives sur 10. Cette saisine peut être effectuée par le biais d’une
téléprocédure, d’un formulaire de contact ou par courriel.

En 2016, est déployé France Connect qui permet d’utiliser un compte, un identifiant et un mot de passe
uniques pour tous les services publics en ligne (impôts, caisse d’allocations familiales, mairie, etc.) et la
refonte du site service-public.fr.

En 2017, le plan "Préfectures nouvelle génération" (PPNG) est mis en œuvre. Les procédures de
délivrance des titres (demande de permis de conduire ou de carte grise, pré-demande de passeport ou
carte d’identité) sont dématérialisées. La réforme repose sur l’Agence nationale des titres sécurisés
(ANTS) et les nouveaux centres d’expertise et de ressources des titres (CERT) répartis sur tout le
territoire. La mise en place de la téléprocédure pour obtenir sa carte grise a cependant rencontré de
nombreuses difficultés qui ont provoqué d’importants retards dans la délivrance des certificats
d’immatriculation.

Pour concevoir des services publics innovants dans des délais courts, des "startups d’État" au sein du
SGMAP se multiplient, des "entrepreneurs d’intérêt général" (EIG) sont recrutés pour 10 mois dans les
administrations. Des hackathons sur deux jours regroupant des développeurs, chefs de projets, etc., des
administrations de l’État sont aussi organisés.

D’après l’indice relatif à l’économie et à la société numériques (DESI, pour Digital Economy and
Society Index) publié par la Commission européenne en mai 2018, la France est à la 13e place
européenne en matière de services publics numériques. Elle dispose d’une note moyenne en ce qui
concerne l’étendue des services en ligne (87 contre 84 pour la moyenne européenne). En revanche,
elle est en avance en matière de données ouvertes (4e place en Europe).

La transformation numérique de l’État dans le cadre d’Action publique 2022

Le programme Action publique 2022, programme de réforme de l’État lancé par Édouard Philippe, Premier
ministre, le 13 octobre 2017, reprend pour priorité la transformation numérique des administrations.

Améliorer la qualité des services publics par l’innovation numérique

La transformation numérique est l’un des cinq chantiers transverses d’Action publique 2022. Les deux
comités interministériels de la transformation publique (CITP), qui se sont tenus les 1er février et 29
octobre 2018, en ont détaillé le programme. Le gouvernement entend tirer parti de la révolution
numérique (intelligence artificielle-IA-, open data, etc.) pour offrir des services innovants, tout en
réduisant les coûts.

Parmi les mesures annoncées lors du comité interministériel de février 2018, figurent notamment :

· 4 chantiers structurants pour FranceConnect pour de nouveaux services (par exemple un kit de
développement rapide de services en ligne) ;
‒ 17 ‒
Tournez la page S.V.P.
· de nouveaux services en ligne pour les usagers (demande de couverture maladie universelle
complémentaire (CMU-C) pour fin 2018, demande d’aide juridictionnelle dans une version
simplifiée pour fin 2019, demandes de permis de construire d’ici fin 2021, etc.) ;
· des formalités allégées pour les entreprises et les associations (demande de subventions des
associations culturelles et déclaration obligatoire d’emploi des travailleurs handicapés
(DOETH) accessibles en ligne d’ici 2019 et 2020, etc.).

Lors du second comité interministériel du 29 octobre 2018, Édouard Philippe a rappelé ou présenté d’autres
dispositifs, parmi lesquels :

· "France Expérimentation", un dispositif visant à simplifier les démarches administratives des


entreprises portant sur des projets innovants ;
· les plans de transformation numérique conduits par les ministères qui doivent permettre de
réinventer la relation avec les usagers en matière de santé (meilleure prévention grâce à
l’exploitation des données de santé, télémédecine, etc.), de justice, de sécurité, d’enseignement
(inscription scolaire en ligne dans le secondaire notamment), etc. ;
· la fourniture de nouveaux outils numériques aux agents publics (comme les outils d’intelligence
artificielle utilisés par Pôle emploi pour accélérer le retour à l’emploi) ;
· la généralisation de l’inscription en ligne sur les listes électorales en 2019 ;
· un guichet unique entièrement numérique pour la création d’entreprise en 2021 ;
· l’extension des possibilités de dépôts de plainte en ligne ;
· la poursuite du programme "dites-le-nous une fois " ;
· le site nosdemarches.gouv.fr, ouvert le 1er juillet 2018, qui permet aux usagers d’évaluer les
démarches en ligne et demander l’ajout de nouvelles démarches.

Par ailleurs, un "Lab IA" interministériel doit être créé début 2019 afin d’accompagner les
administrations dans le déploiement de leurs projets d’intelligence artificielle. De nouveaux appels à
manifestation d’intérêt IA vont être lancés.

Fin octobre 2018, le secrétaire d’État chargé du numérique, Mounir Mahjoubi, a également annoncé
le lancement de Tech.Gouv. Cette plateforme doit réunir les transformateurs et les innovateurs de
l’État afin de diffuser la culture du numérique dans toutes les administrations.

Les mesures d’accompagnement des agents et d’investissement prévues

Pour mettre en œuvre la transformation des services publics, le gouvernement a prévu d’accompagner
les agents publics dans leur transition professionnelle ou l’évolution de leur métier. Une fonction
dédiée à la reconversion et la mobilité des agents de l’État et une université de la transformation
publique vont prochainement être mises en place.

Un "fonds pour la transformation de l’action publique", au titre du Grand plan d’investissement 2018-2022,
est aussi créé. Il est doté de 700 millions d’euros sur 5 ans. Les décisions d’octroi des financements sont
effectuées par un comité de pilotage présidé par le ministre de l’action et des comptes publics. Le secrétaire
d’État chargé du numérique est associé aux décisions concernant les projets numériques.

Deux appels à projet ont déjà eu lieu au titre de ce fonds. Parmi les premiers projets retenus figure
l’accompagnement du déploiement de la télémédecine dans les établissements d’hébergement pour
personnes âgées dépendantes (EHPAD) et dans les zones sous-denses.

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DOCUMENT N° 9
Présentation de l'ENSAP _ Site internet ensap.gouv.fr

PRÉSENTATION DU SITE ensap.gouv.fr

C’est quoi ?
Une plateforme Internet : sécurisée, gratuite, personnalisée. Elle est accessible 7 jours sur 7. Vous pouvez
consulter les mentions légales du site.

Pour qui ?
Ce site est destiné aux personnels en activité dans la fonction publique de l’État.
Pour le service “Rémunération”, il concerne les agents dont la rémunération est traitée actuellement par les
services de la Direction Générale des Finances Publiques (DGFiP) ou par le Ministère des Armées.
Ce sont les titulaires, les contractuels, les stagiaires, les agents à l'étranger et les actifs pensionnés. Les
services s'adressent aux personnes qui sont employées par l’État ou l'auront été temporairement pendant une
période de leur activité.
Les titulaires doivent s'entendre comme étant les fonctionnaires civils, les magistrats et les militaires.
Les contractuels bien que n'entrant pas dans le champ du régime des retraites de l’État mais du régime de
l'Assurance Retraite, seront prochainement concernés par l'offre de service de dématérialisation des bulletins
de paye lorsqu’ils sont payés par l’État.

Quels services ?
Si votre employeur a intégré le service “Rémunération”, vous pouvez dès maintenant :
- consulter les derniers paiements de vos salaires ou traitements
- conserver vos bulletins de paie ou de solde dématérialisés
- consulter vos montants imposables correspondants aux paiements de prestations perçues l’année
précédente
- éditer votre attestation fiscale

Les services suivants sont disponibles pour tous les agents :


- consulter et demander la mise à jour de votre compte individuel de retraite
- réaliser et éditer vos simulations de retraite (si vous remplissez les conditions)
- consulter et modifier vos données personnelles associées à votre espace numérique sécurisé (adresses
de messagerie principale et secondaire, numéros de téléphone principal et secondaire)
- faire une demande de correction des éléments contenus dans votre compte individuel retraite (sous
réserve de votre âge et de votre administration).

Si votre employeur a intégré la gestion par le Service des retraites de l’État


- demander votre départ à la retraite au titre des pensions de l'État
- suivre l'avancée du traitement de votre dossier et être informé à chaque étape

À terme, vous pourrez bénéficier des services suivants :


- disposer de votre ou vos titres(s) de pension dématérialisé(s)
- consulter vos bulletins de pension relatifs aux derniers paiements de vos retraites de l’État
- contacter le service des retraites de l’État par courriel

Quelles garanties ?
Nous vous garantissons une totale confidentialité de vos données personnelles fournies lors de votre
inscription. Nous nous engageons à ne pas les diffuser à des tiers.
Vous disposez d'un droit d'accès, de modification, de rectification ou de suppression des données qui vous
concernent (art. 39 et 40 de la loi « Informatique et Libertés » du 6 janvier 1978).
Si vous souhaitez exercer ce droit, écrivez à :
M. le directeur du Service des Retraites de l'État
10 boulevard Gaston Doumergue
44964 Nantes cedex 9
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Tournez la page S.V.P.
DOCUMENT N° 10
« Jacques TOUBON s’inquiète de l’effet de la dématérialisation sur l’accès aux services
publics » Le Monde – Publié le 17 janvier 2019
Pour la première fois, le Défenseur des droits consacre un rapport au risque d’exclusion et d’inégalité
engendré par les démarches en ligne.
Ce sont les milliers de réclamations parvenues au Défenseur des droits ces dernières années qui l’ont alerté
sur le sujet : elles montraient toutes comment la dématérialisation des démarches administratives, qui facilite
la vie de la plupart des Français, pouvait devenir pour certains un cauchemar, voire un nouveau facteur
d’exclusion.
Alors que fin octobre, le premier ministre a redit son ambition « que 100% des services publics soient
accessibles en ligne à l’horizon 2022 », le Défenseur des droits a publié, jeudi 17 janvier, son premier
rapport entièrement consacré à la dématérialisation, dans lequel il alerte sur le risque que cette mutation crée
de nouvelles inégalités d’accès aux services publics. « Aucune organisation administrative, aucune évolution
technologique ne peut être défendue si elle ne va pas dans le sens de l’amélioration des droits, pour tous et
pour toutes », prévient le Défenseur des droits en introduction.
Or, c’est justement ce que souligne le rapport par des exemples concrets : l’amélioration des droits d’une
majorité de Français – grâce à la simplification des démarches administratives, accessibles en ligne – ne rime
pas avec l’amélioration des droits de tous. Comment font ceux qui vivent dans une zone blanche, dépourvue
de toute connexion Internet et mobile ? Certes seuls 0,7 % des Français sont concernés, mais c’est tout de
même 500.000 personnes. Sans compter les zones grises, où le débit de la connexion est trop faible pour
réaliser de longues procédures correctement : l’inscription sur le site de Pôle emploi prend entre vingt et
quarante-cinq minutes avec téléchargement de pièces jointes.
Outre cette fracture territoriale, il y a aussi une fracture sociale : le rapport souligne que 19% des Français
n’ont pas d’ordinateur à domicile et 27% pas de smartphone. Sans compter ceux qui n’ont pas non plus de
scanner, équipement incontournable pour l’envoi de pièces justificatives. Il y a, en outre, une fracture
culturelle : si une majorité de Français sont très à l’aise dans l’univers numérique, un tiers s’estiment peu ou
pas compétent pour utiliser un ordinateur. Or, parmi eux, se trouvent ceux qui en sont les plus tributaires
pour toucher les allocations auxquelles ils ont droit : personnes âgées, personnes handicapées, allocataires de
minima sociaux.
Les entraves viennent aussi de problèmes techniques, défauts de conception ou manque d’ergonomie des
sites hébergeant les procédures. En cela, la catastrophique mise en œuvre du Plan préfectures nouvelle
génération qui, depuis novembre 2017, oblige à faire les demandes de carte grise ou de permis de conduire
uniquement en ligne, semble l’exemple à ne pas suivre. Pannes, blocages, lenteurs, erreurs, ont occasionné
parfois des situations préjudiciables : faute de permis, certaines personnes ont saisi le Défenseur des droits
après avoir perdu leur emploi.
Un autre exemple concerne les droits des étrangers. Le dépôt des demandes de titre de séjour occasionnant
d’interminables files d’attente, trente préfectures ont rendu obligatoire la prise de rendez-vous en ligne. Mais
le nombre de rendez-vous étant limité, les sites bloquent toute demande dès que le quota est atteint, rendant
parfois leur prise impossible.
S’ajoutent d’autres dérives : s’engouffrant dans ces failles, des prestataires privés proposent désormais
moyennant finances d’effectuer certaines démarches de carte grise comme de titres de séjour, à la place des
demandeurs. Avec même parfois, dénonce le Défenseur des droits, un accès privilégié à des procédures
accélérées.
Face à ces fractures, ces loupés, ces dérives, la première recommandation du Défenseur des droits est
simple : « Qu’aucune démarche administrative ne soit accessible uniquement par voie dématérialisée. » Il
plaide, par ailleurs, pour que soient repérées et accompagnées les personnes en difficulté avec le numérique,
jugeant les dispositifs existants – comme les maisons de services au public, les « points numériques » dans
les préfectures, ou la distribution de chèque pour des heures de formation – intéressants, mais insuffisants. Il
préconise de « redéployer une partie des économies procurées par la dématérialisation des services publics
vers la mise en place de dispositifs pérennes d’accompagnement des usagers ».
Espérant contribuer par ce rapport « à faire en sorte que ce processus inéluctable et fondamentalement positif
pour la qualité du service public respecte les objectifs des services publics sans laisser personne de côté », le
Défenseur des droits met en garde : perdre le sens de cette transformation ou sous-estimer ses effets nous
exposerait, écrit-il, « à un recul inédit de ce qu’est le service public en France ».

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DOCUMENT N° 11
« Des services en ligne pour réaliser vos démarches à tout moment depuis chez vous » - Extrait Cartelette 2019 "impots.gouv.fr"
(…)

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Tournez la page S.V.P.
DOCUMENT N° 12
« Mise en place des pilotes accompagnement du changement (PAC) » Circulaire 2012/11/2831 du 17 décembre 2012 DOCUMENT N° 12
« Mise en place des pilotes accompagnement du changement (PAC) » Circulaire 2012/11/2831 du 17 décembre 2012

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DOCUMENT N° 13
« Création d’une procédure d’examen de comptabilité -article L,13G et L.47 AA du livre de
procédures fiscales (LPF) » – Extrait de l’instruction des bureaux CF-1A et CF-1B du 6 mars 2017 (...)

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Tournez la page S.V.P.
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DOCUMENT N° 14
Extraits de la synthèse du rapport de la Cour des comptes sur l’accès aux services publics
dans les territoires ruraux. Enquête demandée par le Comité d’évaluation et de contrôle des
politiques publiques de l’Assemblée nationale – Mars 2019
État historiquement centralisé, la France a développé, sur son territoire, un réseau dense de services publics
dont la carte reste principalement le reflet de préoccupations nationales. Cependant, comme ses voisins
européens, elle doit adapter cette offre de services publics à des évolutions démographiques différenciées
selon les régions, et saisir les opportunités d’amélioration du service et de gains d’efficience permises par la
révolution numérique.
Ces adaptations sont particulièrement sensibles dans les territoires ruraux situés en dehors des zones
d’influence des grandes villes et des principaux bassins d’emplois ; ils regroupent environ 15% de la
population. C’est à ces territoires et à l’évolution des services publics qui y sont situés que s’est intéressée la
présente enquête.
Menée par la Cour des comptes et six chambres régionales des comptes, elle s’efforce de répondre à une
double question : l’évolution des services publics dans ces territoires permet-elle un égal accès des citoyens
qui y résident ? Permet-elle de leur fournir des services efficaces à un coût maîtrisé ?

Des territoires ruraux en recul dont la géographie et la sociologie


rendent l’accès aux services publics difficile

D’un point de vue géographique, ces territoires, le plus souvent non desservis par les grandes infrastructures
de transports, sont marqués par une faible densité de population, une proportion élevée et croissante de
personnes âgées, un relatif déclin économique et une faible attractivité, y compris pour pourvoir les emplois
nécessaires au fonctionnement des services publics, condition essentielle de leur bon fonctionnement.
L’ensemble de ces données converge vers l’idée de favoriser l’accès numérique aux services publics. Dès
lors, en effet, que le numérique devient partout un mode normal d’accès, il est, pour les territoires
géographiquement enclavés ou isolés, un mode de recours incontournable et peut devenir pour eux un
instrument d’égalisation des chances.
Encore faut-il que deux conditions soient réunies : que les infrastructures numériques le permettent ; qu’il
existe des dispositifs d’accompagnement de la population dont l’âge et les caractéristiques socio-
économiques compliquent l’usage des instruments numériques. Or ces deux conditions sont loin d’être
remplies.
Les infrastructures numériques dans les zones rurales restent marquées par des insuffisances persistantes. La
couverture y est de qualité inférieure à celle des zones urbaines, tant pour le numérique mobile que pour la
fibre. Si des perspectives d’amélioration ont été ouvertes dans des textes législatifs récents, qui prennent
mieux en compte la couverture des territoires ruraux, force est de constater que les normes de débit futures y
sont inférieures à celles retenues par l’Union européenne à l’horizon 2025. Il y a là une forme d’inégalité
dommageable devant le service public.
En outre, l’absence de maîtrise de l’outil informatique par une large part de la population des zones rurales
appelle des actions correctives et une offre de services publics particulière au profit de ces zones.
En l’absence d’une amélioration des infrastructures et d’un accompagnement efficace et anticipé de la
population vers le numérique, la dématérialisation ne peut constituer une solution spontanée aux difficultés
d’accès aux services publics constatées dans ces territoires. Au contraire, insuffisamment anticipée et
expliquée, elle risque de renforcer le sentiment d’exclusion qui est parfois celui de leurs habitants.

L’évolution des réseaux de services publics, densité maintenue et dématérialisation.

La Cour a analysé la présence des services publics nationaux et son évolution dans les territoires ruraux au
cours des années récentes, à partir de données nationales et locales. Contrairement à une perception
répandue, il n’y a pas eu d’abandon généralisé de ces territoires par les grands réseaux nationaux de services
publics. Rapportée à la population, leur présence physique y reste dense, dans certains cas davantage même
que dans les autres parties du territoire national. Elle connaît néanmoins une évolution différenciée en
fonction de la nature des services et des besoins de la population. Cette différenciation est appelée à croître
dans les années à venir. Les travaux menés permettent d’identifier trois catégories de réseaux1.

Des réseaux dont la densité est justifiée par leur mission ou inscrite dans la loi

1 Deux catégories seulement seront reprises dans le présent document (précision DGFiP)

‒ 26 ‒
Il en est ainsi de la gendarmerie nationale, de l’éducation nationale et de La Poste, dont le maillage territorial
en zone rurale reste dense. Ce maillage n’interdit pas une réorganisation permettant d’en améliorer la qualité.
C’est ainsi que la gendarmerie a refondu son réseau, sans diminuer ses effectifs globaux en zone rurale, pour
l’adapter aux conditions de mobilité et aux besoins de sécurité qui y prévalent. L’école, dont la présence reste
plus importante en proportion des effectifs d’élèves dans les zones rurales que dans les zones urbaines, s’est
également réorganisée. Cela s’est traduit par des regroupements pédagogiques, qui permettent d’améliorer la
qualité des prestations éducatives et de conforter l’attractivité des affectations proposées aux enseignants.
Pour La Poste, dont l’obligation de service est inscrite dans la loi, la transformation des points de contact a
permis de répondre à la diminution du courrier et à l’élargissement des plages d’ouverture, sans accroître
déraisonnablement le coût de la présence postale.

Des services ayant vocation à être normalement accessibles en ligne.

D’autres réseaux de services ont déjà basculé vers la dématérialisation des procédures ou ont vocation à le
faire, dans les zones rurales comme ailleurs. C’est le cas au sein du réseau préfectoral pour la délivrance des
titres réglementaires, qui se fait désormais en lien avec les mairies, qui assurent pour certains titres le recueil
des données et la délivrance des titres. L’accueil du public a ainsi disparu du réseau des préfectures et des
sous-préfectures. C’est une tendance partagée par Pôle emploi, dont l’offre de services est de plus en plus
effectuée en ligne, ce qui lui a permis de simplifier ses procédures et de diminuer la charge de son accueil
physique. Cela devrait être aussi le cas de la DGFiP pour l’essentiel des procédures de déclaration et de
paiement, dorénavant accessible en ligne, où elles se feront de plus en plus systématiquement. Cela doit
rendre possible une rationalisation trop longtemps différée, de son réseau : sa trop grande dispersion est en
effet devenu un handicap pour y pourvoir les postes, et un risque pour la qualité et la continuité du service.
Les réseaux des organismes sociaux, qui combinent une dématérialisation accrue et une présence mutualisée,
relèvent également de cette deuxième catégorie.
Ces évolutions sont cohérentes non seulement avec les évolutions démographiques des territoires concernés,
mais aussi avec les opportunités offertes par le développement du numérique, qui doit être un facteur de
renouvellement des relations avec l’usager. Elles doivent en outre permettre une plus grande efficacité de la
dépense publique grâce à une rationalisation des effectifs ou des implantations et à une organisation
améliorée du service public.
Cette évolution, nécessaire et souhaitable, s’est cependant trop souvent effectuée sans anticipation, ni
concertation suffisante avec les élus et la population. Elle a pu contribuer à entretenir un sentiment
d’abandon, faute d’une planification et d’une évaluation suffisantes de leur impact sur le public, faute aussi
de solutions d’accompagnement pour faciliter la transition numérique ; un sentiment parfois conforté par des
rationalisations non coordonnées affectant simultanément plusieurs réseaux de l’État sur un même territoire.
(…/...)

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Tournez la page S.V.P.
DOCUMENT N° 15
« Accès des notaires au fichier immobilier » Dépliant – DGFiP – Septembre 2017

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Tournez la page S.V.P.
DOCUMENT N° 16
« Baromètre du numérique 2018 » Éditorial de Mounir Mahjoubi, Secrétaire d’État chargé
du numérique. Extrait du dossier de presse – 3 décembre 2018
(...)

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DOCUMENT N° 17
Actualités ENSAP et SIRHIUS Communiqué de Presse – DGFiP – N° 603 – 22 février 2019 et
Actualités Ulysse Dircofi Centre-Ouest – 22 février 2019

La Direction générale des Finances publiques (DGFiP) annonce l'ouverture du millionième compte
de l’espace numérique dédié à la retraite des fonctionnaires de l’État. Situé sur le portail
ensap.gouv.fr, l’Espace Numérique Sécurisé de l'Agent Public, ouvert depuis février 2018, permet
aujourd’hui à tous les fonctionnaires de l’État, magistrats et militaires d’accéder à leur compte
individuel de retraite et à un bouquet de services associés, ainsi qu’à leurs bulletins de paye
dématérialisés.

Un an après son ouverture, ce nouveau service interactif, porté par le Service des Retraites de l’État
de la Direction Générale des Finances Publiques, confirme son succès auprès des 2,5 millions de
fonctionnaires de l’État, magistrats et militaires éligibles avec l’ouverture du millionième compte.
Ainsi, près d’un agent de l’Etat sur deux accède en autonomie à ses informations personnelles de
carrière nécessaires pour l’ouverture de ses droits à retraite de la Fonction publique et à un
simulateur de retraite.

Parallèlement, la plupart de ces agents ont accès sans délai à leurs bulletins de paye dématérialisés
et peuvent suivre le détail de leur rémunération et le montant d’impôt prélevé à la source. Ce service
sera déployé pour l’ensemble des agents des ministères d’ici la fin du premier semestre 2019.

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Tournez la page S.V.P.
DOCUMENT N° 18
« Demande de valeurs foncières (DVF) » Extrait Plateforme ouverte des données publiques
françaises : data.gouv.fr
(...)

‒ 32 ‒
DOCUMENT N° 19
Dématérialisation et open data de la commande publique- Extrait - Dépliant - DGFiP - Octobre 2018 (...)

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Tournez la page S.V.P.
DOCUMENT N° 20
Résultats de l’enquête de satisfaction des utilisateurs de l’informatique de la DGFiP
Extraits d’une publication Ulysse – 27 septembre 2018 (...)

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DOCUMENT N° 21
Accompagnement au numérique des usagers de la DGFiP
Extraits Note SRP 21-2019 – 2019/04/11648 du 19 juin 2019 (…)

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I M P R I M E R I E N A T I O N A L E – D’après documents fournis

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